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Sujet: Algérie / Maroc Lun 6 Mai 2013 - 4:54
Sur les réseaux sociaux, les Algériens se moquent du leader politique marocain qui veut annexer Tindouf et Béchar
dimanche, 05 mai 2013 14:50 - Lilia Oufella
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Le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Hamid Chabat, a appelé, à la fin de la semaine dernière, à mener une guerre contre l’Algérie afin de récupérer les régions de Tindouf et de Béchar. Ces déclarations ont suscité une réaction officielle du gouvernement et de partis politiques algériens, dont le FLN.
Ils ont qualifié ces propos d’« irresponsables » et dénoncé une nouvelle provocation marocaine.
Sur les réseaux sociaux, les déclarations du parti marocain sont abondamment commentées. Mais la réaction des internautes est différente de celle des officiels algériens. Ils trouvent cette annonce complètement ridicule. « Les Marocains parlent pour ne rien dire. Il faut arrêter les blagues », note Nora sur Facebook.
Annexer Tindouf et Béchar ? « Et Alger-Centre aussi, alors ! », ironise Potenza. « Il fallait qu'il participe au Festival d’Algérire. Il semble avoir de l'humour », renchérit Khaled sur le même réseau social. « C’est une bonne blague ! », commente Yasmine sur Twitter. « Il consomme quoi ce type ? », ajoute Oueslati.
Plus sérieux, des internautes algériens se disent prêts à mener cette guerre contre le Maroc, tout en étant convaincus que cela n’arrivera jamais. « Chiche ! », écrit Mohamed. « Venez les récupérer si vous êtes des hommes », ajoute Dido. « Peut-être que c’est le moment d'essayer notre armada », plaisante Sofiane.
Pour Beliouni, M. Chabat n’a pas prononcé ces propos sans l’aval du roi. Il pense que le Makhzen veut tester la réaction des Algériens concernant cette question. « Ces déclarations ont un avant-goût de Makhzen. Ça ne vient pas directement de ce Chabat. Ils veulent connaître la réaction des Algériens et des autorités pour tâter le pouls concernant cette question. Une tactique de sionistes. Ce Chabat ne peut faire de déclarations pareilles sans l'aval du roi », insiste-t-il. Pour Belkacem, les Marocains feraient mieux de libérer les territoires de Sebta et Melilla entre les mains des Espagnols : « Ce sieur devrait plutôt libérer les deux villes espagnoles à l'intérieur de son propre pays des griffes de ses maîtres espagnols ! »
L’Algérie renforce la sécurité de ses frontières avec le Maroc
15 mai 2013
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Les autorités algériennes prévoient la mise en place de 24 nouveaux postes de surveillance le long de ses frontières avec le Maroc, pour lutter contre le trafic de drogue et de carburant entre les deux pays.
Cette annonce émane de Daho Ould Kablia, ministre algérien de l’Intérieur et natif du Maroc, selon lequel le conflit autour des frontières maroco-algériennes, ne peut se résoudre en l’absence d’ une vraie coopération entre les deux pays dans la lutte contre la contrebande.
Cette question avait été longuement discutée lors de la dernière rencontre de Saâdeddine El Othmani, ministre Marocain des Affaires étrangères, et du ministre algérien de l’Intérieur, la lutte conjointe contre le trafic de drogue et de carburant étant une partie intégrante du processus de normalisation entre le Maroc et l’Algérie.
Selon le ministre algérien, ce trafic représente un danger réel pour l’économie algérienne. Pour le combattre, l’Algérie compte durcir le code pénal, dans le but de rendre les peines encourues par les trafiquants plus dissuasives.
L’Algérie, déterminée à minimiser les dégâts causés par la contrebande sur son économie, doit s’attendre à de nombreuses contestations de la population frontalière, dont la contrebande de carburant, constitue la principale source de revenu.
Pour rappel, les frontières entre le Maroc et l’Algérie sont officiellement fermées depuis 1994, ce qui n’empêche pas les contrebandiers de sévir, entraînant des pertes considérables pour l’économie des deux pays.
Le Maroc qualifie les pratiques diplomatiques algériennes, d’anachroniques et d’un autre âge, le MAE réagit
Par Abbès Zineb | 28/06/2013 | 15:29
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Le gouvernement marocain a qualifié les pratiques diplomatiques algériennes, d’anachroniques et d’un autre âge.
Dans un communiqué du ministère des affaires étrangères et de la coopération du royaume chérifien, il est indiqué que «ces dernières semaines, plusieurs sources officielles algériennes ont assorti la normalisation des relations avec le Royaume du Maroc et l’ouverture des frontières terrestres entre les deux pays, de plusieurs conditions, aussi infondées qu’incompréhensibles.
Plus récemment, le porte-parole du ministère des affaires étrangères algérien a été plus explicite, en développant trois conditions précises (…) sur des faits infondés comme décrier une “prétendue” campagne de dénigrement marocaine à son encontre, ou pointer du doigt un manquement de coopération sécuritaire de la part du Maroc, pour lutter contre les trafics transfrontaliers”.
La “troisième condition évoquée est encore plus grave” souligne le gouvernement marocain qui dit que ceci “confirme que l’Algérie place la question du Sahara au cœur de la relation bilatérale”. “Le gouvernement marocain dit prendre à témoin, la communauté internationale, du reniement par l’Algérie de ses engagements concernant l’affaire du Sahara, dont le traitement exclusivement onusien, et hors relations bilatérales, avait été sujet d’engagement entre les deux pays”.
Le porte parole du ministère algérien des affaires étrangères, Amar Belani, a réagi au communiqué du ministère marocain des affaires étrangères et de la coopération en rendant destinataire Algérie1 d’une déclaration écrite.
“Pour mémoire et très sereinement, je rappelle, qu’en février dernier et à l’issue de la visite a Alger du secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la coopération du royaume du Maroc, M. Nacer Bourita, il avait été convenu d’évaluer, “avec la franchise et la sincérité nécessaires” tout le spectre de la relation bilatérale et de définir conjointement les conditions susceptibles d’engager cette dernière dans un processus de “densification graduelle et pragmatique” l’objectif étant de conférer un “caractère apaisé” aux relations bilatérales algéro-marocaines.
Plusieurs mois plus tard, nous avons constaté malheureusement que non seulement la campagne de dénigrement de l’Algérie n’a pas cessé, mais qu’elle a pris une tournure plus grave sous la forme de menace brandie contre l’intégrité territoriale de notre pays sous les agissements irresponsables de certains hommes politiques dont la formation, qui plus est, fait partie de la coalition gouvernementale.
Sur un autre plan, les efforts attendus en matière de coopération et de lutte contre les trafics de drogue n’ont pas été au rendez-vous comme nous l’avions espéré et les quantités de poison déversées sur l’Algérie ont atteint désormais des proportions inquiétantes comme vous pouvez le constater à la lecture des communiqués rendus publics par les services de la gendarmerie nationale.
Enfin, a propos de la question du Sahara occidental, s’il y a bien un pays qui met cette question au cœur de la relation bilatérale malgré différentes ententes intervenues a différents niveaux, c’est bien l’autre partie et pour s’en convaincre, il suffit de se référer aux dernières déclarations faites par des officiels de ce pays, évoquant de manière itérative un “différend régional” “artificiel”et relevant de “la logique de la guerre froide”. D’autres officiels, intervenant dans l’enceinte du parlement européen ont été encore plus remarquables dans cette approche “déphasée” puisqu’un représentant gouvernemental n’a pas eu de scrupule a déclarer que la question du Sahara occidental est «la cause de tout un peuple au Maroc alors que pour l’Algérie, elle est perçue comme une affaire de régime”.
Les reniements sont donc à chercher ailleurs et l’Algérie pour sa part, maintient la position qu’elle n’a cesse de proclamer depuis le début, a savoir que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation qui relève de la responsabilité des Nations Unies et qu’elle doit y suivre son cours imperturbable pour trouver une solution conforme a la légalité internationale”. ( photo de Saad Dine El Otmani MAE marocain).
La nomination par Alger de Ramtane Lamamra comme ministre des Affaires étrangères est une très mauvaise nouvelle pour le Maroc. Le nouveau chef de la diplomatie algérienne risque de donner du fil à retordre à Rabat.
“On ne connaît personne comme lui qui cumule à la fois la connaissance des dossiers et l’hostilité constante aux positions du Maroc, quel que soit le sujet”, glisse cette source autorisée marocaine. Diplomate de carrière, Ramtane Lamamra est le nouveau ministre algérien des Affaires étrangères.
Cette nomination, intervenue dans le cadre d’un remaniement ministériel surprise décidé par Abdelaziz Bouteflika, place sous les feux des projecteurs un soutien de poids du Polisario.
Depuis cinq ans, Lamamra est le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union Africaine et, à ce titre, il a développé un vaste réseau à l’international, après une longue carrière qui l’a mené notamment à Washington et aux Nations Unies.
Très actif dans le domaine de la résolution des conflits sur le continent, il s’est heurté à l’activisme marocain sur le Mali, considéré comme une chasse gardée du côté du palais présidentiel algérien. Politique habile, bon communicant, c’est aussi un redoutable négociateur.
La délégation marocaine qui s’est frottée à lui lors des premiers rounds de négociations concernant le Mali, où il chaperonnerait la délégation algérienne (invitée en tant que pays voisin), n’en a pas gardé le meilleur souvenir. La discussion entre les deux diplomaties peine à s’élever au-dessus des chamailleries épidermiques. Avec un interlocuteur de ce calibre, les officiels marocains ont peut-être un coup à jouer.
Algérie-Maroc : Des intellectuels appellent les dirigeants à dépasser leurs divergences
le 08.12.13 | 17h21 - Farouk Djouadi
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Les gouvernements marocains et algériens invités à "cesser de dresser les deux peuples l’un contre l’autre par la surenchère et l’agitation médiatique".
Plus de 450 intellectuels algériens et marocains ont signé une pétition appelant les dirigeants des deux pays à dépasser leurs conflits politiques. La déclaration accompagnant la pétition invite les gouvernements marocain et algérien à considérer la construction maghrébine comme une question essentielle et ne pas la conditionner par la résolution des différends politiques entre les deux Etats et à « cesser de dresser les deux peuples l’un contre l’autre par la surenchère et l’agitation médiatique ».
La même déclaration, signée par des universitaires, des artistes et des journalistes, a appelé en outre les deux Etats à « à régler les problèmes en suspens entre les deux pays avec sagesse, dans le respect des intérêts communs et de « laisser le traitement de la question régionale du Sahara aux institutions onusiennes ». Les auteurs de la déclaration ont demandé en outre aux autorités des deux pays de « laisser les instances de concertation et de coopération maghrébines d’accomplir leurs missions ».
Les premiers signataires de la pétition, du côté algérien, sont les universitaires Zoubir Arrous, Mustapha Nouicer et Mohamed Hennad. Du côté marocain, les premiers signataires, également des universitaires, sont Mokhtar Benabdelaoui, Abd eddine Hamrouche et Mahdjouba Kebabi.
On dénombre parmi les signataires algériens, le premier secrétaire du FFS, Ahmed Betatache, et le président de Laddh, Mustapha Bouchachi. La pétition a été signée également par l’ancien diplomate marocain, Mohamed Zenir, et le romancier Rachid Beghanem.
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Sujet: Re: Algérie / Maroc Ven 10 Jan 2014 - 17:33
Le Maroc « craint que l’Algérie devienne le gendarme de la région »
le 09.01.14 | 15h23 29 réactions
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« Le pays s’est doté d’une armée nationale forte dénuée d’un esprit d’agression envers quiconque, mais gars à celui qui tente de s’attaquer à l’Algérie », prévient Ould Kelifa.
Mohamed Larbi Ould Khalifa, président de la chambre basse du Parlement algérien (APN), a tenu, ce jeudi à Alger, un langage virulent à l’encontre du Royaume du Maroc, en présence d’un parterre d’officiers supérieurs de l’armée, à leur tête le général de corps d’armée Ahmed Gaid-Salah, vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée.
« L’Algérie a œuvré durant le demi-siècle passé à résoudre les problèmes avec ses voisins en dépit des tentations de certains pays voisins animés d’une crainte injustifiée que l’Algérie devienne le gendarme de la région », a déclaré le président de l’APN, à l’ouverture des travaux de la journée parlementaire dédiée au rôle de la recherche scientifique dans la modernisation de l’armée.
Pour mieux désigner le Maroc, mais sans toutefois le nommer, Ould Khelifa a rappelé que ce pays voisin est allé jusqu’à faire des « tentatives vaines d’amputer l’Algérie de certaines parties de son territoire ». Une allusion directe au conflit armée qui a opposé les deux pays en 1963 puis en 1976. Néanmoins, l’Algérie « ne nourrissait aucune visée agressive, bien au contraire c’est elle qui a soutenu la paix, la coopération…», a-t-il assuré.
Le président de l’APN a abordé, à la même occasion, le contexte sécuritaire régional en dénonçant « des forces étrangères (qui) instillent les virus du sectarisme dans le dessein de balkaniser les pays du sud… ». A quelques jours du premier anniversaire de l’attaque qui a ciblé le site gazier de Tigntourine, en date du16 janvier dernier, Larbi Ould Khelifa rappelle que l’armée algérienne « refuse de plier à tout compromis ou chantage face au terrorisme perfide ».
L’orateur a estimé, d’autre part, que « la pérennité du service nationale est une question vitale pour la jeunesse algérienne ». Le service national, selon lui, « est un devoir qui doit être accompli vis-à-vis de l’Etat et du pays ».
Pour conclure, le président de l’APN a usé d’un ton menaçant : « le pays s’est doté d’une armée nationale forte dénuée d’un esprit d’agression envers quiconque, mais gars à celui qui tente de s’attaquer à l’Algérie »
Le Maroc tente d’expulser des réfugiés syriens vers l’Algérie
Par Kaci Haider | 27/01/2014 | 17:56
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Le chef du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Tlemcen, le colonel Boualleg Mohamed a indiqué, lundi, que les gardes-frontières algériens (GGF) ont refusé, dimanche après-midi, l’accès sur le territoire national à des réfugiés syriens que les autorités marocaines voulaient expulser vers l’Algérie.
Il a précisé que “c’est suite à ce refus que les autorités marocaines avaient fait appel à leurs médias pour accuser à tort les autorités algériennes d’avoir refoulé ces Syriens, alors qu’en réalité ils se trouvaient sur le territoire marocain”.
Par ailleurs, il est à noter que le nombre de réfugiés syriens présents dans la wilaya de Tlemcen est estimé entre 250 à 300 personnes, indique-t-on de source sécuritaire. Ils bénéficient régulièrement d’aides octroyées par le comité de wilaya du Croissant-Rouge algérien (CRA), d’associations caritatives et de citoyens
L’annonce du chef du groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Tlemcen intervient quelques jours après le démenti des autorités algériennes par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani suite à une information rapportée par un site électronique marocain prétendant que l’Algérie avait refoulé des ressortissants syriens vivant sur son territoire.
Alors que le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra avait, de son côté, souligné que “l’Algérie ne refoule pas les ressortissants syriens qui se trouvent sur son sol car ces derniers ont été accueillis dans un élan spontané de solidarité et de fraternité en Algérie, que nous leur souhaitons un bon séjour dans la dignité parmi nous et un retour dans les meilleurs délais dans leur pays, dès que les conditions sécuritaires seront réunies”.
L’Algérie expulse une délégation marocaine venue pour assister à un atelier sur le terrorisme
Lamia Tagzout et Ali Idir - jeudi, 06 février 2014 19:00
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Nouvel épisode du feuilleton de la crise politique algéro-marocaine. L'Algérie a expulsé une délégation marocaine venue prendre part à un atelier régional, organisé mardi 4 février par le Conseil de sécurité de l'ONU sur la lutte contre le terrorisme, rapporte ce jeudi le site web d’information marocain yabiladi.com.
« Les responsables algériens ont refusé la participation de la délégation en raison de l’absence des noms des officiels marocains (comprenant un haut cadre de la DGED et du chef de l’unité de traitement des données financières sous la tutelle du chef du gouvernement) de la liste des participants », écrit le site d’information.
L’ambassadeur marocain à Alger, Abdallah Belkeziz, a exprimé son mécontentement auprès de l’ambassade américaine, organisatrice de l’atelier traitant de la question des kidnappings et des demandes de rançons.
Une source au ministère des Affaires étrangères affirme dans une déclaration à TSA que l’Algérie n’est pas concernée par cette affaire. « Les autorités algériennes ne sont nullement concernées par cette affaire, car l'Algérie n'est pas la partie invitante à l'atelier organisé par le Centre africain de recherches et d'études sur le terrorisme (CAERT). Je rappelle que le CAERT est une structure qui relève de la Commission de l'Union Africaine et, à ce titre, le Centre établit son propre programme d'activités et détermine lui-même la liste des participants aux ateliers qu'il organise ».
Les relations entre l'Algérie et le Maroc se sont nettement dégradées depuis l’arrachage du drapeau algérien, le 1er novembre dernier, du consulat d’Algérie à Casablanca.