Sujet: Services Secrets Iraniens Dim 2 Mai 2010 - 15:54
VeVak - Iran
INTELLIGENCE ISRAËL - LE MOSSAD N'A PAS L'EXCLUSIVITE EN TERRE ARABE - 02 Mais 2010
"FLAGRANT DELIT D'ESPIONNAGE : UNE CELLULE IRANIENNE DEMANTELEE AU KOWEÏT"
(information publiée par IsraelValley)
Citation :
L’Iran a été pris en flagrant délit d’espionnage au Koweït. Sept membres, relevant en majorité des Gardiens de la révolution, ont été arrêtés par les forces de sécurité de l’Emirat. L’enquête se poursuit pour repérer d’autres éventuels membres du réseau. Au siège du réseau, les services de sécurité ont saisi des cartes où étaient marqués les points stratégiques d’importance, du matériel d’écoutes sophistiqué et 250 000 dollars. Au Koweït, il faut s’en souvenir, sont stationnées plusieurs bases américaines et le pays sert de sas pour le renouvellement des forces américaines combattant en Irak.
Le Koweït est une monarchie constitutionnelle. Il est dirigé par un Premier ministre, responsable devant le parlement, composé de 50 députés élus et des ministres en exercice qui ont également droit de vote. L’ancien Premier ministre, le cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah est devenu l’émir Sabah IV le 29 janvier 2006, remplaçant l’émir Saad qui a été destitué le 24 par le Parlement pour des problèmes de santé . Celui-ci n’aura donc régné que quelques jours, puisqu’il avait succédé à Jaber III, décédé le 15 janvier.—
Sujet: Re: Services Secrets Iraniens Dim 2 Mai 2010 - 20:47
Koweït : une "cellule d’espionnage" au profit de l’Iran démantelée (presse) - 02 Mai 2010
Citation :
Les services de sécurité du Koweït ont démantelé une "cellule d’espionnage" qui recueillait des informations sur des cibles koweïtiennes et américaines pour le compte des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime iranien, a affirmé samedi le quotidien Al-Qabas.
Les services de sécurité du Koweït ont démantelé une "cellule d’espionnage" qui recueillait des informations sur des cibles koweïtiennes et américaines pour le compte des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime iranien, a affirmé samedi le quotidien Al-Qabas.
L’Iran a démenti cette information, la jugeant "totalement infondée".
Le journal, citant un haut responsable des services de sécurité, a indiqué qu’au moins sept personnes, dont certaines travaillant pour les ministères de la Défense et de l’Intérieur, avaient été arrêtées alors que six ou sept autres étaient activement recherchées.
Ces personnes comptent parmi elles des apatrides appelés "Bidoun" au Koweït, et des porteurs de différentes nationalités arabes.
L’opération, montée par les services de renseignement généraux et ceux de l’armée, a consisté à prendre d’assaut, il y a deux jours, le domicile de l’un des chefs de la cellule à Soulaibiya, à 25 km à l’ouest de la capitale.
Elle a permis de saisir des documents, un système de communication sophistiqué et plus de 250.000 dollars en liquide, toujours selon Al-Qabas.
Dans leurs aveux, les suspects ont indiqué avoir été également chargés de recruter de nouveaux membres pour la cellule présumée, toujours selon la même source.
Les membres du groupe séjournaient fréquemment en Iran sous couverture de tourisme, de soins médicaux ou de visites religieuses, d’après la même source.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast a démenti l’information.
"L’information est totalement infondée. Cela entre dans le cadre du (scénario) de la peur de l’Iran", a dit M. Mehmanparast à la chaîne de télévision iranienne de langue arabe Al-Alam.
"Cela a été fait pour détourner l’attention de la réelle menace dans la région : le régime sioniste. Tout le monde doit être vigilant pour ne pas se laisser avoir par la propagande. Et (les pays régionaux) devraient aller vers plus d’unité", a-t-il dit.
Le Koweït, un point de transit pour les troupes américaines servant en Irak et en Afghanistan, abrite plusieurs bases américaines, dont la principale, Camp Arifjan, se trouve à 70 km au sud de la capitale. Quelque 15.000 militaires américains y sont installés.
L’Iran dément les allégations sur une cellule d’espionnage au Koweït (commandant) - 03 Mai 2010
Citation :
Un officiel du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a fermement rejeté les allégations sur une implication du CGRI dans des activités d’espionnage au Koweït, a rapporté l’agence de presse semi-officille Fars.
Le chef des relations publiques du CGRI, le général Ramezan Sharif, a confié à Fars que "l’allégation est un complot sioniste (israélien) visant à donner une image affreuse du CGRI dans la région".
"L’allégation sur l’identification et la découverte d’une cellule d’espionnage au Koweït est conforme au projet (de l’ennemi) de propager la phobie du CGRI dans la région", a indiqué Sharif.
Le quotidien Al Qabas a rapporté samedi que les services de sécurité du Koweït ont démantelé une "cellule d’espionnage" qui recueillait les informations sur des cibles américaines pour le compte du CGRI.
En avril, le CGRI a mené une série de manoeuvres militaires dans le golfe Persique et le détroit d’Hormuz pour renforcer la vigilance et la capacité de réaction au combat de ses forces navales.
Sujet: Re: Services Secrets Iraniens Dim 23 Mai 2010 - 22:24
L’Iran propose d’échanger les trois "randonneurs" US
Reuters 6 dimanche 23 mai 2010, sélectionné par Spyworld
Citation :
Le ministre iranien du Renseignement a affirmé dimanche que les trois ressortissants américains - deux hommes et une femme - arrêtés en juillet dernier près de la frontière irakienne étaient bien des espions et a proposé à Washington de les échanger.
"Il est sûr et certain que ce sont des espions et un échange est possible", a affirmé Heidar Moslehi, s’adressant à des journalistes en marge d’une réunion de ministres à Téhéran, rapporte l’agence de presse officieuse Fars.
"Ce que nous attendons, c’est que les Américains, qui parlent tellement des droits de l’homme, prennent une initiative afin que nous puissions décider ou non d’un échange."
Washington a présenté les trois prisonniers - Sarah Shourd, 31 ans, Shane Bauer et Josh Fattal, tous deux âgés de 27 ans - comme de simples randonneurs qui se sont égarés aux confins du Kurdistan irakien et ont pénétré par mégarde en Iran.
Les mères de trois détenus ont été autorisées à les voir deux fois, jeudi et vendredi derniers, à la prison d’Evin à Téhéran.
(Hashem Kalantari et Hossein Jasseb, Guy Kerivel pour le service français)
Sujet: Re: Services Secrets Iraniens Mer 26 Mai 2010 - 22:12
La brigade sunnite de Téhéran - 27 mai 2010
Citation :
Note moyenne : 0/5 (0 votes) Les Gardiens de la révolution ont toujours conservé des liens privilégiés avec certains éléments de la nébuleuse djihadiste dont l’action coïncide avec leurs intérêts.(...)
Sujet: Re: Services Secrets Iraniens Mar 8 Juin 2010 - 20:58
Enlèvement d'un atomiste iranien: Téhéran accuse Washington
MOSCOU, 8 juin - RIA Novosti
Citation :
Les autorités iraniennes ont convoqué mardi l'ambassadeur suisse à Téhéran pour lui remettre des matériaux qu'elles qualifient de preuves de l'enlèvement du physicien nucléaire iranien Shahram Amiri par les services de renseignement américains, rapportent les médias internationaux.
Comme il n'y a pas de relations diplomatiques entre Washington et Téhéran, les intérêts iraniens aux Etats-Unis sont représentés par le Pakistan, et ceux des Etats-Unis en Iran par la Suisse, rappelle l'agence IRNA.
Shahram Amiri a disparu en juin 2009 à son arrivée en Arabie saoudite où il se rendait en pèlerinage.
Lundi dernier la télévision d'Etat iranienne a diffusé un film vidéo dans lequel un homme se présentant comme M.Amiri affirme avoir été enlevé par les services secrets américains et être actuellement détenu près de Tucson (Arizona, ouest des Etats-Unis).
"Ce film confirme que ce ressortissant iranien a été enlevé par les services de renseignement américains et saoudiens", a déclaré mardi Ramin Mehmanaparast, porte-parole de la diplomatie iranienne.
Téhéran nie le plus catégoriquement l'implication du physicien enlevé dans le programme nucléaire iranien.
Néanmoins, selon une autre version, publiée dans les médias occidentaux, le physicien iranien aurait fait défection et collaborait avec la CIA.
Début décembre dernier, l'hebdomadaire britannique Sunday Telegraph écrivait notamment que Shahram Amiri, disparu dans des circonstances mystérieuses, se serait rencontré en octobre à l'aéroport de Frankfort avec les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui se rendaient en Iran pour la première inspection de la deuxième usine d'enrichissement d'uranium à Fordo, près de la ville sainte de Qom (au sud de Téhéran), et leur aurait remis des informations "exceptionnellement utiles".
Sujet: Re: Services Secrets Iraniens Mar 8 Juin 2010 - 21:01
Téhéran refuse d'échanger trois Américains contre son atomiste réfugié aux Etats-Unis
MOSCOU, 8 juin - RIA Novosti
Citation :
L'Iran n'a pas l'intention d'échanger trois Américains détenus en Iran depuis plus de 10 mois, contre l'atomiste iranien Shahram Amiri qui se trouve aux Etats-Unis, a rapporté mardi l'agence iranienne ISNA se référant au ministère iranien des Affaires étrangères.
"Nous jugeons incorrect d'échanger les gens faisant objet d'une affaire pénale en Iran et nous n'avons donc pas de procédures prévoyant de tels échanges. L'enquête sur trois Américains arrêtés pour le passage illégal de la frontière iranienne, suit son cours et une décision sera prise après le procès", a indiqué le porte-parole du ministère Ramin Mehmanparast cité par l'agence.
Les randonneurs américains Joshua Fattel, 28 ans, Shane Bauer, 27 ans, et Sarah Shourd, 31 ans, ont été arrêtés le par les gardes-frontières iraniens dans l'ouest de l'Iran le 31 juillet 2009. Ils étaient munis de visas irakiens et syriens, mais n'avaient pas l'autorisation d'entrer en Iran. Les autorités iraniennes ont d'abord menacé de les inculper d'espionnage, mais le ministère iranien des Affaires étrangères a plus tard annoncé que les jeunes Américains étaient inculpés de passage illégal de la frontière. Selon les Etats-Unis qui réclament leur libération, les randonneurs se sont retrouvés sur le sol iranien par erreur.
L'atomiste Shahram Amiri, 30 ans, chercheur à l'université Malek Ashtar de Téhéran, a disparu début juin 2009 lors d'un pèlerinage en Arabie saoudite. Téhéran ni la participation du chercheur au programme nucléaire national. L'Iran estime que le chercheur a été enlevé par les services secrets américains. Selon la chaîne américaine ABC, Amiri a émigré de plein gré aux Etats-Unis et collabore avec la CIA.
L'Iran dit avoir les "preuves" de l'enlèvement de son physicien par la CIA 04/07/2010
Citation :
04/07/2010 L'Iran a remis à l'ambassade suisse, qui représente les intérêts américains à Téhéran, les "preuves" de l'enlèvement par la CIA du physicien iranien Shahram Amiri, a déclaré dimanche le porte-parole de la diplomatie, Ramin Mehmanparast, cité par la chaîne iranienne Press-TV.
"Les preuves de l'enlèvement de Shahram Amiri par la CIA ont été remises à l'ambassade suisse qui représente les intérêts américains à Téhéran", a déclaré M. Mehmanparast.
"Nous attendons que le gouvernement américain (...) annonce le plus rapidement possible les résultats de son enquête à propos de ce ressortissant iranien", a-t-il affirmé, ajoutant que les Etats-Unis sont "responsables de la vie" de M. Amiri.
Shahram Amiri a disparu en juin 2009 à son arrivée en Arabie saoudite, où il se rendait en pèlerinage. Téhéran affirme qu'il a été enlevé par les Etats-Unis avec l'aide des services de renseignements saoudiens.
Fin mars, la chaîne de télévision américaine ABC a affirmé que l'homme, présenté comme un physicien nucléaire, avait fait défection et collaborait avec la CIA.
Le 7 juin, la télévision d'Etat iranienne avait diffusé une première vidéo dans laquelle un homme se présentant comme M. Amiri affirmait avoir été enlevé par les services secrets américains et était détenu près de Tucson (Arizona, ouest des Etats-Unis).
L'Iran avait ensuite demandé par des "voies légales" des informations sur le physicien.
En réponse à la demande iranienne, le porte-parole du département d'Etat américain Philip Crowley avait démenti que les Etats-Unis aient enlevé le physicien, refusant de dire si l'homme se trouvait ou non aux Etats-Unis.
Fin juin, une autre vidéo a été diffusée par les médias iraniens, dans laquelle le même homme affirmait qu'il s'était échappé des mains des agents des services de renseignement américains et se trouvait quelque part en Virginie.
La « guerre de l’ombre » entre Téhéran et Washington
jeudi 15 juillet 2010,
L’odyssée du physicien iranien Shahram Amiri illustre la bataille des services secrets sur le dossier nucléaire.
Citation :
Ex-otage ou transfuge repenti ? Avant de quitter, mercredi, le territoire américain, Shahram Amiri a promis de faire prochainement des « révélations » sur les circonstances de son « enlèvement ». Mais, dans l’euphorie du départ, le scientifique iranien a peut-être déjà donné le meilleur indice sur sa mystérieuse disparition, qui est loin de se résumer à un simple « rapt ». « Je me suis retrouvé dans des conditions particulières, pas vraiment libre, pas complètement en prison. C’est difficile à expliquer », déclarait-il, mercredi matin, dans une interview diffusée à la télévision d’État iranienne, juste avant son décollage pour Téhéran - via le Qatar -, où il est attendu ce matin.
« Qui a eu le meilleur deal ? »
Alors que la République islamique se prépare, tambour battant, au retour de celui qu’elle présente comme une victime du « complot occidental », l’affaire Amiri constitue, avant tout, un nouvel exemple de la guerre de l’ombre à laquelle se livrent Téhéran et Washington sur le dossier nucléaire iranien. « Nous avons obtenu de lui des informations utiles, et les Iraniens ont Amiri : demandez-vous qui a eu le meilleur deal », a déclaré mercredi un responsable officiel américain, sous couvert d’anonymat.
Depuis sa disparition à La Mecque, début juin 2009, les autorités iraniennes n’en démordent pas. Pour elles, le scientifique iranien, présenté dans la presse de Téhéran comme un « chercheur en radio-isotopes médicaux à l’université Malek Ashtar », a été kidnappé par la CIA avec la complicité des services saoudiens. Une thèse renforcée par ses différentes vidéos, diffusées le mois dernier par la télévision iranienne et dans lesquelles Amiri affirme avoir été drogué et expédié à son insu aux États-Unis. Sauf qu’à ce jour aucune source indépendante n’a pu confirmer ces propos. Et que, dans la pléthore d’informations fournies par le canal officiel de Téhéran, certaines se contredisent…
Ainsi, dans une vidéo en date du 14 juin, le physicien explique qu’il vient de « s’échapper des mains des agents de renseignement américains en Virginie ». Mais dans un entretien accordé mardi à la télévision publique iranienne, Mostafa Rahmani, le chef de la section consulaire iranienne de Washington, précise qu’Amiri est apparu, ce lundi, devant leur porte, « accompagné par des forces de sécurité américaines ».
Pour les spécialistes occidentaux du renseignement, cela ne fait aucun doute : Shahram Amiri a le profil type de la recrue approchée par les Américains. « L’affaire Amiri ressemble fort à une opération de défection organisée par la CIA », remarque Éric Denécé, le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement. Et de rappeler que dans leur détermination à en savoir plus sur le dossier nucléaire, les Américains n’en sont pas à leur première opération du genre. « En 2007, Ali Reza Asghari, l’ex-vice-ministre de la Défense iranien et haut responsable des pasdarans, a lui aussi mystérieusement disparu », précise-t-il.
D’après cet expert, les « informations » dont disposait Amiri, un « simple scientifique », étaient sans doute de plus faible calibre que celles venant d’un ancien gardien de la révolution. « On peut imaginer qu’après avoir été débriefé pendant quelques mois par les renseignements américains, il ne leur ait plus été d’une grande utilité, et que la CIA ait cessé de faire appel à ses services », remarque- t-il. Livré à lui-même, dans un pays dont il ne connaît pas la culture, Amiri aurait pu alors commencer à avoir le mal du pays. « À moins qu’il se soit mis à regretter d’avoir trahi son pays.
Ou bien qu’il ait retourné sa veste, à cause d’une forte pression sur sa famille en Iran », poursuit Denécé. Une forme de représailles qui rappelle une autre affaire, celle de l’ex-consul iranien en poste à Oslo, et dont la récente démission a bien failli lui coûter la vie. Dans différents entretiens accordés à la presse norvégienne, ce dernier raconte les menaces de mort contre sa personne et les coups de fil anonymes annonçant l’enlèvement imminent de son fils. Avec, à l’appui, la promesse d’une promotion professionnelle s’il accepte de rentrer au pays et de dénoncer un montage ourdi par l’Occident. Mais, contrairement à l’ex-diplomate, la famille d’Amiri se trouve toujours en Iran…
« Un coup de propagande »
Dans son interview de mercredi, le scientifique iranien précise : « Une fois en Iran, je vais clarifier les allégations des médias étrangers et du gouvernement américain, qui ont porté atteinte à ma réputation. » La veille, juste après être réapparu à la section des intérêts iraniens de Washington, il déclarait déjà que « les Américains étaient les perdants de cette affaire ». Pour Eric Denécé, si l’Iran s’en sort avec « un bon coup de propagande interne », le gagnant de l’histoire reste Washington. « Le fait même d’avoir réussi à le faire sortir du pays pour le faire parler constitue une victoire. Ça remet en cause l’infaillibilité des services iraniens. Et même si Amiri n’était pas la source la mieux informée sur le programme iranien, il leur a sans doute donné des pistes pour d’éventuelles nouvelles recrues », dit-il.
Amiri:Les USA m'ont proposé de faire partie d'un "échange d'espions" avec l'Iran
18/07/2010
Le physicien iranien, Shahram Amiri, qui a réaffirmé avoir été enlevé en juin 2009 en Arabie Saoudite par des agents de renseignement américains, a déclaré que les Etats-Unis lui ont proposé de faire partie d'un "échange d'espions" avec Téhéran.
Citation :
Dans une longue interview diffusée samedi soir par la télévision d'Etat, deux jours après son retour en Iran, Shahram Amiri a affirmé que les services de renseignements américains lui ont proposé de le remettre à Téhéran dans le cadre d'un échange avec "trois espions américains" détenus par Téhéran, faisant référence aux trois espions américains arrêtés en juillet 2009 à la frontière avec l'Irak.
"Les agents américains voulaient que je dise que j'étais un agent des services des renseignements iraniens ayant infiltré la CIA", a déclaré Amiri.
"Ils ont dit que je pourrais alors faire partie d'un échange et retourner en Iran contre le retour des trois espions américains arrêtés à la frontière irakienne", a-t-il poursuivi.
Il a ajouté que les agents des renseignements américains lui ont fait cette proposition en juin dernier après avoir compris qu'il avait réussi à entrer "en contact" avec les services de renseignements iraniens alors qu'il se trouvait aux Etats-Unis.
Trois Américains, Shane Bauer (27 ans), Sarah Shourd (31 ans) et Josh Fattal (27 ans) ont été arrêtés le 31 juillet 2009 en franchissant la frontière entre l'Iran et l'Irak.
Des responsables iraniens ont affirmé que les trois Américains, toujours détenus, pouvaient être jugés pour entrée illégale sur le territoire du pays voire même pour espionnage.
Ver Stuxnet : l’Iran dit avoir identifié et arrêté des espions
ZDNet.fr - lundi 4 octobre 2010
Citation :
L’Iran a annoncé avoir identifié et arrêté des espions qui seraient à l’origine de l’attaque menée contre ses systèmes informatiques à l’aide du ver Stuxnet.
« Je tiens à assurer à tous les citoyens que l’appareil de renseignement a actuellement une supervision complète sur le cyberespace et ne permettra pas une fuite ou destruction des activités nucléaires de notre pays », a assuré le ministre du Renseignement Heydar Moslehi lors d’une intervention télévisée. Il n’a en revanche donné aucun détail sur l’arrestation des espions et notamment s’il s’agit d’agents iraniens ou étrangers.
Par ailleurs, "les ordinateurs industriels infectés par le virus Stuxnet ont été nettoyés", assure Mohsen Hatam, vice-ministre de l’industrie chargé de la planification , cité dimanche 3 octobre, par le site Web de la télévision d’Etat.
Pas de détails sur les "espions" arrêtés
La semaine dernière, l’Iran a admis que 30 000 ordinateurs utilisés dans ses diverses installations industrielles ont été infectés par Stuxnet. De nombreux experts en sécurité pensent que ce ver très sophistiqué a été créé par/ou à la demande d’un État afin d’endommager la première centrale nucléaire iranienne qui doit entrer en service dans les prochaines semaines. Les États-Unis et Israël sont soupçonnés mais aucune preuve tangible n’a été exposée pour le moment.
"Ce virus a été créé il y a un an et a collecté des informations sur les ordinateurs industriels", a ajouté M. Hatam. Il a précisé que les "ordinateurs personnels étaient le plus affectés par le virus".
L’Iran profite en tout cas de l’événement pour pousser sa propagande en assurant que « toutes les activités destructrices perpétrées par les oppresseurs dans le cyberespace seront rapidement découvertes et les moyens de lutter contre ces plans seront mis en oeuvre ».
Iran : Téhéran se dote d’un «bouclier» contre l’espionage
10.10.10 | 03h00
Citation :
L’Iran a pris des mesures pour empêcher l’espionnage de ses activités nucléaires par les pays occidentaux, a indiqué le chef du programme nucléaire iranien, Ali Akbar Salehi, dans une interview à l’agence Fars.
Dans le passé, a expliqué M. Salehi, «les pays occidentaux (...) ont pris contact avec certains experts de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique pour les appâter en leur proposant de meilleurs emplois et une meilleure éducation à l’étranger». «Malheureusement, certains employés de l’OIEA ont trébuché face à ces offres», a-t-il reconnu, en ajoutant que les autorités avaient pris des mesures pour empêcher cela.
Elles ont notamment amélioré les salaires et le logement des employés, auxquels ont également été octroyés des avantages relatifs «à l’éducation et aux obligations militaires de leurs enfants», a précisé M. Salehi. Les autorités ont aussi pris des mesures pour «protéger les informations» internes à l’OIEA, notamment concernant «les achats à l’étranger», a-t-il précisé. «Nous n’avons rien de secret, mais il n’est pas nécessaire que tout le monde ait accès à toutes les informations», a-t-il souligné.
La déclaration de M. Salehi intervient alors que le ministre des Renseignements, Heydar Moslehi, a annoncé la semaine dernière que l’Iran avait arrêté plusieurs espions nucléaires, sans donner de précisions. L’Iran a annoncé à plusieurs reprises ces dernières années l’arrestation et le jugement d’«espions nucléaires». En novembre 2008, Ali Ashtari, reconnu coupable d’espionnage au profit d’Israël, a été exécuté.
Il avait été accusé d’avoir vendu à différentes institutions militaires et nucléaires des équipements permettant l’interception par le Mossad des communications iraniennes. «La question de l’espionnage existait par le passé, mais elle s’estompe jour après jour», a estimé M. Salehi. Il a également démenti à nouveau que le virus Stuxnet, qui s’attaque aux ordinateurs gérant les installations industrielles, ait infecté les sites nucléaires iraniens. «Nous avons protégé nos systèmes informatiques et je peux dire qu’il n’y a pas de danger sérieux» pour le programme nucléaire iranien, a-t-il affirmé.
Sujet: Re: Services Secrets Iraniens Jeu 6 Jan 2011 - 20:02
Une espionne américaine arrêtée il y a une semaine en Iran
Citation :
06/01/2011 Une espionne américaine a été arrêtée il y a une semaine après avoir pénétré en Iran via la frontière avec l'Arménie, c'est ce qu'a révélé, ce jeudi, l'agence semi-officielle Fars, citant une source informée non identifiée.
"Il y a environ une semaine, une espionne américaine, identifiée comme Hal Talayan, a été arrêtée par des agents de sécurité à Nordouz (nord-ouest)", a précisé Fars.
"Cette femme de 55 ans, entrée en Iran depuis l'Arménie alors qu'elle n'avait pas de visa, avait des équipements d'espionnage (récepteur) implantés dans ses dents", a ajouté Fars
Sujet: Re: Services Secrets Iraniens Mer 12 Jan 2011 - 1:14
L'infiltration du système de renseignements iranien dans le système d'espionnage du Mossad
Citation :
11/01/2011 - IRIB - Le ministre iranien des Renseignements a révélé, aujourd'hui, au cours d'une conférence de presse, les détails de l'arrestation des auteurs de l'attentat qui a coûté la vie à Massoud Alimohammadi.
"Ce succès a été le résultat de l'infiltration du système de renseignements iranien, dans le système de renseignements du régime sioniste. Les soldats inconnus de l'Imam du temps, (que Dieu hâte sa venue), ont su s'infiltrer, au sein du système de renseignements du Mossad, et ont réussi, ainsi, à identifier et à démanteler ses divers réseaux.", a indiqué, M. Moslehi.
"En s'appuyant sur leur système de renseignements local et indigène, les agents des renseignements iraniens ont su avoir raison du système de renseignements avancé du Mossad, à qui l'Occident et les Etats-Unis fournissent les équipements les plus sophistiqués.", a, encore, souligné le ministre iranien des Renseignements.
"Nous avons su découvrir divers agissements du système de renseignements du Mossad et nous sommes parvenus à envoyer nos agents, pour s'infiltrer dans leur système de renseignements, afin d'identifier les individus liés au régime sioniste et collecter de très bonnes informations.", a précisé le ministre iranien des Renseignements.