Sujet: Services Secrets Français DGSE Dim 23 Mai 2010 - 22:19
La France, facteur involontaire de la démission du directeur du renseignement américain
dimanche 23 mai 2010,
Citation :
Dennis Blair, directeur du renseignement américain, a donné sa démission vendredi 21 mai, pour incompatibilité d’humeur avec la Maison Blanche et à cause aussi de plusieurs ratés dont la fusillade de Fort Hood, les deux tentatives d’attentats à bord d’un avion à Noël, et plus récemment, avec une voiture piégée à Time Square.Des incidents que les services qu’il supervisait n’avaient pas réussi à anticiper. Mais comme le rapporte le New York Times, un autre facteur a contribué a la disgrâce de Dennis Blair : son désir de coopérer plus étroitement avec la France.
Dennis Blair souhaitait entretenir des rapports plus étroits entre le renseignement américain et français. Il préparait, au début de l’année avec Paris un pacte par lequel les deux pays s’engageraient à ne plus s’espionner l’un l’autre.
Car les deux alliés aiment depuis fort longtemps se surveiller : La France essaie de voler les secrets industriels américains, et les Etats-Unis observent les Français qu’ils soupçonnent d’avoir des liens et de commercer avec des pays tels que l’Iran et la Syrie.
Tensions entre les deux gouvernements
Dennis Blair, toutefois, avait estimé que Nicolas Sarkozy était un allié fiable avec lequel il pouvait conclure un « gentleman agreement » identique avec celui qui existe entre Washington et Londres. Malheureusement, la Maison Blanche a décidé de couler le projet, sans en avertir l’Elysée qui ne l’a appris qu’après coup.
Cela a créé des tensions entre les deux gouvernements à un moment où ils essayaient de montrer un front uni pour démanteler le programme nucléaire iranien. Blair a été blamé pour cette mauvaise communication. Mais pourquoi cette opposition de l’administration américaine ? La crainte qu’un accord écrit ne l’handicape si un gouvernement hostile aux Etats-Unis arrive au pouvoir. Comme l’a expliqué un responsable américain : « Comment vérifier si le pacte est respecté ? En espionnant ? ».
Sujet: Re: Services Secrets Français DGSE Lun 24 Mai 2010 - 21:35
Washington garde un œil sur Paris - lundi 24 mai 2010
Arnaud Leparmentier et Corine Lesnes, le Monde
Citation :
Quand l’amiral Dennis Blair a démissionné - sous forte pression de la Maison Blanche -, le 20 mai, de son poste de directeur du renseignement national américain, les explications n’ont pas manqué : incompatibilité d’humeur entre ce militaire de carrière et la garde rapprochée de Barack Obama ; querelles de prérogatives avec la CIA, l’agence de contre-espionnage qui ne s’est jamais remise qu’après les attentats du 11 septembre 2001 l’exécutif ait cherché à la chapeauter d’un "super-directeur" chargé de coordonner les services de renseignement de 16 agences du gouvernement américain...
La presse a surtout rappelé l’attentat qui aurait pu coûter la vie de 300 personnes le jour de Noël, lorsque le jeune Nigerian Omar Farouk Abdulmuttalab a tenté de mettre le feu à l’explosif caché dans ses sous-vêtements, à bord d’un avion de ligne Amsterdam-Detroit. L’apprenti terroriste avait été signalé par son propre père comme un individu à risques mais l’alerte n’avait pas été répercutée par le Centre de contre-terrorisme (CTC) et il avait pu tranquillement prendre l’avion. Dans sa première conférence de presse après l’incident, le président Obama n’avait pu que constater sombrement que la coordination, qui devait être assurée par la Direction nationale du Renseignement (DNI) de Dennis Blair, n’avait pas fonctionné.
Beaucoup d’hypothèses mais pas de motif officiel à ce licenciement, après seize mois seulement en fonctions, d’un amiral bardé de diplômes, ayant trente-quatre ans de carrière, et ancien responsable des forces dans le Pacifique, le commandement le plus important du monde. Pressé de questions, le porte-parole de la Maison Blanche s’est borné à expliquer que le président estime que "le moment est venu" de procéder à un changement (bien que M. Blair soit déjà le quatrième titulaire du poste en cinq ans).
Dans son édition de samedi, le New York Times livre une explication supplémentaire à la disgrâce de M. Blair. Curieusement, la France y est involontairement mêlée. Selon le quotidien, l’amiral Blair avait entrepris de négocier avec le gouvernement français un accord de coopération dans le domaine du renseignement. Au terme de cet arrangement, la France aurait bénéficié d’un accès au système sécurisé d’échange et de réception d’informations et les deux pays auraient accepté de cesser leurs opérations d’espionnage sur le territoire "allié". Une version plus formelle, que le gentleman’s agreement qui existe entre Washington et Londres, précise le journal.
L’idée n’aurait pas convaincu tout le monde. M. Blair aurait outrepassé - comme souvent, disent ses détracteurs - sa marge de manoeuvre. Selon le journal, le directeur du renseignement estimait que la présidence Sarkozy fournissait un moment propice pour dépasser les suspicions franco-américaines. Au lieu de se concentrer sur un accord d’échange de renseignement, il aurait fait du zèle avec le projet de "pacte".
A la Maison Blanche, certains se seraient inquiétés d’un rapprochement trop institutionnalisé avec Paris : que se passerait-il si le gouvernement français venait à être remplacé par une équipe moins amicale ? Et comment vérifier que l’accord de non-espionnage serait respecté ? "En espionnant", a ironisé un responsable du renseignement cité par le New York Times. Toujours selon le quotidien, le président Sarkozy aurait été agacé par ces problèmes internes au gouvernement américain.
Selon nos informations, Paris et Washington ont commencé à discuter de ce pacte quelque temps après l’arrivée de Bernard Bajolet au Conseil national du renseignement, l’organisme qui coiffe l’ensemble des services de renseignement français. "Blair avait proposé un accord. Cela remonte à six-huit mois", confirme au Monde Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée. "C’était une perspective nouvelle et intéressante, une sorte d’aboutissement des relations", ajoute le plus proche collaborateur du chef de l’Etat français.
MM. Blair et Bajolet ont fait quelques allers-retours entre Paris et Washington. Lors de la visite officielle de M. Sarkozy à Washington, fin mars, M. Bajolet était présent mais, ont constaté les Français, l’accord n’a pas été conclu.
M. Guéant minimise la réaction de Nicolas Sarkozy à ce coup d’arrêt. "Je ne pense pas qu’il l’ait ressenti comme une désillusion. C’était en cours, cela n’a pas été formalisé. Ce n’était pas considéré comme quelque chose de très important", analyse-t-il. Le sujet n’aurait même pas été évoqué entre le président français et Barack Obama lors de leurs entretiens à Washington.
Selon une autre source diplomatique française parlant sous couvert d’anonymat, il n’y a pas lieu de surinterpréter ce nouvel épisode dans les relations transatlantiques. "Cette proposition qui nous a été faite n’a jamais débouché. Cela fait des décennies que l’on vit sans. Ce n’est pas nous qui étions demandeurs. Cela ne change rien à notre relation."
Dans cette relation officiellement sans nuages, tout n’est cependant pas toujours parfait. Il y a un an, en avril 2009, les Américains se sont inquiétés de fuites au Quai d’Orsay, après avoir vu apparaître dans Le Canard enchaîné un télégramme du directeur des affaires politiques et de sécurité au Quai - à l’époque Gérard Araud - sur son entretien avec le spécialiste des sanctions contre l’Iran au département du Trésor, Stuart Levey. Une plainte contre X... avait été déposée pour "compromission d’informations classifiées".
De même, les Etats-Unis ont récemment dérouté un appareil d’Air France et le ministre français de l’intérieur, Brice Hortefeux, a indiqué au Monde : "L’appareil a été dérouté. Nous avions demandé des éléments de renseignement, que nous n’avons pas eus." Le ministre compte bien aborder le sujet lors d’une prochaine rencontre avec Janet Napolitano, la secrétaire américaine à la sécurité intérieure.
Les responsables français mettent l’affaire - à juste titre - au compte des querelles entre services américains. Il ne leur a pas échappé que Dennis Blair a perdu la plupart des bras de fer qu’il a engagés avec Leon Panetta, le directeur de la CIA, un ancien de l’administration Clinton, beaucoup mieux introduit dans la machine politico-bureaucratique de Washington. Lorsque l’amiral a voulu chapeauter les stations de la CIA à l’étranger et avoir un droit de regard sur les affectations, voire les opérations clandestines, la querelle a dû remonter jusqu’au vice-président Joe Biden - qui a donné raison à Leon Panetta.
Selon le New York Times, le "pacte" de non-espionnage aurait mis la France à égalité de confiance avec le Royaume-Uni ou l’Australie. Le journal cite comme objet traditionnel de surveillance, côté français, l’industrie de la défense et les technologies avancées. Côté américain, la CIA s’intéresse aux "liens du gouvernement français et des entreprises avec des pays comme l’Iran et la Syrie ; ainsi qu’aux groupes militants d’Afrique du Nord dont les agents travaillent sur le sol français".
Un présupposé catégoriquement démenti par Claude Guéant. "Nous n’avons pas d’espionnage aux Etats-Unis. Nous n’avons pas de service qui agisse sur le territoire américain, indique-t-il. La coopération a toujours été d’un très bon niveau en matière de renseignement avec les Etats-Unis, qu’il s’agisse de sécurité nationale ou de lutte contre le terrorisme."
Et les Américains ? "Posez-leur la question", sourit Claude Guéant. A Washington, le porte-parole du Conseil national de sécurité Mike Hammer s’est retranché derrière la ligne officielle : pas de commentaire sur les affaires d’espionnage ou de renseignement.
Sujet: Re: Services Secrets Français DGSE Mer 26 Mai 2010 - 19:37
Washington et Paris continueront de s’espionner
Ecrit par Romain Mielcarek le 25 mai 2010
Le chef du renseignement américain, l’amiral Dennis Blair, a du annoncer sa démission. Son projet de faire signer un nouvel accord entre son pays et la France pourrait en être la cause. Les deux États s’espionneraient régulièrement et le gouvernement américain n’a semble t-il pas été convaincu par les termes avancés par l’amiral Blair.
Le gouvernement français ne s'est pas ému outre mesure de la démission de Dennis Blair.
Citation :
Selon le New York Times, « la France et les Etats-Unis ont une longue tradition d’espionnage mutuel« . Si Paris s’intéresse activement aux technologies de l’industrie militaire américaine, Washington garde un œil sur les liens que peuvent entretenir tant le gouvernement français que les entreprises nationales avec l’Afrique ou avec des pays comme l’Iran ou la Syrie.
Officiellement, il n’y a cependant pas de politique d’espionnage, ni d’un côté ni de l’autre. Claud Guéant, le secrétaire général à l’Elysée a en effet nié de telles actions en déclarant au Monde que la France n’a « pas de service qui agisse sur le territoire américain ». De l’autre côté de l’Atlantique, les politiques ne s’attardent même pas à nier, refusant d’aborder des sujets en rapport avec le renseignement.
Il est pourtant compréhensible que Paris et Washington se surveillent l’un l’autre. Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, la France a cherché à maintenir une position internationale forte, refusant de voir les États-Unis comme les dirigeants du monde occidental. La France est d’ailleurs un allié difficile à maîtriser pour Washington qui doit négocier plus difficilement certains soutiens qu’avec ses partenaires les plus proches, notamment la Grande-Bretagne et l’Australie.
Dennis Blair, coupable de vouloir en faire trop
L’amiral Dennis Blair a voulu désamorcer cette mésentente entre les deux pays en passant par le renseignement. Commandant de la Direction Nationale du Renseignement qui coordonne les seize agences gouvernementales américaines, il a commencé à négocier un accord avec Paris. Celui ci prévoyait un échange d’informations entre les deux pays mais surtout un renoncement à l’espionnage mutuel. Un traité similaire, le Gentleman’s agreement existe déjà avec Londres, bien que moins formel.
Un tel accord irait trop loin pour l’équipe Obama qui n’a pas soutenu son chef du renseignement. Il existe à Washington une inquiétude de voir un gouvernement hostile aux États-Unis succéder au président Sarkozy. Il est dans tous les cas difficile de vérifier pour l’un et l’autre des deux pays que les espions ont été retirés. Ce projet paraît donc irréaliste et aurait du se limiter à de simples échanges de données entre les services des deux États.
L’Amiral Dennis Blair souffre enfin des échecs de ses services sous son commandement. Le plus évoqué par la presse est celui du vol Amsterdam-Détroit de décembre à bord duquel un jeune Nigérian armé d’explosif avait manqué détruire l’appareil en décembre dernier. L’auteur de cette attaque avait pourtant été signalé par son père aux services de sécurité américain. Moins abordé dans les médias, la tuerie de Fort Hood un mois plus tôt a également sérieusement entaché la crédibilité du renseignement américain. Le major Nidal Malik Hasan en plus d’avoir un profil psychologique à risque avait entretenu des échanges avec plusieurs islamistes américains.
Au delà de ces échecs, des querelles avec la CIA ont également pu avoir des conséquences. L’amiral Dennis Blair, militaire de carrière, n’était pas aussi intégré au milieu politique que Léon Panetta, le directeur de la CIA. Ce dernier lui aurait à plusieurs reprises fermer des portes en recourant à des responsables de haut niveau. L’officier n’aurait ainsi pas eu les soutiens nécessaires pour faire avancer son projet.
L’amiral Dennis Blair a renoncé à ses fonctions le 20 mai et les quittera à la fin de cette semaine. Il quitte la Direction Nationale du Renseignement après seize mois à ce poste. Il a derrière lui 34 ans de service au sein de la Navy au cours desquels il a notamment commandé les forces américaines dans le Pacifique.
Sujet: Re: Services Secrets Français DGSE Jeu 27 Mai 2010 - 23:24
Affaire Clotilde Reiss: les députés tirent à boulets rouges contre l'ex-agent de la DGSE
27 mai 2010
Citation :
Les députés ont dénoncé les propos de l'ex-agent de la DGSE, Pierre Siramy, concernant Clotilde Reiss lors d'une audition de Bernard Kouchner devant la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale, a-t-on appris jeudi de source parlementaire.
"Les membres de la commission ont jugé inadmissibles et irresponsables les propos tenus par un ancien membre de la DGSE concernant Clotilde Reiss", a indiqué la commission dans un communiqué après cette audition mercredi sur les conditions de libération de Clotilde Reiss, l'universitaire française de 24 ans rentrée en France le 15 mai après avoir été retenue pendant dix mois en Iran.
M. Siramy avait affirmé sur LCI que la jeune étudiante fournissait des informations à l'ambassade de France en Iran mais "n'avait jamais été une espionne au sens classique du terme".
Le ministre de la Défense Hervé Morin a déposé plainte "le 22 avril" contre Pierre Siramy, auteur de "25 ans dans les services secrets", pour notamment "violation du secret de la défense nationale", a-t-on appris le 17 mai dans l'entourage de M. Morin.
Les députés ont souhaité "que des sanctions judiciaires mais aussi administratives soient prononcées systématiquement en cas de violation du secret défense par un agent ou ancien agent des services de renseignement", ajoute la commission présidée par Axel Poniatowski (UMP).
"Le gouvernement français a-t-il demandé des comptes à cet ancien fonctionnaire récemment sorti de sa réserve ?", s'est interrogé le député PS Michel Destot dans un communiqué. Son collègue PS, Jean-Michel Boucheron, a regretté que "le dispositif de sanctions à disposition du ministre soit faible".
Par ailleurs, lors de son audition, le ministre des Affaires étrangères "a souligné qu'aucun lien ne pouvait être fait entre la décision de la justice française concernant la libération et l'expulsion de l'assassin de l'ancien Premier ministre iranien Chapour Bakhtiar et la libération" de Clotilde Reiss.
"Peut-on imaginer une libération de ce type sans échange entre les différentes parties, sans même parler de contrepartie ?", s'interroge cependant M. Destot dans un communiqué. "Par ailleurs, que penser des récentes déclarations du président sénégalais, Abdoulaye Wade, qui estime que l'action de l'Elysée dans ce dossier -et notamment celle d'André Parant, conseiller du chef de l'Etat pour les affaires africaines- aurait retardé de six mois la libération de Clotilde Reiss, alors même que le Sénégal dit avoir eu dès octobre 2009 un accord de principe du président iranien sur ce dossier ?", selon M. Destot
Sujet: Re: Services Secrets Français DGSE Jeu 3 Juin 2010 - 19:55
Un bon plan : devenir agent de la DGSE - 03 juin 2010
Citation :
Le site internet Agoravox révèle les difficultés pour la DGSE à recruter de nouveaux agents secrets. Le service propose pourtant de nombreux postes mais par manque de communication et d'argent, les candidats ne se pressent pas à la porte.
Service d’Etat, âge mûr, cherche homme discret, autonome et surtout fidèle. Plaisantins s’abstenir. »
C’est à peu de choses près ce que l’on pourrait bientôt lire dans les petites annonces. Un constat se fait jour : les services secrets sont en mal de personnel compétent et qualifié. Les candidats ne se pressent pas aux portes et les recruteurs rivalisent d’imagination pour susciter l’intérêt.
Cette entrée en matière vous surprend ? Pourtant c’est aujourd’hui une réalité. Si le métier d’agent secret fait rêver, attire et fascine peu de personnes osent en réalité franchir le pas.
Pourtant, et comme l’annonçait, par exemple la DGSE (le service de renseignement extérieur de la France) sur son site, « quel que soit votre profil, vous pouvez envisager une carrière »…
En effet, contrairement à ce que l’on pourrait penser, les services secrets cherchent en majorité du personnel « de bureau » dont le travail serait « d’une normalité effrayante ». Les qualités requises sont bien précises et il est clair que l’on ne veut « pas de James Bond à la DGSE ». C’est ce que déclare un recruteur de la célèbre « boîte » ajoutant même que « la légende de l’espion type 007 est une très mauvaise raison » pour y rester.
Sujet: Re: Services Secrets Français DGSE Mer 9 Juin 2010 - 0:07
Pierre Siramy, ancien sous-directeur à la DGSE, placé en garde à vue - 09 juin 2010
Citation :
Pierre Siramy, ancien sous-directeur à la DGSE, est actuellement en garde à vue dans les locaux de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Selon nos informations, son appartement a également été perquisitionné.
Cette garde à vue fait suite à une plainte du ministre de la Défense, Hervé Morin, en avril dernier, révélée par lepoint.fr , pour violation du secret de la défense nationale, violation du secret professionnel et divulgation d'identité de personnes protégées. À la demande du procureur de la République de Paris Jean-Claude Marin, la DCRI avait alors ouvert une enquête préliminaire. Pierre Siramy, alias Maurice Dufresse, est mis en cause pour la publication récente de son livre 25 ans dans les services secrets . Un ouvrage dans lequel il s'affranchit des règles du secret qu'il avait fait serment de préserver en tant que cadre de la DGSE.
Après la libération de Clotilde Reiss retenue en Iran, Pierre Siramy avait aussi fait parler de lui en affirmant que la jeune Française était un agent des services secrets français. Des propos aussitôt démentis par la DGSE, le Quai d'Orsay et Clotilde Reiss elle-même.
Sujet: Re: Services Secrets Français DGSE Mar 15 Juin 2010 - 23:44
La DGSE va recruter 100 ingénieurs par an
mardi 15 juin 2010,
Citation :
En ouverture de la conférence SSTIC (Symposium sur la sécurité des technologies de l’information et des communications), qui s’est tenue à Rennes entre le 9 et le 11 juin, Bernard Barbier, le directeur technique de la DGSE a présenté son organisation et les problématiques qui sont les siennes.
La Direction Générale de la Sécurité Extérieure est chargée de la recherche et de l’exploitation des renseignements intéressant la sécurité de la France, ainsi que de la détection et de la neutralisation des activités d’espionnage dirigées contre les intérêts français, le tout en dehors du territoire national. Elle a été crée en 1982, en remplacement du SDECE, ce dernier organisme descendant de manière indirecte du service de renseignement et d’action de la France libre lors de la seconde guerre mondiale (BCRA).
La direction technique a quant à elle été fondée en 1985 et compte aujourd’hui dans ses rangs les plus grosses équipes françaises en terme de mathématiques (cryptologie) et de reverse engineering. Elle dispose également d’un des plus gros centre informatique d’Europe, les Britanniques étant également bien équipés dans ce domaine. De manière à pouvoir déchiffrer les communications, des matériels spécifiques sont utilisés, comme par exemple des FPGA ou des ASICS spécifiques, ce qui permet un accroissement de puissance considérable par rapport à des processeurs généralistes. Les problématiques de traduction et d’analyse des métadonnées de communication sont également particulièrement importantes. Bien souvent, il s’agit en effet de pouvoir trouver une aiguille dans une botte de foin.
Pour remplir cette mission délicate, les moyens humains sont, comparativement à d’autres pays comme les USA, la Russie ou la Chine, relativement limités (environ 3000 collaborateurs techniques en France contre par exemple 50 000 aux USA et sûrement plus de 100 000 en Chine). Mais c’est aussi un des avantages du service français, qui peut intégrer toutes les compétences dans une équipe restreinte, ce qui entraîne une lourdeur organisationnelle moins importante, et lui permet d’être dans le top 5 mondial des services de renseignement.
Aujourd’hui, le défi à relever est celui de la lutte informatique, notamment offensive. Dans ce domaine, notre pays a accumulé entre 5 et 10 ans de retard. Un retard qu’il faut combler. En effet, des capacités informatiques offensives sont nécessaires, ne serait-ce que parce que la meilleure manière d’arrêter une attaque est de neutraliser l’assaillant. Par ailleurs la découverte de vulnérabilités entraîne également le renforcement des défenses. Enfin, en ce moment, au niveau informatique, l’avantage est à l’attaque, comme c’était le cas pour la cryptographie dans les années 80.
Par rapport aux techniques d’intrusion employées dans le cadre de tests de pénétration, les besoins d’un service de renseignement incluent également la discrétion et la durée. Une attention particulière est également portée aux techniques permettant de ‘downgrader’ un chiffrement (passage d’un protocole sécurisé à un protocole qui l’est moins). Les challenges techniques comprennent donc aussi bien la rétroconception, que la découverte de vulnérabilités, mais aussi l’obfuscation et les systèmes d’anonymat.
Le challenge le plus important est cependant à l’heure actuelle les ressources humaines, et ce d’autant plus que les missions ‘offensives’ font partie du rôle de l’état (qui est soumis à une déontologie), excluant toute sous-traitance dans ce domaine précis.
L’objectif est de recruter 100 ingénieurs par an. Les candidats éventuels sont donc invités à contacter la DGSE, exclusivement par courrier postal.
Sujet: Re: Services Secrets Français DGSE Dim 20 Juin 2010 - 22:39
Témoignage d’un informateur de la DGSE
Publié par payre le 2010/06/19
Pseudonyme de l’informateur qui témoigne devant le journaliste d’Envoyé spécial : Omar. Pendant 6 ans Omar a infiltré les réseaux islamistes pour les services secrets français et britanniques. Témoignage exclusif sur sa vie d’agent double et sur le fonctionnement des cellules terroristes.
Noms d’islamistes évoqués : - Tarek Maroufi - Ali Touchent - Abd El Karim/Farid Melouk
Camps d’entrainement en Afghanistan : Khalden, Deroufa.
Sujet: Re: Services Secrets Français DGSE Sam 17 Juil 2010 - 23:30
L'Académie du renseignement est créée - 16/07/2010
Citation :
Le journal officiel publie aujourd'hui le décret créant l'Académie du renseignement, un projet proposé par le Livre blanc de la Défense de 2008. Ce "service à compétence national" est rattaché au Premier ministre.
Cette "académie" "concourt à la formation du personnel des services de renseignement placés sous l'autorité des ministres chargés de la sécurité intérieure, de la défense, de l'économie et du budget, au renforcement des liens au sein de la communauté française du renseignement ainsi qu'à la diffusion de la culture du renseignement.
Elle est notamment en charge d'"activités de formation initiale et continue au profit du personnel des services" de renseignement (DCRI, DGSE, DRM, DPSD, DNRED).
Sa première directrice est Lucile Dromer-North, nommée en février dernier "directeur de projet". Lucile Dromer-North était directrice-adjointe de l'ENA.
Sujet: Re: Services Secrets Français DGSE Jeu 16 Sep 2010 - 23:56
La DGSE a désormais un chargé de communication
16/09/2010
Citation :
C'est une petite révolution dans le monde du renseignement. La DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) vient de se doter d'un chargé de communication. Il s'agit de Nicolas Wuest-Famose. Il a donné ce matin sa première interview à Didier Français, journaliste à Europe 1. On peut l'écouter et la voir en cliquant ici. Son rôle sera double : la communication institutionnelle vers l'extérieur et la communication interne auprès du personnel. La DGSE possède déjà son site internet et elle a récemment changé de logo. La "DG" communique de plus en plus. Elle vient ainsi d'ouvrir une partie de ses archives et de son musée privé aux auteurs d'un livre à paraître en octobre aux éditions de l'Iconoclaste "Dans les archives des services secrets".
Sujet: Re: Services Secrets Français DGSE Ven 17 Sep 2010 - 21:15
Otages : les services de renseignements sur la brèche
Georges Malbrunot, le Figaro - vendredi 17 septembre 2010
Confrontée à une recrudescence des prises d’otages, la DGSE s’organise. La traque aux ravisseurs des cinq Français capturés au Niger fait figure de priorité.
Citation :
« Nous en sommes à cinquante-deux prises d’otages depuis août 2002 », constatait devant nous Erard Corbin de Mangoux, le patron de la DGSE, les services de renseignements extérieurs, en pointe dans les libérations de Français à travers le monde. C’était en mai, avant la capture des cinq employés d’Areva et de Vinci, jeudi matin au Niger.
Près de soixante détentions en huit ans : cela veut dire une nouvelle affaire tous les deux mois ! Alors que d’autres menaces « transversales » clignotent sur les radars, les limiers de la « Piscine », surnom donné au siège de la DGSE, ont l’impression de ne plus s’occuper que de récupération d’otages en Afghanistan, au Sahel, en Colombie ou en Irak. « Même si nous sommes aussi payés pour cette tâche, cela nous détourne de notre cœur d’activité », regrette un cadre des services, qui ajoute : « Notre unité de contre-terrorisme ne fait pratiquement plus que cela. »
Deux mois après le tragique dénouement de l’affaire Germaneau, et alors que les deux journalistes de France Télévisions restent détenus en Afghanistan, la DGSE a dû remettre sur pied une « task force » consacrée aux derniers captifs du Niger. « Et pour cela, on doit dégarnir d’autres unités », déplore cet agent.
Quoi qu’il en soit, plusieurs leviers ont, d’ores et déjà, été actionnés dans la traque aux ravisseurs, probablement des hommes liés à la mouvance al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). D’abord le renseignement technique. « Le satellite Hélios va être programmé sur le nord Niger et le Mali pour observer la zone où ont pu se réfugier les terroristes », précise un autre expert du renseignement.
D’autre part, les avions d’observation Bréguet Atlantic ont dû, déjà, certainement décoller de leurs bases de N’Djamena et Dakar. Parallèlement, « les antennes de nos principaux centres d’écoutes téléphoniques ont été réorientées pour intercepter le maximum de données », ajoute cet expert. Mais il faut ensuite renforcer les équipes d’analystes capables de les interpréter. « Or, nous ne les avons pas toujours sous la main », regrette-t-il.
Pression accrue du politique
L’autre versant de la longue traque qui s’amorce concerne le renseignement humain, qui va être renforcé lui aussi, par l’envoi éventuel de militaires, et le redéploiement des Forces spéciales actuellement basées en Mauritanie, mais dans la limite des accords passés avec les autres pays concernés de la région. « Et puis , ajoute l’expert, on va activer nos propres sources » , notamment chez les Touaregs, d’où viendraient certaines complicités avec les djihadistes de l’Aqmi.
Enfin, les services de renseignements locaux sont mis à contribution, mais là aussi la coopération varie d’un pays à l’autre. Elle est excellente avec la Mauritanie mais beaucoup moins bonne avec l’Algérie. Un maillage serré et lourd à gérer. Dans certaines affaires d’otages, le patron de la DGSE imposait une réunion de ses collaborateurs toutes les quatre heures, tandis que sur le terrain, ses hommes devaient être mobilisables « H 24 » , dans le jargon des services.
Un travail dans l’urgence peu prisé par les agents de la DGSE. D’autant qu’en coulisses « le politique nous met la pression, il réclame des résultats » , se souvient un ancien patron de la « Piscine ». « Le problème, renchérit un ancien du service Action, c’est qu’au Sahel, nous sommes sur une zone immense donc très difficile à observer, face à des ravisseurs qui ont su utiliser les dernières rançons payées par les Espagnols pour se procurer des véhicules tout neufs, des GPS et du matériel de vision nocturne. Ils disposent en plus de relais parmi la population du désert, où ils stockent leurs armes et l’essence nécessaire à leurs mouvements. »
Sujet: Re: Services Secrets Français DGSE Jeu 23 Sep 2010 - 0:50
Académie du renseignement : « former une communauté d’esprit »
Ministère de la Défense - mercredi 22 septembre 2010
Citation :
Le Premier ministre a inauguré la première session de ce centre de formation très spécial dont un des objectifs est de favoriser la coopération entre services. François Fillon a également rappelé les actions du gouvernement pour renforcer le contrôle démocratique du renseignement.
« Mesdames et messieurs, nous avons créé l’Académie du renseignement dont nous inaugurons aujourd’hui la première session », a déclaré le Premier ministre, François Fillon, devant une assemblée de membres des services de renseignement, lundi 20 septembre à l’Ecole militaire à Paris.
La création de l’Académie , officielle depuis le 13 juillet dernier, est une des mesures emblématiques du renforcement du renseignement en France et dont le Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale , publié en 2008, a été l’élément fondateur.
« Parce que l’identification même des menaces est devenue cruciale, jamais le renseignement n’a été pour notre pays une priorité stratégique aussi haute », a rappelé le chef du gouvernement.
L’objectif de l’académie est de créer « une communauté d’esprit » entre les différentes agences de renseignement françaises. Elle s’adresse à des cadres déjà expérimentés. « Face [aux] menaces, la différence entre l’intérieur et l’extérieur n’est plus aussi tranchée qu’auparavant. Entre le policier et le militaire, les missions sont de plus en plus complémentaires », a expliqué François Fillon.
Entre la nouvelle Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), la Direction du renseignement militaire (DRM), la Direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD), le Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins (Tracfin) et la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), « le temps des rivalités est révolu », a souligné le Premier ministre. François Fillon a d’ailleurs noté ces dernières années qu’« une véritable évolution des esprits a accompagné les évolutions institutionnelles ».
Le chef du gouvernement a également rendu hommage aux femmes et aux hommes qui, dans le secret exigé par leur mission, mobilisent chaque jour des qualités telles que « la culture ; le sens des évolutions historiques ; la faculté d’anticiper ; la rigueur intellectuelle ; l’expertise technologique ; l’adaptation permanente », au service de la sécurité des français.
L’exigence déontologique
Dans son discours, le Premier ministre a fortement insisté sur « la rigueur déontologique » imposée par « l’idéal démocratique ». « Entre démocratie et renseignement, l’histoire nous apprend que les relations n’ont pas toujours été sereines », a rappelé François Fillon, notant que le gouvernement avait apporté une réponse « dès octobre 2007, avec le vote de la loi portant création d’une délégation parlementaire au renseignement ». « C’est une contrepartie légitime aux pouvoirs particuliers dévolus aux services », a-t-il souligné. Le Premier ministre a toutefois précisé que « le secret a sa légitimité. La transparence absolue est impossible ».
Sujet: Re: Services Secrets Français DGSE Mer 29 Sep 2010 - 1:51
François Fillon : "Les Français doivent mieux connaître les services de renseignement"
Jean Guisnel, Le Point.fr - mardi 28 septembre 2010
Citation :
Depuis les origines de la Ve République, et jusqu’à la réforme voulue par Nicolas Sarkozy entrée en vigueur en 2008, les services de renseignement étaient aux ordres du gouvernement. Désormais, le Conseil national du renseignement est présidé par le chef de l’État en personne. Il dispose d’un animateur des services et d’un relais quotidien auprès d’eux en la personne du coordonnateur national du renseignement, l’ambassadeur Bernard Bajolet, physiquement installé à l’Élysée avec une poignée de collaborateurs. Est-ce à dire que le gouvernement n’a plus son mot à dire sur le sujet ? Pas exactement. Tel est le sens du message donné par le Premier ministre François Fillon la semaine dernière, dans un discours prononcé à l’occasion de la première rentrée de l’Académie du renseignement, à Paris. Il y rappelle notamment que l’actuelle organisation marque la fin de "l’hypocrisie", qui ne donnait qu’une apparence de pouvoir au gouvernement, quand toutes les décisions importantes étaient en réalité prises par le président de la République.
Le Premier ministre ne risque pas d’entrer en conflit avec son "patron" sur ce sujet. Son propos se cantonne à l’illustration d’une philosophie générale, quand il confie que "l’action du renseignement est plus que jamais nécessaire. Mais plus que jamais aussi, l’idéal démocratique nous invite à la rigueur déontologique. Entre démocratie et renseignement, l’histoire nous apprend que les relations n’ont pas toujours été sereines". Certes. Mais aucune démocratie ne saurait se priver de sa part d’ombre car, rappelle François Fillon, "le secret a sa légitimité. La transparence absolue est impossible. Elle serait, à la vérité, souvent dangereuse pour les idéaux mêmes au nom desquels on la réclame. Mais nous devons aussi entendre l’exigence éthique exprimée par nos concitoyens, car elle se fonde sur leur désir d’être fiers de leur pays et de leur démocratie". Le Premier ministre revendique donc la nécessité du changement intervenu voici deux ans : "Auparavant, le pouvoir politique n’énonçait pas clairement aux services ses besoins de renseignement, et les services cherchaient et définissaient eux-mêmes leurs propres priorités stratégiques."
De nouveaux dispositifs pour protéger les agents
François Fillon insiste également sur la nécessité pour les services de s’ouvrir sur l’extérieur, et s’en explique devant les professionnels qui lui font face : "Il ne s’agit pas de porter atteinte au secret dont vous avez besoin pour travailler et que vous avez le devoir de préserver ; mais de faire en sorte que les Français connaissent mieux les services de renseignement, sachent mieux quelle est leur contribution à leur sécurité quotidienne, et soient plus nombreux à vouloir servir dans leurs rangs. Bref, il faut qu’ils soient conscients de ce que vous faites, il faut qu’ils soient rassurés, parce que vous travaillez dans un cadre juridique clair et sûr, il faut en un mot qu’ils soient fiers de leurs services de renseignement et de ceux qui y servent." Et le Premier ministre de revendiquer néanmoins des progrès dans le sens de l’ouverture : "Les journalistes, les chercheurs, les historiens doivent pouvoir, plus que cela n’a été le cas, travailler sur le monde du renseignement. C’est utile pour la société française, c’est utile pour les services eux-mêmes."
Mais ce discours a aussi été l’occasion d’annoncer des nouveautés concernant les dispositions légales visant à protéger l’usage d’une identité d’emprunt ou d’une fausse qualité par des agents, pour certaines missions de renseignement. François Fillon souligne par ailleurs que le statut des supérieurs de la DGSE vient de faire l’objet d’une réforme importante : "L’élément le plus visible est le recrutement d’une partie des nouveaux administrateurs de la DGSE directement à la sortie de l’ENA. Au-delà de la seule DGSE, cette mesure est un signal de la revalorisation du renseignement dans notre société." Conclusion : Fillon n’est pas le chef, mais il en connaît un rayon.
Sujet: Re: Services Secrets Français DGSE Mer 6 Oct 2010 - 0:16
lAlain Chouet (ex-DGSE) explique qu’Al Quaida est morte il y a 8 ans
Posté le 05 octobre 2010 par Louis
Ceux qui me connaissent savent à quel point j’aime la géo-politique. Hors, le terrorisme à l’échelle internationale rentre tout à fait dans ce « giron », car souvent il s’explique par bien d’autres raisons que celles simplement du fondamentalisme religieux. C’est dans cette optique que je partage ici une vidéo de 20 minutes, celle où Alain CHouet, ancien directeur de la DGSE, explique que selon lui Al QUaida est morte il y a 8 ans, et qu’elle « a fait des petits avant de mourir ». Son intervention est extrêmement intéressante, et je pense qu’elle serait à montrer à tous ceux qui pensent que religion musulmane = terrorisme.
Citation :
Alain Chouet (né le 24 août 1946 à Paris) est un officier de renseignement français, coauteur de plusieurs ouvrages concernant l’islam et le terrorisme.
Diplômé de l’École des langues orientales (arabe), titulaire d’une maîtrise de droit (Paris II) et d’un diplôme d‘études supérieures de sciences politiques (Paris II).
Il est envoyé comme secrétaire à l’ambassade de France à Beyrouth (1974-1976), puis à Damas (1976-1979).
À Paris, il est nommé chef du bureau de coordination des recherches et opérations anti-terroristes (1980-1985), puis est chargé de mission à l‘ambassade de France à Rabat (Maroc).
Il fait une première incursion dans le renseignement comme conseiller technique sur les affaires touchant à l’islam et au terrorisme auprès du directeur du renseignement (1996-1999). Il est nommé chef du service de sécurité de la Direction générale de la sécurité extérieure en 2000-2002.
Il est chercheur associé à l’European Security Intelligence and Strategy Center, chargé de conférence au Diplôme universitaire d‘études des menaces criminelles contemporaines, Université de Paris II.
Sujet: Re: Services Secrets Français DGSE Sam 23 Oct 2010 - 0:34
Citation :
La DGSE sur le front du terrorisme
Éric Pelletier et Romain Rosso, Lexpress.fr - vendredi 22 octobre 2010
Les services extérieurs, en pointe dans la gestion des prises d’otages, bénéficient de moyens de plus en plus importants.
Le rez-de-chaussée de la "Piscine" - le surnom du siège de la Direction générale de la sécurité extérieure, à Paris - ne désemplit pas. Depuis 2002, la DGSE y dispose d’une salle de crise, destinée à gérer les prises d’otages, en liaison avec tous les postes à l’étranger.