Une jeune fille de 24 ans encore vierge décedée suite d'une longue maladie, a été enterrée au cimetière sidi benacher à Salé, la nuit tombée, 4 jeunes de son quartier sous l'effet de la drogue sont venus la sortir de sa tombe et la violer chacun à son tour !!
Maroc : une facture pétrolière salée - 05 juin 2010
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La facture pétrolière du Maroc a augmenté à plus de 8 milliards de dirhams (environ 800 millions d’euros) depuis janvier 2010 contre 393 millions d’euros l’an dernier à la même période, apprend-on sur Au fait Maroc. La hausse de la facture pétrolière du royaume s’explique par la flambée des cours du brut sur les marchés internationaux. Démuni de ressources énergétiques, le Maroc importe la quasi totalité de ses besoins pétroliers.
Du ring à la prison... pour 78 millions d'euros - 03 juin 2010
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Chaque dirham qu’il a empoché lors d’un fabuleux casse en Grande-Bretagne lui coûte aujourd’hui une seconde de prison au Maroc. La facture totale ? Dix ans de détention… Ibrahim Lee Murray, ou l'histoire d'un boxeur devenu le braqueur le plus célèbre d'Europe.
Mardi 1er juin, le Maroco-Britannique Ibrahim Lee Murray a été condamné par le tribunal de première instance de Salé (ville jumelle de Rabat) à dix ans de prison ferme pour « constitution d'une bande criminelle, vol qualifié à main armée, port illégal d'uniforme, enlèvement et séquestration, faux et usage de faux », pour des faits de grand banditisme en Angleterre.
Né de père marocain et de mère anglaise, Murray était accusé par Londres et Rabat d'être le cerveau d'un braquage record dans le Kent (sud-est de l'Angleterre) en 2006, quand un fourgon de la société Securitas avait été dévalisé. Le montant du butin, considéré comme le plus élevé de l'histoire criminelle de Grande-Bretagne, est phénoménal : 78 millions d’euros, soit plus de 351 millions de dirhams. Murray aura désormais tout le loisir de compter son argent : sur les dix ans de prison à venir, une heure de détention ramenée au montant total de la somme qu’il aurait empochée (36 millions d’euros) correspond à 411 euros, soit un peu plus d’un dirham par seconde de prison…
Lee Murray est suspecté d'être le gangster surnommé « Stopwatch ».
Saisie immobilière à Rabat
Le Maroc avait refusé en 2009 son extradition vers la Grande-Bretagne et décidé de le poursuivre à Rabat pour les faits incriminés. Sans doute pour récupérer une partie de ses avoirs, placés dans le royaume. Dans son verdict, le tribunal a ordonné la saisie au profit de l'État marocain des 800 actions que Lee Murray détient dans la société Lee Inter Immobilier, propriétaire notamment d'une villa située au Souissi, un luxeux quartier de Rabat, ainsi que de divers transferts d’argent bloqués par la justice, évalués à plusieurs centaines de milliers d’euros.
Murray, 32 ans, avait été arrêté en juin 2006 à Rabat en compagnie de cinq personnes, dont un autre Britannique, Paul Allen. Le groupe avait déjà été condamné en février 2007 à des peines allant de quatre mois à trois ans de prison ferme pour s'être rendu coupable au Maroc de « violence contre les forces de l'ordre, détention et consommation de drogue, coups et blessures et usurpation de fonction ». Allen avait quant à lui été extradé en janvier 2008 vers la Grande-Bretagne, où il a écopé de 18 années de réclusion.
Grandeur et misère d’un « ultimate fighter »
Avant de s’adonner au sport du braquage, Murray était devenu un champion d’Ultimate fighting, une boxe où plusieurs arts martiaux sont permis. Après avoir fait ses débuts en 1999, il s’était taillé une solide réputation en mettant K-O le champion du monde en titre Tito Ortiz… devant une boîte de nuit de Londres. Puis il avait battu - à la régulière, cette fois - le champion du monde en titre, l’Américain Jorge Rivera, à Las Vegas en 2004. Entre-temps, il avait été suspecté d’implication dans l’assassinat de Sabina Rizvi, 25 ans, tuée d’une balle dans la tête en 2003 dans une sombre histoire de mœurs.
En septembre 2005, nouvelle rixe pour Murray à la sortie du Funky Buddha nightclub de Londres. Cette-fois, elle tourne mal : l’agression lui vaut de la chirurgie à cœur ouvert et l’oblige à mettre un point final à sa carrière. Même s’il est de retour dans les salles d’entraînement moins de cinq semaines après l’opération… Un coup dur qui l’entraîne vraisemblablement plus avant vers le grand banditisme.
Roger Coutts, un de ses complices, condamné à 15 ans de prison, disait de lui : « Lee Murray possède des sociétés de sécurité, emploie des vigiles, il a des voitures aux couleurs voyantes et est un dealer notoire, tout le monde sait cela. C’est un gangster. »
Au Maghreb, les têtes brûlées de la laïcité - 07 juin 2010
Le 2 mai, à Casablanca, le MALI (Mouvement alternatif pour les libertés individuelles) prépare un sit-in conte le harcèlement sexuel.
En tee-shirt et en jean, elle parle vite, une cigarette à la main. Sa voix dit son exaspération. "C'est une souffrance, au quotidien, de vouloir vivre sa liberté au Maroc, surtout pour une femme. Le ramadan est un concentré d'intolérance et de religiosité. Il révèle chaque année une face de la société marocaine qui fait peur et qui ne nous ressemble pas", lâche-t-elle entre deux bouffées nerveuses.
Les dossiers : les meilleurs articles du Monde pour approfondir un sujet Abonnez-vous au Monde.fr : 6€ par mois + 1 mois offert Photos interdites Le 2 mai, le MALI (Mouvement alternatif pour les libertés individuelles) a été empêché par la police marocaine de mener une nouvelle action. Zineb El-Rhazoui et Ibtissam Lachgar avaient prévu un sit-in dans le centre de Casablanca, en compagnie d'une trentaine de sympathisants. Il s'agissait cette fois de sensibiliser les passants sur la question du harcèlement sexuel, "un véritable sport national au Maroc", comme le résume Zineb El-Rhazoui.
Avant même que le petit groupe ait pu s'installer et déployer ses banderoles, des policiers en civil se sont rués sur les deux meneuses et les ont interpellées avec une extrême violence.
Une photographe belge de 27 ans, Pauline Beugnies, qui réalisait un reportage pour Le Monde Magazine, a eu droit à la même brutalité et s'est vu confisquer son appareil photo. Toutes trois ont été retenues dans un fourgon de police et n'ont été relâchées qu'au bout d'une heure, après que les militants du MALI se furent dispersés sans avoir pu tenir leur sit-in. Cet incident est survenu dans un contexte de répression grandissante à l'encontre de la presse au Maroc.
Personne, au Maroc, n'a oublié le nom et le visage de cette étudiante en sociologie de 27 ans. Le 13 septembre 2009, Zineb El-Rhazoui provoque stupeur et tremblements dans tout le royaume. Avec une amie, Ibtissam Lachgar, psychothérapeute de 34 ans, et quatre compères rencontrés sur Internet, elle organise un pique-nique, en public et en plein jour, en plein mois sacré de ramadan. Le lieu du délit ? La forêt de Mohammedia, entre Rabat et Casablanca.
En bravant – avec des sandwiches – la loi marocaine qui punit de un à six mois d'emprisonnement un musulman qui rompt ostensiblement le carême, ces six jeunes ont un objectif : dénoncer "le poids de la morale" et de "l'inquisition sociale" au Maroc. Mais l'espoir des "dé-jeûneurs" d'amener les intellectuels à "sortir de leur silence" est vite déçu.
A quelques exceptions près, il n'y a ni débat ni solidarité. En revanche, un beau scandale. Une condamnation presque unanime des partis politiques et des dignitaires religieux. Et la prison, l'espace de quelques jours, pour cinq des jeunes, tandis que Zineb El-Rhazoui plonge dans la clandestinité.
Une dizaine de jours plus tard, l'affaire se dégonfle. Les "dé-jeûneurs" retrouvent leur liberté et l'Etat renonce à engager des poursuites.
Alors, un coup pour rien ? Neuf mois plus tard, on pourrait le croire, à entendre les commentaires critiques, un peu partout au Maroc, y compris dans les salons huppés de Rabat et Casablanca où les jeunes rebelles sont qualifiés d'"irresponsables".En réalité, l'action de Zineb El-Rhazoui et de ses amis s'inscrit dans un long processus de sécularisation du Maroc.
En Occident, peu d'observateurs ont conscience de ce mouvement car il est souterrain, chaotique et, surtout, il va à l'encontre des idées reçues. Pourtant, il s'accélère.
Il touche également l'Algérie voisine et même, d'après les sociologues des religions, l'ensemble du monde musulman, avec des dynamiques diverses. Si cette marche vers la laïcité est perceptible dans une région comme le Maghreb, tournée vers l'Europe, elle est plus lente dans un pays comme l'Egypte dont 90 % des travailleurs qui ont émigré s'installent dans les pays du Golfe.
Face à ce phénomène, les pouvoirs en place naviguent à vue. Un jour, ils accompagnent cette évolution, un autre ils la freinent et même surfent sur la religiosité populaire, dans l'espoir de garder le contrôle de la situation.
Quand ils l'ont amené au commissariat de Mohammedia pour l'interroger, à la suite du fameux pique-nique, les policiers n'en sont pas revenus : Nizar Bennamate, 24 ans, faisait le ramadan ! C'était à n'y rien comprendre... Cet étudiant en journalisme était le seul du groupe rebelle à observer le jeûne. Un vrai laïc.
Quinze jours plus tôt, ce jeune, d'une famille conservatrice de Marrakech, avait découvert sur Facebook l'initiative de Zineb El-Rhazoui. "Cette idée d'un acte de désobéissance civile m'a plu", se souvient-il.
Pendant plusieurs jours, il a des échanges virtuels avec le groupe en gestation. Et, le jour du pique-nique, il prend le train pour Mohammedia, sans en avertir sa famille. "Je suis croyant et pratiquant, mais aussi pour les libertés individuelles. Beaucoup de mes amis ne faisant pas le carême, je connais la souffrance d'être marginalisé. C'est pour cela que j'ai tenu à participer à cette action", explique-t-il tranquillement.
Difficilement traduisible en arabe, le mot laïcité fait peur au Maghreb. Bien peu font la différence entre laïc, agnostique et athée. Comme le résume Abdesslam, 40 ans, croyant mais non pratiquant, "un laïc, c'est quelqu'un qui n'a pas de religion. Il est sorti de la route et n'appartient plus à la communauté musulmane. Je n'ai donc pas de temps à lui accorder". Une opinion largement partagée dans les milieux populaires.
Dans les foyers privilégiés, en revanche, chacun mène sa vie comme il l'entend, en partant du principe qu'il ne sert à rien de "faire de la provocation gratuite", et que "si on ne veut pas respecter les principes de l'islam, c'est possible, mais chez soi".
C'est précisément cette schizophrénie que refusent de plus en plus de jeunes. "Ils ne rejettent pas la religion mais l'hypocrisie obligatoire", souligne Ahmed Reda Benchemsi, le directeur du groupe de presse TelQuel, à la pointe du combat pour la laïcité au Maroc.
Pour lui, "on ne naît pas musulman". On choisit "de le devenir, ou de ne pas le devenir". Le festival de musiques alternatives L'Boulevard – qui draine à Casablanca chaque année depuis dix ans quelque 160000 personnes venues de tout le Maroc – est une excellente illustration de cette laïcité émergente.
Maroc: La liberté d'expression "toujours pas tolérée" - 09 juin 2010
RABAT - Amnesty international a déclaré que le Maroc "ne tolérait toujours" pas la liberté d'expression, et appelé à une "réforme de la justice", dans son rapport international 2010 publié mardi.
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"Des journalistes ont fait l'objet de poursuites en vertu de plusieurs dispositions du code pénal et du code de la presse qui peuvent être utilisées pour punir d'une peine d'emprisonnement l'expression pacifique d'opinions critiques", a-t-on ajouté. "Des articles ou des caricatures concernant la famille royale ont été saisis ou détruits, et des journaux ont été interdits", a indiqué le rapport.
Selon ce dernier, "les auteurs de violations des droits humains, commises à l'époque actuelle ou dans le passé, continuaient de bénéficier d'une quasi-unanimité".
En 2010, "des défenseurs sahraouis des droits humains et d'autres militants ont été harcelés, et notamment placés sous étroite surveillance", poursuit l'ONG.
Au cours d'une présentation du rapport mardi à Rabat, le directeur général d'Amnesty International-Maroc, Mohamed Sektaoui, a toutefois demandé "que les autorités algériennes fassent preuve de coopération pour permettre à Amnesty d'enquêter sur les abus commis par le Polisario au cours des années 70 et 80".
Au Maroc, "il y a eu, lors de la dernière décennie, une évolution des droits de l'homme. Des chantiers ont été ouverts et le Maroc s'est distingué par rapport au Proche-Orient et l'Afrique du Nord", a ajouté M. Sektaoui.
Des témoignages de victimes des abus du passé ont été organisés en 2004 par l'Instance équité et réconciliation (IER), créée par le roi Mohammed VI et présidée par Driss Benzekri, un ancien prisonnier politique.
Une fois l'IER dissoute, Mohammed VI avait chargé le Conseil consultatif des droits de l'homme (officiel) de gérer la mise en oeuvre de ses recommandations, ainsi que l'utilisation de ses archives.
"La liste des cas de disparition forcée sur lesquels l'IER avait mené des investigations n'avait toujours pas été publiée", a précisé le rapport d'Amnesty.
"Le roi a réclamé le 20 août une réforme du système judiciaire, conformément aux recommandations de l'IER, mais aucune initiative en ce sens n'avait été prise à la fin de l'année", conclut l'organisation indépendante.
Mondial-2010 - Al-Jazira diffusera au Maroc les matches de l'Algérie - 11 juin 2010
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RABAT (Maroc) - La chaîne qatarie Al-Jazira retransmettra au Maroc gratuitement les matches de l'Algérie, ainsi que la rencontre d'ouverture et la finale, selon Abdelkader Kharroubi, le responsable de son bureau à Rabat.
Jeudi, Aljazeera Arriyadia (la chaîne sportive d'Al-Jazira), détentrice des droits pour tous les matches du Mondial dans l'ensemble du Maghreb, avait annoncé "des mesures fermes pour faire face au piratage et aux cafés" dans lesquels les matches du mondial seront diffusés, selon la presse marocaine.
MAROC : La bataille d’un congressiste contre Rabat - 17 juin 2010
une cinquantaine d’Américains accusés de prosélytisme
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Le Maroc ne compte pas que des alliés sur la colline du Capitole. Une petite guerre couve entre Rabat et Washington depuis que le royaume a expulsé en mars, puis en mai, une cinquantaine d’Américains accusés de prosélytisme. Il est vrai que l’occupant du Palais royal, commandeur des croyants, est devenu très sensible sur le sujet depuis que...
Un réseau dirigé par un Palestinien qui projetait de commettre "des actes terroristes" a été démantelé au Maroc par les services de sécurité, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur. Ce "réseau composé de 11 adeptes et dirigé par un ressortissant étranger de nationalité palestinienne (...) projetait de commettre des actes terroristes à l'intérieur du territoire national", selon le communiqué.
Le texte ajoute que les membres du réseau sont "des adeptes de la pensée takfiriste jihadiste". L'idéologie takfiriste est défendue par un courant islamiste très minoritaire au Maroc qui estime que la société et ses gouvernants sont des impies qui se sont écartés du droit chemin. L'idéologie takfiriste est apparue en Egypte au milieu des années 70.
Plus de 2.000 islamistes présumés avaient été arrêtés et condamnés au Maroc après les attentats du 16 mai 2003 de Casablanca. Cinq attentats suicide, dont le plus sanglant à l'intérieur d'un restaurant, avaient fait 45 morts, dont 12 kamikazes, et de nombreux blessés.