Affaire Ben Barka : le siège de la DGSE perquisitionné
France Info - 11/10/2010 - 21:23
Le siège des services d’espionnage français, la DGSE, a été perquisitionné en juillet et en août pour la première fois. La justice est à la recherche de documents relatifs à une très vieille affaire : la disparition de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka, en 1965.
Mehdi Ben Barka
Citation :
Ca n’étonnera pas les spécialistes de l’espionnage : on n’apprend que maintenant que le siège parisien de la DGSE, les services d’espionnage français, a été perquisitionné cet été. C’est une première dans un lieu classé secret-défense, depuis l’entrée en vigueur des dispositions de la loi du 29 juillet 2009 relatives à la protection du secret de la défense.
C’est donc accompagné du président de la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) comme le prévoit cette nouvelle loi, que le juge Patrick Ramaël s’est rendu à deux reprises, le 29 juillet et le 3 août, aux archives centrales de la DGSE pour saisir des dossiers datant de l’époque du Sdece. Il s’agissait pour lui de retrouver des traces de Mehdi Ben Barka, opposant marocain, mystérieusement disparu en 1965, à Paris. L’opération a été menée par les services secrets marocains du roi Hassan II, avec la complicité de truands et de policiers français.
Le corps de Ben Barka n’a toujours pas été retrouvé. L’enquête sur cet enlèvement est régulièrement source de tensions entre la France et le Maroc, la famille de la victime ne cessant de dénoncer une absence de volonté des deux pays pour faire éclater la vérité.
Les 23 dossiers saisis ont été placés sous scellés par le président de la CCSDN. Ils comprennent chacun un ou plusieurs documents et concernent des personnes soupçonnées d’être impliquées ou d’avoir eu connaissance de l’enlèvement de Mehdi Ben Barka, dont le dossier du roi Hassan II en personne. la commission doit donner son avis sous une semaine et le ministre de la Défense prendra la décision d’une éventuelle déclassification des dossiers.
Sujet: Re: Mehdi Ben Barka Mar 12 Oct 2010 - 12:33
Perquisition à la DGSE dans le cadre de l'affaire... Ben Barka
12/10/2010
Citation :
On apprend, grâce à l'AFP, qu'une perquisition a eu lieu cet été au siège de la DGSE dans le cadre de l'affaire Ben Barka, l'opposant marocain enlevé à Paris en 1965.
Cette perquisition est une première depuis que le lieu, la caserne Mortier, est classé secret-défense au titre des "lieux protégés", suite à la loi du 29 juillet 2009. Contrairement aux craintes alors exprimées, cette loi semble donc permettre aux magistrats de faire leur travail.
Le juge d'instruction Patrick Ramaël a mené une perquisition à deux reprises, le 29 juillet puis le 3 août, au siège de la Direction générale de la sécurité extérieure, boulevard Mortier à Paris (XXe), inidque l'AFP, ainsi que France 3 et Charlie Hebdo.
Accompagné du président de la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN), Jacques Belle, le magistrat s'est présenté à la DGSE, demandant sur place puis obtenant du ministre de la Défense la déclassification temporaire du lieu. Au service des archives, il a fait saisir 23 dossiers du Sdece -Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, devenu DGSE en 1982- sur la disparition de l'opposant marocain.
Les dossiers saisis à la DGSE ont été placés sous scellés par le président de la CCSDN. Celle-ci doit publier d'ici la fin de semaine son avis sur la déclassification des documents saisis. Au final, la décision de déclassification revient au ministre de la Défense, mais la quasi-totalité des avis de la CCSDN ont jusqu'à présent été suivis.
Mehdi Ben Barka, opposant au roi Hassan II et figure du tiers-mondisme, a disparu le 29 octobre 1965 à Paris, lors d'une opération menée par les services marocains avec la complicité de policiers et de truands français. L'affaire n'a jamais été totalement élucidée et le corps de Ben Barka n'a jamais été découvert.
Les dopssiers saisis comprennent des documents concernant des personnes soupçonnées d'être impliquées ou d'avoir eu connaissance de l'enlèvement de Mehdi Ben Barka.
Parmi ces dossiers figurent celui du roi Hassan II, du général Mohamed Oufkir -condamné par contumace à la réclusion à perpétuité en 1967 lors d'un premier procès-, de Medhi Ben Barka, de correspondants du Sdece et de malfrats soupçonnés d'avoir trempé dans l'enlèvement. Ont également été saisis les dossiers concernant le général Hosni Benslimane, ex-capitaine aujourd'hui chef de la gendarmerie royale et Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, un membre présumé du commando marocain auteur de l'enlèvement. Hosni Benslimane et Miloud Tounsi sont deux des quatre Marocains visés par un mandat d'arrêt international émis par le juge Ramaël en octobre 2007 et bloqués depuis par le ministère de la Justice.
Affaire Ben Barka : Le juge Ramaël fouille à la DGSE
12.10.2010 | 19h00
Citation :
L’affaire Mehdi Ben Barka refait surface. Le juge en charge de ce dossier, Patrick Ramaël, a perquisitionné à deux reprises, le 29 juillet et le 3 août derniers, le siège de la Direction générale des services extérieurs (DGSE). Le magistrat qui est reparti avec une bonne vingtaine de dossiers, chercherait à connaître ce que les services secrets français savent de l'enlèvement de Mehdi Ben Barka.
Ben Barka en janvier 1959 Est-ce le début d’une nouvelle lueur d’espoir pour la famille de Ben Barka ? En effet, depuis l’entrée en vigueur des dispositions de la loi du 29 juillet 2009 relatives à la protection « secret de la défense nationale », le siège de la DGSE est devenu un lieu classé secret-défense. Et pourtant, il a été perquisitionné récemment.
Accompagné du président de la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN), Patrick Ramaël s’est rendu dans les services secrets français, selon des sources proches de cette affaire citées par de nombreux médias. Il souhaitait mettre la main sur de nombreux documents, des archives datant de l’époque du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), devenu plus tard DGSE, mais n’en a eu que vingt trois, a précisé le Nouvel Observateur.
Dans la « trouvaille » de Patrick Ramaël, il y aurait des documents sur l’ancien roi Hassan II et sur le général Mohamed Oufkir (condamné par contumace à la réclusion à perpétuité en 1967 lors d'un premier procès). Il y en aurait également sur Mehdi Ben Barka, sur le général Hosni Benslimane et Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, un membre présumé du commando marocain auteur de l'enlèvement ainsi que sur des correspondants du SDECE et de truands français soupçonnés d'être impliqués dans le rapt.
Le même juge avait émis en 2007, 4 mandats d’arrêts contre Hosni Benslimane, Miloud Tounsi et deux autres Marocains. Ces mandats ont été diffusés par Interpol en octobre 2009, avant d’être bloqués par la justice française.
Les dossiers saisis ont été placés sous scellés par le président de la CCSDN. L’instance doit donner son avis d’ici la fin de la semaine sur la déclassification ou non des dossiers saisis. Toutefois, la décision finale d’enlever ou pas le caractère secret de ces documents gouvernementaux appartient au ministre français de la Défense, Hervé Morin. Selon l’hebdomadaire Le Point, la quasi-totalité des avis de la CCSDN ont été suivis. Qu'en sera-t-il pour l’affaire Ben Barka, dont la famille a plusieurs fois dénoncé une absence de volonté de la part de la France et du Maroc, de faire éclater la vérité ?
Depuis son enlèvement le 29 octobre 1965 à Paris, devant la brasserie Lipp, le sort de Mehdi Ben Barka demeure toujours inconnu. Les huit instructions successives n’ont pas permis de faire avancer l’affaire.
Sujet: Re: Mehdi Ben Barka Sam 16 Oct 2010 - 11:52
Affaire Ben Barka: avis favorable à la déclassification de documents saisis à la DGSE
16/10/2010 - AP
Citation :
PARIS (AP) La Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) a émis un avis favorable à la déclassification d'une partie des documents relatifs à l'affaire Ben Barka saisis cet été à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) par un juge parisien.
L'avis de la CCSDN, rendu le 1er octobre, a été publié samedi au Journal officiel. Il reviendra au ministre de la Défense, Hervé Morin, de suivre ou non cet avis. Généralement, le ministre suit l'avis de la Commission.
Le 29 juillet puis le 3 août 2010, le juge Patrick Ramaël avait persuisitionné au siège de la DGSE, Bd Mortie à Paris. Il était accompagné par le président de la CCSDN, Jacques Belle, comme le prévoit la loi du 29 juillet 2009 qui régit les lieux classés secret-défense.
Sur les 23 dossiers saisis par le juge Patrick Ramaël, qui concernaient feu le roi du Maroc Hassan II, le défunt général Mohamed Oufkir ou des fonctionnaires français, la CCSDN a donné son feu vert à la déclassification de quelque 150 pages de 17 dossiers.
Le magistrat souhaitait faire saisir plusieurs dizaines de dossiers mais n'en a obtenu que 23, avait-on précisé en début de semaine de sources concordantes. Parmi les documents saisis figurent ceux de Mehdi ben Barka, de l'ancien monarque marocain Hassan II, de diverses personnalités marocaines mais également de responsables ou truands français liés à l'enlèvement de l'opposant marocain.
Le juge Ramaël avait lancé en octobre 2007 quatre mandats à l'encontre du général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale marocaine, Abdelkader Kadiri, ancien patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, l'un des membres présumés du commando marocain qui aurait enlevé Ben Barka, et Abdlekak Achaachi, agent du Cab-1, une des unités des services marocains. Quatre mandats qui n'ont jamais été exécutés par le ministère de la Justice.
L'opposant marocain Mehdi Ben Barka a été enlevé le 29 octobre 1965 devant la brasserie Lipp à Paris. Son corps n'a jamais été retrouvé. Sa disparition a donné lieu à de multiples rebondissements et à la condamnation en 1967 en France de plusieurs Français ainsi que, par contumace, de Marocains. AP
Sujet: Re: Mehdi Ben Barka Sam 16 Oct 2010 - 12:13
Le juge Patrick Ramaël avance dans son dossier, mais aura-t-il la liberté d'exercer totalement son "indépendance de magistrat" et aller jusqu'au bout? Si c'est le cas alors il doit réactiver les mandats d'arrêts lancés, notifiés à Interpol mais bloqués par la suite.
Pour rappel, , ces mandats d'arrêt visent le général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale marocaine, le général Abdelhak Kadiri, ancien patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED, renseignements militaires), Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, l'un des membres présumés du commando marocain auteur de l'enlèvement, Abdlehak Achaachi, agent du Cab 1, une unité secrète des services marocains.
Sujet: Re: Mehdi Ben Barka Lun 18 Oct 2010 - 17:43
Ben Barka : 144 pages d’archives pourraient être déclassées
18/10/2010
Citation :
La commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) a émis un avis favorable à la déclassification de 144 pages d’archives du Sdece (ancêtre de la DGSE, services secrets) relatifs à l’affaire Ben Barka, enlevé en 1965 à Paris, selon le Journal officiel publié samedi.
Ces archives ont été saisies lors d’une perquisition effectuée les 29 juillet et 3 août par le juge d’instruction Patrick Ramaël au siège parisien de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), qui a succédé en 1982 au Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (Sdece).
Il s’agissait d’une première s’agissant d’une perquisition dans un lieu lui-même classé secret depuis l’entrée en vigueur de la loi du 29 juillet 2009 qui a instauré une classification non seulement des documents, mais aussi des lieux les abritant.
En vertu de cette loi, le juge Ramaël s’est présenté à la DGSE accompagné du président de la CCSDN, Jacques Belle, demandant sur place puis obtenant du ministre de la Défense, Hervé Morin, la déclassification temporaire du lieu.
Le juge entendait saisir 79 dossiers nominatifs des services secrets sur des protagonistes de cette affaire.
Au service des archives centrales, M. Belle, au nom du juge, a mis la main sur 23 de ces dossiers, qui ont été placés sous scellés dans l’attente de leur éventuelle déclassification.
Parmi ces dossiers figurent celui du roi Hassan II, du général Mohamed Oufkir, de Medhi Ben Barka, de correspondants du Sdece et de malfrats soupçonnés d’avoir trempé dans l’enlèvement de l’opposant marocain dont le corps n’a jamais été retrouvé.
Ont également été saisis les dossiers concernant le général Hosni Benslimane, ex-capitaine aujourd’hui chef de la gendarmerie royale, et Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, un membre présumé du commando auteur de l’enlèvement.
« Après avoir examiné les pièces saisies et écartées celles qui n’ont aucun lien direct ou indirect avec l’affaire », précise l’avis, la CCSDN propose la déclassification de 144 pages de ces 23 dossiers, sur un total de 482 pages saisies, selon une source proche du dossier.
Belfort : la famille dénonce une « absence de volonté » de faire éclater la vérité La commission ne précise pas dans son avis quels sont les éléments proposés à la déclassification. Il revient dorénavant au ministre de la Défense de déclassifier ou non ces documents. La quasi-totalité des avis de la CCSDN ont été suivis.
Mehdi Ben Barka, opposant au roi Hassan II et figure du tiers-mondisme, a disparu le 29 octobre 1965 à Paris, lors d’une opération menée par les services marocains avec la complicité de policiers et de truands français.
L’affaire n’a jamais été totalement élucidée et l’enquête sur cet enlèvement est régulièrement source de tensions entre la France et le Maroc, la famille de la victime -son fils Bachir, professeur, est installé à Belfort- ne cessant de dénoncer une « absence de volonté » des deux pays de faire éclater la vérité.
Mohamed VI honore les tortionnaires de Mehdi Ben Barka
Par Hakim Merabet | 06/03/2012 | 15:16
Citation :
La publication de la liste nominative des heureux élus de sa majesté le roi Mohamed VI pour le très convoité agrément de transport "la grime", permis aux marocains de découvrir de(mauvaises) surprises.
En effet de sulfureux personnages ou leur héritiers, connus pour leurs passés tortionnaires au sein des services marocains sous Hassan II, ont eu la main heureuse en décrochant le précieux sésame.
Perquisition à la DGSE dans le cadre de l'affaire... Ben Barka (les dossiers saisis)
12/10/2010
Citation :
On apprend, grâce à l'AFP, qu'une perquisition a eu lieu cet été au siège de la DGSE dans le cadre de l'affaire Ben Barka, l'opposant marocain enlevé à Paris en 1965.
Cette perquisition est une première depuis que le lieu, la caserne Mortier, est classé secret-défense au titre des "lieux protégés", suite à la loi du 29 juillet 2009. Contrairement aux craintes alors exprimées, cette loi semble donc permettre aux magistrats de faire leur travail.
Le juge d'instruction Patrick Ramaël a mené une perquisition à deux reprises, le 29 juillet puis le 3 août, au siège de la Direction générale de la sécurité extérieure, boulevard Mortier à Paris (XXe), inidque l'AFP, ainsi que France 3 et Charlie Hebdo.
Accompagné du président de la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN), Jacques Belle, le magistrat s'est présenté à la DGSE, demandant sur place puis obtenant du ministre de la Défense la déclassification temporaire du lieu. Au service des archives, il a fait saisir 23 dossiers du Sdece -Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, devenu DGSE en 1982- sur la disparition de l'opposant marocain.
Les dossiers saisis à la DGSE ont été placés sous scellés par le président de la CCSDN. Celle-ci doit publier d'ici la fin de semaine son avis sur la déclassification des documents saisis. Au final, la décision de déclassification revient au ministre de la Défense, mais la quasi-totalité des avis de la CCSDN ont jusqu'à présent été suivis.
Mehdi Ben Barka, opposant au roi Hassan II et figure du tiers-mondisme, a disparu le 29 octobre 1965 à Paris, lors d'une opération menée par les services marocains avec la complicité de policiers et de truands français. L'affaire n'a jamais été totalement élucidée et le corps de Ben Barka n'a jamais été découvert.
Les dopssiers saisis comprennent des documents concernant des personnes soupçonnées d'être impliquées ou d'avoir eu connaissance de l'enlèvement de Mehdi Ben Barka.
Parmi ces dossiers figurent celui du roi Hassan II, du général Mohamed Oufkir -condamné par contumace à la réclusion à perpétuité en 1967 lors d'un premier procès-, de Medhi Ben Barka, de correspondants du Sdece et de malfrats soupçonnés d'avoir trempé dans l'enlèvement. Ont également été saisis les dossiers concernant le général Hosni Benslimane, ex-capitaine aujourd'hui chef de la gendarmerie royale et Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, un membre présumé du commando marocain auteur de l'enlèvement. Hosni Benslimane et Miloud Tounsi sont deux des quatre Marocains visés par un mandat d'arrêt international émis par le juge Ramaël en octobre 2007 et bloqués depuis par le ministère de la Justice.
Affaire Ben Barka: avis favorable à la déclassification de documents saisis à la DGSE
16/10/2010 - AP
Citation :
PARIS (AP) — La Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) a émis un avis favorable à la déclassification d'une partie des documents relatifs à l'affaire Ben Barka saisis cet été à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) par un juge parisien.
L'avis de la CCSDN, rendu le 1er octobre, a été publié samedi au Journal officiel. Il reviendra au ministre de la Défense, Hervé Morin, de suivre ou non cet avis. Généralement, le ministre suit l'avis de la Commission.
Le 29 juillet puis le 3 août 2010, le juge Patrick Ramaël avait persuisitionné au siège de la DGSE, Bd Mortie à Paris. Il était accompagné par le président de la CCSDN, Jacques Belle, comme le prévoit la loi du 29 juillet 2009 qui régit les lieux classés secret-défense.
Sur les 23 dossiers saisis par le juge Patrick Ramaël, qui concernaient feu le roi du Maroc Hassan II, le défunt général Mohamed Oufkir ou des fonctionnaires français, la CCSDN a donné son feu vert à la déclassification de quelque 150 pages de 17 dossiers.
Le magistrat souhaitait faire saisir plusieurs dizaines de dossiers mais n'en a obtenu que 23, avait-on précisé en début de semaine de sources concordantes. Parmi les documents saisis figurent ceux de Mehdi ben Barka, de l'ancien monarque marocain Hassan II, de diverses personnalités marocaines mais également de responsables ou truands français liés à l'enlèvement de l'opposant marocain.
Le juge Ramaël avait lancé en octobre 2007 quatre mandats à l'encontre du général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale marocaine, Abdelkader Kadiri, ancien patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, l'un des membres présumés du commando marocain qui aurait enlevé Ben Barka, et Abdlekak Achaachi, agent du Cab-1, une des unités des services marocains. Quatre mandats qui n'ont jamais été exécutés par le ministère de la Justice.
L'opposant marocain Mehdi Ben Barka a été enlevé le 29 octobre 1965 devant la brasserie Lipp à Paris. Son corps n'a jamais été retrouvé. Sa disparition a donné lieu à de multiples rebondissements et à la condamnation en 1967 en France de plusieurs Français ainsi que, par contumace, de Marocains. AP
Le juge Patrick Ramaël avance sûrement dans son dossier, mais aura-t-il la liberté d'exercer totalement son "indépendance de magistrat" et d'aller jusqu'au bout? Si c'est le cas alors il doit réactiver les mandats d'arrêts notifiés à Interpol mais bloqués par la suite.
Pour rappel, , ces mandats d'arrêt visent le général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale marocaine, le général Abdelhak Kadiri, ancien patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED, renseignements militaires), Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, l'un des membres présumés du commando marocain auteur de l'enlèvement, Abdlehak Achaachi, agent du Cab 1, une unité secrète des services marocains.[/quote]
Ben Barka : 144 pages d’archives pourraient être déclassées
Citation :
18/10/2010 - ...« Après avoir examiné les pièces saisies et écartées celles qui n’ont aucun lien direct ou indirect avec l’affaire », précise l’avis, la CCSDN propose la déclassification de 144 pages de ces 23 dossiers, sur un total de 482 pages saisies, selon une source proche du dossier.
Mohamed VI honore les tortionnaires de Mehdi Ben Barka
Par Hakim Merabet | 06/03/2012 | 15:16
Citation :
La publication de la liste nominative des heureux élus de sa majesté le roi Mohamed VI pour le très convoité agrément de transport "la grime", permis aux marocains de découvrir de(mauvaises) surprises.
En effet de sulfureux personnages ou leur héritiers, connus pour leurs passés tortionnaires au sein des services marocains sous Hassan II, ont eu la main heureuse en décrochant le précieux sésame.
Sujet: Re: Mehdi Ben Barka Jeu 28 Juin 2012 - 18:44
Les scandales de la DGSE
Laura Minelli le 28 juin 2012
Citation :
Mehdi Ben Barka était un opposant marocain sous le gouvernement de Hassan II, victime de complots et de tentatives d’assassinats. En 1965, cet homme politique internationalement reconnu a été enlevé en pleine journée au milieu de Paris par deux policiers français.
Son corps n’a jamais été retrouvé. Une enquête menée par des journalistes de L’Express implique des truands, des responsables français des services de renseignements et les autorités marocaines. Plusieurs films et téléfilms se sont insipirés de ce scandale.
Maroc : L’affaire Ben Barka poursuit le général Benslimane aux JO de Londres
Par Agence | 03/08/2012 | 11:24
Citation :
L’affaire de l’enlèvement et de l’assassinat en 1965 du leader de l’opposition marocaine Mehdi Ben Barka n’en finit pas de hanter les responsables marocains. Elle les rattrape aux jeux Olympiques de Londres.
Le juge français Patrick Ramaël, en charge de l’enquête, a alerté les autorités britanniques sur une éventuelle présence d’un témoin qu’il souhaite interroger: le Commandant de la gendarmerie royale marocaine, Hosni Benslimane, qui préside également le Comité Olympique marocain.
Le juge français Patrick Ramaël a alerté les autorités britanniques de la possible présence à Londres d’Housni Benslimane, président du Comité national olympique marocain (CNOM) qu’il souhaite interroger. Une source proche de l’enquête, citée par l’AFP, indique que les autorités britanniques ont confirmé officieusement la présence de M. Benslimane à Londres, où il aurait été accrédité pour les Jeux olympiques.
Le juge Patrick Ramaël qui ferait, selon certains journaux français, l’objet de pressions qui consiste à le surcharger de dossier pour lui reprocher ensuite sa lenteur, avait lancé en 2007 un mandat d’arrêt contre le général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale marocaine, le général Abdelhak Kadiri, l’ancien chef des services de renseignement et Miloud Tounzi et Abdelhak Achaachi, deux anciens agents des services secrets marocains.
En octobre 2009, le parquet de Paris a suspendu la diffusion des mandats d’arrêt internationaux visant les quatre marocains au motif qu’Interpol exigeait des « précisions » de la part du juge d’instruction. Le juge Ramaël avait réagi à ce blocage en indiquant qu’Interpol « revendique le blocage des diffusions sollicitées selon des +procédures internes confidentielles+ qui tiennent compte des intérêts politiques et diplomatiques ».
Le juge d’instruction Patrick Ramaël a estimé en conséquence « inutile et hypocrite de fournir de plus amples éléments afin de permettre d’apprécier s’il s’agit d’une affaire mettant en cause des responsabilités étatiques ». « Je ne peux m’expliquer pourquoi pendant pratiquement deux ans, vous n’avez pas transmis ces mandats d’arrêt », avait indiqué le juge dans un courrier au parquet.
Les mandats avaient été signés par le juge Ramaël en octobre 2007, au moment où Nicolas Sarkozy était en visite d’Etat au Maroc, mais sans être diffusés au niveau international. Hocine Benslimane, aujourd’hui âgé de 77 ans, est soupçonné d’avoir pris part à la préparation de l’enlèvement de Mehdi Ben Barka à Paris en 1965, période où il avait le grade de capitaine.
Le mandat d’arrêt est devenu sans effet, le parquet français estimant que les charges contre les quatre personnes n’étaient pas suffisamment détaillées dans le mandat d’arrêt. Le juge Ramaël a essuyé en lai 2009, un refus des autorités espagnoles d’interpeller le général Benslimane qui séjournait en Espagne.
Enlevé le 29 octobre 1965 devant la brasserie Lipp à Paris par deux policiers, l’opposant marocain qui vivait en exil au Caire n’a jamais réapparu. Il est généralement admis que le fondateur de la Tricontinentale a été victime d’une équipe mêlant policiers français, des truands, des collaborateurs des services français (Sdece) et des services marocains, qui sont accusés d’avoir fait disparaître le corps.(Afp)
J'espère qu'un jour ce Général de merdouille sera pendu très haut pour avoir assassiné Mehdi Ben Barka, un Nationaliste éveillé, fervent défenseur de la nation arabe.