17 secondes suffisent à des réseaux utilisant des techniques modernes pour voler un véhicule à Alger. C’est ce qu’ont révélé les services de sécurité qui ont mis en garde contre les stations de lavage de véhicules mais aussi contre les services après vente relevant de certaines sociétés de commercialisation de voitures qui travailleraient avec des bandes spécialisées dans ce type de vol. Les services de gendarmerie nationale ont, en outre, mis en garde contre les services de cartes grises dont certains fonctionnaires travaillent avec des réseaux spécialisés dans le vole de véhicules.

Stations de lavage de véhicules, premiers accusés dans le vol de voitures

Hicham Cherikhi, propriétaire d’un magasin de confection de clés à Cheraga, a indiqué au journal Echorouk que des jeunes lui ont récemment ramené un véhicule encore ruisselant avec de la mousse sur sa toiture. Ces « clients » lui ont demandé de leurs faire un double de la clé de la voiture. Ayant eu des soupçons, il a leur a demandé de lui montrer la carte grise et le permis de conduire, ce qui a dissuadé les jeunes et qui se sont éloigné sur le champ, probablement pour aller voir ailleurs. Notre interlocuteur nous a expliqué que de nombreuses stations de lavage sont complices avec des réseaux spécialisés dans le vol de véhicules. Selon lui, les propriétaires des voitures laissent souvent leurs clés à la station, certains employés qui y travaillent, procèdent en l’absence du propriétaire à la confection d’un double de la clé du véhicule. Par la suite, ces ils suivent leur « victime » chez lui, une fois qu’il eu garé son véhicule et rentré chez lui, ils lui volent le véhicule en une fraction de seconde. Ainsi, ils sont de plus en plus nombreux les citoyens qui se réveillent le petit matin et ne retrouvent plus leurs véhicules là où ils l’ont garé. A une question sur le temps nécessaire pour la conception d’une clé, Hicham Cherikhi a souligné que cela prend cinq (5) minutes au maximum. Il a souligné, en outre, que certains citoyens se font confectionner des doubles de leur clés de leurs véhicules chez certains fabricant eux même voleurs ou travaillant avec des voleurs. Ces gens sans scrupule gardent une copie pour eux puis ils suivent le pauvre citoyen. Dés qu’il gare son véhicule, il le vole en un temps record : 10 secondes seulement. Ainsi il est vivement recommandé aux citoyens de ne jamais laisser les clés de leurs véhicules aux stations services à moins que le propriétaire de la station ou les employés qui y travaillent soient vraiment des gens de confiance.

Scanner pirate pour voler les vehicules de derniers cris en 5 minutes seulement

Des sources bien informées ont indiqué au journal Echorouk que des réseaux spécialisés dans le vol de véhicules utilisent ces derniers mois des « scanners pirates » qui permettent d’accéder au système électronique de tous types de véhicules en un laps de temps ne dépassant pas les cinq minutes. Nos sources nous ont indiqué, par ailleurs, que le prix de ce type de scanner varie entre 20 et 30 millions de centimes. Ainsi, son acquisition est à la portée des bandes de voleurs. Cet outil est de petite taille et permet de déchiffrer le code du véhicule quelque soit sont système de sécurité. Ce scanner a été utilisé dans le vol des nouveaux véhicules

Kango, Accent, Aveo, Logan…les vehicules les plus visés par les voleurs

Selon une source bien informée Renault Kango est le véhicule le plus visé par les voleurs vu la faiblesse de son système de sécurité. Viennent ensuite Hyundai Accent, Chevrolet Aveo et Renault Logan. Pour voler ces marques de véhicules, il suffit aux voleurs de dérober le bouchon de réservoir qui contient toutes les informations du véhicule ainsi que la serrure de sa portière droite afin de fabriquer un double de sa clé original. Autre technique, les voleurs brisent le clignoteur de la voiture pour saboter et arrêter son système d’alarme. Une fois débarrassé de ce « mouchard », l’opération de vol devient facile.

Les services des cartes grises premiers accusés dans le trafic de véhicules et la falsification de leurs documents.

Des sources fiables à la gendarmerie nationale ont indiqué au journal Echorouk que les services des cartes grises sont montrés du doigt comme étant les principaux accusés dans le trafic des véhicules ainsi que dans la falsification de leurs documents. Les mêmes services ont expliqué que cette technique permet de revendre facilement le véhicule volé soit sous forme de pièces détachées soit le vendre en entier à un pris bas. Rappelant que les différents services de sécurité ont démantelé ces derniers mois plusieurs réseaux de trafic de véhicules, dans lesquels sont impliqués des employés travaillant aux services des cartes grises. Pour faire face à ce trafic, les services de sécurité ont durci le contrôle de ces services. S’agissant des cas de trafic de voitures et de falsification de leurs documents, nos sources nous ont révélé que durant les premiers huit mois de l’année en cours 145 affaires ont été enregistrées. 434 personnes qui sont impliquées dans le vol de 188 véhicules ont été arrêtées. La wilaya de Tébessa a enregistré le plus grand nombre de vols avec 42 affaires, puis vient la wilaya de El Tarf avec 28 affaires et Ain Temouchent avec 19 affaires. Les services de la gendarmerie nationale ont enregistré 343 affaires liées aux vols de véhicules durant le premier semestre de l’année 2010. 174 personnes qui sont impliquées dans le vol de 338 voitures ont été arrêtées. Soulignant, enfin, que le nombre des véhicules volés a connu une faible baisse par rapport à la même période de l’année dernière.

L’âge de la majorité des détenus se situe entre 18 et 35 ans

En Algérie, plus de 40% des prisonniers sont des récidivistes

http://www.tsa-algerie.com/divers/en-algerie-plus-de-40-des-prisonniers-sont-des-recidivistes_13309.html

Près de la moitié des prisonniers algériens ratent leur réinsertion. Selon Mokhtar Felioune, directeur général de l’administration pénitentiaire, invité lundi 13 décembre du forum du quotidien El Moudjahid, 40,20% des prisonniers recensés en 2010 sont des récidivistes.

Ce taux est en légère baisse par rapport aux années précédentes. Le taux de « récidivisme » était de 42,50 % en 2008 et de 41,75% en 2009.

Pour M.Felioune, ce taux reste « acceptable » et « loin » des 60% de récidivisme enregistrés dans certains pays européens.

Le DG des prisons a défendu la politique de réinsertion des prisonniers algériens, soulignant que beaucoup de détenus ont pu apprendre des métiers durant leur incarcération.

D’autres ont pu poursuivre leurs études et décrocher des diplômes à partir de la prison, grâce à l’enseignement à distance, a-t-il ajouté.

«En 2010 18 064 détenus suivent des formations à l’intérieur des prisons, alors qu’ils n’étaient de 2255 en 2002 », a souligné M.Felioune.

Autres chiffres : 4500 prisonniers ont bénéficié d’un programme d’alphabétisation et 501 prisonniers ont pu décrocher leur bac en 2010 - contre seulement 86 en 2002.

Outre la formation, M.Felioune a évoqué une « nette » amélioration des conditions de prise en charge sanitaire au sein des établissements pénitentiaires, tout en reconnaissant la persistance du problème de surpopulation carcérale.

Selon lui, ce problème de surcharge des prisons « se pose seulement » dans les grands centres urbains comme à Alger et Oran.

Dans ces centres urbains, l’espace réservé à chaque prisonnier ne dépasse pas les 2,5 m2, ce qui dénote d’une sur occupation des cellules.

La population carcérale est estimée, selon M.Felioune, à 55500 prisonniers répartis sur 150 établissements pénitentiaires à travers le pays.

Ce qui représente une surcharge de 30 000 prisonniers, puisque la capacité de l’ensemble des établissements pénitentiaires est de seulement 25 000 places.

Mais M.Felioune est optimiste. Selon lui, la construction de 13 nouvelles prisons d’une capacité globale de 19 000 places va mettre fin à la sur occupation des prisons

Ces nouveaux établissements pénitenciers éparpillés sur l’ensemble du territoire national seront réceptionnés, d’après lui, au courant de l’année 2011.

Selon le DG des prisons, la population carcérale demeure jeune. L’âge de la majorité des détenus se situe entre 18 et 35 ans.

Aussi, la détention préventive reste élevée. 11,5% des prisonniers sont en détention préventive.

La Commission nationale consultative de la promotion et de la protection des droits de l’homme, présidée par l’avocat Mustapha Farouk Ksentini, a dénoncé récemment le recours abusif à la détention préventif.

Blida: Une femme à la tête d'un réseau de trafic de stupéfiants

http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5146783

Les services de la police judiciaire de la SW de Blida viennent de mettre hors d'état de nuire un réseau de trafiquants de drogue composé de deux hommes et deux femmes, l'une des femmes étant le chef.