Le chef du Bassidj (milice islamique iranienne) Mohammad Reza Naghdi a affirmé dimanche que les services de renseignements occidentaux voulaient créer des troubles en Iran, alors que le pouvoir a interdit les manifestations que l'opposition souhaitait organiser lundi.
"Les services de renseignements occidentaux cherchent un attardé mental pour qu'il s'immole à Téhéran pour copier avec cet acte les événements en Tunisie et en Egypte", a déclaré le général Naghdi cité par l'agence Fars.
Le pouvoir iranien a sévèrement réprimé le mouvement de contestation né après la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009, au prix de dizaines de morts et de milliers d'arrestations suivies par des dizaines de condamnations souvent très lourdes.
Le Bassidj, qui regroupe plusieurs centaines de milliers de membres actifs rattachés aux Gardiens de la révolution (l'armée idéologique du régime), a joué un rôle de premier plan contre les manifestations de l'opposition.
Les leaders de l'opposition Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi avaient demandé une autorisation pour organiser lundi des rassemblements de soutien aux révoltes en Tunisie et en Egypte, mais le pouvoir a estimé qu'il s'agissait d'un stratagème pour manifester contre le gouvernement.
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Iran: les services de renseignements occidentaux veulent créer des troubles (militaire)
Citation :
13/02/2011 | 12h00 - Le chef du Bassidj (milice islamique iranienne) Mohammad Reza Naghdi a affirmé dimanche que les services de renseignements occidentaux voulaient créer des troubles en Iran, alors que le pouvoir a interdit les manifestations que l'opposition souhaitait organiser lundi.
"Les services de renseignements occidentaux cherchent un attardé mental pour qu'il s'immole à Téhéran pour copier avec cet acte les événements en Tunisie et en Egypte", a déclaré le général Naghdi cité par l'agence Fars.
"Ils (les Occidentaux) sont des demeurés s'ils croient qu'avec ce genre d'action ils peuvent réussir", a-t-il ajouté.
Le pouvoir iranien a sévèrement réprimé le mouvement de contestation né après la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009, au prix de dizaines de morts et de milliers d'arrestations suivies par des dizaines de condamnations souvent très lourdes.
Le Bassidj, qui regroupe plusieurs centaines de milliers de membres actifs rattachés aux Gardiens de la révolution (l'armée idéologique du régime), a joué un rôle de premier plan contre les manifestations de l'opposition.
Le général Naghdi a mis en garde l'opposition, qualifiée de "sédition" par le pouvoir, en affirmant qu'il fallait l'appeler le "parti de Satan".
"Les bassidjis ont prouvé leur sérieux (...) et sont prêts à donner leur vie" pour défendre le régime, a-t-il ajouté.
Samedi, le ministère iranien de l'Intérieur a interdit toute manifestation de l'opposition, la qualifiant d'"illégale".
Les leaders de l'opposition Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi avaient demandé une autorisation pour organiser lundi des rassemblements de soutien aux révoltes en Tunisie et en Egypte, mais le pouvoir a estimé qu'il s'agissait d'un stratagème pour manifester contre le gouvernement.
Les USA imposent de nouvelles sanctions sur la Syrie et l'Iran
Casafree.com le 23/4/2012 20:44:48
Citation :
Barack Obama a annoncé lundi que son administration a imposé des nouvelles sanctions sur des entités et un individu soupçonnés d'aider les gouvernements iranien et syrien à perturber ou à surveiller l'Internet et des communications téléphoniques dans leur pays.
« J'ai signé un décret qui autorise de nouvelles sanctions contre le gouvernement syrien et iranien et ceux qui les encouragent à utiliser des nouvelles technologies pour surveiller, suivre les citoyens», a déclaré M. Obama dans un discours à l'US Holocaust Memorial Museum de Washington DC.
Selon un communiqué de la Maison Blanche publié lundi, le décret signé par Obama dimanche, impose de nouvelles sanctions sur un individu nommé Ali Mamelouk, qui est le directeur de la Direction générale du renseignement syrien.
Il y a aussi six entités ciblées, y compris la Direction générale du renseignement syrien, la société syrienne de téléphone cellulaire Syriatel, le Corps de Gardiens de la Révolution islamique de l'Iran, le ministère iranien du Renseignement et de la sécurité, les forces de l'ordre de l'Iran et le fournisseur de services Internet de l'Iran Datak Telecom.
Le décret gèle les avoirs de l'individu et des entités ciblés, et interdit leur l'entrée aux États-Unis, selon le communiqué.
Sujet: Re: Services Secrets Iraniens Jeu 14 Juin 2012 - 20:41
Iran: Les meurtriers de deux spécialistes du nucléaire arrêtés
Mis à jour le 14.06.12 à 19h04
Citation :
L'Iran a arrêté les meurtriers de deux de ses spécialistes du nucléaire, Majid Shahriari et Mostafa Ahmadi-Roshan, tués respectivement en 2010 et janvier 2012, rapporte ce jeudi la presse officielle iranienne. Au moins quatre scientifiques liés au programme nucléaire iranien ont été assassinés depuis 2010 et un cinquième, Fereydoun Abbasi Davani, chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), a été blessé. Majid Shahriari était un professeur de physique nucléaire et responsable au sein de l'OIEA. Mostafa Ahmadi-Roshan était en poste dans l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz.
«Les auteurs de ces assassinats ont été identifiés et ont été, lors d'opérations officielles et rapides, arrêtés et transférés dans des lieux de détention», indique le ministère des Renseignements dans un communiqué publié sur le site internet de la télévision d'Etat. L'Iran a exécuté en mai par pendaison Majid Jamali Fashi, présenté comme un agent du Mossad, les services de renseignement israéliens, condamné pour le meurtre d'Ali Mohammadi, un spécialiste du nucléaire tué en janvier 2010 dans l'explosion d'une bombe.
Téhéran accuse les Etats-Unis et Israël d'être derrière la série de meurtres et de tenter de saboter son programme nucléaire, des accusations rejetées par Washington. Israël s'est pour sa part refusé à tout commentaire. La République islamique est soupçonnée par l'Occident de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme nucléaire civil. Téhéran dément et assure que son programme atomique vise uniquement à produire plus d'électricité pour faire face à une augmentation de sa population.
Sujet: Re: Services Secrets Iraniens Mar 19 Juin 2012 - 17:29
«20 complices du Mossad» arrêtés en Iran
> mardi, 19 juin 2012 00:58
Citation :
IRIB- Le ministère de la Sécurité nationale de l'Iran a annoncé que les services secrets du pays ont réussi à arrêter 20 personnes impliquées dans les meurtres des physiciens nucléaires iraniens.
Selon certaines sources, les personnes arrêtées auraient collaboré avec les services de renseignement israéliens. Leurs noms n'ont pas été divulgués.
L’Iran accuse l’Allemagne et la France d’assassiner ses scientifiques nucléaires
07-07-2012 - 12:37
Citation :
Le président de l'agence de renseignement iranien, Haydar Moslehi, a accusé les agences de renseignement de l'Allemagne et de la France d’être impliquer dans les assassinats de scientifiques nucléaires iraniens.
L'Iran avait déjà accusé l’entité sioniste, les États-Unis et la Grande-Bretagne d’avoir planifier ces assassinats, dans le but d’entraver le processus de développement du programme d'enrichissement d'uranium.
Et, une semaine après les grandes manœuvres militaires iraniennes, le ministre du renseignement iranien avait pointé du doigt la France et l'Allemagne dans l’assassinat de scientifiques nucléaires iraniens.
« Deux réseaux ont été découvert et ont joué un rôle dans les assassinats, l'Iran a pu détecter une relation entre les services de renseignement en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne, en Israël et aux Etats-Unis et avec des services de renseignement dans la région » a-t-il noté.
Rappelons que quatre scientifiques nucléaires iraniens, au moins, ont été victimes d’assassinats depuis 2010, et récemment Moustafa Ahmadi Rochan, qui a été assassiné en Janvier de cette année.
Alors que les Etats-Unis ont nié leur relation avec l'assassinat et l’entité sioniste s’est abstenu de tout commentaire.
Reza Kahlili s'est auto-proclamé ancien agent infiltré de la CIA en Iran. Il ne quitte jamais son masque chirurgical en public (Reza Kahlili).
13 juillet 2012
Citation :
Reza Kahlili est un homme traqué. Il se présente comme un ancien membre des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime iranien, traître à son pays pour le compte de la CIA dans les années 1980 et 1990. Il y a deux ans, il a révélé son histoire dans un livre, Un temps pour trahir, publié sous le pseudonyme qu'il utilise encore.
Il y raconte l'histoire d'un émigré, né à Téhéran et revenu au pays pour défendre la révolution de 1979, puis entré dans l'armée durant la guerre contre l'Irak (1980-1988). La sauvagerie du régime, qui a torturé et tué l'un de ses amis et ses sœurs, le poussera à devenir un agent infiltré. Nom de code : "Wally". L'histoire est séduisante, certains se sont essayés à la vérifier, avec plus ou moins de résultats.
Quelques sources anonymes dans la CIA et l'administration américaine l'ont dit "légitime", et Reza Kahlili a fait son chemin dans les think tanks et les médias américains. Peu à peu, il a migré des blogs aux plateaux de Fox News puis à ceux de CNN. Il a fait passer ses tribunes du magazine économique Forbes au respecté Christian Science Monitor. Il a donné des conférences à la Heritage Foundation et dans divers think tanks conservateurs.
Ces interventions ont fait rire : M. Kahlili, qui dit craindre pour sa vie, n'apparaît jamais en public sans un masque chirurgical qui cache son visage. Il porte des lunettes noires et à l'occasion une casquette aux couleurs du mouvement vert, barrée du slogan "Free Iran". Il altère sa voix grâce à un appareil habilement caché sous son masque, qu'il utilise encore lorsqu'il s'entretient par téléphone avec des journalistes de presse écrite. Il faut voir ici les contorsions auxquelles la présentatrice de CNN s'oblige pour introduire un tel invité.
Certains médias, par souci de discrétion, vont jusqu'à noyer le visage masqué de M. Kahlili dans un nuage de pixels. M. Kahlili défend ardemment le remplacement du régime iranien par un gouvernement démocratique. Il y a urgence : selon lui, les services iraniens noyautent peu à peu les proches voisins des États-Unis. Pas moins de 40 000 espions seraient aujourd'hui installés en Amérique du Sud, et une base militaire, tapie dans les profondeurs du Venezuela d'Hugo Chavez, menacerait l'Amérique de ses missiles.
Surtout, Kahlili s'est déclaré expert du "messianisme" des autorités iraniennes, qui les pousserait à provoquer la fin du monde grâce à l'arme atomique. Ils hâteraient ainsi le retour du Mahdi, "l'imam caché" des chiites, qui rétablira la paix et la justice sur terre.
L'idée existe en Iran, où l'on ne manque pas, comme aux États-Unis, d'idéologues de seconde zone. Mais la caricature qu'en fait Kahlili est grosse, ses amalgames incessants, ses sources systématiquement anonymes. On se reportera à cette enquête de Scott Peterson, du Christian Science Monitor, pour une analyse sérieuse de l'influence de cette pensée sur le pouvoir iranien (lien en anglais).
Depuis quelques mois, ce personnage mineur a pris un peu plus d'envergure. Il a désormais l'oreille du patron du Comité pour la sécurité du territoire à la Chambre des représentants américaine, Peter King. "Je pensais en savoir long sur l'Iran avant de le rencontrer", déclarait le représentant, en janvier, sur une radio new-yorkaise. "Si vous voulez prendre ce sujet au sérieux, l'unique personne que vous devez lire et consulter est Reza Kahlili".
On précise que Peter King est certes influent, mais pas un spécialiste de politique internationale. Il s'était également fait remarquer en 2011 en menant une série d'auditions provocatrices à la Chambre sur la radicalisation supposée des musulmans américains.
Plus étonnant : la Joint Counterintelligence Training Academy, un centre de formation de la CIA, a confirmé la semaine dernière au Los Angeles Times qu'elle rémunérait M. Kahlili pour délivrer des conférences à ses élèves espion. Kahlili ne serait pas le premier intervenant loufoque au Pentagone, mais sa présence étonne.
Enfin, ces jours-ci, Kahlili a gagné le soutien de William Baldwin, frère un peu has been du célèbre acteur, mais un Baldwin tout de même, qui souhaite adapter son livre au cinéma. L'acteur présentait son projet la semaine dernière, de nouveau sur CNN, devant l'influent présentateur Piers Morgan. Si le duo venait à trouver un producteur, ce qu'on lui souhaite, Reza Kahlili achèverait ainsi à Hollywood son destin de personnage de fiction.
Ces jours-ci, Kahlili a gagné le soutien de William Baldwin, frère un peu has been du célèbre acteur, mais un Baldwin tout de même, qui souhaite adapter son livre au cinéma.
La télévision iranienne a publié un enregistrement révélant que quatorze Iraniens ont travaillé avec le Mossad israélien, afin de filtrer des agents travaillant à l'intérieur du programme nucléaire de l'Iran, affirmant que les suspects ont été formés pour conduire des motocycles et de poser des bombes en Iran.
Celle-ci vient de diffuser une vidéo, pour avertir les iraniens. D'arrêter de coopérer avec Israël.
L'Iran a intentionnellement désinformé les services spéciaux occidentaux au sujet de son programme nucléaire, a déclaré le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique Fereydoon Abbasi Davani dans une interview au quotidien panarabe Al-Hayat.
"Nous fournissons intentionnellement de fausses informations lorsque nous n'avons pas d'autre choix que de tromper les services de renseignements étrangers. Parfois, nous faisons semblant d'être plus faibles ou plus forts que nous ne le sommes en réalité", a fait savoir l'expert nucléaire iranien.
Expliquant les raisons qui ont poussé la République islamique à désinformer l'Occident au sujet de son programme nucléaire, M.Abbasi Davani a indiqué que beaucoup agents des services secrets occidentaux, notamment le MI-6 britannique, étaient infiltrés au sein de l'Agence internationale d'énergie atomique (AIEA). Selon l'expert, la direction de l'AIEA agit souvent en fonction des informations fournies par les services secrets des pays occidentaux, hostiles envers l'Iran.
Les désinformations refont régulièrement surface lors des négociations entre l'Iran et l'AIEA, a conclu le responsable.
Les Etats-Unis et certains autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme nucléaire qu'il prétend réaliser à des fins pacifiques. Téhéran reconnaît enrichir de l'uranium à 20%, mais affirme que ses activités nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a déclaré lundi que son agence n'était pas en mesure de garantir le caractère pacifique du programme nucléaire iranien.
Un dispositif d’espionnage occidental découvert à Fordo: encore un coup du Mossad ?
Publié le : 23 septembre 2012
Citation :
Un dispositif d’espionnage déguisé comme un roc, à côté de l’usine nucléaire ultra-secrète de Fordo, a explosé quand il a été découvert par les forces de sécurité. Une information transmise par les services de renseignement occidentaux au Sunday Times.
Le dispositif espion a été découvert le mois dernier, mais son existence n’a été rapporté qu’il n’y a quelques heures au grand public. L’engin était capable de collecter les données des ordinateurs du site nucléaire. Fordo est la principale forteresse d’enrichissement d’uranium.
Le dispositif a été découvert sur par des soldats iraniens en patrouille et ses restes ont été examinés par des experts.
Une quantité importante de données a pu être perdu lors de l’explosion de l’engin.
La semaine dernière, le vice-président iranien a révélé que les lignes électriques près de l’usine, avaient explosé 24 heures avant la visite des responsables de l’AIEA sur le site. Il avait accusé des saboteurs étrangers de vouloir faire sauter Fordo.
Fordo, enfoui sous des centaines de mètres cube de roche, est considéré comme l’installation la mieux protégée. Malgré cela, il semble que de nombreux espions occidentaux soient en poste en Iran. Ces dispositifs d’écoute ressemblent à s’y méprendre à ceux trouvés par le Hezbollah dans les collines du sud-Liban. Et que dire de toutes les morts suspectes de scientifiques iraniens, tous très probablement tués par le Mossad et ses alliés iraniens. Car, ne l’oublions pas, de nombreux iraniens sont contre le nucléaire. C’est le cas de la minorité Balouch, elle-même opprimé par la dictature. Les balouch sont très actifs et, dit-on, seraient entraînés par le Mossad pour certaines opérations spéciales.