Le roi Mohammed VI appelle à renforcer les relations avec l'Algérie
RABAT - Le roi Mohammed VI a appelé à "renforcer davantage les relations bilatérales" entre le Maroc et l'Algérie dans un message adressé lundi au président algérien Abdelaziz Bouteflika à l'occasion des célébrations du 48e anniversaire de l'Indépendance de l'Algérie.
Citation :
Le roi Mohammed VI "réitère son souci d'oeuvrer (...) pour le rapprochement et la solidarité entre les deux pays" sur la base notamment de "la complémentarité et l'intégration", selon le message.
Une importante délégation ministérielle marocaine s'est rendue samedi à Alger pour transmettre un message de "condoléances" du roi Mohammed VI au président Abdelaziz Bouteflika après le décès de son frère.
Les relations du Maroc et l'Algérie sont marquées par des tensions dues notamment à l'affaire du Sahara occidental. Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc.
Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie et qui affirme représenter les habitants du territoire, réclame l'indépendance ce que refuse catégoriquement Rabat qui propose seulement une autonomie sous sa souveraineté.
Algériens dépossédés de leurs terres au Maroc : Ouyahia envisage la réciprocité, recensement en cours des biens de plusieurs communautés arabes
Poste par Sat sept 30th, 2010
Citation :
Des Algériens dépossédés de leurs terres au Maroc, ceci ne laisse pas les autorités algériennes indifférentes. D’autant plus que cette opération d’expropriation a été opérée différemment pour le cas des étrangers européens, eux aussi expropriés en vertu d’une décision datant de 1973 (Dahir royal du 2 mars 1973).
«La question des ressortissants algériens établis au Maroc dépossédés de leurs terres agricoles, représentant des centaines d’hectares et non indemnisés, est au centre des préoccupations du gouvernement algérien, d’autant plus qu’à l’inverse, des ressortissants européens dans la même situation ont pu recouvrer leurs droits», déclarait, récemment, Halim Benatallah, secrétaire d’Etat en charge de la Communauté nationale à l’étranger. Le ton est donné et le non-dit cache bien des surprises. Selon des informations obtenues par «Algérie-Focus», «le Gouvernement algérien envisage sérieusement des mesures de réciprocité».
L’affaire a, en effet, été saisie par le Premier ministre Ahmed Ouyahia qui vient d’ordonner au ministre des Finances de lancer «immédiatement un recensement de tous les biens fonciers et immobiliers détenus en Algérie par les ressortissants de plusieurs pays arabes, dont le Maroc et la Tunisie». L’information a été confirmée par le quotidien «El Khabar» du jeudi 30 septembre 2010.
Ce dernier, sans motiver l’instruction d’Ouyahia, explique que le ministère des Finances a intimé l’ensemble des Conservations foncières du pays a procédé à ce recensement qui revêt un caractère hautement prioritaire et confidentiel. «El Khabar» rajoute que lesdits Organismes étaient depuis mercredi en état d’alerte maximale puisque les résultats de ce recensement doivent être sur le bureau d’Ouyahia au plus tard dimanche prochain. Ahmed Ouyahia a décidé cette mesure après s’être entretenu avec le secrétaire d’Etat en charge de la Communauté nationale à l’étranger suite à sa visite, mercredi dernier, au Maroc.
Donnant plus de détails à cette démarche, nos sources affirment que «l’Algérie envisage sérieusement une mesure de réciprocité à l’égard des ressortissants marocains, lesquels, devraient être noyés dans un ensemble de communautés incluses dans le recensement pour éviter les accusations de discrimination». «Le recensement concerne aussi bien les Marocains que les Tunisiens, les Libyens et les Syriens. Mais il est clair que les Marocains sont les premiers visés», rajoute notre source.
Cette démarche s’inscrit également dans un pourrissement dans les relations algéro-marocaines survenu récemment. Pour rappel, le Maroc a décidé d’exproprier près de 20.000 hectares de terres agricoles appartenant à des ressortissants algériens détenteurs de titres fonciers. De nombreux ressortissants algériens ayant bénéficié du droit de jouissance sur des terres ne dépassant pas les 10 hectares ont été amenés à renoncer au droit d’indemnisation.
A ce jour, les Algériens n’ont toujours pas été indemnisés, contrairement aux Européens.
Maghreb United ne dit rien, il cherche à noyer le poisson dans l’eau avec un développement farfelu trés imaginatif tel un professeur d’histoire qui ne connait rien de son sujet et qui au demeurant a perdu sa partialité et donc sa crédibilité. Je ne permets pas aux marocains d’évoquer notre histoire.
Notre histoire, dont la flamme est toujours vivante dans le coeur de tout algérien, est celle du 1er novembre 1954. Mais l’autre histoire, gravée également dans notre mémoire collective, est celle fomentée par Hassan2 Glaoui lorsqu’il a tenté d’envahir l’Algérie en septembre 1963 alors que l’Algérie pansait ses blessures.
Là nos chemins se sont séparés et l’histoire le retiendra.
Inutile de chercher à humilier les algériens, nous sommes des guerriers trop fiers, prêts à relever tout défi à tout moment.
Hier, à partir de 13h, la population du village algérien Akid Lotfi a été surprise par le vacarme assourdissant de milliers de Marocains brandissant des banderoles hostiles à l’Algérie et scandant à l’aide de mégaphones des slogans injurieux à l’encontre de l’Algérie.
Citation :
Une foule en transe s’était massée devant le poste-frontière de Zoudj B’ghal, à deux mètres du poste algérien, Akid Lotfi. Dans leur logique hostile, les manifestants, dont la tâche n’a nullement été gênée par le service d’ordre du royaume chérifien, pourtant en nombre, menaçaient nos policiers en faction sur le territoire algérien de pénétrer sur notre sol pour «libérer le détenu sahraoui emprisonné à Tindouf». Alertés, les services de sécurité de Maghnia se gardaient d’entrer dans le jeu de la provocation. Eloignés, ils suivaient la «pièce folklorique» sagement, mais veillaient au grain. En revanche, les citoyens du village algérien, désarçonnés par une telle attitude des habitants du Maroc oriental (Oujda, Ahfir, Taza, Nador…) ripostaient par des «Djazaïr Hourra démocratia, vive l’Algérie, vive Bouteflika».
Arrivé sur place, le député Mohamed Benhamou s’est dit «ne pas être étonné par cette énième sortie des sujets marocains manipulés par le makhzen. Leur but est connu, c’est faire du forcing sur le gouvernement algérien pour rouvrir les frontières, fermées depuis 1994. Si le discours officiel prône la fraternité et le bon voisinage, dans la réalité, les autorités marocaines optent pour les situations conflictuelles». A 15 h, les manifestants, encouragés par l’hypocrisie des services marocains, qui faisaient semblant de les empêcher d’avancer (ce qui causerait un incident diplomatique grave), ont été rejoints par d’autres et persistaient à s’adonner à des provocations de plus en plus mesquines. Difficile pour nous de nous approcher du lieu des manifestations. Même à 50 mètres de là, on nous a empêchés de prendre des photos ou de recueillir des déclarations de nos responsables. «Que voulez-vous qu’on vous dise, c’est du cinéma, du mauvais cinéma !» ont-ils répliqué.
Sur place, les autorités civiles et militaires locales, appelées en catastrophe puisque ne s’attendant nullement assister à une telle sortie chérifienne, donnaient l’impression d’attendre de hauts responsables. La foule marocaine a été dispersée vers 17h par les services du royaume chérifien qui ont donc laissé faire cette curieuse «manif’» durant des heures avant de juger utile d’intervenir.
Cet incident, si on peut le qualifier ainsi, est le prolongement d’autres incidents provoqués par les Marocains ; celui notamment des terres agricoles algériennes aux lieudits Ouled Mellouk et Boukanoun piétinées par les autorités de sa majesté récemment, sous prétexte que ces parcelles sont sur leur territoire. Il a fallu la perspicacité des agriculteurs de la région pour arrêter les travaux d’une route marocaine sur nos terres.
Mais de quoi cherche a se defendre le frere mohammed VI et ses potes qui gouvernent le Maroc en prostituant les marocaines (voyez leur reputation au Machrek arabe) et en transformant Marrakech en maison de ... la suite
Mais de quoi cherche a se defendre le frere mohammed VI et ses potes qui gouvernent le Maroc en prostituant les marocaines (voyez leur reputation au Machrek arabe) et en transformant Marrakech en maison de rendez pour les nombreux retraites francais qui viennent s offrir la belle vie avec leur minable retraite? Chaque fois qu ils ont l occasion d ouvrir leur bec ils noircissent l algerie en vain car les marocains savent bien ce qu il en est en realite!
Mohammed VI reprends toi et fais toi conseiller par des Marocains pas des juifs et des Francais, pour Sarkozy t un arabe a karcheriser t en fais pas pour ca.
Ce qui s’est passé dimanche au poste frontière de Zoudj Bghal est symptomatique de la détérioration des relations entre l’Algérie et le Maroc, l’entière responsabilité incombe directement au trône alaouite.
Les appels du pied du souverain marocain pour mettre fin aux «malentendus» qui sont restés sans écho du côté d’Alger ont été apparemment vécus comme une frustration. Mohammed VI veut résoudre les conflits - hérités de son défunt père et dont il assume aujourd’hui les conséquences - sur un coup de baguette magique.
Hassan II avait initié la marche verte en novembre 1975 afin de mettre en oeuvre le processus de colonisation du Sahara occidental. Mohammed VI a lancé ses sujets à l’assaut du poste frontière de Zoudj Bghal pour tenter d’impressionner son voisin algérien et lui forcer la main en vue d’une hypothétique ouverture des frontières sous couvert d’un soi-disant soutien à la libération d’un policier sahraoui qui a trahi la cause de son peuple et qui a été fait prisonnier par le Front Polisario.
Les autorités sahraouies lui ont promis un procès équitable. Sous d’autres cieux et en d’autres temps, les collaborateurs français, à titre d’exemple, pendant les deux guerres mondiales, ont été passés par les armes. Jean Moulin symbole de la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale est mort sous la torture après avoir été dénoncé par un autre résistant.
La France, qui ne s’est encore pas débarrassée de ses séquelles et de ses réflexes de grande puissance coloniale, soutient ouvertement le plan de large autonomie marocain et vient de violer le principe de neutralité dans un événement qui, en toute logique, ne la concerne ni de près ni de loin. «La France suit avec attention la situation de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, séquestré à Tindouf par le Polisario à son retour du Maroc où il avait soutenu le plan d’autonomie proposé par le Royaume pour résoudre la question du Sahara», indique une dépêche de l’agence de presse officielle marocaine MAP.
«Nous suivons la situation de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud avec attention», a déclaré mercredi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero. Cette réaction officielle du gouvernement français intervient dans un contexte que Rabat qualifie de «violation des droits de l’homme». Le Maroc qui veut absolument entraîner l’Algérie dans un conflit qu’il a créé de toutes pièces a poussé le bouchon plus loin: il saisit l’ONU et l’UE pour qu’elles interviennent auprès du gouvernement algérien en vue d’obtenir la libération du policier félon! Voilà une manière bien orthodoxe de pratique de la diplomatie dont seul Mohammed VI a le secret.
Les observateurs avertis des tensions, entre Rabat et Alger, qui sont nées de la fermeture des frontières entre les deux pays ne seront pas au bout de leurs peines. L’héritier du trône marocain a plus d’un tour dans son sac.
Dimanche, il lâche une poignée de ses sujets qui se ruent sur le poste frontière de Zoudj Bghal. Officiellement, ils sont chargés de manifester en faveur du policier arrêté par les autorités sahraouies et qui doit répondre de sa traîtrise. Tout de suite les slogans qu’ils scandent les trahissent. «Brandissant le drapeau national et des portraits de S.M. le Roi Mohammed VI, ils ont appelé les organisations nationales et internationales de défense des droits humains, et à leur tête l’ONU, à intervenir d’urgence pour la libération de M.Mustpha Salma Ould Sidi Miloud, qui n’a fait qu’exprimer librement son opinion en faveur de l’initiative marocaine d’autonomie, et pour mettre fin à la tragédie et aux souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien» confirme l’agence de presse MAP. Un communiqué rendu public à l’issue de cette manifestation, et dont une copie a été remise au consulat d’Algérie à Oujda, à l’issue de ce «chahut», confirme les intentions à peine voilées du Royaume: mouiller l’Algérie.
«L’enlèvement de Mustapha Salma traduit la défaillance de la thèse des séparatistes, soutenue par l’Algérie et qui est fondée sur l’oppression, la détention, la répression de la liberté d’expression et la violation des droits de l’homme», précise le message. La campagne d’accusation et de dénigrement qui cible l’Algérie est orchestrée par Mohammed VI depuis son retour de New York après avoir participé à la 65e assemblée générale des Nations unies. Elle bat son plein. Elle aura comme caractéristique d’être montée dangereusement d’un cran. L’héritier du trône marocain joue avec le feu.
Algérie Maroc : Dénonciation de l'hostilité de l'Algérie vis-à-vis du Maroc
Nouakchott - 12/10/2010
Citation :
Le Secrétaire général des Forces démocratiques du Maroc (FDM), Touhame El Khiyari, a vivement critique lundi à Nouakchott la volonté des autorités algériennes d'exclure son pays de la coordination sous-régionale de lutte contre le terrorisme au Sahara et au Sahel pour des «considérations politiques et purement subjectives».
S'exprimant au cours d'une rencontre avec la presse, il a plaidé pour l'implication du Maroc dans cette lutte. 'La mise en place d'une stratégie pour la sécurité sous-régionale nécessite la participation de tous les Etats', a déclaré M. Khiyari, affirmant que son pays 'dispose d'une large expérience en la matière', notamment dans le domaine du renseignement.
Egalement député au Parement de son pays, M. Khiyari a appelé à l'unité de toutes les forces politiques du Maghreb pour un projet commun dans l'intérêt des peuples.
Selon de nombreux observateurs, dans le cadre de la coordination sécuritaire sous-régionale pour le combat contre le mouvement Al- Qaida au Maghreb islamique (AQMI), l'Algérie s'oppose à l'implication du Maroc pour une question de leadership.
Au cours de son séjour en Mauritanie, M. Khiyari a rencontré les responsables de plusieurs partis politiques mauritaniens.
Algérie-Maroc: Ban Ki-moon appelle à des relations de bon voisinage
Publier le 18.10.10
Algérie-Maroc | Le secrétaire général des Nations unies, qui avait recommandé, en septembre dernier, au souverain marocain, lors de son séjour à New York, d’entretenir des relations de bon voisinage avec l’Algérie, est revenu à la charge samedi à Rabat.
Le roi Mohammed VI a rencontré, samedi dernier, dans la capitale marocaine, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, lequel achevait sa visite au Maroc.
Selon une source officielle marocaine, “l’audience s’est déroulée à Rabat” et “aurait porté notamment sur le Sahara occidental, la situation au Maghreb et le conflit israélo-palestinien”. Il y a lieu de noter qu’avant de s’entretenir avec Mohammed VI, le secrétaire général des Nations unies a rappelé à Marrakech, où il a participé à une réunion socioéconomique, que la charte des Nations unies insiste sur le “bon voisinage entre les pays”, en faisant allusion à la tension prévalant entre le Maroc et l’Algérie.
Il a notamment déclaré à des journalistes : “J’ai évoqué, lors de ma dernière rencontre avec le souverain, la nécessité de ce bon voisinage entre ces deux grands pays de la région. Il faut rétablir la confiance.” Cette rencontre entre les deux hommes s’est déroulée en septembre, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU. Hier, c’est l’envoyé personnel de Ban Ki-moon pour le Sahara occidental qui a été reçu à Alger par les autorités algériennes pour des consultations sur ce conflit, avant de se rendre dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf, en Mauritanie, et enfin au Maroc.
Rabat souhaite une "normalisation complète" des relations avec Alger
17/11/2011 à 20:49
Citation :
Rabat souhaite une « normalisation complète » des relations avec Alger, a déclaré jeudi à l'AFP le ministre marocain des Affaires étrangères Taeib Fassi Fihri, qui estime « anormal de ne pas avoir une relation normalisée » avec ce pays voisin. « Quelles que soient les divergences, il est anormal de ne pas avoir une relation normalisée avec un pays voisin » comme l'Algérie, a déclaré le ministre marocain. M. Fihri a tenu ces propos au lendemain d'un entretien avec son homologue algérien Mourad Medelci, qui s'est déroulé en marge d'une réunion extraordinaire de la Ligue Arabe à Rabat consacrée à la Syrie.
Rabat et Alger ont pris « trop de retard. Nous connaissons la position des uns et des autres sur un certain nombre de dossiers, ainsi que la divergence sur la question du Sahara marocain » [ndlr : le Sahara occidental], a‑t‑il dit. Le ministre a plaidé pour une coopération élargie des deux pays, regrettant le « maintien des frontières [ndlr : terrestres] fermées » en raison des différends qui les opposent. Si le processus de coopération récemment engagé dans plusieurs secteurs entre le Maroc et l'Algérie se déroule bien, « nous pensons qu'il débouchera sur une normalisation complète de nos relations ». « Les deux pays décideront dans un avenir très, très prochain de la prochaine étape », a‑t‑il affirmé.
Les relations entre Rabat et Alger sont tendues depuis plusieurs décennies à cause du conflit du Sahara occidental, Rabat reprochant à Alger son soutien au Front Polisario un mouvement armé qui revendique l'indépendance de cette ancienne colonie espagnole annexée par le Maroc en 1975.
Mercredi, c’est le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, qui mettait à profit une réunion à Rabat de la Ligue arabe sur la Syrie pour s’entretenir avec son homologue marocain Taïb Fassi Fihri. Les deux ministres ont convenu notamment de réunir en urgence le Conseil des ministres de l'Union du Maghreb arabe (UMA).
Réouverture de la frontière terrestre : Alger pose ses conditions
Mercredi, le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci avait rencontré son homologue marocain à Rabat lors d’une réunion de la Ligue arabe. Les deux ministres ont convenu notamment de réunir en urgence le Conseil des ministres de l'Union du Maghreb arabe (UMA). Mais pour l’heure, la réouverture des frontières avec le Maroc n’est pas officiellement à l’ordre du jour. « La réouverture de la frontière viendra en point d’orgue », a expliqué à TSA une source au ministère des Affaires étrangères. Alger pose ses conditions : « au préalable, il faudra établir les bases solides d’une coopération sécuritaire qui soit effective, se montrer déterminés à prendre à bras le corps les différents contentieux consulaires et surtout arrêter la campagne de dénigrement contre l’Algérie pour retrouver une relation apaisée ». « A partir de là, ajoute notre source, les choses pourront se débloquer rapidement. »
Rabat et Alger se préparent à une réconciliation au nom du Maghreb
20 January, 2012 07:32:00
Citation :
Le Maroc et l'Algérie se préparent à se réconcilier après une brouille de plus de deux décennies, les deux pays ayant annoncé vendredi une visite officielle à Alger le 23 janvier du ministre marocain des Affaires étrangères, Saad Eddine Othmani.
"Cette visite s'inscrit dans le cadre de la consolidation du processus des rencontres et des concertations entamé par les deux pays pour hisser leurs relations au niveau des aspirations des deux peuples frères", a indiqué vendredi le ministère marocain des Affaires étrangères dans un communiqué.
Il s'agit de la première visite officielle à Alger d'un chef de la diplomatie marocaine depuis 1989. Le déplacement de M. Othmani, lundi et mardi, sera aussi la première visite officielle à l'étranger du nouveau chef de la diplomatie marocaine -- un des principaux dirigeants du parti islamiste Justice et Développement (PJD, modéré) -- qui verra son homologue algérien Mourad Medelci et sera reçu par le président Abdelaziz Bouteflika.
Les relations entre le Maroc et l'Algérie sont tendues depuis des décennies à cause du conflit du Sahara occidental. Rabat reproche à Alger son soutien au Front Polisario, un mouvement qui revendique l'indépendance de cette ancienne colonie espagnole annexée par le royaume marocain en 1975.
Dernièrement, Rabat a changé le fusil d'épaule en demandant à Alger de mettre entre parenthèses la question du Sahara, laquelle s'éternise toujours entre les mains de l'ONU, et de privilégier le réchauffement des relations bilatérales.
Des signaux positifs montrent que les deux parties sont en train de réfléchir en vue de prendre cette voie.
Le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, Amar Belani, a souligné que cette visite permettra de "raffermir les liens de fraternité et de coopération qui unissent les deux peuples frères".
Les deux ministres "examineront les voies et moyens susceptibles de relancer l'Union du Maghreb arabe (UMA) en réorganisant certaines de ses institutions et de ses mécanismes en vue d'une meilleure efficacité", a-t-il ajouté.
Fondée en février 1989, l'UMA regroupe cinq pays: Maroc, Tunisie, Algérie, Libye, et Mauritanie, mais cette organisation est en panne depuis des années en raison de différends entre ses membres. Son dernier sommet régional date de 1994.
"Le Maroc attache une grande importance au réchauffement des rapports bilatéraux, une étape cruciale pour la construction du Maghreb arabe", a indiqué à l'AFP une source proche du gouvernement marocain.
Alger et Rabat se sont rapprochés ces derniers mois, à travers des déclarations apaisantes et un échange de visites de délégations ministérielles.
Le 6 novembre, le roi Mohammed VI a appelé à un Maghreb qui transcende l'enfermement dans "les postures figées" et "les antagonismes stériles".
Mourad Medelci a expliqué dans une récente déclaration que la fermeture de la frontière entre l'Algérie et le Maroc "n'a jamais été une décision irréversible" et que "la réconciliation avec le Maroc sera consolidée avec le nouveau gouvernement marocain".
Ces propos font écho à la main tendue par le roi du Maroc appelant à l'ouverture des frontières et à une normalisation des relations.
Le nouveau chef du gouvernement marocain, l'islamiste Abdelilah Benkirane, a quant à lui appelé en décembre à un rapprochement avec l'Algérie, susceptible selon lui, de résoudre le problème du Sahara occidental.
"Si nos différends avec l'Algérie sont réglés avec l'ouverture des frontières, le problème du Sahara sera résolu. La fraternité avec l'Algérie résoudra tous les problèmes", avait-il déclaré.
La frontière entre les deux pays - qui court sur plus de 1.500 km de la Méditerranée au Sahara - a été fermée en 1994 après un attentat islamiste à Marrakech (sud du Maroc) que Rabat avait imputé aux services secrets algériens.
Le ministre des Affaires marocain à Alger pour resserrer les liens
23 January, 2012 01:01:00
Citation :
Le nouveau ministre marocain des Affaires étrangères,Saad Eddine Othmani, était attendu aujourd’hui à Alger pour sa première visite à l'étranger afin de relancer les liens des deux voisins et dynamiser l'Union du Maghreb arabe, plombée pendant des années par la tension entre Alger et Rabat.M. Othmani, un des principaux dirigeants du parti islamiste modéré Justice et Développement PJD vainqueur des législatives de l'an dernier,effectue la première visite en Algérie d'un chef de la diplomatie marocaine depuis celle en juin 2003 de Mohamed Bénaïssa où il devait justement relancer le processus d'édification du Maghreb.ce dernier,qui sera reçu par le président Abdelaziz Bouteflika,devait arriver du Caire après une réunion de la Ligue arabe sur la Syrie.
Cette visite de deux jours,à l'invitation de son homologue algérien Mourad Medelci,s'inscrit dans un contexte marqué par des changements dans le monde arabe et d'une volonté partagée de tous les pays de la région de dynamiser l'Union du Maghreb arabe UMA,selon les propos du ministre délégué algérien aux Affaires maghrébines et Africaines,Abdelkader Messahel.L'UMA,actuellement présidée par la Libye,comprend cinq pays outre l'Algérie,le Maroc et la Libye,figurent la Tunisie et la Mauritanie.
Son inaction provient surtout de l'opposition de Rabat et d'Alger sur le Sahara Occidental,ex-colonie espagnole occupée en 1975 par Rabat comme partie intégrante de son territoire alors qu'Alger soutient le front indépendantiste sahraoui Polisario.L'Onu mène actuellement des négociations pour parvenir à une solution internationale.Pour l'heure,les points de vue restent opposés Rabat offre une large autonomie au Sahara Occidental sous sa souveraineté.Le Polisario veut un référendum international pour permettre aux Sahraouis de choisir la meilleure solution.
Si les deux parties se sont montrées satisfaites du réchauffement des relations bilatérales en 2011 à travers les multiples visites officielles effectuées de part et d’autre et des accords conclus, elles espèrent élargir leur coopération, en 2012, à d’autres secteurs.
La visite du chef de la diplomatie marocaine en Algérie, la première depuis 2003, s’est voulue conforme aux nouvelles orientations des dirigeants des deux pays, à savoir : aller de l’avant, tout en évitant les sujets qui fâchent.
Pour sa première sortie officielle, depuis les élections législatives, le nouveau chef de la diplomatie marocaine s’est montré confiant quant au renforcement des relations bilatérales et, par la suite, le règlement de tous les problèmes en suspens.
Saâd-Eddine El-Othmani n’a pas insisté, comme ce fut le cas pour les responsables marocains ces dernières années, sur la question de la réouverture de la frontière, estimant que cette question serait réglée dans le cadre des discussions bilatérales.
Même Mourad Medelci ne s’est pas trop attardé sur la question, estimant que les relations algéro-marocaines sont perçues dans un cadre global et ne tiennent pas un seul point, tout en indiquant qu’il n’existe pas de problème insoluble entre les deux pays, affirmant que celui des frontières finira par être résolu. Les deux parties ont soigneusement évité de parler du problème du Sahara occidental, préférant axer sur les choses qui avancent en matière de coopération bilatérale. À ce sujet, un programme détaillé des axes de coopération devrait être adopté et des comités de suivi bilatéraux devraient être installés. Ceci en attendant la probable tenue de la commission mixte, dont la dernière session a été organisée en 1994. Par ailleurs, les deux partie tablent sur la prochaine réunion des chefs de la diplomatie de l’UMA, prévue les 17 et 18 février à Rabat, pour réactiver les institutions de l’union et essayer de dégager des programmes de coopération concrets.
Si les deux parties se sont montrées satisfaites du réchauffement des relations bilatérales en 2011 à travers les multiples visites officielles effectuées de part et d’autre et des accords conclus, elles espèrent élargir leur coopération, en 2012, à d’autres secteurs qui n’avaient pas bénéficier de cet intérêt jusque-là.
Les chefs de la diplomatie ont convenu de se rencontrer deux fois par an pour évaluer l’avancement des discussions bilatérales et tenter d’aplanir les divergences. Parmi ces dernières figurent, côté algérien, les questions liées au trafic de drogue en provenance du Maroc et celle des Algériens dépossédés de leurs terres. À ce sujet, le chef de la diplomatie marocaine a affirmé que ces questions devraient être débattues dans le cadre des questions de sécurité que les deux pays ont convenu de prendre en charge.
Les deux parties ont convenu d’avancer sur les dossiers consensuels, tout en continuant à débattre des sujets qui fâchent au fil du temps.
Washington suit pas à pas l’évolution des relations algéro-marocaines.
La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a d’ailleurs eu un entretien téléphonique avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Saâd-Eddine Othmani, au lendemain de son voyage en Algérie. «Un entretien téléphonique entre Mme Clinton et M. Othmani a bien eu lieu avant-hier. Mme Clinton l’a félicité après sa visite en Algérie», a déclaré à l’AFP le ministre marocain de la Communication, Mustapha Khelfi. Un haut responsable du ministère marocain des Affaires étrangères a, par ailleurs, indiqué à l’AFP que «l’entretien a porté surtout sur les relations entre les deux pays.
Les Américains tiennent apparemment au renforcement de ces relations». L’information rapportée par l’AFP précise en outre que la secrétaire d’Etat américaine a annoncé qu’elle «comptait visiter le royaume dans les prochains mois».
A rappeler qu’avant sa venue en Algérie, le ministre marocain avait reçu à Rabat le sous-secrétaire d’Etat adjoint chargé du Maghreb, Raymond Maxwell, pour un entretien au cours duquel la question maghrébine a pris une part importante.
Une preuve que la visite de M. Othmani en Algérie a été suivie de très près par Washington, qui semble vouloir booster les deux parties à outrepasser leurs différends et à favoriser un dialogue serein.
L’Algérie et le Maroc signent un mémorandum pour la mise en place d’un mécanisme de consultations politiques
19.02.2012
RABAT- L’Algérie et le Maroc ont signé vendredi à Rabat un mémorandum d’entente portant sur la mise en place d’un mécanisme de consultations politiques entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays.
Citation :
Le mémorandum qui a été signé par M. Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères et M. Saad-Eddine El Othmani, ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération prévoit notamment d’approfondir les consultations politiques entre les deux ministères en vue de donner une nouvelle impulsion aux relations entre les deux pays.
Cet accord stipule l’installation d’une commission de consultations politiques qui doit se réunir deux fois par an en alternance dans chacun des deux pays afin de dynamiser la coopération entre l’Algérie et le Maroc et d’échanger des points de vue sur les questions d’intérêts communs, régionales et internationales.
Il prévoit également de réguler les rencontres entre les responsables des deux ministères et de préparer d’autres mécanismes de coopération entre les deux parties.
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Sujet: Re: Algérie-Maroc Dim 4 Mar 2012 - 14:10
Le Maroc est le premier client de l’Algérie
"Hausse de 18 % des échanges avec les pays de l’UMA"
AFP - 04.03.2012
Citation :
Les échanges commerciaux entre l'Algérie et les autres pays de l'Union du Maghreb arabe (UMA) ont connu une hausse de plus de 18 % en 2011 avec 2,16 milliards de dollars d'échanges, ont annoncé dimanche les douanes. Malgré leur « faible proportion » avec un taux de 3,5 %, les échanges commerciaux de l'Algérie avec les autres pays de l'UMA (Tunisie, Maroc, Mauritanie, Libye) ont connu une amélioration de 18,14 % en 2011, passant de 1,82 milliard de dollars en 2010 à 2,16 milliards de dollars selon la même source, citée par l'agence APS.
Les services des douanes relèvent néanmoins une forte baisse des échanges avec la Libye liée aux évènements qu'a connus ce pays alors que ceux avec la Tunisie sont restés quasi stables. Par pays, le Maroc reste le premier client de l'Algérie en 2011 avec plus de 936 millions de dollars, soit une hausse de 23,8 % comparée à celle de 2010, la Tunisie vient juste après avec 531,1 millions suivie par la Libye avec 11,41 millions de dollars (en baisse de 193%) et enfin la Mauritanie avec près de 661 000 dollars.
Quant à l'importation, le principal fournisseur maghrébin de l'Algérie est la Tunisie avec 428,9 millions de dollars (+10,8 %), suivie par le Maroc avec 240,3 millions de dollars, la Libye avec 7,81 millions de dollars, et la Mauritanie avec moins de 241 000 dollars. La balance commerciale de l'Algérie avec les pays du Maghreb a enregistré un excédent de 802 millions de dollars en 2011, en hausse de 8,82 % comparée à 2010.
Après plusieurs mois de réchauffement et de gestes de bonne volonté des deux côtés, les relations algéro‑marocaines vont‑elles connaître une nouvelle période de friction ? Jeudi, Omar Hilale, ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève, a vivement critiqué l’Algérie sur le dossier du Sahara occidental. « Les propos de la délégation algérienne ne sont pas de nature à conforter la récente dynamique dans les relations bilatérales engagée par les deux pays, ni son corollaire la relance de l'UMA », a déclaré M. Hilale devant la 19e session du Conseil des droits de l'Homme (CDH), selon l’agence d’information marocaine MAP.
Mercredi, la délégation algérienne avait attiré l’attention du CDH sur la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental (lire le document). Mais pour le diplomate marocain, « la démarche contredit manifestement la récente décision conjointe des deux ministres des Affaires étrangères du Royaume du Maroc et de l'Algérie de laisser cette question, dans sa globalité, entre les mains de l'ONU, en vue de parvenir à une solution politique et mutuellement acceptable de ce différend ». « Aussi, les propos de la délégation algérienne ne sont pas de nature à conforter la récente dynamique dans les relations bilatérales engagée par les deux pays, ni son corollaire la relance de l'UMA », a‑t‑il ajouté. Comprendre : le dossier du Sahara occidental menace de freiner la dynamique de rapprochement entre Alger et Rabat.
À Alger, cette déclaration a été accueillie avec surprise. « Nous sommes profondément surpris par cette réaction. Nous avons toujours affirmé que la question du Sahara occidental relève de la responsabilité de l'ONU et nous nous sommes félicités que nos frères marocains se soient enfin rangés à cette position juste et pertinente dont le double avantage est de ne pas contrarier la dynamique constructive que nous avons imprimée à nos relations bilatérales et d'entraver la relance du processus d'intégration maghrébine auquel nos deux pays sont attachés », explique une source gouvernementale algérienne interrogée par TSA.
« Cette position constante de l'Algérie sur la question du Sahara occidental ne doit surtout pas faire l'objet de tentative de lecture erronée ou d'approche biaisée qui sont susceptibles de semer la confusion », ajoute la même source. Avant de préciser : « chaque fois qu'elle le jugera utile, l'Algérie exprimera sa position de principe sur cette question dans ses différentes dimensions (politique, humanitaire et droits de l'Homme) et réaffirmera invariablement son attachement à l'exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination. Cette position est partagée par la communauté internationale et elle est fondée sur la légalité internationale ». Pour Alger, le rapprochement amorcé avec Rabat n’implique pas de changement de la position algérienne sur le dossier sahraoui.
Soupçons d’ingérence à l’approche des élections législatives
Mais entre les deux pays, le Sahara occidental n’est pas le seul sujet qui fâche. Comme beaucoup de leaders islamistes arabes, le Premier ministre marocain s’est exprimé sur les élections législatives algériennes. Dans un entretien au quotidien Echorouk publié le 13 mars, Abdelilah Benkirane a estimé que le moment était venu pour les islamistes algériens d’accéder au pouvoir. Il a estimé qu’il serait « étrange » que les islamistes n’accèdent pas au pouvoir après la victoire du courant islamiste en Tunisie, au Maroc et en Égypte.
Pour notre source, cette déclaration est malvenue. « Les relations de bon voisinage et la non‑ingérence dans les affaires intérieures devraient instamment commander à quiconque de s'abstenir de préjuger de l'expression de la volonté souveraine du peuple algérien ». Avant de préciser : « ces propos, s'ils sont confirmés, sont malvenus et c'est le moins que l'on puisse dire ».
C’est dans ce contexte que l’Association des Marocains expulsés d’Algérie en 1975 (Admea) a appelé ce vendredi 16 mars à un sit‑in devant l’ambassade d’Algérie à Rabat. Le but de l’Admea, selon le journal marocain Libération qui rapporte l’information, est de condamner ce qu’elle considère comme un crime contre l’humanité. « Les expulsés d’Algérie qui ont subi plusieurs préjudices demandent le regroupement familial par le biais de la réouverture des frontières fermées depuis 1994 », ajoute la même source.
ALGER- Le ministre marocain de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Mustapha El Khalfi a indiqué dimanche à Alger qu’il a été convenu d’actualiser l’accord de coopération dans le secteur de l’information et de la communication entre l’Algérie et le Maroc afin qu’il intègre les avancées enregistrées dans le domaine médiatique et celui des nouvelles technologies.
Dans une déclaration à l’issue des entretiens qu’il a eus avec son homologue algérien M. Nacer Mehal, en présence de membres des délégations des deux pays, le ministre marocain a indiqué que parmi les mesures visant la concrétisation de la volonté de rapprochement des deux pays "il a été envisagé d’organiser un forum des journalistes algéro-marocain devant se tenir par alternance dans chacun des deux pays et d’élaborer un projet d’accord de coopération intégrant les avancées enregistrées dans le domaine médiatique et celui des nouvelles technologies entre les deux agences de presse algérienne "APS" et marocaine "MAP".