L'Espagne est désertée par les immigrés d’origine non-européenne, notamment Marocains, dont le nombre est passé de 5,75 millions en 2011 à 5,71 millions en 2012, avec une baisse de 40.447 personnes d’après l’Institut national des statistiques (INE).
Au total, le nombre d’immigrés non européens a baissé de plus de 85.000 personnes, alors que le nombre des arrivées d’Européens a connu une hausse de 40.000 personnes, d’après les chiffres de l’INE repris par l’Économiste.
La crise économique et financière dont souffre l’Espagne depuis 2008, fait fuir les étrangers vers leurs pays d’origine, mais aussi vers d’autres parties du monde, où les opportunités de travail sont plus importantes, explique l’INE.
Cette importante baisse s’explique aussi par le fait que de nombreux étrangers ont acquis la nationalité espagnole, et en raison de la crise dans le secteur du BTP en Espagne, l’un des principaux pourvoyeurs d’emploi dans le pays.
Sur les 758.000 Marocains installés en Espagne, 239.000 étaient au chômage en 2011. Pour faire face à la crise et au chômage, l’Espagne avait d’ailleurs initié un plan de retour volontaire peu convaincant des immigrés vers leur pays d’origine.
Des pêcheurs marocains arrêtés par une patrouille espagnole ... en territoire marocain
30 avril 2012
Citation :
Cinq bateaux de pêche marocains ont été appréhendés par une patrouille des gardes côtes espagnols jeudi matin, alors qu’il pêchaient dans les eaux territoriales marocaines.
Les chalutiers du port de pêche de M’diq dans la région de Tétouan, appréhendés non loin des côtes de Sebta, affirment avoir été interceptés dans les eaux marocaines, position géographique exacte à l’appui.
L’association des pêcheurs de M’diq a vigoureusement dénoncé ce contrôle dans une lettre adressée au ministre de l’Agriculture et de la Pêche Aziz Akhannouch, l’appelant à intervenir en leur faveur.
L’Espagne n’a plus le droit de pêcher dans les eaux territoriales marocaines depuis le refus de l’Union européenne de renouveler l’accord de pêche avec le Maroc. Cette décision avait été fortement critiquée en Espagne, d’où proviennent 100 des 120 bateaux de l’UE qui péchaient dans les eaux marocaines.
L’UMP reproche à Najat Belkacem ses liens avec le Maroc
30 avril 2012
Citation :
Le parti de Nicolas Sarkozy l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) a dénoncé vendredi l’appartenance de la porte-parole de François Hollande, Najat Vallaud-Belkacem, au "Conseil de la communauté marocaine de l’étranger" (CCME).
La déléguée générale adjointe de l’UMP, Valérie Rosso-Debord, a estimé dans un communiqué que l’appartenance de Najat Belkacem à cette instance "a pour but de renforcer ’l’identité marocaine’ des Marocains de l’étranger, d’émettre des avis sur leur "éducation religieuse" (en l’occurrence musulmane)".
"Il est un peu ennuyeux qu’une élue républicaine appartienne à ce Conseil", car elle est prête à défendre l’identité marocaine", ... "même si le Maroc est un pays ami", renchérit Valérie Rosso-Debord, qui "souhaite interroger" François Hollande "sur sa porte-parole, également élue de Lyon et candidate aux élections législatives".
Najat Vallaud-Belkacem, membre du CCME depuis 2007, affirme pour sa part qu’elle a quitté cette instance en décembre 2011, s’interrogeant sur les raisons de cette polémique à sept jours d’une élection présidentielle, alors que le CCME se contente tout juste de servir "l’intérêt général et le dialogue entre les cultures".
Le secret bancaire marocain menacé par la mise en place d’un "Credit Bureau"
Le Maroc est confronté à des difficultés légales que soulève la "privatisation" de certaines données bancaires.
ÉCRIT PAR Ez-zaouine Jamila Doctorante / Instrumentation et Gestion des Organisations
Citation :
Tout système bancaire doit disposer d’un mécanisme de collecte de l’information qui permet "d’évaluer le risque de défaut des demandeurs de crédit et d’atténuer l’asymétrie des informations qui peut exister entre les banques et leurs clients et qui pourrait se traduire soit par un manque à gagner lorsqu’on exclut un client solvable, soit par des pertes réelles lorsqu’on décide de financer un mauvais payeur".
Le lancement d’une telle activité au Maroc est assez important, il s’avère nécessaire d’autant plus que des études empiriques menées dans plusieurs pays prouvent l’apport d’une information multi-secteurs et complète dans la réduction significative du taux d’impayés et l’augmentation du taux d’acceptation en matière de crédit (pour un même niveau de risque.
De nouveaux puits de pétrole et de gaz naturel ont été découverts au Maroc, a révélé vendredi à Rabat la directrice de l’office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Amina Benkhadra.
Des études concernant six nouveaux puits de pétrole et de gaz ont été menées, lesquelles ont permis de démontrer qu’au moins deux de ces puits sont exploitables. Amina Benkhadra a fait cette déclaration lors d’un conseil d’administration de l’ONHYM, sans préciser l’emplacement de ces puits.
Un ex-ministre marocain critique le retrait de Benkirane des obsèques de Ben Bella
Par Kaci Haider | 04/05/2012 | 11:06
Citation :
Trois semaines après le retrait de la délégation marocaine des obsèques de l’ancien président algérien feu Ahmed Ben Bella, un leader politique marocain monte au créneau et dénonce cette initiative rapporte ce vendredi la presse marocaine.
En effet ,hier Mohamed El Yazghi,ministre d’Etat sans portefeuille sous le gouvernement Abbas El Fassi,a estimé que Benkirane a commis une erreur et » il aurait dû rester jusqu’à la fin des funérailles ».
Mohamed El Yazghi a précisé que s’il était présent à ces obsèques, il ne se serait en aucun moment retiré en dépit de la présence du chef du front Polisario, Mohamed Abdelaziz. Il a ajouté qu’ »on n’invite pas les hommes pour participer aux obsèques. Ils s’y rendent même s’ils sont des adversaires. Le gain ou la perte ne doivent pas être pris en considération lors de la présence aux funérailles ».
Pour rappel,le 13 avril dernier la délégation marocaine conduite par le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane s’était retirée des obsèques de l’ancien président feu Ahmed Ben Bella en constatant la présence du chef du front Polisario, Mohamed Abdelaziz .
Messages : 2892Points actifs : 4005Localisation : Bab El OuedInscription : 11/04/2010Nationalité :
Sujet: Re: Maroc Mar 8 Mai 2012 - 11:48
Trois milliards de barils de pétrole à El Jadida ?
8 mai 2012
Citation :
Les réserves pétrolières dans le bassin offshore de Mazagan, à El Jadida, ont été estimées à 3,2 milliards de barils après des prospections menées par la société australienne Pura Vida.
L’explorateur qui détient 75% de la zone offshore de Mazagan, affirme dans un rapport paru mercredi, qu’il est possible d’exploiter ce pétrole à une grande profondeur, dés l’achèvement des recherches en cours sur une zone de 2500km².
Pura Vida indique que la région du Toubkal à elle seule, devrait renfermer entre 180 millions et 1,7 milliards de barils.
Fin avril, Amina Benkhadra, directrice de l’office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), avait elle aussi révélé l’existence de six puits de pétrole et de gaz, dont au moins deux exploitables.
Au nord de Tarfaya, les réserves en pétrole dans les champs de "Foum Daraâ" et "Sidi Moussa", avaient quant à elle été estimées par Longreach Oil&Gas, à environ 2 milliards de barils en avril dernier.
Maroc: des juifs venus d'Israël et du monde prient leur saint et pour la paix
12/05/2012
Citation :
Ils n'ont pas osé aller en pélerinage en Tunisie par crainte du printemps arabe. Mais au Maroc, où les islamistes sont pourtant aussi au pouvoir, des juifs d'Israël n'ont pas eu peur de venir cette semaine vénérer leurs saints en toute tranquilité. Comme chaque année, quelque 5.000 juifs --la plupart d'origine marocaine --sont venus de tous les coins du monde, et notamment d'Israël, pour rendre hommage aux 1.200 saints enterrés dans cette terre d'islam qu'ils "aiment", priant à l'unisson pour la "paix et la cohabitation entre les deux religions" au Moyen-Orient.
Le plus important des sanctuaires juifs au Maroc est celui d'Amran Ben Diouane, un saint vénéré qui repose depuis 250 ans au dessus des montagnes de Ouazzane (200 km au nord de Rabat). "Mille saints reposent au Maroc, l'un des lieux les plus importants au monde avec un pélerinage qui dépasse les cinq mille personnes", explique Jacob Tordjamn rabin de Tanger (nord). Le sanctuaire Amrane Ben Diouane, planté dans un cimetière juif, se dresse au milieu de plusieurs hectares d'oliviers.
Sous surveillance policière, son accès est autorisé aux seuls Marocains dûmement munis d'une autorisation délivrée par la communauté juive du royaume. Sous une chaleur de 42 degrés cette semaine, un juif venu d'Israél sursaute quand on lui demande s'il prie aussi Dieu pour réconcilier Israéliens et Palestiniens. "Mon frère que tu sois juif, arabe ou musulman nous voulons tous la paix, laisse moi prier", répond-il devant la tombe supposée être celle du saint Amran.
Le pélerinage dans ce sanctuaire, commencé jeudi s'achève samedi soir après le Shabbat. Durant ces cinq jours de prières, les pélerins fortunés dorment dans de petites villas, les autres couchent dans des maisonnettes au toit de zinc. Sous un immense olivier, ils défilent chaque jour, jetant des cierges sur un énorme bûcher allumé à même la tombe d'Amran Ben Diouan. "Un homme pieux, intègre, bienfaiteur, bon" lit-on sur une plaque ornant la façade d'une synagoque.
Au premier soir, un fidèle a fait la ronde offrant du whisky à gogo à l'assistance: "buvez mes frères, je commémore aujourd'hui la mort de mon père en souhaitant la paix", crie-t-il à tue-tête. Près de lui, un juif orthodoxe, Mahmane Bittgoun "venu de Jérusalem" lance un son puissant à travers une corne. "C'est pour amplifier les prières et la bénédiction", assure-t-il.
Les femmes l'encouragent en poussant des youyous. Il s'arrête un moment de jouer sur cet instrument qui remonte à la nuit des temps, et invite l'assemblée à écouter sa conversation téléphonique établie par gsm avec des pélerins du temple Mirone, un saint enterré près de Tel-Aviv. "Ils sont maintenant 130.000 pélerins à Mirone, ils vous saluent, prient pour vous et vous demandent de prier pour eux à travers Amran Ben Diouan", lance-t-il le front en sueur.
Un rabin Natan S. résidant à Beercheva (Israël) refuse de parler de politique. "Religieusement on prie pour la paix au Proche-Orient mais politiquement, je refuse de parler", dit-il coupant court à toute question sur le conflit.
Vers minuit, les pélerins s'en vont prier dans la synagogue d'en face sans oublier le "grand saint" Rabi Simon Baryoha enterré en Israël à qui "tous les juifs du monde rendent hommage cette semaine suivant le calendrier hébraïque".
Après la chaleur torride du jour et l'épreuve du pélerinage, rendue encore plus dûre à supporter à cause de la lueur des flammes et l'odeur piquante des bougies brûlées, les pélerins partent s'installer dans un immense restaurant pour festoyer au son de la musique. La traditionnelle et étonnante cérémonie de vente aux enchères des bougies ponctue le repas. La collecte, qui se chiffre à des millions d'euros, est versée dans une caisse pour la rénovation et l'entretien des sépultures des 1.200 saints juifs du Maroc.
Sarkozy a échangé l’Elysée contre... un palais marocain gratuit !
> jeudi 17 mai 2012
Citation :
Bon, voilà, hier soir il y était déjà. Juste le temps de faire un dernier petit footing, révélant un embonpoint visible noté par plusieurs commentateurs qu'avait dissimulé le costume de campagne par je ne sais quel artifice (la ceinture du Docteur Gibaud ?), et notre ex-président s'était envolé vite fait... "pour le sud" avait-on appris de la bouche même de Carla, selon certains, toujours plus au courant que d'autres.
Le voilà donc en vacances... le salaire du Conseil Constitutionnel assuré... mais pas seulement. Nicolas Sarkozy n'ira sans doute pas à l'hôtel dans les jours à venir. Et il n'aura pas non plus besoin de louer un riad, comme en possède toujours DSK là-bas (ou plutôt Anne Sinclair). Non, il n'aura pas à le faire ; car plusieurs sources marocaines laissent entendre qu'il bénéficierait là-bas d'un véritable petit palais.... offert en cadeau par un généreux donateur.
A défaut d'avoir réussi à fourguer aux marocains des Rafale, qui lui ont préféré de bons vieux F-16 américains, Nicolas Sarkozy se serait fait offrir là-bas un havre luxueux pas très loin de la maison de vacances d'un de ses anciens ministres : Jean-Louis Borloo. Il nous aura décidément fait tous les plans, l'animal !
Prévue pour 2015, la construction d’une ligne de train à grande vitesse qui relierait Casablanca à Tanger fait polémique. Depuis un mois, partisans et adversaires du projet s’opposent par voie de presse. Les opposants au TGV sont descendus le 20 mai dans la rue dans une vingtaine de ville. Mégaphone, banderoles. Certains brandissent des pancartes sens interdit avec l’inscription « TGV dessus », ou encore « le TGV c’est trop cher, il nous faut des écoles ».
Et c’est aussi l’avis de Meryem, une étudiante de 18 ans. Pour elle, un train à grande vitesse, ce n’est pas une priorité. « On a besoin d’autres chose que le TGV. Il y a des enfants qui ne partent pas à l’école. On ne veut plus un taux élevé d’analphabétisme. C’est quand qu’on va avoir des écoles?Pourquoi ne pas investir pour aider les gens et plus tard, on aura le TGV ?».
Pour ces manifestants, 2,5 milliards d’euros pour un train à grande vitesse, même s’il s’agit de prêts, c’est trop s’endetter, alors que le Maroc est un pays pauvre, classé 130e selon l’indice mondial de développement humain. Omar Balafrej, un des fondateurs du « Collectif stop TGV» déclare : « Chaque 10 mètres du TGV, c’est un million de dirhams. Et un million de dirhams c’est une école dans le monde rural.
Et donc en greffant notre capacité d’endettement avec des projets inutiles comme le projet de TGV, c’est autant d’argent que nous ne pourrons pas utiliser pour de vrais projets de développement ». Mais il y aussi le manque de transparence qui entoure ce projet. Pas de débat au Parlement ni d’appel d’offre. C’est le constructeur français Alstom qui a obtenu le contrat. Quoiqu’il en soit, pour le moment, le futur TGV marocain est en marche.
Il a été inauguré en septembre dernier, en présence de l’ex-président français Nicolas Sarkozy, et le nouveau gouvernement marocain ne compte pas abandonner ce projet. Les manifestants, eux, répondent qu’importe. Ils ne lâcheront pas, disent-ils, et même s’ils étaient moins de 500 hier à manifester.
Le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane a été interdit d’entrée à la deuxième chambre du parlement cette semaine, où il devait s’exprimer devant les conseillers.
La séance prévue ce mardi, a été annulée en vertu de l’article 100 de la Constitution marocaine. D’après cet article, le chef de l’exécutif n’est tenu de répondre aux questions des députés sur la politique générale du gouvernement, qu’une fois par mois dans l’une des deux chambres de l’hémicycle.
Abdelilah Benkirane qui s’était prêté à cet exercice la semaine dernière, avait alors expliqué aux députés, que lui et son équipe ne pouvaient résoudre en quatre mois les problèmes politiques de cinquante ans.
Benkirane ne pourra donc intervenir devant la chambre des conseillers pour discuter des questions autour des élections, de la santé et de l’habitat, que lors de la première semaine du mois de juin.
Où sont passés les 8 millions d’électeurs marocains ?
> Rubrique Radar - mercredi 23 mai 2012
Citation :
Après les législatives algériennes du 10 mai dernier, certains s’interrogent au Maroc sur le nombre d’inscrits sur les listes électorales qui s’élève dans le royaume chérifien à 13,5 millions, alors que pour une population comparable, l’Algérie en compte plus de 21 millions. Des observateurs de la scène politique marocaine viennent d’emboîter le pas à l’opposition (non-parlementaire) qui, elle, a toujours contesté les chiffres du ministère marocain de l’Intérieur. Affaire à suivre.
Libye : Une Marocaine abattue par des coups de feu à Tripoli
> Par Agence | 25/05/2012 | 17:56
Citation :
Une ressortissante Marocaine a été tuée par plusieurs coups de feu en Libye. Les faits se sont produits le 12 mai dernier, à proximité du siège du club Al Ahly, à Tripoli. La sœur de la victime vient de livrer son histoire à la MAP.
Selon elle, sa sœur, âgée d’une trentaine d’années, a été abattue par des coups de feu, tirés par plusieurs hommes armés qui ont ciblé sa voiture. La victime a reçu, au total, huit balles, alors que le chauffeur de la voiture qui la transportait a été légèrement blessé, indique le rapport du médecin légiste.
L’une des personnes impliquées dans cette attaque aurait été arrêtée par les autorités libyennes, rapporte la même source. Le rapatriement de la victime devrait se faire dans les deux prochains jours, a fait savoir le consul du Maroc à Tripoli, Ali Lemsili. Ce dernier a également indiqué qu’un avocat a été chargé de suivre cette affaire, aux frais du consulat.
Mouna Hachim raconte l’histoire des noms de famille marocains dans un dictionnaire
> 25.05.2012 | 15h22 - Par Hanane Jazouani
Citation :
Si vous avez toujours rêvé d’avoir des informations historiques sur votre nom de famille, le nouveau Dictionnaire des noms de famille du Maroc pourrait répondre à vos questions. L’auteur Mouna Hachim y raconte l’histoire fascinante de plus de 1300 noms de famille, faisant voyager le lecteur à travers différentes époques, depuis les premières tribus amazighes d'Afrique du Nord, à l’histoire contemporaine du Maroc en passant par la dynastie des Idrissides et celle des Mérinides.
C’est la semaine prochaine que la nouvelle version du Dictionnaire des noms de famille du Maroc sort dans les librairies au Maroc aux éditions Le Fennec, un livre signé Mouna Hachim.
1300 noms de famille
L’ouvrage contient plus de 1350 noms et déclinaisons, soit 500 de plus que la première version sortie en 2007. Durant 9 ans, l’historienne marocaine a mené un long travail de recherche, de lectures et de rencontres à travers tout le royaume. « C’était extrêmement passionnant !. J’avais l’impression de résoudre des énigmes ou de rechercher des pièces manquantes à mon puzzle ! », s’amuse à dire Mouna Hachim contactée ce matin par Yabiladi.
« La manière dont j’ai procédé pour travailler est que j’ai acheté beaucoup de livres et me suis régulièrement rendue à la Fondation du Roi Abdul-Aziz Al Saoud pour compléter mes recherches. Je me suis retrouvée avec une bibliographie très vaste qui m’a servi à compiler les informations obtenues. Par contre, si je bloquais sur un nom, j’allais voir directement les familles pour me donner plus de précisions sur l’histoire de leur nom ou me raconter des anecdotes et des légendes sur leur famille que j’ai également inclus dans le livre », explique-t-elle.
Certains noms mais pas tous
Néanmoins, tous les noms existants au Maroc ne sont pas répertoriés dans l’ouvrage. « Il m’aurait fallu une vie entière pour tous les répertorier ! Ils mériteraient un autre ouvrage rien que pour eux ! », s’exclame Mouna Hachim. De quoi créer la frustration chez certains Marocains qui n’ont pas hésité, lors de la sortie de la première version du dictionnaire, à faire part de leur déception directement à l’auteur. « Ce que je voulais faire au départ, c’est raconter les facettes de l’histoire marocaine à travers le prisme des noms de famille.
J’ai donc été obligée de sélectionner et de choisir les noms qui sont les plus courants dans le pays et ceux qui font référence à l’histoire du Maroc », répond l’écrivain.
Néanmoins, elle insiste également sur le fait qu’elle a pensé à tous ces Marocains qui ne peuvent pas aujourd’hui mener des recherches généalogiques pour connaître l’histoire de leur famille. Elle a ainsi tenté de donner un maximum de références historiques sur d’anciennes tribus et familles qui ont vécu dans certaines régions du Maroc pour que le lecteur puisse faire des liens avec ses ancêtres.
Toi, tu vas t’appeler…
Et l’une des difficultés principales qui empêchent aujourd’hui bon nombre de Marocains de connaître l’origine de leur nom provient essentiellement de l’état civil créé par les Français durant l’ère coloniale. L’auteur ne cache pas qu’avec l’état civil, les autorités françaises ont engendré des défigurations de bon nombre de noms de famille, surtout lorsqu’elles traduisaient le nom de l’arabe vers le français. « On s’est retrouvé parfois avec les membres d’une même famille qui avait un même nom de famille mais s’écrivant de plusieurs manières comme par exemple avec le nom « Sqalli » qui possède plusieurs variantes. » ajoute-t-elle.
« Mais c’est vrai qu’il est extrêmement difficile pour quelqu’un dans cette situation d’avoir des informations sur son nom de famille surtout s’il n’a plus de personnes âgées dans la famille qui puissent lui donner des précisions historiques», poursuit-elle. Cependant, l’état civil a pu apporter une chose positive, d’après elle. « Il a permis de fixer par écrit et de manière permanente le nom de famille car certains noms étaient très différents ou étaient à rallonge. L’état civil a permis de ne retenir au final qu’un seul nom », conclut-elle.
Maroc: manifestation monstre contre le gouvernement
Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues de Casablanca ce dimanche.
> Par LEXPRESS.fr, publié le 27/05/2012 à 18:48, mis à jour à 19:39
Citation :
Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à Casablanca pour protester contre le gouvernement et réclamer une amélioration de la situation sociale. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche à Casablanca, la plus grande ville du Maroc où les tensions sociales sont exacerbées par la sécheresse et par un chômage en hausse.
Cette manifestation qui a surpris par son ampleur est la plus importante contre le gouvernement dirigé depuis janvier dernier par un islamiste, Abdelilah Benkirane. Les élections de novembre 2011 avaient été marquées par une nette victoire de sa formation, le Parti justice et développement (PJD).
30% des jeunes au chômage
Elle a été organisée à l'appel de la Confédération démocratique du Travail et la Fédération démocratique du Travail, deux syndicats proches de l'Union socialiste des forces populaires (USFP, opposition parlementaire)
Depuis plusieurs jours, alors que le chômage ne cesse d'augmenter, les responsables syndicaux lançaient au gouvernement des appels au dialogue à propos de la hausse des salaires et de l'amélioration des conditions sociales des salariés.
Près de 30% des jeunes âgés de 15 à 29 ans sont au chômage, selon un rapport de la Banque mondiale (BM) rendu public le 14 mai à Rabat. Sur les 32 millions d'habitants que compte le Maroc dont près de 11 millions sont âgés de 15 à 35 ans.
"Un message clair au gouvernement Benkirane"
"Il y a plus de 50.000 personnes qui manifestent pour appeler le gouvernement à ouvrir un dialogue véritable face à la tension sociale de notre pays", a indiqué à l'AFP Hassan Tariq, un député UFSP présent à la manifestation. "Il y a un message d'unité syndicale et un message clair au gouvernement Benkirane pour qu'il clarifie sa stratégie gouvernementale", a-t-il dit. "Nous voulons aussi que la loi sur le droit de grève, qui sera prochainement adoptée, soit libérale et non répressive", a précisé pour sa part un autre membre dirigeant de l'USFP, joint par téléphone.
Un responsable de la police a estimé pour sa part, dans une déclaration à l'AFP, que le nombre de manifestants était "entre 15 et 20.000. "Mais ils sont dispersés dans plusieurs artères de Casablanca" a-t-il ajouté.
Des milliers de manifestants
Du rond-point de Dakar à celui de Mers Sultan, au coeur de la capitale économique, des milliers de manifestants ont sillonné les grandes artères de la plus grande ville du Maroc, en scandant des slogans hostiles au gouvernement. "Benkirane et Fouad Ali El Himma (ndlr, un très proche conseiller du roi Mohammed VI), deux faces d'une même monnaie", ont notamment crié les contestataires sous la surveillance discrète des forces de l'ordre. Les autres problèmes auxquels fait face le gouvernement islamiste sont la sécheresse et une baisse vertigineuse des recettes du tourisme: plus de 17% en janvier 2012 selon les derniers chiffres officiels.
Le tourisme est la principale source de devises du royaume avec les transferts d'argent des Marocains établis à l'étranger et les ventes de phosphates.
Des centaines de jeunes du Mouvement du 20 février, né dans le tumulte du Printemps arabe et appelant à des réformes profondes de la monarchie, ont également participé à cette manifestation, où les islamistes étaient quasiment absents. "Le gouvernement Benkirane doit clarifier son programme et ne pas se contenter de déclarations. On ne connaît pas la stratégie de ce gouvernement. Il doit ouvrir un dialogue véritable et clair avec les syndicats", a déclaré un syndicaliste devant plusieurs manifestants.
Maroc : Un Franco-Marocain emprisonné dans le royaume dénonce des actes de torture
Yamina Benguigui, la ministre déléguée aux Français de l'étranger, le 17 mai à l'Elysée.
> 28/05/2012 | 15:39
Citation :
Un Franco-Marocain fait appel à la ministre déléguée aux Français de l’étranger, Yamina Benguigui. Emprisonné au Maroc depuis 2008 pour trafic de drogue, Adil Lamtaoui, 31 ans, clame son innocence et dénonce des aveux obtenus, selon lui, sous la torture.
Adil Lamtaoui, détenu au Maroc pour trafic de drogue depuis 2008, s’est tourné vers le gouvernement français pour tenter de faire évoluer sa situation. Ce Franco-Marocain, qui clame son innocence, estime qu’aucun témoignage ne prouve sa culpabilité et que les aveux qui l’ont condamné ont été obtenus sous la torture.
« J’étais attaché par les pieds. J’avais du sang qui coulait des oreilles. C’était un cauchemar. C’est psychologiquement et physiquement intenable. On est prêt à tout. S’ils voulaient que j’avoue que j’étais responsable des attentats de New York du 11 Septembre, je suis prêt à le faire. Ça fait presque quatre ans. Je n’en dors pas la nuit », a-t-il témoigné sur la radio française Europe 1, lundi 28 mai.
Jalousie
Adil Lamtaoui estime que c’est son activité de producteur de cinéma qui lui a valu cette arrestation et cette condamnation. Il avait financé deux films qui ont eu du succès au box-office local mais qui, affirme-t-il, lui ont valu beaucoup de « jalousie ». « J’ai trop bien réussi, trop vite. Peut-être que c’est pour cela que l’on m’a mis en prison », confie-t-il.
Maroc : 130 barrages et 14 autres en cours de construction
Citation :
On construit 3 grands barrages et plusieurs dizaines de structures collinaires par an. D'ici 2030, il est prévu de construire 50 nouveaux barrages. La capacité de stockage actuelle est de 17 milliards de m3.
Messages : 2892Points actifs : 4005Localisation : Bab El OuedInscription : 11/04/2010Nationalité :
Sujet: Re: Maroc Mer 30 Mai 2012 - 14:18
Maroc: Violences policières contre les Sénégalais
30/05/2012 | 12:52
Citation :
Il devient de plus en plus difficile pour un Sénégalais de vivre au Maroc. La presse Sénégalaise dénonce le traitement réservé par la police Marocaine aux sénégalais qui sont plus de 30 000 à êtres installés dans ce pays.
Le journal Le Quotidien souligne que « les ressortissants sénégalais ne sont plus, semble-t-il, les bienvenus au Maroc. Depuis quelques jours, des Sénégalais vivant dans le pays de Mohamed VI vivent un calvaire. Leur quotidien est maintenant fait d’arrestations tous azimuts, d’agressions et autres brutalités de la part des policiers Marocains.
C’est donc une chasse aux Sénégalais, surtout dans les quartiers de Casablanca, notamment au marché de Médina où officient beaucoup de nos compatriotes. »Interrogé par Le Quotidien,Ousmane Sy installé à Casablanca avec sa femme et son enfant qui est né là-bas affirme que « les policiers marocains n’épargnent pas aussi les Sénégalais installés avec leur famille dans ce pays. Ils s’en prennent à tous comme si la phobie du sénégalais s’est emparée d’eux.
«On est maltraité. Nous sommes traités comme des criminels. Les policiers nous violentent et durant la garde à vue, on ne nous donne même pas à manger. Pis, on nous refuse même les repas que nous envoient nos proches. »
Un homme poursuivi pour avoir uriné sur le drapeau marocain
29 mai 2012
Citation :
Un jeune marocain a été arrêté la semaine dernière pour avoir uriné sur le drapeau marocain à Rabat, après l’avoir arraché d’un arbre et étendu par terre.
Poursuivi pour "outrage au drapeau national du Royaume", le jeune homme a été déféré devant le procureur général, qui a décidé de le placer à la prison de Salé dans l’attente de son procès.
Lors de son audition, le jeune homme, la vingtaine, a expliqué qu’il "ne savait pas ce qu’il faisait". Les habitants de son quartier ont d’ailleurs signé une pétition dans laquelle ils attestent que le suspect est souvent victime de crises d’hystérie.
Le parquet de Rabat a pourtant refusé de le relâcher, malgré les documents délivrés par l’hôpital psychiatrique Ar Razzi de Salé, prouvant qu’il s’agit d’un toxicomane.
Pas de retour du Maroc au sein de l’Union africaine
JEUDI 31 MAI 2012 / PAR FOUÂD HARIT
Citation :
Les ambassadeurs africains à Rabat ont plaidé mercredi en faveur du retour du royaume chérifien au sein de l’Union africaine. Mais la position du Maroc quant à cet éventuel retour a été claire. Il n’aura pas lieu tant que la République arabe Sahraouie démocratique autoproclamée par le Front Polisario fera partie de l’organisation.