Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Lun 12 Juil 2010 - 16:20
Le trésorier et le responsable de l'atelier du CRA de Constantine sous contrôle judiciaire
11-07-2010
Détournement de 400 millions de centimes en plus de l'argent de la zakat
Le trésorier et le responsable de l'atelier du CRA de Constantine sous contrôle judiciaire
Citation :
Un autre scandale vient d'éclater au niveau du Croissant-Rouge de Constantine relatif au détournement de fonds dont les acteurs ne sont autres que le trésorier et le responsable de l'atelier du CRA.
Ces deux derniers ont été placés sous contrôle judiciaire sur ordre du juge d'instruction du tribunal de Constantine qui a été saisi par la brigade économique. En effet, un préjudice de 400 millions de centimes a été découvert en plus d'un autre préjudice relatif au fonds de la zakat mais dont le montant n'a pas été encore évalué.
Le juge d'instruction a ordonné une expertise pour définir justement ce préjudice. Les enquêteurs ont commencé à auditionner les imams ayant déposé des fonds de la zakat au niveau du CRA de Constantine et comparé leurs déclarations aux PV de remise octroyés par les cadres du CRA.
Selon les premières informations, plusieurs imams sont impliqués dans ce détournement. «Ils déposent une somme de 50 000 DA et dressent un PV de 20 000 DA», selon certaines déclarations. En tout cas, l'affaire est en cours afin de déterminer les circonstances et les préjudices apportés à cette institution de prestige.
Il est à noter enfin que la brigade économique a diligenté cette enquête sur informations et plaintes de citoyens. Du côté de l'administration du CRA de Constantine, pas question d'évoquer le scandale jusqu'à ce que la justice tranche sur l'affaire. La même discrétion a été observée au niveau de la direction des affaires religieuses de la wilaya dont les responsables ne veulent pas se prononcer pour le moment. Affaire à suivre.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Lun 12 Juil 2010 - 16:25
Affaire de dilapidation à la Badr
Plusieurs cadres condamnés
Citation :
Le tribunal de Sidi M'hamed a rendu, hier dans la matinée, son verdict dans l'affaire des cadres de la Badr accusés de dilapidation de deniers publics, participation et complicité directe à l'infraction et faux et usage de faux en écritures publiques en dénaturant frauduleusement la substance de documents et blanchiment d'argent.
Les accusés ont été condamnés à des peines allant de 1 à 2 ans de prison ferme assorties d'une amende de 100 000 DA et une indemnité de 500 000 DA. L.A.K., directeur de l'agence Badr de Chéraga a bénéficié d’un non-lieu, Ch. L. sous-directeur du service des relations extérieures à la direction de la Badr, G.M., chef de service rapatriement et G.B., cadre dans la même banque ont été condamnés à 1 an de prison avec sursis. H.A., employé à l'agence de Béjaïa, S.H., chargé d'étude de rapatriement, T.K., chargé de l'enregistrement et B.Y., employé à la banque ont écopé de 1 an avec sursis ainsi que B.F., chef de service des relations avec la douane.
Le juge a condamné M.A., chargé d'études au service des remboursements des crédits à 2 ans de prison ferme et une amende de 100 000 DA. Celui-ci a été jugé par défaut car il s'est présenté directement à l'audience alors qu'il était sous le coup d'un mandat d'arrêt.
B. M., ancien cadre de la banque retraité, accusé également de blanchiment d'argent, a écopé d'une peine de 18 mois de prison ferme. Ces cadres de la Banque de l'agriculture et du développement rural sont accusés de détournement d'une somme de 780 210,72 euros de la Banque d'Algérie, entre fin 2005 et début 2007 au profit de 5 personnes dont 1 est décédée, 2 sont inconnues et 2 autres étaient détenues.
Ils recevaient des avis de crédit dans des enveloppes sans bordereau et aucun accusé de réception n'était réceptionné pour ces enveloppes qui représentaient des sommes colossales.
La police judiciaire de la wilaya d'Alger a confirmé selon des informations parvenues à la banque d'Algérie que 26 avis de crédit en devises portant le cachet et la signature de la Banque d'Algérie ont été falsifiés par le biais d'un scanner. Le sigle et le cachet de
la Banque d'Algérie ont été utilisés pour confectionner de faux comptes ouverts à 5 personnes. Le juge a condamné la majorité des inculpés à une peine d'un an de prison avec sursis, 2 ans de prison ferme contre le chargé d'étude et 18 mois de prison ferme contre l'ancien cadre de la banque.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Lun 12 Juil 2010 - 16:27
Biskra: Une femme âgée se suicide
Citation :
Apparemment, le phénomène du suicide ne s'arrête pas, et ce, malgré les campagnes de sensibilisation menées jusque-là par les différents services concernés. Mieux encore, ce phénomène ne frappe pas seulement les jeunes, mais aussi les personnes âgées. Hier encore, une femme âgée de 70 ans s'est donné la mort en se jetant dans le vide à partir de son domicile, et ce, au niveau du chef-lieu de la wilaya.
Elle aurait été retrouvée par ses voisins et n'a pas survécu au choc. Le corps a été transféré par les services de la protection civile à la morgue de l'hôpital Khellil Amrane pour autopsie, alors qu'une enquête a été diligentée par les services de la police. D'ailleurs, depuis le début de l'année en cours, pas moins de douze cas ont été déjà recensés par les services concernés et ce dernier cas devrait être le 13e à travers la wilaya de Béjaïa.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Jeu 15 Juil 2010 - 18:47
14-07-2010 Accusés de la dilapidation de 56 millions de centimes à l’Institut de la formation professionnelle de Sidi Bel Abbès
Les mis en cause condamnés à un an avec sursis
Citation :
Le tribunal de Sidi Bel Abbès a condamné cette semaine les présumés accusés de dilapidation de deniers publics, à savoir l’ex-directeur de l’Institut de la formation professionnelle et l’ex-chef de service du même établissement, ainsi que deux autres responsables, à un an avec sursis.
Pour rappel, le représentant du ministère public du tribunal de Sidi Bel Abbès avait requis une peine de 5 ans ferme contre l’ex-directeur de l’IFP et trois ans ferme pour l’ex-chef de service du même établissement, la semaine écoulée. L’enquête, déclenchée en mai 2009, a porté sur le gonflement des factures de travaux d’assainissement et d’achat de vitres pour ledit centre. L’expertise les a évalués à 56 millions de centimes.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Jeu 15 Juil 2010 - 18:49
14-07-2010 - Blida Un officier de police écroué pour corruption
Citation :
Suite à une plainte déposée pour tentative de corruption auprès du procureur de la République près le tribunal d'El Affroun, un officier de police a été placé en détention préventive.
Dans un communiqué de la sûreté de wilaya de Blida, un citoyen de cette localité qui aurait des démêlés avec la justice a été approché par l'officier en question qui s'est proposé de lui régler son problème moyennant la somme de 30 000 DA. Toujours selon la sûreté de wilaya, une fois le magistrat averti, une enquête a été diligentée contre le fonctionnaire de police, ce qui a permis son arrestation avec en sa possession 20 000 DA. Présenté au magistrat instructeur, l'officier indélicat a été écroué.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Jeu 15 Juil 2010 - 18:50
14-07-2010 - Biskra
6 ans de prison et 50 millions d'amende pour les voleurs du revolver du policier
Citation :
Quatre délinquants ayant volé le revolver d'un agent de l'ordre public exerçant à Biskra ont été condamnés hier par le tribunal de la même ville à une peine de 6 ans de prison ferme assortie d'une amende de 50 millions de centimes à l'encontre de chacun d'eux.
Les faits remontent au mois de juin quand la victime, faisant partie d'un effectif désigné à surveiller un centre d'examens du baccalauréat, a été surprise par des énergumènes, lesquels lui ont confisqué son arme à feu avant de prendre la fuite à bord d'une motocyclette, moyen plus pratique pour l'exécution d'actes de vol à Biskra.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Jeu 15 Juil 2010 - 18:53
14-07-2010 - Amar Hamdini : avocat agréé à la Cour suprême et président de l'Association nationale de protection et de réinsertion des détenus
«Dans 10 ans, nous aurons une armée de détenus»
Dans cet entretien, le président de l’Association nationale de protection et de réinsertion des détenus (ANPRD) interpelle tous les acteurs de la société civile sur les dangers pouvant découler de la négligence vis-à-vis de cette frange de la société dont le nombre accroît de façon exponentielle.
Citation :
Il tire la sonnette d'alarme pour attirer l'attention des autorités sur la nécessité d'accorder plus de considération aux détenus, en accordant plus de facilités relatives à leur réinsertion effective.
A ce sujet et tenant compte des retombées néfastes du phénomène de l'exclusion dont sont victimes des centaines d'anciens détenus de toutes catégories, il dresse un bilan critique et s'interroge sur les choix du département de la justice, notamment ceux allant dans le sens de la construction de dizaines de nouvelles prisons.
Pourriez-vous nous donner les résultats obtenus par votre association concernant la réinsertion des détenus après leur libération ? Il faut savoir qu'il y a plusieurs catégories de détenus. D'abord ceux que ont purgé leur peine pour des délits qu'ils ont commis et il y a ceux qui ont enduré, à leurs corps défendant, des périodes de détention préventive. Cela dit, il convient de préciser que le droit à la réinsertion sociale est reconnu par les lois de la République aux deux catégories.
Toutefois et en dépit des différentes contraintes que rencontrent tous les membres composant cette association, activant en divers lieux du territoire national, un peu plus de 1000 anciens détenus ont été réintégrés au sein de la vie active. Il y a ceux que nous avons réintégré au sein de l'entreprise qui les employait et ceux que nous avons assisté pour créer leur propre activité.
Comment expliquez-vous l'attitude des pouvoirs publics concernant la réinsertion des détenus ? Je ne trouve pas de qualificatif approprié pour décrire cette attitude laxiste des autorités face au problème de la réinsertion des détenus dont le nombre ne cesse d'augmenter considérablement.
Autant vous dire que si les autorités persistent, dans dix années, notre nation sera obligée de gérer une armée de détenus dont la grande majorité aura été la proie de l'oisiveté qui est la mère de tous le vices.
Quelles solutions proposez-vous ? Nous espérons que les autorités locales soient plus coopératives, et sur ce volet, certains walis nous mettent les bâtons dans les roues lorsque nous organisons des rencontres de sensibilisation alors qu'ils devraient nous aider à prendre des mesures pour mettre un terme à l'expansion du crime. Il faudrait que ces responsables comprennent que la sensibilisation de la société commence au niveau des détenus. La réinsertion des détenus exige la tolérance des citoyens et des autorités.
Sur ce chapitre, il est inconcevable que les élus convoitent les voix des anciens détenus et, par la suite, leur tournent le dos et méprisent leurs préoccupations et difficultés.
En clair et au vu ds l’attitude des commis de l'Etat vis-à-vis des doléances des détenus ou du moins des détenteurs de casiers judiciaires, cela traduit l'absence d'une réelle volonté des autorités pour la prise en charge du chapitre de la réinsertion. J'ai toujours reproché aux autorités le financement et l'assistance des associations de danse, alors que de l'autre côté, elles sont sourdes aux appels des associations en charge des détenus.
Quel est le rôle du ministère de la Justice ? Les gestionnaires de cette institution sont beaucoup plus occupés à faire dans les statistiques pour louer la modernisation de la justice. Je suis outré de voir que des budgets colossaux sont dégagés pour la construction de nouvelles prisons. Pour ma part, plutôt que de lancer des projets de construction de 99 nouvelles prisons, il aurait été plus judicieux d'injecter cet argent dans la construction d'établissements scolaires ou autres édifices spécialisés.
Quelle est la cause des blocages rencontrés par les détenus ? La principale cause est le casier judiciaire, car il est la cause de l'exclusion des détenus quand bien même ils sont détenteurs de diplômes ou d'un niveau d'instruction appréciable. Ajouter à la prise en charge des détenus, l’association est assistée par des mécènes qui prennent en charge les trousseaux scolaires des enfants dont les familles sont dépourvues de revenus.
Il faut que je signale que lorsque j'ai évoqué la non-assistance des autorités, je ne faisait pas allusion aux walis de Djelfa, de Guelma, de Khenchela et de Ouargla qui, dans un élan de grande solidarité, ont pris en charge certaines familles en leur accordant des logements et en acceptant de nous assister dans les regroupements de sensibilisation. Il est tout de même déplorable de constater que certains anciens détenus se sont immolés par le feu suite aux refus que leur ont signifié certains responsables de wilaya ou communaux.
Pour parer aux besoins pressants de cette couche de la société, nous envisageons de créer un observatoire national pluridisciplinaire qui sera chargé de veiller aux droits des détenus et plus particulièrement ceux détenteurs de diplômes ou autres distinctions et de procéder à la supervision des prisons et des conditions de détention. Cette organisme, s'il vient à voir le jour, aura la mission de recensement des dysfonctionnements et créer un forum accessible à la société civile.
Quelle a été la réponse des autorités ? Un silence assourdissant mais nous espérons que notre voix sera entendue un jour. Si cela venait à être concrétisé, pourquoi ne pas aller vers la création d'un observatoire arabe qui irait dans le sens du respect des droits de l'homme et dont le siège serait en Algérie.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Jeu 15 Juil 2010 - 18:55
14-07-2010 - Mokhtar Felioune : directeur général de l'administration et de gestion des prisons
«Le ministère est en voie de trouver une solution aux problèmes découlant du casier judiciaire»
Citation :
La réinsertion des détenus constitue une des priorités du gouvernement algérien. C'est en filigrane ce que nous explique le premier responsable de ce sensible organisme pour argumenter les mesures prises par le gouvernement en direction de cette frange de la population.
Il revient sur les grands axes de ces mesures et le rôle d'applicateurs auquel se dévouent tous les employés au sein de son organisme.
A la lecture des statistiques, il semble que le sujet de la réinsertion est sérieusement pris en charge par votre organisme ; dans ce contexte, le casier judiciaire ne pose-t-il pas problème ? Effectivement, mais il faut louer les efforts consentis par le ministère de la Justice en vue de parer à cet obstacle auquel sont confrontés les détenus dans leur quête d'une place au sein de la société.
Mais vous avez constaté que la réinsertion des détenus a atteint un stade de maturité grâce au programme diversifié élaboré en direction des détenus désireux de renouer avec la vie active et positive au sein de la société et ce au travers des enseignements et formation prodigués.
Le nombre est en constante progression depuis 2003 et les résultats obtenus sont encourageants, notamment concernant les examens du bac et autre formation professionnelle. Ces résultats sont un signe révélateur des efforts consentis mais également d'une grande adhésion des détenus. Pour concrétiser ces résultats sur le terrain et donner corps aux formations, le ministère de la Justice a créé les services extérieurs chargés, entre autres,
de soutenir, d'accompagner et d'assister les détenus pour mettre en pratique les théories et les enseignements reçus et accéder aux crédits bancaires. Ces derniers conseillent, écoutent et orientent les détenus détenteurs de diplômes ou ceux qui désirent, après une courte détention, entamer une formation professionnelle.
Est-il question de créations d'entreprises ? Oui bien sûr et cela s'inscrit dans le cadre des diverses conventions paraphées avec les organismes tels que l'Ansej, l'Angem, l'ADS et bien d'autres organismes en charge de fournir les aides financières et autres soutiens aux couches démunies dont les détenus. Le nombre de détenus ayant bénéficié de ces dispositifs est important. Au sujet de l'octroi d'un emploi, il faut reconnaître que le casier judiciaire constitue un obstacle majeur, surtout lorsqu'il s'agit d'emplois permanents.
Afin de mettre fin à ces obstacles, le ministre de la Justice, Garde des sceaux a procédé à l'installation d'un groupe de travail et de réflexion sur la question du casier judiciaire. Plusieurs propositions ont été émises aux fins d'atténuer les effets négatifs du casier judiciaire de telle façon que le document en question ne soit plus un obstacle pour les détenus en phase finale de réinsertion sociale. Il convient de rappeler qu'il y a une ordonnance de 1992 qui interdit aux employeurs de refuser une demande d'emploi à une personne condamnée mais lui donne le droit d'apprécier la qualité de l'emploi demandé par
l'ex-détenu toutes catégories confondues qui, après avoir purgé sa peine, devrait y avoir droit au même titre que tous les citoyens algériens. La nature du poste de travail convoité par l'ex-détenu est laissée à l'appréciation de l'employeur.
Malgré ces textes de lois, des cas de refus sont malheureusement constatés çà et là. C'est pour mettre fin à ces refus que le ministre de la Justice a organisé et mis en place le groupe de travail et de réflexion et qui sera pluridisciplinaire.
En évoquant le sujet de la réinsertion, nous faisons référence aux détenus ayant suivi des formations ou ayant bénéficié d'enseignement ; qu'en est-il pour les personnes qui font face à toutes les difficultés pour rejoindre leur poste de travail après avoir subi une détention préventive et pour certains ont été acquittés ou ont bénéficié de non-lieu ? Ce n'est pas le même cas car la détention préventive ne paraît pas sur le casier judiciaire mais uniquement les condamnations.
Quelle est votre lecture des cas de récidive dans la catégorie des mineurs et des adultes et quelles en sont, d'après vous, les raisons ? Il est juste de préciser que le nombre de mineurs incarcérés au sein des différents établissements pénitentiaires est d'environ de 620 ou 640 et le taux de récidivistes est de 42%, et ce chiffre est en deçà du nombre enregistré dans d'autres pays. La réinsertion des détenus devrait avoir un effet dissuasif auprès des récidivistes.
En ce sens, il ne faut pas perdre de vue le grand nombre de détenus qui ne sont jamais revenus en prison, à l'instar de ceux qui ont obtenu le bac, le BEM ou bénéficié de grâce ou de liberté conditionnelle.
Voudriez-vous nous révéler le nombre de services extérieurs sur le territoire national ? Pour l'instant, 4 services sont opérationnels tandis que 10 autres sont en voie de l'être. Cela va sans dire que ces services seront étendus à toutes les régions d'Algérie.
Votre administration est tributaire de grandes dépenses, et dans ce sens, voulez-vous nous révéler le montant du budget qui vous est alloué ? Il n'est pas important, contrairement à ce que vous croyez. Mais je tiens à vous dire que le budget de fonctionnement a connu une légère hausse sur 3 volets. Le premier concerne la prise en charge médicale, notamment pour l'acquisition d'équipements médicaux (ambulances, appareils dentaires, etc.) et de produits pharmaceutiques.
Ce volet a connu une augmentation de 300% entre 2003 et 2010. Le deuxième a trait à l'enseignement et cette légère augmentation vient amortir les frais inhérents à la scolarisation et à la formation professionnelle des détenus. Le troisième volet est relatif aux conditions de détention.
Quel est le coût de la prise en charge des détenus ? Le coût de revient diffère d'un cas à un autre mais ce que je tiens à souligner c'est que nous sommes une administration qui contribue au budget de l'Etat. Il sied de vous préciser que beaucoup de détenus sont employés au sein d'offices qui relèvent du ministère de la Justice et qui approvisionnent en matériels et mobiliers de bureau.
Il convient de vous informer que nous possédons également une imprimerie, nous fabriquons toute la literie des prisons, nous confectionnons les tenues pénales et tout cela contribue aux caisses du Trésor. Nous possédons aussi environ 8 fermes agricoles que nous gérons à travers le territoire national et qui emploient environ 800 détenus.
Quelle est la nature des relations que vous entretenez avec les associations dans le cadre du suivi des détenus ? Sur ce volet, nous sommes satisfaits et ce n'est qu'en 2003 que nous avons sollicité l'aide de la société civile, et à ce jour, environ 65 associations travaillent de concert avec nous.
C'est un chiffre important et qui exprime clairement l'intérêt que portent ces associations au programme de réinsertion et dénote l'esprit ancestral de solidarité des Algériens.
Ces associations effectuent des visites aux prisons, participent aux activités multiples organisées au sein des établissements pénitentiaires et assistent les détenus après leur libération. En un mot, il est louable de constater qu'une grande partie de la composante de la société adhère à la politique de réinsertion des détenus. Pour finir, je peux vous dire que le système pénitentiaire algérien est en développement constant.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Sam 17 Juil 2010 - 13:12
Démantèlement d’un réseau de trafic de stupéfiants À Oran
Saisie de 800 kilos de résine de cannabis
Liberté 17 juillet
Citation :
Un important coup de filet opéré par les éléments de la sûreté de la wilaya d’Oran a permis de démanteler un réseau de trafic de stupéfiants, avons-nous appris, hier, de source bien informée. Selon notre source, les services en charge de cette affaire ont procédé à la saisie de 800 kilos de résine de cannabis dans la région d’Oran. Nous apprenons, dans le même contexte, que plusieurs membres de ce réseau, actuellement en fuite, sont activement recherchés par les mêmes services de la sûreté de wilaya d’Oran.
Un dispositif de recherches a été mis en place à l’effet d’élucider cette saisie de kif traité, ajoute-t-on de même source.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Sam 17 Juil 2010 - 13:28
16-07-2010 - Tribunal criminel de la cour d’Alger
La peine à perpétuité requise contre un juge faussaire
Citation :
Le tribunal criminel près la cour d'Alger a condamné jeudi, par contumace, à perpétuité le juge des peines Al Aïch Fodhil, accusé de faux en écritures à travers l'utilisation de fausses signatures et la falsification de documents officiels. Selon l'arrêt de renvoi, l'accusé exerçait ses fonctions en tant que juge des peines au tribunal d'Hussein Dey, section délits, avant son transfert au tribunal de Blida, section de l'état civil.
Lors de l'exercice de ses fonctions de juge au tribunal de Blida, le mis en cause avait falsifié un jugement, en utilisant une fausse signature, ce qui lui a valu le licenciement. Le parquet général a requis la perpétuité contre l'accusé.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Sam 17 Juil 2010 - 13:29
16-07-2010 - Adrar
Une femme officier de police assassinée
Citation :
H. B. CH., jeune femme officier de police, âgée d'une trentaine d'années, chef d'enquête à la brigade des mineurs, exerçant ses fonctions au commissariat central de la sûreté de wilaya d'Adrar, a été sauvagement assassinée la nuit dernière vers 22h, a-t-on appris de source sécuritaire qui précise que la défunte, célibataire, jouissant d'une réputation irréprochable, a été retrouvée la nuit du crime égorgée et jetée aux abords de la RN6, à la sortie sud de la ville. Une enquête judiciaire a été immédiatement diligentée par les services de sécurité pour identifier les auteurs du crime et les causes principales pour lesquelles la malheureuse a connu ce mauvais sort.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Sam 17 Juil 2010 - 13:32
16-07-2010 - Mechtras / Wilaya de Tizi-ouzou
Un septuagénaire horriblement assassiné
Citation :
Un retraité, L. M., septuagénaire, a été tué dans son jardin, mardi vers midi au centre-ville de Mechtras, avons-nous appris de sources bien informées. La victime était père de six enfants, quatre garçons et deux filles. Selon nos sources, le meurtrier a utilisé une barre métallique, une hache et un couteau pour commettre son crime. Aussitôt alertés, les éléments de la Protection civile des Ouadhias sont intervenus et ont transporté le corps de la victime au CHU Nédir Mohamed de Tizi Ouzou pour une autopsie.
Une enquête a été diligentée par la Gendarmerie nationale pour déterminer le ou les auteurs de ce crime. Selon les premières investigations, les enfants de la victime nient toute participation à ce crime crapuleux, qui a jeté l’émoi chez la population de Mechtras.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Sam 17 Juil 2010 - 13:33
16-07-2010 - Elle écumait la forêt de Sidi Mansour (Mostaganem)
Une bande de malfaiteurs en détention préventive
Citation :
Selon des sources concordantes, le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem a ordonné en fin de semaine de placer cinq personnes, âgées de moins de 30 ans, en détention préventive pour association de malfaiteurs et vols à l'arme blanche.
La genèse de l'affaire remonte à la fin de semaine lorsque les éléments de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Mostaganem sont parvenus à mettre hors d'état de nuire une bande de malfaiteurs spécialisée dans les vols sous la menace d’armes prohibées, qui a semé la peur chez les estivants qui venaient faire un pique-nique
au niveau de la forêt de Sidi Mansour, située à la sortie ouest du chef-lieu de la ville de Mostaganem. Cette bande a été neutralisée suite à des investigations entamées par les éléments de la gendarmerie qui ont organisé une souricière au cours de laquelle tous ses membres ont été appréhendés.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Sam 17 Juil 2010 - 13:34
16-07-2010 - Draâ El Mizan
Une recette de 29 millions de centimes dérobée à la station-service de la ville
Citation :
Dans la matinée de mardi, vers 10h, un voleur s’est emparé de la caisse de la station-service sise à la sortie nord de la ville de Draâ El Mizan. Au moment où l’économe venait de rejoindre la poste de la ville sise à une centaine de mètres seulement pour faire le virement de la recette, le sachet noir dans lequel l’argent a été mis lui a été subtilisé.
Le voleur, connu même par l'économe, a pris la fuite vers une ferme agricole. Selon nos sources, la somme d’argent volée est estimée à 29 millions de centimes. Une enquête a été ouverte par les services de la police pour arrêter le mis en cause.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Sam 17 Juil 2010 - 13:35
16-07-2010 - Elles étaient en possession de 12 kg de kif
5 personnes arrêtées à l'est du pays
Citation :
Cinq personnes, en possession de plus de 12 kg de kif traité, ont été arrêtées pour détention, commercialisation et usage de stupéfiants à Batna et à Sétif, a indiqué jeudi la Gendarmerie nationale dans un communiqué. Mardi, les gendarmes de la section recherche de Batna ont présenté au procureur de la République près le tribunal de Aïn Touta quatre personnes qui possédaient 11,95 kg de kif traité pour détention et commercialisation de stupéfiants, a précisé la Gendarmerie nationale.
Jeudi, les gendarmes de la brigade de Bir Haddada ont présenté au procureur de la République près le tribunal de Aïn Oulmane une personne en possession de 58 grammes de kif traité pour détention et usage de stupéfiant, a-t-on ajouté de même source.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Sam 17 Juil 2010 - 13:37
16-07-2010 - Descente dans deux cabarets à Tala Athmane
Arrestation de 21 prostituées
Citation :
Les services de sécurité de la wilaya de Tizi Ouzou ont effectué dans la nuit de mercredi à jeudi une descente dans deux cabarets de la localité de Tala Athmane où ils ont interpellé 23 personnes, soit 21 prostituées et les deux gérants de ces cabarets, apprend-on de source sécuritaire.
Les personnes arrêtées seront présentées dans les plus brefs délais au parquet de Tizi Ouzou pour prostitution et constitution de lieux de débauche.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Mar 20 Juil 2010 - 22:37
La coopération GN-Douane porte ses fruits
Démantèlement du réseau de trafic de kif au sud-ouest du pays
Liberté 20 juillet 2010
Citation :
Les éléments de la Gendarmerie nationale, en coordination avec ceux des douanes de la wilaya de Béchar, ont réussi à démanteler un réseau de trafic de drogue, ayant conduit à l’arrestation de quatre personnes et à la saisie d’une certaine quantité de drogue. C’est suite à des renseignements parvenus au directeur régional des douanes de Béchar, faisant état d’un narcotrafiquant natif de la même ville, s’apprêtait à écouler une importante quantité de kif traité, que les éléments de la Gendarmerie nationale, en collaboration avec ceux des services des douanes, ont tendu une souricière ayant abouti à la saisie de 49,175 kg de kif traité.
L’affaire, selon la cellule de communication de la GN, remonte au début du mois de juin passé, quand le directeur régional des douanes, a été informé qu’une personne, demeurant à Béchar, détenait un quintal de kif traité et s’apprêtait à l’écouler en contrepartie de 290 000 DA.Plusieurs contacts établis avec ce narcotrafiquant, chef du réseau qui activait dans la région, ont révélé qu’il s’agit réellement d’un narcotrafiquant en possession d’une quantité de drogue.
Une souricière a été tendue à hauteur de la déviation des poids lourds, à 15 km du chef-lieu de la wilaya, où a été interpellé le mis en cause avec ses trois acolytes, demeurant dans la même ville, et la saisie d’une quantité de 49,90 kg de kif traité, dissimulée à l’intérieur d’un passage d’une route goudronnée. La perquisition effectuée au domicile d’un des mis en cause a permis la saisie d’une autre quantité de cannabis, une paire de jumelles et une somme de 300 000 DA. Les investigations ont fait ressortir que cette quantité de drogue a été acquise à partir de la ville marocaine Bouarfa et acheminée vers l’Algérie pour être écoulée dans la capitale de la Saoura.
Présentés le 28 juin devant le procureur près le tribunal de Béchar, les quatre mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt et écroués.
Cette affaire s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le commandement de la GN et la direction générale des douanes. Le 11 mai 2008, ces deux institutions ont signé un protocole de coordination afin “d’unir leurs efforts pour combattre la criminalité sous toutes ses formes particulièrement la contrebande, le blanchiment d’argent, la corruption et l’atteinte à l’économie”.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Mar 20 Juil 2010 - 22:40
Affaire des 51 cartes grises falsifiées à Aïn Berda 20 juillet 2010
3 à 5 ans de prison requis contre les 17 accusés
Citation :
Le procureur de la République près le tribunal d'El Hadjar a requis hier des peines de 3 à 5 ans de prison ferme à l'encontre de 17 individus accusés de trafic de cartes grises, une affaire où l'on a dénombré 51 dossiers au niveau de la daïra de Aïn Berda.
Des sources judiciaires indiquent que trois d'entre les 17 mis en cause avaient été placés sous mandat de dépôt à l'issue de leur audition en mai par le magistrat instructeur, alors que six autres, des propriétaires de véhicules d'origine douteuse notamment, ont été placés sous contrôle judiciaire. On retiendra que le chef de service des cartes grises par intérim ainsi que 3 agents administratifs ont bénéficié des circonstances atténuantes et on fait l'objet d'une citation directe.
Plusieurs fonctionnaires des services de l'administration de la daïra de Aïn Berda, 40 km au sud de Annaba, sont suspectés d'avoir trempé dans ce trafic de faux papiers qui a été éventé en décembre 2009 par les éléments de la police judiciaire au terme d'une longue et minutieuse enquête. Les investigations ont débuté juste après l'arrestation d'un individu qui tentait d'introduire auprès de l'administration un dossier falsifié afin d'obtenir une carte grise pour une Peugeot 406 probablement volée en France.
Partant de là, les enquêteurs ont pu remonter la filière qui s'étend à plusieurs wilayas de l'est et du centre du pays et à la découverte de 51 dossiers falsifiés de cartes grises. Les mis en cause sont poursuivis pour association de malfaiteurs et faux et usage de faux. A rappeler qu'il s'agit ici de la troisième affaire liée à la falsification de documents au sein des services de l'administration locale à Annaba ces derniers mois.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Mar 20 Juil 2010 - 22:41
20-07-2010 Ils se faisaient passer pour des démarcheurs de la 2e Région militaire
Les voleurs de moutons risquent 5 ans de prison
Citation :
5 individus, arrêtés au début de cette année par la brigade de gendarmerie de Aïn Beida pour escroquerie, ont comparu hier devant le tribunal de la cité Djamel Eddine. Ces derniers, poursuivis pour usurpation de fonction, abus de confiance, vol et escroquerie, encourent une peine de 5 ans de prison requise par le représentant du parquet.
Les mis en cause se faisaient passer pour des démarcheurs de la 2e Région militaire auprès de certains maquignons de la wilaya de Tiaret. Ils avaient réussi à berner 5 maquignons qui leur avaient confiés 2600 moutons destinés à alimenter les réfectoires des casernes relevant de la 2e RM. Ils avaient pris la marchandise qu'ils avaient payée avec un chèque qui s'est avéré sans provision.
Un jour, une des victimes s'était présentée au marché à bestiaux d'Oran où elle a retrouvé une partie de son troupeau proposée à la vente. Voulant en savoir plus, elle s'est rapprochée des services administratifs de la 2e RM qui ont nié le fait d'avoir mandaté des démarcheurs pour l'acquisition de viandes ou de moutons.
Se rendant compte de la supercherie, les éleveurs se sont rapprochés de la brigade de gendarmerie de Aïn Beida qui a ouvert une enquête qui a permis l'arrestation des mis en cause et la récupération d'une partie du troupeau qui n'a pas encore été écoulée sur le marché. Le verdict sera rendu dans les prochains jours.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Jeu 22 Juil 2010 - 22:53
Annaba : 830 interpellations et 30 arrestations pour terrorisme dans une opération des services de sécurité
Citation :
Huit cent trente personnes interpellées, trente arrêtées pour terrorisme, d’autres surprises en possession d’armes, de drogue et de psychotropes, tel est le bilan de l’opération coup de poing lancée, mercredi 21 juillet à 17heures à Annaba. Elle s’est achevée au petit matin jeudi avec la conférence de presse animée par les deux responsables de la police et de la gendarmerie.
Ils ont qualifié ce bilan de "très positif" au vu de la dangerosité des personnes arrêtées. Bien que les deux responsables n'aient pas fourni de détails sur les arrestations, tout indique dans leurs propos que les prises sont très importantes. Quelques 800 gendarmes et policiers, 300 véhicules et un hélicoptère ont été mobilisés pour cette opération.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Sam 28 Aoû 2010 - 22:20
Contrebande en Algérie: 30 000 litres de carburant saisis depuis le début du mois de Ramadhan
Publier le 28.08.10
Algérie – Les gardes-frontières de la Gendarmerie nationale sont contraints de faire preuve de davantage de vigilance et de consentir plus d’efforts au cours de ce mois sacré pendant lequel les activités de la contrebande se multiplient.
Citation :
Les gardes-frontières ont enregistré, depuis le début du mois de Ramadhan, une augmentation dans les activités de contrebande, avec des tentatives presque quotidiennes de faire sortir des milliers de litres de carburant vers le Maroc ou la Tunisie, à partir des wilayas de Tlemcen et de Tébessa. Environ 30 000 litres de carburant ont été saisis, abandonnés par les contrebandiers.
Les gardes-frontières ont découvert que certains véhicules sont dotés de doubles réservoirs pour pouvoir transporter le maximum de carburant vers le Maroc ou la Tunisie. Une affaire sur laquelle la brigade de la Gendarmerie nationale de Bir El Ater, dans la wilaya de Souk Ahras, enquête d’ailleurs. Les contrebandiers sont organisés, quant à eux, de façon à impliquer des «vigiles» chargés de surveiller les déplacements des gardes-frontières au niveau des tracés frontaliers, notamment dans la wilaya de Tlemcen. Postés la nuit le long de ce tracé, ces «vigiles» recrutés par les contrebandiers donnent l’alerte à chaque fois que passent des patrouilles de la Gendarmerie nationale dans les lieux.
Ces «vigiles» savent que les éléments de la Gendarmerie nationale ne peuvent les empêcher de se poster dans les lieux. «Ces gens savent que la loi leur permet d’être là la nuit, c’est pour ça qu’ils sont confiants lors du passage de nos patrouilles même s’ils savent que nous sommes au courant qu’ils travaillent pour la contrebande», explique un officier de la Gendarmerie nationale.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Sam 28 Aoû 2010 - 22:20
Au cours du mois de jeûne, de produits alimentaires de contrebande sont écoulés dans les marchés. Une «aubaine» pour les citoyens qui trouvent même des effets scolaires à des prix raisonnables à la veille de la rentrée des classes.
Sujet: Re: Lutte contre la criminalité Mar 7 Sep 2010 - 20:53
Alger: Quatre dealers arrêtés et 20 kg de cannabis saisis - 7.09.10
Citation :
Alger – Quatre dealers ont été incarcérés en cette fin de semaine par le procureur près le tribunal de Rouiba après le démantèlement d’un réseau de trafiquants de drogue dans la capitale, a-t-on appris auprès de la cellule de communication de la sûreté de wilaya d’Alger.
Après avoir mené des investigations pendant près de 2 mois, les policiers de la BRI (Brigade des recherches et d’investigations) de la Police judiciaire de la SW d’Alger ont pu saisir 20 kg de cannabis et une voiture louée à une agence de location de véhicules.
Selon l’officier Rahmouni Ahmed de la BRI, c’est suite à un précieux renseignement que ses éléments ont ouvert une enquête qui s’est soldée par l’identification du chef du réseau : un Algérois, âgé d’une trentaine d’années, qui a été intercepté vers 4h du matin au niveau de la ville de Réghaïa à bord d’un véhicule loué. Après la fouille, les policiers ont découvert une quantité de 14 kg de cannabis destinée à la commercialisation dans la capitale. Poursuivant les investigations, les enquêteurs ont pu arrêter ses deux complices et récupérer une autre quantité de 5,6 kg dans la wilaya de Boumerdès.
Selon les premiers éléments de l’enquête qui se poursuit toujours, ces dealers s’approvisionnent en petites quantités ne dépassant pas les 60 kg des réseaux actifs dans les wilayas d’Oran et Tizi Ouzou où la BRI d’Alger a déjà localisé un poulailler qui servait de dépôt de drogue. Ils sont tous des repris de justice. “Les réseaux de drogue organisent leurs filières selon le dispositif sécuritaire afin d’échapper au contrôle routier”, précise l’officier Rahmouni.