Sujet: Maroc: un Français de 62 ans assassiné Ven 21 Déc 2012 - 23:06
Maroc: un Français de 62 ans tué à Marrakech
Par Agence | 21/12/2012 | 22:26
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Un ressortissant français âgé de 62 ans a été tué à Marrakech, dans le sud du Maroc, où il possédait une résidence, a-t-on appris vendredi de sources officielle et proche de l’enquête.
Ce retraité français, habitué des séjours au Maroc, a été retrouvé mort à son domicile, situé dans la médina de Marrakech, selon l’agence de presse MAP.
Il s’agit d’un meurtre, a précisé à l’AFP une source proche de l’enquête, ajoutant que l’homme avait notamment été frappé à la tête à l’aide d’une bouteille. La police a ouvert une enquête sur instruction du procureur général.
De même source, ce ressortissant français, propriétaire d’un logement à Marrakech depuis 10 ans, avait fait l’objet de pétitions de la part d’habitants du voisinage l’accusant d’avoir des relations sexuelles avec des mineurs.
Situé à 350 km de la capitale Rabat, au pied du massif du Haut-Atlas, Marrakech est l’une des villes les plus touristiques du royaume. Elle est particulièrement prisée des Français, touristes et retraités. (Afp)
Un citoyen français âgé de 62 ans a été assassiné dans la médina de Marrakech. La victime, dont le nom n’est pas encore connu, résidait dans la ville ocre où il possédait une maison.
Selon des sources policières, il ne s’agit pas d’une mort naturelle, le Français aurait été assassiné.
Cet assassinat va inévitablement affecter le moral de la très forte communauté française à Marrakech qui a été ébranlée par l’attentat du Café Argana le 28 avril 2011. Un attentat qui avait fait 17 morts et une vingtaine de blessés, tous de différentes nationalités.
Sujet: Adolescent algérien détenu au Maroc : Lun 11 Mar 2013 - 22:00
Adolescent algérien détenu au Maroc : la LADDH appelle à une large mobilisation pour sa libération
Sonia Lyes - 11/03/2013 à 20:59
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La ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) a appelé ce lundi 11 mars à une mobilisation internationale pour la libération du mineur Islam Khoualid, âgé de 14 ans, incarcéré au Maroc. « Nous appelons toutes les associations des droits de l'Homme, les avocats, les journalistes, les universitaires ainsi que la société civile au Maroc, en Algérie et partout dans le monde à se mobiliser pour la libération du mineur Islam Khoualid », indique la LADDH dans un communiqué.
Détenu depuis le 11 février dans un centre de rééducation à Agadir, le jeune Islam est poursuivi pour « agression sexuelle ». Son procès est prévu pour ce mardi 12 mars devant un tribunal pour mineur d’Agadir. Le jeune mineur convoqué au commissariat d'Agadir a subi un interrogatoire sans assistance légale, notamment diplomatique ou parentale, selon la LADDH. Présenté devant un juge d'instruction, il a été mis immédiatement sous mandat de dépôt et placé dans un centre de rééducation pour mineurs en violation des dispositions de l'article 460 de la loi marocaine relative aux mineurs qui exclut ce type de mesure dès lors qu'il a un garant pour toute représentation judiciaire, selon cette ONG.
À ce titre, rappelle la LADDH, Islam était sous la responsabilité de la Fédération algérienne de voile qui conduisait une délégation d’athlètes dont il faisait partie pour participer à un tournoi. Selon la LADDH, son maintien en détention est en violation des dispositions des articles 263 et 460 de la loi marocaine. « Ce procès, les chefs d'inculpation retenus contre lui ainsi que les procédures d'instruction et de placement vont à l'encontre des conventions internationales relatives aux droits de l'Homme notamment celle relative aux droits des enfants », précise le texte. La LADDH estime enfin que « les autorités algériennes ont la responsabilité et l'obligation d'apporter assistance au jeune Islam ».
Sujet: Le Mujao a été concocté à Rabat Mar 26 Mar 2013 - 19:20
Le Maroc derrière l'enlèvement des diplomates algériens au Mali (MAE sahraoui)
mar, 26/03/2013 - 17:19 Tags:Sahara Occidental
Citation :
Alger, 26 mars 2013 (SPS) Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a affirmé mardi à Alger que le Maroc, "qui a créé le groupe terroriste, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), est derrière l'enlèvement des diplomates algériens à Gao au Mali".
"Le Mujao a été concocté à Rabat, ses têtes pensantes se trouvent dans la capitale marocaine et ses agents voyagent fréquemment entre Rabat et deux capitales au minimum en Afrique avec des passeports diplomatiques", a précisé M. Ould Salek, lors d'une conférence de presse.
"C'est eux qui sont derrière l'enlèvement des diplomates algériens, des humanitaires espagnols dans les camps de réfugiés sahraouis et les nombreuses attaques terroristes contre l'Algérie", a-t-il dit, sans écarter le lien entre le Mujao et l'attaque contre le site gazier de Tiguentourine (In Amenas).
Il a affirmé que "depuis 2006, l'ambassade marocaine à Bamako est devenue le lieu où se réunissent des officiers de renseignements marocains pour se déployer au niveau de Gao et Tambouktou et dans le nord du Mali en général afin d'organiser les réseaux de contrebande de drogue et ceux du Mujao".
"Ils sont également utilisés comme médiateurs entre les groupes terroristes et certains pays européens pour négocier la rançon contre la libération d'otages", a-t-il affirmé.
En avril 2012, le consul d'Algérie et six diplomates algériens à Gao avaient été enlevés par un groupe terroriste. En 2011, trois coopérants humanitaires européens avaient été kidnappés dans un camp de réfugiés sahraouis, près de Tindouf. (SPS)
Maroc : Procès du journaliste qui a voulu débattre des absences du roi Mohammed VI
POSTED ON VENDREDI, JUILLET 05, 2013 BY MOHAMED MAHAMUD EMBAREC WITH NO COMMENTS
Par: Ignacio Cembrero 28/6/2013
Traduction de l’espagnol par Ahmed Benseddik
Citation :
Ali Anouzla, directeur du journal Lakome numérique, a été inculpé de diffusion de fausses informations sur une rixe tribale.
« Le roi Mohammed VI, qui accumule de nombreux pouvoirs (Commandeur des croyants, Commandant en Chef des Forces Armées Royales, Président du Conseil des ministres, Président du Conseil supérieur de la magistrature et du Conseil supérieur des Oulémas, etc.), a-t-il le droit de s’absenter si souvent et si longtemps sans même annoncer la date et la durée de ses voyages à l’étranger ? Cette habitude royale pose un vrai problème constitutionnel, politique et moral. »
Le seul journaliste marocain qui a osé poser cette question et apporter une réponse a été, le 4 Juin, Ali Anouzla, directeur du site numérique indépendant Lakome, dans un éditorial intitulé «De l’absentéisme royal». Il a publié le 4 Juin quand le souverain était en vacances en France. Au total, le monarque a consacré, depuis le début de l’année 2013, dix semaines à des voyages privés à l’extérieur du Maroc, en particulier au château qu’il possède à Betz, au nord de Paris.
Ali Anouzla a été convoqué mardi 25 Juin par la police judiciaire de Fès et, le mercredi, par le procureur de la même ville. Il a été auditionné et accusé de «publication et diffusion, de mauvaise foi» de «fausses informations» et «faits inexacts» de nature à troubler l’ordre public. Il risque une condamnation en vertu de l’article 42 du code de la presse marocaine, à une peine allant d’un mois à un an de prison et une amende comprise entre € 110 et € 9.500. Quelle fausse information Anouzla a-t-il publié ?
Le lundi 17 Juin vers 13h30, Lakome a repris une information publiée par RASSD, un journal numérique de Fès récemment crée, qui faisait état d’affrontements tribaux près de la ville ayant causé sept morts. A 14h, n’ayant pas pu vérifier la véracité de l’information, Lakome a retiré l’article en question, et peu après après 17h le site s’est excusé auprès de ses lecteurs suite à cette erreur.
Le directeur du site local à Fès a également été convoqué par le procureur. Il a avoué avoir inventé l’histoire en vue d’induire en erreur les autres journaux numériques d’information. Mais le parquet n’a pas convoqué les responsables des autres sites numériques qui ont publié la même information fictive, parfois pendant des jours, et qui n’ont pas pris la peine de s’en excuser.
« Je me demande si mon inculpation pour diffusion de fausses informations n’est qu’un prétexte, et si les motivations sont ailleurs », explique Anouzla au téléphone. Le procureur était pressé. Il a fixé l’audience pour le 16 Juillet. S’il est reconnu coupable, Anouzla ira en prison. En 2009, un tribunal l’avait déjà condamné à une peine d’un an de prison avec sursis, conformément à l’article 42 du code de la presse. Comme il s’agit de récidive, il devrait cumuler les deux peines.
À la fin Août 2009, le palais royal marocain a publié un communiqué expliquant que le roi avait attrapé une infection dite rotavirus, une maladie qui affecte les intestins et qui l’a obligé à «une convalescence de cinq jours.» «L’état de santé de Sa Majesté le Roi n’est pas préoccupant», conclut le texte de ce communiqué.
Anouzla, qui dirigeait à l’époque le quotidien Al Jarida Al Oula, avait publié un article intitulé: « La maladie royale retarde les causeries religieuses et son déplacement à Casablanca ». Un autre article signé par la journaliste Bouchra Eddou, signalait, en citant un médecin anonyme, que « l’origine du rotavirus contracté par le roi est due à la consommation de corticoïdes contre l’asthme qui causent l’enflure du corps et diminuent l’immunité». Ce commentaire médical lui a valu la condamnation.
Étouffé par le manque de publicité Al Jarîda Al Oula a fermé en mai 2010, mais huit mois plus tard, Anouzla, infatigable, lance le site numérique arabophone Lakome. Plus tard, il lance avec Aboubakr Jamai une version francophone. Leur seule source de revenus pendant des mois fut la publicité de Google. Mais le site a connu un succès indéniable. Quand il a appris qu’il était poursuivi, Anouzla a déclaré : « La ligne éditoriale de Lakome ne changera pas d’un iota. ». Ceux qui connaissent la presse marocaine savent tous qu’ Anouzla est sans doute le journaliste le plus indépendant.
Maroc: 3 ans de prison pour 130 hooligans impliqués dans des violences lors de Raja-FAR !
PAR STEVEN LAVON – 05 AOÛT 2013 À 18:04 - (80 VUES)
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Rappelez vous. En avril dernier avant un match de championnat entre le Raja Casablanca et le FAR rabat, plusieurs centaines de supporteurs s’étaient affrontés aux abords du stade. Causant de multiples dégâts matériels (voitures brûlées, magasins caillassés, etc). La justice marocaine n’a pas été clémente envers ces hooligans.
Ces fauteurs de troubles ont été condamnés à 3 ans de prison, rapporte ce lundi l’agence AMP. Seuls 3 des 134 personnes accusées ont été acquittés, tandis que 17 condamnés à des peines allant de 6 mois à 3 ans de prison. C’est la première fois que de nombreux supporters sont poursuivis en justice pour violence dans le football. Les violences liées au football sont fréquentes au Maroc, en particulier lors du derby entre le Wydad Casablanca et le Raja, deux clubs de football populaires de la capitale économique.
Le parlement marocain indique qu’il va bientôt adopter une loi augmentant les peines pour la violence dans les stades, allant jusqu’à cinq ans de prison.
15.000 marocains vivent de la contrebande du carburant algérien
Par Lila Ghali | 02/10/2013 | 21:45
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Pas moins de 15.000 marocains vivent de l’argent provenant de la contrebande de carburant de l’autre côté de la frontière algéro-marocaine, a révélé le le président de l’Association marocaine de protection des consommateurs de l’Oriental (APCO), Mohammed Benkaddour.
En effet, dans un entretien au journal français Le Monde, à paraître dans sa livraison de jeudi, il a indiqué que “entre 3.000 et 5.000 familles, chiffres à multiplier par cinq pour obtenir le nombre de personnes concernées” confiant que”l’essence est le nerf de la guerre qui fait vivre” dans cette région frontalière avec l’Algérie touchée par un chômage endémique.
Ce trafic de carburant permet au “Maroc, pays dépourvu de ressources en hydrocarbures, d’économiser des milliards de dirhams en importation de carburant pendant des années”.
Toujours selon la même source, l’agriculture dans cette région fonctionne à 75% avec l’essence de contrebande dont le montant journalier pour de nombreux trafiquants avoisine les 500 euros pour chacun d’eux.
Depuis que l’Algérie a décidé, l’été dernier, de donner un coup d’arrêt au trafic de carburant, c’est la guerre de l’essence à la frontière dans la région orientale du Maroc où les prix du carburant se sont littéralement envolés: le bidon de 30 litres est passé de 90 dirhams (environ 8euros) à 250, voire 300dirhams(entre 22 et 28 euros).
Selon l’enquête du quotidien français, cette situation nourrit les tensions sociales qui s’ajoutent à d’autres, au moment où le Maroc tente de réduire le coût exorbitant de la caisse de compensation(5milliards d’euros) qui finance à grands frais les produits de première nécessité tels que le sucre,la farine et l’essence, et qui pèse lourd dans le déficit du pays.
Le gouvernement marocain a augmenté les prix de l’essence à la pompe sur tout le territoire, s’attirant, en retour, un vif mécontentement social. Partis d’autres régions du pays,des camions-citernes ravitaillent désormais Oujda. Une première, selon le même journal.
En somme les marocains sentent la fin d’un pétrole passe-partout bon marché après trois décennies au moins durant lesquelles les habitants de cette région s’étaient habitués à en bénéficier à la faveur d’une frontière terrestre entre les deux pays hermétique malgré sa fermeture depuis 1994.
Un adolescent marocain arrêté pour menace de mort contre Barack Obama
Le Monde.fr avec AFP | 05.10.2013 à 00h26
Il avait menacé de mort Barack Obama sur Twitter avant son départ pour les Etats-Unis. | REUTERS/REGIS DUVIGNAU
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Un adolescent de 17 ans est poursuivi devant un tribunal de Casablanca, au Maroc, pour avoir menacé de mort le président des États-Unis Barack Obama sur Twitter.
Soufiane Ismaïl, originaire d'Azilal, dans le centre du Maroc, a comparu pour la deuxième fois, devant la chambre des mineurs du tribunal de première instance de Casablanca, la plus grande ville du royaume. Son procès a été reporté au 11 octobre.
"CRIME ÉLECTRONIQUE"
Interpellé par la police judiciaire de Casablanca, il est accusé de "crime électronique" et "appel à la violence en utilisant des médias électroniques" pour avoir posté un tweet, l'an dernier, dans lequel il menaçait de mort Barack Obama.
"Je tuerai votre président et toutes les personnes qui seront en sa compagnie. C'est ce que je ferai lorsque j'arriverai aux États-Unis le mois prochain", avait écrit l'adolescent.
L'audience de vendredi s'est déroulée à huis clos car il s'agit d'un mineur. Son avocat, qui a plaidé les circonstances atténuantes, a demandé que le jeune soit poursuivi en état de liberté provisoire, mais cette demande a été rejetée par le tribunal.
Au moins 1000 clandestins attendent à la frontière de Sebta
24 octobre 2013
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Plus de 1000 personnes, dont l’écrasante majorité est d’origine subsaharienne, attendent le moment propice, dans des forêts et montagnes avoisinantes, pour s’introduire clandestinement à Sebta, porte d’entrée vers l’Europe.
Ces chiffres, révélés par les Forces de sécurité espagnoles, sont issus d’un recoupement d’informations provenant de la Gendarmerie royale marocaine et de la Guardia Civil espagnole, qui s’inquiètent d’une forte augmentation des assauts ces dernières semaines.
Les clandestins, qui se cachent dans les bois, attendent le moment opportun pour, soit entrer par voie maritime avec des pateras, ou par des assauts collectifs sur les barbelés séparant Sebta du Maroc.
Rien que pour la journée de mercredi, la gendarmerie marocaine a repoussé l’assaut de plus de 100 personnes au point frontière de "Tarajal". Les forces de sécurité espagnoles (police et gendarmerie) se préparent à un nouvel assaut imminent des immigrants.
Même si l’enclave de Sebta est séparée du Maroc par une double voie de 8,2 km de fils barbelés, d’une hauteur moyenne de 6 mètres, plusieurs assauts ont déjà permis de démontrer la fragilité de ce système. Le mois dernier à Melilla, qui possède exactement le même système, plus de 100 personnes (sur 300) ont réussi à escalader les fils barbelés et s’introduire dans la ville.
De l’influence du Mossad dans l’entourage de Mohammed VI
06 nov, 2013 - M. B.
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Mohamed VILa polémique entre un militant marocain, juif antisioniste, Jacob Cohen, et le tout-puissant conseiller du souverain marocain, André Azoulay, qui fut également celui de M6, éclaire on ne peut mieux l’influence déterminante d’Israël et de ses services de renseignements le Mossad.
Après la réponse du conseiller royal, André Azoulay, qui a accusé l’écrivain marocain, Jacob Cohen, de mener contre lui une campagne de discrédit pour le compte de certains secteurs du Mossad, celui-ci lui répond à son tour. «Azoulay est un homme d’expérience. Il a fréquenté les milieux financiers internationaux et côtoyé des personnalités de haut rang, dont certainement des ministres et des ambassadeurs. Il sait comment faire avancer une cause, placer les pions là où il faut et quand il faut. Les subtilités de langage diplomatique ne lui sont pas inconnues», écrit-t-il , ajoutant :
«Lorsque j’ai émis l’hypothèse que Azoulay joue le rôle de sayan dans l’intérêt d’Israël et pour le renforcement de sa politique expansionniste, c’est parce qu’il joue depuis plus de 20 ans le rôle d’éminence grise, intermédiaire discret et utile pour tisser ces liens qui échappent au commun des mortels et qui font une politique. C’est quoi au juste un sayan ? Je ne le dis pas pour Azoulay qui doit avoir sa petite idée.
Un sayan est un juif sioniste qui, par «patriotisme», collabore avec les institutions sionistes, le Mossad en particulier, pour promouvoir les intérêts de sa patrie de cœur. Ce sont ainsi des dizaines de milliers de juifs qui, à travers le monde, et jouant le jeu du double patriotisme, apportent leur aide médiatique, politique, économique, matérielle, tout ce qui peut faire avancer la cause d’Israël.»
Selon Jacob Cohen , dans le cas de M. Azoulay, sa «contribution» a consisté à tisser «patiemment et profondément des liens entre les responsables israéliens et des hommes politiques arabes en général et marocains en particulier, pour favoriser ce qu’on appelle euphémiquement une meilleure compréhension, mais en réalité pour ancrer la présence israélienne dans les cercles dirigeants arabes, la rendre normale, utile même, et finalement incontournable.»
«On me dirait, si c’est pour le bien de la paix, pourquoi pas ? Qui l’en blâmerait ? Or c’est tout le contraire qui s’est produit. Le régime sioniste a fait son trou dans les sociétés arabes sans rien lâcher sur sa politique. La Cisjordanie est dépecée, quadrillée, harcelée. Le nombre des colons sionistes est passé, en 20 ans de «pourparlers» publics ou secrets de 150 000 à 550 000, soit 350 % d’augmentation.
Azoulay ignore-t-il ces faits et ces chiffres ? Certainement pas. Il se défendrait probablement en disant qu’il faut continuer à négocier. Jusqu’à arriver à 1 million de colons peut-être. L’arnaque sioniste a été, et est toujours, de faire croire aux négociations et à la volonté de paix, en comptant sur les sayanim, comme Azoulay, et leurs complices arabes, pour répandre cette atmosphère de dialogue, d’embrassades, de progrès », relève Jacob Cohen.
Il souligne également que «Azoulay prétend être pro-palestinien depuis l’âge de 13 ans. J’avoue ne pas avoir eu cette précocité. Mais moi je mène campagne contre l’occupation sioniste et ses méfaits. Qu’a fait Azoulay depuis ce temps pour combattre l’occupation, les destructions, les détentions arbitraires, l’annexion de Jérusalem, la répression brutale à Gaza, etc. ? Ah oui ! Il doit être pour un État palestinien. Eh bien, il n’est pas le seul, il est même en bonne compagnie.
Bush, Sharon, Blair, Sarkozy, Netanyahou… ils sont tous pour un État palestinien. Mais ils attendent que les Palestiniens soient mûrs pour accepter un Banthoustan à l’ombre d’Israël.» «Cessons cette hypocrisie. Les pro-palestiniens à la sauce Azoulay et autres complices arabes se cantonnent dans des incantations sur le dialogue, la paix, les 2 États, mais ferment les yeux sur le reste, car leurs intérêts sont indissolublement liés à ceux de l’Amérique impériale en général et de son vassal impérial au Proche-Orient en particulier», conclut-il.
ROYAUME DU MAROC - Le crapaud qui se fait aussi gros que le boeuf
Par Ali DJAABOUB - Dimanche 10 Novembre 2013 - Lu 1897 fois
Un geste inqualifiable
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En 1963, répétant le même scénario qu'avec la Mauritanie, le même Maroc agressa l'Algérie.
S'inspirant des sinistres empires coloniaux des siècles derniers, le Maroc ne rate aucune occasion pour tenter d'accaparer des territoires d'autrui pour assouvir ses ambitions expansionnistes qui ne semblent pas connaître de limites.
Son rêve du Grand Maroc qui ne date pas d'aujourd'hui et qu'il revendiquait, illégalement depuis longtemps, mais officieusement, car trop lâche pour oser s'attaquer aux puissances occupantes (voir Ceuta et Melilla qui restent sous domination espagnole à ce jour), engloberait le Sahara occidental, la Mauritanie, une partie du Mali et une bonne partie de l'Algérie.
Cet esprit expansionniste qui amena la monarchie marocaine à cultiver chez le Makhzen le rêve de conquêtes territoriales engendra une tension permanente pérennisant par là même un climat de méfiance dans toute la région.
En 1960 déjà, au moment où la Mauritanie venait de recouvrer son indépendance après avoir souffert des affres de l'occupation et alors qu'elle ne s'était pas encore remise de ce qu'elle avait enduré, des décennies durant, le Royaume du Maroc, prétendant que ce territoire lui appartenait, tenta de l'annexer et de prendre la place de l'ancien colonisateur. Il mettra dix ans pour la reconnaître et établir des relations diplomatiques avec elle.
La guerre des sables
En 1963, répétant le même scénario qu'avec la Mauritanie, le même Maroc agressa l'Algérie qui n'avait pas encore fini de panser ses blessures, arguant qu'une grande partie de l'ouest algérien, dont la région de Tindouf et Béchar, était sienne. S'ensuivit alors ce qu'on a appelé «La guerre des sables» qui resta gravée dans notre mémoire collective et marqua à jamais les relations de nos deux pays.
Cette mentalité agressive du Maroc envers notre pays et ses revendications illégitimes brandies à chaque fois qu'il se trouve en difficulté avec son peuple, empoisonnent toute relation stable avec lui et empêchent l'instauration d'une entité régionale bénéfique pour tous.
D'un autre côté, chaque fois qu'il veut influencer des décisions onusiennes qu'il estime en sa défaveur, il répète la même comédie, exhibant ainsi son refus de reconnaître aux peuples le droit à l'autodétermination et à l'indépendance et rejetant le principe du respect de l'intangibilité des frontières héritées du colonialisme telles que prônées par les instances régionales et internationales.
Enfin, en 1975, faisant fi des décisions onusiennes et de l'avis consultatif de la Cour de justice internationale qui dénie tout droit du Maroc sur le territoire sahraoui, le roi Hassan II entame l'annexion pure et simple du Sahara par le biais de la fameuse marche verte. Il déversa pour ce faire, plusieurs centaines de milliers de personnes qui envahirent ce pays frère, noyant la population autochtone et mettant la communauté internationale devant le fait accompli avec la complicité de l'Espagne qui signa un traité par lequel elle transmettra les pouvoirs administratifs sur le territoire au Maroc et à la Mauritanie alors qu'elle n'en avait aucun droit. Tout cela avec la passivité complice des Etats-Unis et des pays occidentaux, notamment celle de la France.
Cette situation qui provoqua une confrontation armée entre le Front Polisario (représentant légal du peuple sahraoui) et les armées du Maroc et de la Mauritanie, déstabilisera toute la région et détourna les autorités de notre pays de l'objectif de développement qu'elles se sont assigné; obligeant notre pays à mobiliser une partie de ses troupes armées à la frontière Ouest et à réserver des potentialités considérables à cette fin. Devant la défaite de son armée, la Mauritanie, qui a vu son entité menacée, fut obligée de se retirer de la partie qu'elle a annexée, laissant le champ libre aux Marocains qui, au fil des années, ne contrôlèrent plus que 10 à 15% des territoires occupés malgré l'aide apportée par les pays occidentaux (France et Espagne) et les Etats-Unis d'Amérique pour qui cette région était stratégique; pérennisant de ce fait un foyer de tension à nos frontières.
Ces pays prétendument démocratiques qui apportent toute leur aide au régime marocain ainsi que la communauté internationale sont comptables devant l'Histoire des souffrances qu'endure le peuple sahraoui, car sans l'appui des premiers et la passivité et le silence de l'autre, il aurait recouvré son indépendance depuis des lustres. Aujourd'hui, alors que la communauté internationale semble sortir de sa léthargie, et que la Rasd gagne de plus en plus de voix à travers le monde, le Maroc, se trouvant acculé, ne trouve pas mieux que de s'en prendre à l'Algérie qu'il accuse de tous les maux.
Le royaume de la drogue
Nous avons pris l'habitude de ses divagations et de ses accusations infondées, et supporté les tonnes de drogue que ses services déversent sur notre sol, mais cette fois-ci, en s'attaquant aux symboles les plus sacrés pour notre peuple, il a dépassé toutes les limites.
En effet, au mépris de tous les usages internationaux et après avoir chauffé à blanc ses sujets, il fomente des manifestations et envoie ses sbires violer l'enceinte de notre représentation diplomatique à Casablanca et arracher l'emblème national pour ensuite le souiller un 1er Novembre, date du déclenchement de la révolution ayant abouti à la libération de notre patrie reconquise au prix d'un million et demi de martyrs.
Devant cette attitude inqualifiable et ses agissements ignobles qui témoignent de l'état de panique dans lequel se trouve ce régime, nous joignons notre voix à celle de tout le peuple algérien pour condamner de toutes nos forces cette attitude hostile et mettons en garde, aujourd'hui plus que jamais, nos responsables quant aux conséquences de l'attitude d'un régime aux abois qui, comme le crapaud qui veut se faire aussi gros qu'un boeuf, est capable d'une action insensée, notamment en ce moment crucial où nous assistons à la réapparition dans notre région d'une mentalité impérialiste que nous avons cru révolue à jamais.
Le Maroc reste le plus grand producteur mondial de haschich selon un nouveau rapport des nations unies
Mardi 12 novembre à 9:20 - l Expression
Le cannabis, ça pousse de partout
Citation :
L’Office des Nations unies pour la drogue et le crime (Onudc) a indiqué, dans un nouveau rapport, que le Maroc restait le principal producteur et fournisseur mondial de haschich (résine de cannabis) et qu’il est le pourvoyeur de la majorité de cette drogue saisie en Europe.
L’Onudc a établi ce nouveau rapport pour le soumettre à la 48e session de sa commission chargée de la question du trafic de drogue dans les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, qui se réunira le 25 novembre en cours à Vienne (siège de l’Onudc).
«Le Maroc reste le plus grand producteur mondial de résine de cannabis», affirme le rapport de cette organisation de l’ONU.
Concernant les superficies cultivées de cannabis, l’Onudc fait savoir que malgré la politique d’éradication engagée depuis quelques années, par les autorités marocaines sous la pression des pays européens, la surface des champs réservée au cannabis au Maroc reste la plus importante mondialement avec 47.500 hectares spécifiques à cette culture illicite (contre 12.000 ha en Afghanistan).
Néanmoins, les experts de l’Onudc ont précisé que ces données sur les superficies cultivées de cannabis avaient été communiquées par le gouvernement marocain, sachant que cette organisation onusienne n’a plus été autorisée par le Maroc à effectuer une enquête sur le terrain depuis 2005, lorsqu’elle avait alors évalué cette superficie à 72.500 ha. Par ailleurs, ce rapport de l’ONU note que le flux de trafic du haschich produit au Maroc va, entre autres, vers l’Europe à travers l’Espagne principalement.
Dans ce sillage, il a observé que la plus grosse saisie annuelle de résine de cannabis a eu lieu en Espagne pour une quantité globale de 356 tonnes, soit plus de 6 fois la quantité de résine de cannabis saisie dans n’importe quel autre pays en Europe. Les experts de cette organisation de l’ONU considèrent que l’Espagne joue un rôle important pour tenter d’empêcher le trafic de résine de cannabis vers les autres pays européens, et ce, «en raison de sa proximité géographique avec le Maroc qui est connu pour être un pourvoyeur de résine de cannabis».
D’ailleurs, poursuit le rapport, «ces données révèlent que le Maroc est susceptible d’avoir produit la majorité de la résine de cannabis saisie en Europe». Il est à souligner que ce rapport est publié par l’Onudc après celui de juin dernier dans lequel il avait déjà listé le Maroc comme principal producteur de haschich.
Il avait alors mis en garde la communauté internationale contre l’impact des drogues sur les «pays vulnérables» et prévenu que le marché de la drogue est l’un des principaux facteurs qui continuent d’alimenter «l’instabilité économique et politique» autour du monde.
Dans ce sillage, l’Onudc avait fait part particulièrement du «besoin accru d’assistance» pour les régions de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel afin de prévenir les drogues illicites et la criminalité «qui font obstacle au développement durable».
Des outils de propagande marocains déguisés en sites algériens
ARTICLE | 5. DÉCEMBRE 2013 - 9:55 - Sonia B.
Citation :
L’hostilité du royaume marocain à l’égard de l’Algérie continue. Après avoir violé notre enceinte consulaire à Casablanca, profané l’emblème national et humilié une délégation parlementaire, le Makhzen, qui cultive une haine sans égale envers les Algériens, poursuit sa campagne de dénigrement à travers, cette fois-ci, des canaux non officiels.
Et quoi de mieux que de pseudo-sites électroniques aux allures propagandistes. Ainsi, outre les organes traditionnels qui servent de courroie de transmission des insultes royales à l’encontre de l’Algérie, dirigeants et peuple, le Makhzen fait preuve d’ingéniosité en multipliant les faux profils sur Internet, se faisant passer parfois pour des Algériens. C’est le cas de ce fameux torchon électronique appelé «algeriatimes», qui déverse depuis quelque temps son venin sur notre pays, multipliant manipulations et désinformations.
Le comble est qu’il porte les couleurs de notre emblème national. Ce site, comme de nombreux autres, diffuse ragots et mensonges à longueur de journée et s’adonne à des parodies les plus viles et obscènes. En crise financière acerbe, le Maroc, à court d’idées pour améliorer le quotidien de sa population, se défoule sur l’Algérie qu’il accuse de «sous-développement» et de «pays fermé et gangrené par la corruption», comme si le pays de sa majesté Mohammed VI est un paradis sur terre.
Pour cacher sa misère sociale et son autoritarisme qui se traduit notamment par l’emprisonnement de journalistes, Ali Anouzla en est d’ailleurs une preuve parmi tant d’autres, il scrute le moindre fâcheux événement enregistré de notre pays pour distiller des ragots dans le but de ternir son image. A titre indicatif, les derniers événements de Ghardaïa ont fait l’objet d’un traitement tendancieux, véhiculant de fausses informations sur d’éventuelles exactions à l’égard de la minorité mozabite. On trouve aussi des textes injurieux à l’égard du président Bouteflika, en tournant à la dérision la dégradation de son état de santé. Il y a également la déformation de propos de ministres algériens dans le but de leur porter préjudice. La liste est longue.
L’Algérien est, en effet, traité de tous les noms d’oiseaux. Ce à quoi les internautes algériens répondent de manière virulente. Ce déchaînement renseigne un tant soit peu sur l’état de panique dans lequel se trouve le palais royal qui ne sait visiblement plus quoi faire pour sauver le trône. Mais cette attitude porte gravement préjudice à la bonne amitié qui existe entre les deux peuples. La fracture est telle qu’il est difficile d’imager un retour à la normale des relations bilatérales dans un avenir proche.
BANNI PAR MOHAMMED VI, MOULAY HICHEM PUBLIE SES MÉMOIRES
Le Prince fait trembler le roi
Par Mohamed TOUATI - Jeudi 12 Decembre 2013 - Lu 7751 foiS
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Dans son livre intitulé Journal d'un prince banni, le cousin germain du souverain marocain, dresse un portrait sans concessions des membres de la famille royale.
Cette publication peut faire l'effet d'une bombe. Elle contribuera surtout à remettre les pendules à l'heure et donner la véritable image du pouvoir marocain. A commencer par le monarque chérifien. De sa gestion des affaires du royaume et des rapports exécrables qu'il entretient avec l'Algérie, autant sur le plan économique que diplomatique. Le trafic de carburant à notre frontière Ouest a permis au Maroc oriental d'afficher une paix sociale grâce, uniquement, à ce business juteux qui s'est enraciné au coeur du royaume: Rabat, Meknès... «70% de l'économie de la région du Maroc oriental dépendent de la contrebande et nous estimons le chiffre d'affaires moyen de cette activité à six milliards de dirhams par an.
Le secteur informel emploie plus de 10.000 personnes et couvre l'essentiel des besoins de consommation», avait reconnu la Chambre de commerce, d'industrie et de services d'Oujda dans une étude qui avait été consacrée à la pratique du commerce illégal (voir L'Expression du 3 décembre 2013) tandis que des tonnes de drogue sont régulièrement déversées à travers le territoire national. Epinglé par des rapports de l'Office des Nations unies pour la drogue et le crime et du département d'Etat américain, le souverain marocain a fait le dos rond. Le temps de laisser passer l'orage. C'est finalement une tempête qui va le rattrapper pour s'abattre sur lui si l'on en juge par les quelques bribes livrées par Le Nouvel Observateur.
«Pour la première fois, un prince alaouite, troisième prétendant à la succession du trône, raconte l'envers du décor des despotismes orientaux. Les arcanes du sérail, les complots de la cour. Il dresse le portrait de chacun des membres de la famille royale. De Hassan II, despote pervers et génial, qui voulait «pendre ses ennemis par les cils de ses yeux», jusqu'à l'actuel roi qui exerce son métier à contrecoeur» révèle le site de l'hebdomadaire français dans un article daté du 10 décembre 2013.
Moulay Hichem qui milite en faveur d'une démocratisation du régime politique marocain et qui est aussi un chercheur en sciences sociales n'a pas hésité à analyser les révoltes arabes et leurs conséquences sur le royaume en particulier. La Révolution de jasmin qui a provoqué la chute de Zine el Abidine Ben Ali en Tunisie, les manifestations qui ont ébranlé le régime de Hosni Moubarak en Egypte l'ont fait réagir. Le Maroc ne fera «probablement pas exception parmi les pays arabes après la Révolution tunisienne et les manifestations qui secouent actuellement le pouvoir en Egypte», avait-il estimé à la fin du mois de janvier 2011. Le «Maroc n´a pas été encore atteint...Mais il ne faut pas se tromper: presque tous les systèmes autoritaires seront affectés par la vague de protestations. Le Maroc ne sera probablement pas une exception», avait souligné Moulay Hicham dans une interview accordée au quotidien espagnol El Païs. Réputé pour ses critiques vis-à-vis de la monarchie marocaine et de son système politique, le cousin du roi s'était interrogé:
«Reste à voir si la contestation sera sociale ou bien aussi politique et si les formations politiques, influencées par les récents événements, bougeront.» L'histoire lui donnera en grande partie raison puisque les islamistes marocains du Parti de la justice et du développement remporteront les élections législatives du 25 novembre 2011. Leur secrétaire général Abdelilah Benkirane dirige, depuis, le gouvernement. Dans son livre intitulé Journal d'un prince banni qui paraitra au mois d'avril aux éditions Grasset, le cousin germain du souverain marocain, dresse cette fois-ci un portrait sans concessions des membres de la famille royale. Un tadjine à la sauce marocaine, à, certainement, déguster sans modération. Le prince rebelle qui a soutenu le fameux mouvement du 20 février, qui ne fait pas dans la dentelle lorsqu'il prend la parole et, aujourd'hui, la plume, nous «régalera» sans aucun doute.
Un enseignant marocain dément avoir écrit contre l’Algérie
ARTICLE | 19. JANVIER 2014 - 16:23
La presse marocaine use et abuse de la propagande contre l'Algérie. D. R.
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Ahmed Abbou, enseignant à Oudjda, dénonce une grave manipulation dont il est victime. Dans un commentaire adressé à Algeriepatriotique, il dément catégoriquement avoir été l’auteur d’un article incendiaire contre l’Algérie, publié sur les colonnes du quotidien marocain Lemag.ma. «C’est juste pour vous dire que je n’ai jamais signé d’articles sur le site le Mag.ma et encore moins l’article que vous avez cité : "L’Algérie ou l’art de l’imposture"», souligne-t-il dans ce message.
Visiblement habitué aux pratiques viles de l’oligarchie gouvernante, cet enseignant poursuit en disant que «ni vous ni moi ne devons être étonnés par ce type de comportement d’une presse aux ordres du Makhzen et du palais royal, particulièrement envers les hommes et les femmes qui revendiquent liberté et dignité, et dont le récent cas de Ali Anouzla (patron de presse traité de terroriste pour avoir défendu la liberté d’écrire et de penser) en est une parfaite illustration. Amicalement».
Installé à Oudja, une ville frontalière de l’Algérie, cet enseignant marocain n’est pas dans la même posture hostile à l’égard de l’Algérie que le Makhzen et ses sbires médiatiques.
Les Marocains de Oudja sont connus pour avoir toujours eu de relations fraternelles, voire même familiales avec les Algériens de l’ouest. Cet article signé au nom de cet enseignant a été particulièrement critique et haineux envers l’Algérie, comme d’ailleurs le reflète le titre.
«Tous les observateurs avertis et tous les spécialistes en géopolitique s’accordent à dire que l’Algérie d’aujourd’hui n’est en fait que la résultante d’une imposture, d’une grande imposture», peut-on lire dans ce texte. Un texte rédigé, selon toute vraisemblance, dans les bureaux du Makhzen dont les rédacteurs, ouvertement anti-algériens, se sont bien délectés en usant et abusant de qualificatifs qui en disent long sur l’état d’esprit de la caste qui tient les rênes de cette monarchie en faillite économique et visiblement morale.
Le Makhzen marocain ne prend plus le soin, ni les précautions d’usage pour maquiller ses terribles opérations de manipulation et de conditionnement de son opinion publique. Aux abois en raison notamment de la crise économique dans laquelle il s’enfonce, le royaume chérifien utilise tous les moyens en sa possession pour dénigrer l’Etat algérien. Peine perdue.
Une manifestation de magistrats interdite au Maroc
08/02/2014
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Les autorités marocaines ont interdit samedi un sit-in que voulaient organiser plusieurs centaines de magistrats réclamant une plus grande indépendance de la justice et des unités de la police anti-émeutes ont été déployées autour du ministère de la Justice dans le centre de Rabat.
Selon les organisations locales de défense des droits de l'homme, le gouvernement marocain tente de revenir sur les avancées qui ont été concédées par le roi Mohamed VI sous la pression des mouvements du printemps arabe.
Les réformes introduites par le souverain en 2011 ont donné un peu plus d'autonomie à l'appareil judiciaire, mais selon l'opposition l'institution n'est toujours pas totalement indépendante.
La manifestation de samedi à Rabat était organisée à l'appel du club des juges, une organisation indépendante de magistrats marocains créée pendant les manifestations de 2011.
Il s'agissait de son deuxième appel à manifester depuis sa constitution, le premier ayant eu lieu de manière pacifique en 2012.
Le ministère marocain de l'Intérieur a annoncé vendredi soir que la manifestation était interdite. Le président du club des juges, Yassine Mkhelli, a précisé aux manifestants avoir été informé de l'interdiction samedi matin. "La décision est la preuve que nous avions raison", a-t-il dit.
Le ministre de la Justice Moustapha Ramid avait mis en garde les magistrats mercredi contre toute manifestation, estimant qu'ils enfreindraient la loi s'ils défilaient vêtus de leurs robes officielles.
"S'ils se sentent menacés, les magistrats peuvent toujours s'adresser au roi car il est le garant de l'indépendance de la justice", avait-il dit.
Maroc : l’éternel silence de Mohammed VI face à la révolte d’Imider MARDI 18 FÉVRIER 2014 / PAR FOUÂD HARIT
Sit-in à Imider (Crédit photo : Hicham Oulmouddane)
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Il existe un village au Maroc où les habitants entretiennent, depuis 2011, un sit-in qui devrait marquer l’histoire moderne du royaume...
L’usage de la répression pour taire les habitants d’Imider, en colère depuis août 2011, n’aura pas suffi pour les dissuader. Depuis cette date, pas un jour ne passe sans qu’ils ne se réunissent sur le mont Alebban, dans la région de Ouarzazate, pour y assurer, à tour de rôle, un sit-in. Une chaîne sans relâche pour protester contre l’exploitation abusive des ressources naturelles par la société minière d’Imider (SMI), une filiale du groupe minier Managem, du holding royal SMI. Mais aussi pour mettre un terme à la pollution de l’environnement au cyanure par la SMI et exiger la fin des violations et des injustices subies par la population.
Une histoire de pouvoir...
Le silence du roi Mohammed VI, attendu de pied ferme à Imider, n’enlève en rien la détermination de ces révoltés qui se rassemblent chaque jour au bord de la Nationale 10, à l’endroit même où la SMI a creusé un puits pour fournir de l’eau à la mine d’argent située à 2 km plus loin. Les hommes, d’un côté, et les femmes, de l’autre, forment un cercle au milieu duquel un meneur, mégaphone à la main, rappelle le but de cette mobilisation à rallonge.
Snobé par la presse marocaine, hormis d’irréductibles combattants en faveur de la liberté d’expression, à l’instar de Tel Quel, le soulèvement des habitants d’Imider a trouvé un écho outre-Atlantique, notamment chez le New York Times qui a consacré fin janvier un long article intitulé : « On Moroccan Hill, Villagers Make Stand Against a Mine ».
Une histoire d’eau...
Tout commence en 2004 lorsque la SMI décide de procéder à une série de forages pour pomper l’eau et l’acheminer vers la mine. Mais pendant le mois de ramadan 2011, le débit d’eau dans les foyers s’affaiblit dangereusement jusqu’à atteindre 30 minutes par jour. C’est alors que les habitants d’Imider réagissent et coupent l’alimentation du principal forage qui fournit la mine en eau, sur le fameux mont d’Alebban, à 1400 mètres d’altitude, pour empêcher la réouverture de la vanne. Des campements sont érigés pour assurer la surveillance, jour et nuit, du château d’eau.
Une histoire d'intimidation...
Sur les murs du château d’eau, les habitants ont peint une fresque en hommage à Mustafa Ouchtoban, écrit Tel Quel. Ce jeune employé de la mine a été condamné en 2012, à l’âge de 27 ans, à quatre de prison ferme pour le vol d’une pépite de 18 grammes.
« Le jour, il travaillait dans la mine, et le soir, il venait soutenir le sit-in. Suite à un contrôle de son véhicule, les gardiens ont trouvé un morceau de minerai qu’il aurait volé. Nous pensons qu’il s’agit d’une machination pour faire peur aux habitants et briser la contestation. Il a écopé de la peine maximale », raconte Ahmed Daoudi, membre du comité d’organisation de la contestation.
Une histoire de travail...
Outre les accusations des habitants d’Imider contre l’entreprise minière, désignée responsable des dégâts environnementaux que connaît la région, les villageois réclament que l’exploitation de la mine leur garantisse 75% des emplois. Ce que refuse la direction du groupe, prétextant une impossibilité de « résoudre tous les problèmes de chômage dans la région ».
Indignée, la population d’Imider accuse Rabat, inerte face à ses réclamations, de soutenir la SMI. Mohammed VI se décidera-t-il à lever l’ancre du nord vers le sud ?
Un fourgon blindé qui transportait des fonds vers une agence bancaire a été attaqué lundi matin, dans la banlieue de Tanger. Selon les médias locaux, deux convoyeurs de fonds ont été blessés. Les criminels auraient mis la main sur une somme estimée entre 3 et 7,5 millions de dirhams.
Maroc : les femmes manifestent pour la liberté sexuelle et l’avortement
LUNDI 10 MARS 2014 / PAR FOUÂD HARIT
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L’ONG Amnesty International a appelé à un sit-in devant le Parlement marocain afin d’exiger la liberté sexuelle pour les femmes et le droit à l’avortement.
Bien que le Parlement marocain ait supprimé l’alinéa 2 de l’article 475 du code pénal permettant à un violeur d’épouser sa victime, les Marocaines libérales n’ont pas dit leur dernier mot. Les plus féministes d’entre elles entendent manifester mercredi prochain devant le Parlement, à Rabat, pour réclamer leurs libertés sexuelles et le droit à l’avortement. Malgré la modernité qu’affiche le Maroc, la base du pays est conservatrice et ces sujets sont tabous.
Le sit-in du 12 mars est à l’initiative de la section locale d’Amnesty international. L’ONG, qui a salué l’abrogation de l’alinéa 2 de l’article 475, milite pour le retrait d’un tas d’autres articles du code pénal : le 488 qui définit le viol, le 487 qui ne reconnaît pas le viol comme par un homme sur son épouse, le 488 qui répartit les victimes de viol entre les vierges et celles qui ne le sont pas au moment de l’agression, le 490 qui prévoit des peines d’emprisonnement d’un mois à un an contre toute relation sexuelle consentie en dehors du cadre du mariage et le 496 qui précise que quiconque cache une femme mariée « qui se dérobe à l’autorité à laquelle est légalement soumise » est passible d’une peine d’une à cinq années d’emprisonnement et d’une amende.
Le ministre de la Justice et des Libertés a répondu à l’appel d’Amnesty International. Ce dimanche, lors d’une conférence organisée par le ministère de la Solidarité et de la Femme, Mostafa Ramid a promis de « nouveaux amendements des textes juridiques afin de garantir une meilleure protection des droits des femmes », rapporte Yabiladi. Et d’ajouter : « La porte est toujours ouverte à des modifications et révisions ».
RABAT - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, en visite à Rabat, a salué vendredi le rôle joué par le Maroc, un allié de Washington, afin d'apporter plus de sécurité et de prospérité régionales, tout en signalant les défis sociaux du pays.
Le Maroc joue un rôle moteur important, et les Etats-Unis se tiendront au côté (du Maroc) sur cette voie, a déclaré M. Kerry lors de la 2e session du Dialogue stratégique entre responsables des deux pays.
Les 18 accords signés par le Maroc avec le Mali montrent que le royaume amène une plus grande sécurité et une plus grande prospérité dans la région, a-t-il notamment estimé, en référence à la récente tournée du roi en Afrique subsaharienne.
Dans l'après-midi, le diplomate américain a été reçu par le souverain chérifien à Casablanca, la capitale économique, avant de s'envoler vers les Etats-Unis.
Mohammed VI a affirmé que le contexte régional et international actuel renforçait la pertinence et la profondeur du partenariat Rabat-Washington, a indiqué le Palais royal dans un communiqué publié par l'agence officielle MAP.
Il contribue à la stabilité, la sécurité durable, la prospérité partagée et au développement humain du continent, a-t-il également plaidé.
En matinée, John Kerry, accompagné de son homologue marocain Salaheddine Mezouar, avait par ailleurs exprimé le soutien de son pays au processus de réformes engagé durant le printemps arabe et symbolisé par l'adoption en 2011 d'une nouvelle Constitution sur initiative royale.
Il avait toutefois relevé un défi auquel le Maroc est confronté, celui de fournir du travail et un horizon à la jeunesse dans un pays où 60% des habitants ont moins de 30 ans.
Si le taux de chômage au Maroc, pays de 35 millions d'habitants, est officiellement compris entre 9% et 10%, il atteint près de 30% chez les jeunes selon la Banque mondiale.
- Accord de libre-échange -
Devant ses hôtes marocains, John Kerry a explicitement mis en avant le rôle du royaume dans la lutte contre le terrorisme et abordé la question de la coopération militaire en évoquant l'exercice conjoint en cours près d'Agadir (sud).
Cet exercice annuel avait été annulé l'an dernier à la même époque par le Maroc, courroucé par un projet de résolution américain au Conseil de sécurité, visant à élargir aux droits de l'Homme le mandat de la mission des Nations unies au Sahara occidental (Minurso).
La relation bilatérale avait retrouvé un cours normal avec l'abandon de ce projet, le roi se rendant ensuite en visite officielle à Washington.
A quelques semaines d'un nouveau vote sensible à l'ONU sur ce dossier, John Kerry a réaffirmé la position américaine sur le plan marocain d'autonomie pour le Sahara, qualifié de sérieux et réaliste dans un communiqué.
Vaste territoire de moins d'un million d'habitants, cette ex-colonie espagnole est contrôlée par le Maroc mais revendiquée par les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger, qui réclament un référendum d'autodétermination.
Enfin, sur le plan économique, la relation maroco-américaine est marquée par l'existence, depuis 2006, d'un accord de libre-échange qui a vu le commerce bilatéral quadrupler, à 4 milliards USD en 2012.
Les investissements américains au Maroc demeurent en revanche faibles (moins de 200 millions USD cette même année), mais les deux parties ont salué la récente tenue à Rabat d'une Conférence commune sur le développement des affaires.
A ce jour, la France et l'Espagne sont de loin les deux premiers partenaires économiques du royaume.
Dans la foulée des élections municipales (ayant vu son parti terminer second dans la ville de La Haye), le chef du Parti pour la liberté (PVV) a annoncé qu'il voulait "moins de Marocains" dans son pays. Une vague de protestations sans précédent a secoué le pays suite à ces propos.
Dans la ville de Nimègue, des manifestants anti et pro-Wilders sont descendus dans les rues pour crier leur indignation ou leur soutien au controversé parlementaire néerlandais.
Un journaliste de l'émission "PowNews" était sur place et a donné la parole à certains protestataires. L'un d'entre eux s'est distingué. Voici l'échange avec le journaliste.
"Les Marocains doivent retourner à Istanbul", fulmine le jeune homme.
"Que doivent-ils aller faire là-bas?"
"Ils viennent de là-bas, quand même", renchérit-il le petit malin.
Et le journaliste de conclure: "Peut-être te faudrait-il une petite leçon de géographie...".