Sujet: L'engagement militaire français Lun 29 Oct 2012 - 21:21
Mali : le point sur engagement militaire français
Rédigé par Jean-Dominique Merchet le Dimanche 28 Octobre 2012 à 18:34
Citation :
Cet automne, le "brouillard" de la guerre de Clausewitz s'étend même sur une guerre tout juste annoncée, celle du Mali. Depuis le discours du président Hollande devant les Nations Unies, le 25 septembre, les déclarations les plus contradictoires et les spéculations les plus hasardeuses se multiplient, au point que plus personne ne sait où l'on en est. En une semaine, le ministère de la défense a, par exemple dit que l'intervention était "une question de semaines" (le 16 octobre), puis que "l"heure n'est pas à l'intervention" (le 24 octobre). Ici et là, on a vu fleurir des scénarios en trois phases ou cru apercevoir des drones français là où ils seront bientôt. Tentons d'y voir clair, au moins sur le plan militaire.
La résolution 2071, adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies le 15 octobre, n'est pas un feu vert donné à une intervention militaire. Elle demande simplement au "Secrétaire général des Nations unies de présenter un rapport, en concertation notamment avec la CEDEAO et l’Union africaine sur la base duquel le Conseil de sécurité pourra autoriser dans 45 jours le déploiement d'une opération africaine". 45 jours nous amène fin novembre, mais on parle déjà de début décembre... Si une nouvelle résolution est alors adoptée, ce qui est probable, les opérations pourront débuter.
La CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) regroupe 15 pays de la région - dont le Mali. Le principal d'entre eux est le Nigéria et c'est dans la capitale de celui-ci, Abuja, que siège son organisme militaire qui travaille actuellement sur une planification d'une opération de la future Micema (mission de la cedeao au Mali). Quatre officiers français, dont l'officier de liaison permanent y participent.
La France a exclu toute intervention militaire directe dans cette affaire. Le président de la République l'a assuré : "pas d'hommes au sol", mais un "soutien logistique". "Pas d'hommes au sol" est sans doute un raccourci un peu rapide, comme l'était la fin de la présence des troupes en Afghanistan, fin 2012... mais passons. La consigne est claire : pas d'implication directe dans d'éventuels combats. On fera avec les Africains ce que les Américains ont fait avecnous en Libye, un "leadership from behind".
La France assurera pour une bonne part la formation des FAM (forces armées maliennes) dont la valeur militaire est aujourd'hui proche de zéro, ainsi que celle du contingent que la CEDEAO parviendra finalement à dépêcher. On parlait le mois dernier de 3300 hommes, on est aujourd'hui beaucoup plus vague. Cette mission de formation sera assurée par les Eléments français au Sénégal (EFS), qui non seulement connaissent bien la région, mais dont c'est le premier métier. Ces hommes (450 au total) fourniront les DIO, détachements d'instruction opérationnelles nécessaires. Quels pays africains participeront ? Sur les 15 membres de la CEDEAO, seuls trois d'entre eux ont répondu présent : la Cote d'Ivoire, le Nigeria et le Burkina. Le Tchad (non membre) est évoqué. La Mauritanie voisine et militairement accrocheuse ne participera pas.
La France déploiera ses drones Harfang en décembre, selon toute vraisemblance. Ils seront basés à Niamey, capitale du Niger. L'armée n'en possède que quatre - dont seuls trois peuvent voler, le quatrièrme servant de magasins de pièces de rechange... Les Harfang, dont l'optique est assez obsolète, ne sont pas armés. Ils seront utiles, mais ne fantasmons pas ! Rien à voir avec ce que les Américains font avec les leurs au Pakistan ou au Yémen.
Les forces spéciales sont présentes dans la région depuis plus de deux ans dans le cadre de l'opération Sabre. Leur détachement est basé à Ouagadougou (Burkina) et dispose de moyens aériens de l'escadron Poitou (hélicoptères, avions de transport tactiques).
Enfin, l'armée de l'air aligne quatre avions de combat (3 Mirage 2000D pour les frappes et un Mirage F1CR de reconnaissance) appuyés par un ravitailleur en vol C-135 à N'Djaména (Tchad).
Sujet: La France perd la bataille diplomatique Sam 10 Nov 2012 - 20:01
Mali : La France perd la bataille diplomatique
Par Hakim Merabet | 10/11/2012 | 15:59
Citation :
Par petites déclarations successives mais allant toutes dans le même objectif, les différents intervenants sur le conflit malien, s’accordent sur un chose : Une intervention militaire dont les formes souhaitées par la France notamment, serait très peu recommandable. Et c’est le moins que l’on puisse dire.
L’on assiste, en effet, à un subit retour en grâce de la fameuse «solution politique». Tout le monde semble sentir le roussi dans la poudrière malienne. On est passé allégrement d’un «va-t-en guerre» arrogant à une posture plus distante, et moins tranchée.
La France qui était sur la pointe des pays qui veulent allumer la mèche au Mali et donc forcément dans tout le sahel et le Sahara, se retrouve seule. Elle fait son monologue guerrier dans la quasi indifférence. C’est que les enjeux au Sahel sont à ce point dangereux pour se permettre des décisions aussi péremptoires.
Il faut se féliciter de ce que les autres pays influents dans la région, notamment les Etats-Unis, ne l’aient pas suivie dans cette approche belliciste qui va au-delà de l’objectif avoué de récupérer ses otages ou encore d’éviter un émirat islamiste au nord du Mali.
Pourtant la France a déployé une formidable propagande pour faire valider sa solution militaire en occident. Mais au fil des jours, il est apparu aux yeux du monde qu’il est pour le moins risqué d’entreprendre une expédition sur un terrain aussi miné que l’est celui du Mali.
Ses alliés ne l’ont pas suivi…
Aussi, l’Algérie qui a soutenu bec et ongles que le mouvement Ançar Eddine n’est pas “catégorisable” dans la case des organisations terroristes au sens français du terme, a fini par convaincre. A commencer par les Etats-Unis qui se montrent de plus en plus réticents vis-à-vis de l’approche française.
Les médias de l’Hexagone avaient unanimement présenté l’arrivée de Mme Clinton en Algérie comme un signe que les USA allaient dicter la conduite à tenir aux Algériens, en faveur d’une intervention militaire. Or, les acrobaties sémantiques mises à part, les propos de la secrétaire d’Etat après ses entretiens à Alger, étaient finalement très loin des analyses made in France…
Depuis, cette feuille de route américaine qui épouse dans une large mesure l’approche algérienne de sortie de crise au Mali, est devenu la nouvelle bible des autres acteurs.
Une propagande médiatique made in France
Les Britanniques n’ont pas tardé à soutenir cet effort visant à isoler les groupes terroristes et récupérer ceux qui peuvent l’être. L’Algérie a pris sur elle de faire ce travail qui consiste à convaincre Ançar Eddine de prendre ses distances vis-à-vis des groupes terroristes comme AQMI et le MUJAO. Et les résultats sont déjà probants.
Les responsables de cette organisation qui étaient invités à Ouagadougou et à Alger pour des négociations, se sont clairement démarqué du terrorisme et ont déclaré leur volonté de s’inscrire dans une perspective politique.
Cet engagement public en attendant le constat sur le terrain, a été conforté par l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Sahel, Romano Prodi.
En visite à Alger, le diplomate italien a déclaré que «tous les efforts seront déployés pour instaurer la paix dans le nord du Mali et éviter une intervention militaire dont les conséquences pourraient être désastreuses sur toute la région du Sahel». Comme le soutient l’Algérie, Romano Prodi pense que «l’intervention militaire interviendra en dernier ressort».
Lentement, et à l’approche du délai fatidique du 26 novembre accordé par le Conseil de sécurité pour la présentation d’un plan d’intervention au Mali, la solution politique semble (re)prendre le dessus. Faut-il pour autant laisser AQMI et le MUJAO sévir ? C’est une autre histoire qui, celle-là, fait largement consensus.
Sujet: La reconquête: un échec prévisible Lun 12 Nov 2012 - 18:20
La reconquête du Nord Mali, un échec prévisible
La campagne militaire au Mali dans sa configuration annoncée, soit l'armée malienne appuyée par les forces de la CEDEAO, qui bénéficie elles-mêmes du soutien de la France, est vouée à l'échec.
Les dés sont jetésPublié le 12 novembre 2012
Citation :
Dans un article co-signé du Figaro, Laurent Fabius et Guido Westerwelle, le chef de la diplomatie allemande, préparent l’opinion à la nécessité de « relever le défi malien face au terrorisme et au fanatisme » [1]. On ne peut que souscrire à cet objectif. Mais la reconquête du Nord Mali dans la configuration annoncée, c'est-à-dire l’armée malienne en tête, appuyée par les forces de la CEDEAO, elles-mêmes bénéficiant du soutien de la France, est une construction politique qui satisfait les susceptibilités des acteurs africains de la crise mais qui ne peut avoir l’efficacité opérationnelle nécessaire. Cette campagne militaire est donc vouée à l’échec si elle s’effectue selon ce dispositif.
Historiquement, comme les guerres du Tchad l’ont amplement démontré, jamais les armées sudistes n’ont réussi à battre les combattants du désert sur leur terrain. Par ailleurs, la déroute de l’armée malienne au printemps 2012 a révélé que son encadrement ne possédait pas le minimum de valeurs militaires requises pour gagner une bataille : les officiers maliens, à de rares exceptions près, se sont comportés d’une manière particulièrement lâche, abandonnant leurs hommes face à l’ennemi. Or on ne transforme pas une l’armée battue et mal encadrée en une armée victorieuse simplement en la formant et en l’équipant. C’est un travail de longue haleine qui suppose la sélection et la formation d’un nouvel encadrement.
L’armée malienne, supposée être l’acteur principal de la reconquête après s’être réorganisée, rééquipée et avoir été entrainée par les instructeurs français venus de Dakar, ne sera donc pas capable de reprendre les villes de la boucle du Niger aux forces terroristes et rebelles Touaregs qui les occupent sauf si les unités de la CEDEAO prennent le combat à leur compte, appuyées par des frappes aériennes précises.
Celles-ci devront être, en effet, très sélectives c'est-à-dire guidées depuis le sol pour éviter des dommages collatéraux chez les civils. Rappelons que Gao et Tombouctou sont des villes de 50 000 habitants environ. Ce qui conduit de fait à mettre en première ligne des équipes de guidage avancé françaises et une intervention de type libyen dont les algériens ne veulent pas. La France, en effet, ne peut accepter de voir ses avions guidés par des équipes africaines qui n’ont pas le même souci de protection des civils et prendre ainsi le risque de se rendre complice d’un carnage au sein de la population civile.
Comme l’estiment à juste titre les autorités algériennes qui ne veulent pas cautionner une intervention au sol des forces françaises ou américaines dans ce qu’elles considèrent comme leur zone d’influence, seul l’aboutissement d’une négociation avec le MNLA et Ansar Dine[2] concernant un statut particulier de l’Azawad au sein de la République malienne peut conduire à un rétablissement de la sécurité au Mali.
Le président français et sa diplomatie se doivent donc très rapidement de mettre fin aux illusions dont se bercent actuellement les autorités provisoires du Mali et la population de Bamako qui créditent la France et les Etats-Unis de la volonté de réitérer au Sahel la campagne Libyenne. Il faut leur faire comprendre que seule une négociation politique avec les Touaregs du MNLA et d’Ansar Dine peut préserver l’unité du Mali.
Sujet: Un Français arrêté à Néma Ven 23 Nov 2012 - 8:30
Mauritanie : Un Français arrêté à Néma en début de semaine
Par Agence | 23/11/2012 | 7:26
Citation :
Selon des sources sécuritaires à Nouakchott, un ressortissant français aurait été arrêté en début de semaine à Néma, dans l’est de la Mauritanie, alors qu’il tentait de rejoindre Tombouctou. L’homme serait actuellement interrogé par les autorités mauritaniennes pour déterminer s’il s’agit ou non d’un djihadiste.
D’après plusieurs sources sécuritaires a Nouakchott, le ressortissant français aurait été arrêté en début de semaine à Néma, dans l’est de la Mauritanie. L’homme, âgé d’une trentaine d’années et originaire de Bayonne, aurait transité par le Maroc avant de traverser la Mauritanie, dans le but de rejoindre Tombouctou, au Mali.
Selon ces mêmes sources, le Français disposerait de papiers en règle et de visas l’autorisant à voyager dans ces trois pays. Après plusieurs attaques d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) contre les forces armées mauritaniennes, et suite à l’enlèvement de trois humanitaires espagnols et d’un couple d’Italiens fin 2009, une large zone a l’est et au nord de la Mauritanie a été placée sous contrôle militaire pour empêcher les incursions terroristes.
La région de Néma, où a été arrêté le Français, fait partie de cette zone. Les déplacements y sont particulièrement contrôlés, notamment ceux des Occidentaux, pour limiter les prises d’otages. Dans ce contexte, auquel s’ajoute une possible intervention militaire au nord du Mali, le profil de ce ressortissant français voyageant seul serait apparu suspect aux yeux des forces de sécurité de Néma.
L’homme aurait donc été rapatrié vers Nouakchott où il serait actuellement interrogé. Il faut rester prudent, précise une source. C’est en effet l’enquête, et elle seule, qui déterminera s’il s’agit ou non d’un djihadiste désirant rejoindre les groupes terroristes du nord du Mali.
Interrogées pour savoir si l’homme avait fait l’objet d’une surveillance depuis Paris, nos sources sécuritaires ont refusé de commenter, sans toutefois exclure cette possibilité.(Rfi)
Sujet: MALI: Le dernier complot de Nicolas Sarkozy Mer 12 Déc 2012 - 1:52
MALI : Le dernier complot de Nicolas Sarkozy avant son départ de l’Elysée.
LVO 7 MAI 2012[1] COMMENTAIRE
Tchao pantin, chassé démocratiquement par le peuple français, le 6 mai 2012.
Citation :
Un véritable complot est tramé entre la France et le MNLA contre le gouvernement du Mali. En effet, d’une part mecontent du soit disant laxisme d’ATT face aux enlèvements de ses ressortissants par l’AQMI, et d’autres part voyant l’intention du gouvernement du Mali d’écarter les sociétés françaises dans l’attribution du marché d’exploitation de son futur pétrole au nord, la France a délibérément cherche à faire un deal avec la rébellion Touareg en vue de déstabiliser le régime ATT et d’inciter les Targui à réclamer l’indépendance sinon l’autonomie de leur zone (AZAWAD). Le deal convient que la France s’engage à soutenir financièrement, diplomatiquement et stratégiquement les séparatistes jusqu’au bout (c’est-a-dire jusqu’à l’atteinte de leur objectif). En contrepartie, les séparatistes devront s’engager à éradiquer l’AQMI du nord du Mali et aussi à confier aux sociétés françaises l’exploitation du pétrole du Nord.
Le scenario tracé est le suivant :
Les rebelles devront se soulever et attaquer les camps militaires du grand Nord (Anguelock et Kidal) en vue de libérer le septentrion Malien. La France pourra alors les ravitailler en armements, carburants et autres via l’aéroport de Tessalit. Ils devront continuer la progression vers l’est en annexant GAO et Tombouctou. Une fois Tombouctou tombé, l’objectif serait en parti atteint. La France de son coté garantira la légitimité et la protection des rebelles en empêchant la CEDEAO d’intervenir militairement. Pour ce faire elle devra anticiper en convoquant une réunion d’urgence du conseil de sécurité de l’ONU (Ce qui masquera son soutien aux séparatistes) pour demander un arrêt d’hostilité aux belligérants et afin que soit privilégie le dialogue. Dans le plan, il est prévu que le MNLA proclame la fin des opérations militaires dans les heures qui suivront la déclaration de l’ONU. Alors, la CEDEAO qui ne peut agir sans l’aide et l’aval de l’ONU sera contrainte de renoncer aux interventions militaires contre les rebelles. Aussi de par leur déclaration anticiper de cesser le feu, les rebelles parviendront à vaincre la confiance de la communauté internationale. Ainsi, ils réclameront leur autonomie territoriale afin de finaliser le deal conclu. Dans le deal, il a été recommandé au porte parole du MNLA Moussa Ag ATTAHER (logé escorté et protégé par la France qu’en dernier ressort dans son appel envers les communautés internationales. C’est pourquoi, il citera chaque fois, les Nations unies, les USA et ensuite la France.
Voyez cette facile ! Qui aurait cru qu’une telle attitude, qu’un tel complot proviendrait de la France ? C’est regrettable, c’est pitoyable et c’est indigne de ; a part d’une soit disant puissance ! Les moyens ignobles et indécents déshonorent la France.
C’est une violation grave du traitée colonial qui lie le Mali et la France, est-ce que les citoyens maliens ont besoin de répondre a une erreur de laxisme de leur premier dirigeant ? Dans tous les cas c’est un signal fort a l’endroit de tous les autres pays colonisés par la France, pour qu’ils sachent que la France n’a pas d’amis, mais des intérêts et qu’elle est prête à vendre son honneur pour sauvegarder ses intérêts.
Nous pensions que la France pouvait avoir de moyens plus légaux pour contraindre un gouvernement laxiste que de déclencher une guerre de division territoriale et de conflit ethnique. Elle sera comptable de tout ce qui adviendra. Elle devra savoir qu’elle est passible de poursuite pénale, de crime de guerre en ayant provoquée l’invasion du territoire malien par les rebelles venant de Libye avec des armements lourds.
L’objectif de la présente pétition est d’éclater au grand jour le complot tramé par la France et le MNLA contre le gouvernement malien.
Il est urgent que le gouvernement du Mali saisisse la Cour pénale internationale pour demander réparation à la France pour complot contre son intégrité territoriale et aussi a l’OTAN pour sa responsabilité à la crise en aval de la guerre de Libye. Nous avons dénoncé le fait, il reste aux autorités institutionnelles de notre état à poursuivre le combat en saisissant qui de droit.
Maliens, maliennes ! Demeurons unis, n’offensons pas les ressortissants français vivant chez nous car ils ne sont pas comptables des erreurs de leur pays. Mais haïssons la France et sabotons toutes ses coopérations. Haïssons Nicolas Sarkozy et son gouvernement fantoche. Levons-nous pour réclamer le droit de réparation. Demandons l’aide des USA, de la Chine et de la Russie. Tout sauf la France et tout contre la France et ses alliés.
Envoyer ce message a tous les maliens et a tous les africains pour qu’ils sachent le dessous et le non-dit de la guerre du Mali.
Ce message est écrit ce jour, mercredi 21 mars 2012 par la coalition malienne pour l’unité territoriale (CMUT) :
Suivez le déroulement des choses et vous donnerez raison a ceux qui l’on écrit.
D’autres révélations plus intrigantes sont en cours.
« L’union sacrée pour la libération du Nord est la thérapie, avec l’ensemble de toutes les forces vives, sans distinction d’âge, de race et d’appartenance politique, permettra de révéler le défi qui se pose à toute la nation malienne.
Dr. ASSADEK Aboubacrine
Assistant au département de mathématiques et informatique à la faculté des sciences et Techniques de l’université de Bamako.
Tel : (00)223 2022 3244 Cel : 00223 7643 4964 BP E3206 Bamako Mali
Sujet: Le Drian: Intervention au 1er semestre 2013 Lun 24 Déc 2012 - 13:21
Crise au Nord-Mali : Paris n’exclut pas une intervention militaire au 1er semestre 2013
Sonia Lyes - 23/12/2012 à 21:13
Citation :
Le ministre français de la Défense, Jean‑Yves Le Drian, n’a pas exclu l’éventualité d’une intervention militaire au Nord‑Mali au cours du premier semestre 2013. « Le concept opératoire est en train de s'affiner. L'intervention militaire pourrait avoir lieu au premier semestre de l'année prochaine », a affirmé Jean‑Yves Le Drian dans une interview à paraître lundi 24 décembre dans le quotidien La Croix. « Pour l'instant, il n'y a pas de solution politique à la situation au Mali […] Les États de la région ont conscience des risques que représentent, pour leur sécurité, les agissements des bandes terroristes armées qui s'en prennent aux populations et se livrent à toutes sortes de trafics », a‑t‑il dit, selon des propos cités par l’AFP.
Cette sortie de Jean‑Yves Le Drian intervient au lendemain de l’adoption par le Conseil de sécurité d’une résolution autorisant le déploiement d'une Mission internationale de soutien au Mali (Misma), laquelle évoque aussi la nécessité de dialoguer avec les groupes armés du Nord qui rejettent le terrorisme et la partition du pays. Elle intervient également au lendemain d’un accord conclu à Alger, sous l’égide de l’Algérie, entre les groupes armés du MNLA et d’Ansar Edine. Par cet accord, les deux groupes s’engagent à cesser les hostilités et à négocier avec le gouvernement de Bamako.
On ignore si la sortie du ministre français vise à faire pression sur les irréductibles d’Aqmi qui détiennent plusieurs otages ou si elle traduit les divergences d’approche entre les acteurs impliqués dans la résolution de la crise malienne, dont l’Algérie.
En visite en novembre dernier à Alger, l’envoyé spécial de l’ONU au Mali, Romano Prodi, a indiqué qu’une intervention militaire ne pouvait avoir lieu avant septembre 2013. « Tous les experts (politiques et militaires) sont d'accord pour dire qu'une intervention militaire ne pourrait avoir lieu qu'en septembre 2013 ». «Il faut préparer (une) action militaire pour être crédible (et) ma mission, c'est de tout faire pour la paix et éviter la guerre », a affirmé l’ancien Premier ministre italien, plaidant pour la « recherche d'une solution politique ».
Alger, pour sa part, a indiqué ce dimanche que l’accord entre le MNLA et Ansar Edine constituait « un nouveau jalon sur la voie du règlement politique de la crise au Mali ». « L'Algérie considère que la signature de cet accord est le fruit d'un effort collectif et un pas très encourageant franchi sur la voie du règlement politique de cette crise », a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
Sujet: 30 000 Français se trouvent au Sahel Jeu 27 Déc 2012 - 19:27
LA FRANCE MET EN GARDE SES RESSORTISSANTS VIVANT DANS LA RÉGION
30 000 Français se trouvent au Sahel
Citation :
La France exige «la libération sains et saufs» des Français otages au Sahel, a déclaré hier le ministère français des Affaires étrangères, cité par l'AFP.
La déclaration faite par le ministre intervient au lendemain d'un message d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) accusant Paris de bloquer les négociations dans le dossier des otages français se trouvant entre les mains d'AQMI et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO).
«Les autorités françaises continuent d'exiger la libération sains et saufs de nos compatriotes retenus en otages au Sahel et sont pleinement mobilisées pour parvenir à ce résultat», a affirmé dans une déclaration le porte-parole adjoint du ministère, Vincent Floreani, a rapporté l'AFP. «Aucune piste n'est négligée», a-t-il aussi assuré, en mettant par ailleurs «en garde les ressortissants français qui se trouvent au Sahel» contre les risques qu'ils encourent, est-il noté.
Le nombre de ressortissants français dans la région du Sahel et ses alentours est évalué à quelque 30 000, écrit l'Agence française de presse.
Le ministre intervient au lendemain de la diffusion d'une vidéo par l'agence de presse mauritanienne en ligne Sahara Medias, dans laquelle Aqmi a accusé le gouvernement français de bloquer les négociations que l'organisation dit avoir proposées pour la libération des quatre otages français enlevés en septembre 2010 au Niger.
«L'arrêt des négociations et leur blocage total relèvent de la responsabilité de la France ; quant à nous, nous sommes pour les négociations et nous l'avons dit aux Français voici un an déjà», affirme dans cette vidéo de quatre minutes Abou Zeid, «émir» de katibate Tarek Ibn Ziad.
«La France n'a pas daigné répondre jusqu'à présent à notre offre de dialogue», ajoute-t-il dans cet enregistrement filmé avant-hier selon Sahara Medias.
Au total, la France compte en Afrique neuf otages dont huit au Sahel et un en Somalie depuis le 14 juillet 2009, détenu par des insurgés islamistes, est-il rappelé par l'Agence France presse.
Au Sahel, Aqmi détient depuis le 16 septembre 2010 quatre employés du groupe nucléaire français Areva et de son sous-traitant Satom, enlevés au Niger, et depuis novembre 2011 deux Français capturés dans le nord du Mali, est-il rappelé encore. Une septième personne a été enlevée le 20 novembre dans l'ouest du Mali par un autre groupe islamiste armé, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), est-il noté.
Un autre Français a été enlevé, rappelle-t-on, le 19 décembre 2012 dans le nord du Nigeria par le groupe islamiste Ansaru qui serait lié aux islamistes nigérians de Boko Haram, une organisation sévissant au Nigeria et soupçonnée d'avoir des liens étroits avec Aqmi et le Mujao.
Cette vidéo a été précédée par celle mise en ligne le 8 décembre et adressée aux ravisseurs par l'un des frères des otages enlevés au Niger, Clément Legrand, par l'intermédiaire de Sahara Médias, qui avait diffusé en septembre une vidéo des otages.
«Nous nous adressons à vous aujourd'hui pour vous dire que nous avons bien entendu vos messages et notamment quand vous vous dites ouverts à toute négociation et que vous attendez le premier pas du gouvernement français», y déclarait Clément Legrand.
Les otages français au Sahel sont «vivants», mais les tentatives en vue d'obtenir leur libération sont «pour l'instant» restées vaines, a déclaré le 17 décembre le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est-il rappelé.
Sujet: La France s'enferme dans une logique infernale Sam 29 Déc 2012 - 21:09
Mali : «La France s'enferme dans une logique infernale»
Par Arielle Thedrel - Mis à jour le 26/12/2012 à 17:03
Deux jeunes combattants du groupe islamiste Mujao dans les rues de Gao.
INTERVIEW - Pour le spécialiste d'al-Qaida au Maghreb islamique Mathieu Guidère, la France n'a réussi qu'à exacerber les menaces contre ses ressortissants en soutenant une intervention militaire au Mali.
Citation :
LE FIGARO - Que vous inspire le communiqué d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) accusant Paris de bloquer le dialogue pour la libération des quatre otages enlevés en 2010 au Niger?
Mathieu Guidère
Mathieu GUIDÈRE - La nouveauté, c'est qu'Abou Zeid, le chef du groupe qui détient les otages français, s'exprime lui-même pour la première fois. Il répond à la vidéo mise en ligne le 8 décembre par Clément Legrand, le frère d'un des otages. Il donne aussi un point de vue sur les négociations sensiblement différent de la version fournie par le gouvernement français depuis plusieurs mois.
Qui croire?
Il est évident qu'il y a un menteur ou un malentendu dans cette affaire. Abou Zeid dit que, depuis la mort de Ben Laden, ce dossier, qui était supervisé par al-Qaida central, l'est désormais par Aqmi et que, depuis un an, il envoie des signaux au gouvernement français, mais que rien ne se passe.
Paris, de son côté, affirme agir discrètement pour obtenir la libération des otages. Que faut-il en conclure? Soit le gouvernement français n'a pas les bons intermédiaires pour communiquer avec le groupe d'Abou Zeid, mais ce serait alors un peu étrange puisque Clément Legrand a réussi à le faire assez aisément, via sa vidéo, en une quinzaine de jours. Soit nous sommes dans un jeu de poker menteur. Qui ment? D'un côté, le gouvernement français prépare une intervention militaire de la force africaine au Mali. De l'autre, il est possible qu'Abou Zeid instrumentalise le dossier des otages français pour imposer son hégémonie au sein d'Aqmi, en proie actuellement à une guerre des chefs. Un autre dirigeant d'Aqmi, Moktar Belmoktar vient de faire sécession après avoir été démis de ses fonctions. Dans cette compétition pour le leadership d'Aqmi, il y a aussi le groupe Mujao (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest), qui a réalisé presque tous les enlèvements de l'année 2012.
La France a-t-elle infléchi sa politique sur le dossier des otages en refusant de payer des rançons?
L'actuel gouvernement essaie, me semble-t-il, de faire comprendre aux groupes terroristes qu'un citoyen français lambda ne représente pas le gouvernement français et, par conséquent, que le rapt d'un ressortissant français n'infléchira pas la politique étrangère de la France.
En fait, officiellement, l'État français a toujours refusé de payer des rançons. Je pense qu'effectivement il ne l'a jamais fait directement et que les paiements sont passés par d'autres canaux. Cependant, je m'étonne que l'employeur des quatre Français détenus depuis trois Noëls, à savoir le groupe Areva et Satom, cité dans la vidéo d'Aqmi, soient si absents.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, vient d'annoncer qu'une intervention militaire au Mali pourrait avoir lieu dès le premier semestre 2013. Cette intervention a-t-elle une chance de réussir?
Cette intervention militaire ne recueille pas l'approbation de tous les États de la région. Qui plus est, leurs armées ne sont pas toutes prêtes, les autres pays européens sont réticents. Les Américains y vont eux aussi à reculons. Ils nous soutiennent diplomatiquement, mais ne veulent pas aller sur le terrain. Dans ce dossier, la France fait preuve d'un volontarisme, voire d'un activisme étonnant, elle semble très va-t-en-guerre et quasiment seule parmi les pays occidentaux. Et cela est en train de changer son image dans la région, alors qu'elle venait d'acquérir grâce au printemps arabe un formidable capital de sympathie.
La France s'est enfermée dans une logique infernale. Plus le gouvernement annonce qu'il va intervenir au Mali en soutenant une force africaine, plus il y a d'enlèvements de Francais. Quand on prétend lutter contre le terrorisme, on ne procède pas par des effets d'annonce. La lutte contre Aqmi ne peut s'appuyer que sur un travail de renseignements, de frappes chirurgicales, de drones. Obama a démontré l'efficacité de cette stratégie. Or, depuis neuf mois, c'est-à-dire depuis que le nord du Mali est sous domination de groupes islamistes, nous assistons à une série d'annonces sur une intervention militaire qui n'interviendrait pas plus tard que septembre prochain. C'est-à-dire que l'on donne quelques mois supplémentaires aux islamistes armés pour se renforcer.
De plus, occuper militairement des territoires qui réclament leur autonomie ou leur indépendance est une stratégie vouée à l'échec. Il existe d'autres moyens d'agir. D'autant qu'Aqmi montre des signes de dissensions internes importantes. L'Algérie, seul pays à détenir les moyens et l'expérience pour mener une telle intervention, y est hostile et mise sur une solution politique. Les autorités algériennes sont ainsi parvenues à réunir vendredi dernier les chefs islamistes des Touaregs maliens d'Ansar Dine (Défenseurs de l'Islam) qui tiennent Tombouctou ainsi que la majeure partie du nord du Mali, et ceux, laïques, du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad, NDLR) pour signer un protocole d'accord après que ces deux groupes se sont entre-tués pendant des mois.
Sujet: Réunion d’urgence du CS/ONU Jeu 10 Jan 2013 - 23:53
Mali : Réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU à la demande de la France
Par Agence | 10/01/2013 | 21:30
Citation :
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence jeudi après-midi pour débattre de la situation au Mali, a-t-on appris de sources diplomatiques.
La France a demandé cette réunion du Conseil qui se tiendra à partir de 18H00 locales (23H00 GMT).
A l’issue de ces consultations à huis clos, les 15 membres du Conseil pourraient publier une déclaration sur les derniers développements, et notamment les mouvements des groupes armés islamistes dans le centre du pays et leurs affrontements avec l’armée malienne.
Les islamistes armés qui contrôlent le Nord du Mali sont désormais à 20 km de la ville de Mopti, au centre du pays, a-t-on précisé de source diplomatique, au moment où Paris et Bruxelles appellent à accélérer les préparatifs d’une intervention internationale.
La colonne des rebelles compte près de 1.200 hommes équipés de véhicules tout-terrain et pourrait décider de contourner Mopti pour se diriger plus au sud vers Bamako, a-t-on indiqué de même source.
Des préparatifs sont en cours pour le déploiement d’une force internationale au Mali, approuvé par l’ONU le 20 décembre. Mais ce déploiement est prévu par étapes et sans calendrier précis, aux termes de la résolution de l’ONU. Dès que cette résolution a été adoptée, nous nous attendions à ce que les islamistes préemptent la mise en place effective de la force internationale qui devrait prendre plusieurs mois, a noté un diplomate.
L’ONU s’inquiète des affrontements entre l’armée et les islamistes dans le centre du Mali et réitère son appel au dialogue, a déclaré jeudi son porte-parole Martin Nesirky. (AFP)
Sujet: Le Mali demande l'aide militaire de la France Ven 11 Jan 2013 - 9:12
Le Mali demande l'aide militaire de la France
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 11.01.2013 à 06h27
Citation :
Le président malien par intérim Dioncounda Traoré a demandé l'aide militaire de la France pour repousser une offensive des groupes armés islamistes, ont indiqué jeudi soir des diplomates après des consultations au Conseil de sécurité sur le Mali, le jour même où les islamistes armés qui contrôlent le nord prenaient une localité du centre du pays. Le gouvernement malien a annoncé que le président Traoré s'adresserait vendredi à la Nation.
Parallèlement, des témoins et un responsable ont indiqué que des avions militaires transportant des armes et des soldats étrangers étaient arrivés jeudi à Sévaré, dans le centre du Mali, où l'armée dispose d'un poste de commandement opérationnel et qui est proche de Konna, la localité prise le même jour par des islamistes. Aucune indication précise n'avait toutefois pu être obtenue dans l'immédiat sur le nombre et la provenance de ces avions, armes et soldats étrangers.
DEMANDE DE DÉPLOIEMENT D'UNE FORCE INTERNATIONALE
L'ambassadeur français auprès de l'ONU Gérard Araud a de son côté déclaré que "les décisions françaises seraient annoncées à Paris demain", alors que le Conseil de sécurité se réunissait jeudi soir en urgence pour débattre de la situation au Mali. La demande d'aide malienne est contenue dans deux lettres, adressées l'une au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et l'autre au président français François Hollande. Selon des diplomates du Conseil de sécurité, la lettre adressée aux autorités françaises est une "demande d'aide militaire".
Dans une déclaration adoptée jeudi par ses 15 pays membres, le Conseil de sécurité a demandé un "déploiement rapide" de la force internationale au Mali devant la "grave détérioration de la situation" sur le terrain. Il a appelé les Etats membres "à aider les forces de défense et de sécurité maliennes à réduire la menace représentée par les organisations terroristes et les groupes affiliés" qui contrôlent le nord du pays.
L'ambassadrice américaine à l'ONU Susan Rice a indiqué que Bamako avait "demandé un soutien extérieur, en particulier de la part de la France". Décrivant la lettre du président Traoré à François Hollande elle a expliqué: "Elle disait en résumé : "au secours la France"". Il y a eu au sein du Conseil un "consensus clair sur la gravité de la situation et le droit des autorités maliennes de rechercher toute l'assistance possible", a-t-elle ajouté.
Des témoignages indirects et des informations sur plusieurs sites de réseaux sociaux font état de nombreuses victimes dans les affrontements de ces derniers jours entre l'armée malienne et les islamistes, les premiers depuis neuf mois. '"un carnage" aurait eu lieu à Konna tombée jeudi aux mains des islamistes, à 70 km de Mopti (640 km au nord de Bamako) où est basé l'état-major régional de l'armée malienne, indique un témoin.
Pour l'ambassadeur français, la percée des islamistes peut être interprétée comme "soit une démonstration de force dans le cadre de la négociation politique, soit une décision d'avancer vers le Sud avant l'arrivée de la force africaine". Les puissances occidentales et les gouvernements régionaux redoutent que les islamistes qui se sont rendus maîtres du nord du Mali n'en fassent la base arrière d'opérations armées.
A la suite de la résolution 2085, le Conseil de sécurité a validé un plan d'intervention d'une force militaire internationale dans le Nord-Mali. Mais du fait de contraintes logistiques notamment, aucune force africaine ne semble en mesure de se déployer avant septembre, d'où la possibilité que les puissances mondiales décident d'agir plus tôt, a noté un diplomate onusien. En visite à Bamako, l'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahel, Romano Prodi, a déclaré jeudi: "Si l'offensive se poursuit, je pense que la communauté internationale prendra une décision d'urgence."
Messages : 2892Points actifs : 4005Localisation : Bab El OuedInscription : 11/04/2010Nationalité :
Sujet: Re: Intervention militaire française Ven 11 Jan 2013 - 9:52
L'incapacité de l'armée malienne à assurer la sauvegarde de ce qui reste du Mali est maintenant démontrée, hélas : on ne peut pas à la fois vouloir faire de la "politique" et accomplir la mission de base d'une armée, à savoir assurer la défense du territoire. 50 ans après l'indépendance, le pouvoir malien fait appel à l'ancienne puissance coloniale pour contrer l'offensive des narco-islamistes. Triste...
Sujet: Re: Intervention militaire française Ven 11 Jan 2013 - 9:54
Quelle horreur pour François Hollande ! Il va falloir qu'il prenne une décision grave et qu'il s'y tienne ! L'homme des louvoiements, des atermoiements, des euphémismes truqués et des formules de rhétorique va devoir regarder en face des armes et des morts !
Sujet: Re: Intervention militaire française Ven 11 Jan 2013 - 9:55
Décision grave et lourde de conséquences en effet : le sort des otages français détenus par les narco-islamo trafiquants, la perspective d'une intervention interminable dans des zones de toutes façons incontrôlables, le risque de contagion aux pays voisins (Niger, Burkina, Mauritanie). On n'est pas sortis de l'auberge...
Sujet: Re: Intervention militaire française Ven 11 Jan 2013 - 9:57
François Hollande au pied du mur de la prise de décision. Suivons avec attention les choix qui seront les siens. Ils permettrons de juger de sa capacité ou non à gérer le devenir. de son pays.
Sujet: Re: Intervention militaire française Ven 11 Jan 2013 - 12:11
Normal 1er, qui a une visions angélique du monde, n'ira pas au Mali. Il fera de grandes déclarations, en appellera à la communauté internationale mais laissera ce pays francophone s'enfoncer dans la guerre (tout comme la Syrie aujourd'hui) . C'est ainsi la Gauche est courageuse mais seulement en paroles et en 1936 pendant la guerre d'Espagne déjà elle préféra penser à autre chose.
Sujet: Re: Intervention militaire française Ven 11 Jan 2013 - 12:12
La junte militaire a retardé l'intervention de peur de se voir renvoyée dans ses casernes. Elle voulit le beurre et l'argent du beurre... et la voilà au pied du mur qui pleure pour qu'on lui sauve la mise. Pas certain que ce soit une bonne idée.
Sujet: Re: Intervention militaire française Ven 11 Jan 2013 - 12:22
Cette histoire d’une force africaine n’intervenant pas avant des mois m’a d’emblée paru être une farce. Maintenant on est confronté à une situation hautement prévisible, et la France tout particulièrement. Hollande va devoir décider et il cherche sans doute fébrilement un parapluie ; s’il fait intervenir l’armée française directement, j’espère qu’il en aura bien évalué les conséquences et les implications. Un "engrenage africain" pourrait faire passer l’Afghanistan pour une péripétie.
Sujet: Re: Intervention militaire française Ven 11 Jan 2013 - 12:27
La France va aller s'embourber là-bas, importer quelques attentats à Paris, perdre ses otages et puis elle sera accusée de mener une guerre coloniale et ensuite de soutenir un dictateur ! La facture sera salée.
Sujet: Les paras français se déploient à Sévaré Ven 11 Jan 2013 - 17:38
Les paras français se déploient à Sévaré
11 Janvier 2013
Citation :
Un groupement de la 11e Brigade parachutiste (BP), spécialisée dans le combat aéroporté, s'est déployée près de Mopti, dans la ville de Sévaré (640 km au nord de Bamako), où est situé le PC opérationnel de l'armée malienne (...)
Sujet: La France intervient militairement Ven 11 Jan 2013 - 19:28
La France intervient militairement au Mali
Hadjer Guenanfa - 11/01/2013 à 18:24
Citation :
Des militaires étrangers se trouvent actuellement dans la commune de Sévaré, à Mopti, pour aider l’armée malienne à repousser les groupes islamistes armées, indique ce vendredi 11 janvier à TSA un responsable local de la ville de Konna – tombée entre les mains des mouvements islamistes – ayant préféré rester anonyme. « Il y aura probablement des affrontement dans les prochaines heures. Mais l’armée malienne pourra stopper l’avancée des terroristes avec l’appui des étrangers [militaires, NDLR] qui sont arrivés sur place », précise-t-il.
« L'armée malienne a des partenaires sur le terrain, dont des militaires nigériens, sénégalais et français selon des sources militaires maliennes », confirme pour sa part Boukary Daou, responsable au quotidien malien Le Républicain. Des habitants de Mopti ont également évoqué la présence de militaires étrangers sur place, selon lui. « J’ai parlé avec des habitants de la région qui me disaient qu’il y avait des Blancs (sur place) mais sans préciser leurs nationalités », souligne‑t‑il.
L’armée malienne a lancé une contre-offensive sur Konna dans la matinée de ce vendredi, selon la presse internationale. « Des avions de l’armée ont bombardé trois ponts à Konna pour stopper l’avancée des groupes terroristes », ajoute un responsable local de Konna ayant fui la veille vers Bamako. « Ils [les terroristes] sont passés me chercher à la maison mais j’étais déjà parti », affirme‑t‑il.
Lors d'une brève intervention télévisée en direct à 18 h 15, le président français François Hollande a confirmé l'engagement des troupes françaises dans les combats aux côtés de l'armée malienne. Le Parlement français sera saisi dès lundi, a‑t‑il annoncé.
Le Mali a officiellement appelé la France à l’aider militairement pour stopper l’avancée des groupes islamistes armés qui occupent le nord du pays depuis plusieurs mois, après la chute jeudi d’une nouvelle ville. Hier, la localité de Konna, dans le centre du Mali, est tombée entre les mains des groupes islamistes après de violents affrontements avec l’armée régulière. Cette localité, située à la lisière entre le nord et le sud du pays et à près de 600 km au nord‑est de la capitale Bamako, constitue un rempart entre les insurgés et Mopti, la principale ville de la région, aux portes du Nord désertique.
Sujet: Un pilote d'hélicoptère français tué Sam 12 Jan 2013 - 14:07
Un pilote d'hélicoptère français tué au Mali
Les faits se sont déroulés vendredi soir, quelques heures après le lancement des opérations militaires.
Le Point.fr - Publié le 12/01/2013 à 10:19 Modifié le 12/01/2013 à 11:58
Un véhicule transportant des islamistes rebelles au Mali.
Citation :
Jean-Yves Le Drian a confirmé, samedi matin, qu'un hélicoptère français appartenant aux forces spéciales participant aux combats contre les miliciens islamistes d'Ansar Dine a été abattu hier, vendredi, au Mali.
Selon nos sources, deux hélicoptères Gazelle auraient également été "détruits" par les rebelles alors qu'ils étaient sur la voie du retour entre le lieu des combats et leur base de Ouagadougou.
Sujet: Re: Intervention militaire française Sam 12 Jan 2013 - 14:24
Mali: Un pilote lieutenant français tué
Ajouté le : 12.01.2013 12:17
Citation :
ALAKHBAR (Nouakchott) – La France a annoncé le décès d'un pilote français au Mali où des forces français mènent une opération depuis hier contre les mouvements salafistes qui contrôlent le nord.
"C’est avec une vive émotion que le Président de la République a appris le décès au Mali du lieutenant Damien BOITEUX, chef de bord d’un hélicoptère du 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales de Pau. Le chef de l’Etat adresse à la famille et aux proches du défunt ses sincères condoléances et s’associe pleinement à leur douleur", écrit la Présidence française dans un communiqué sur le site de l'Elysée.
Sujet: Bilan du raid (version shebab) Sam 12 Jan 2013 - 21:25
Echec d’un raid héliporté français en Somalie pour libérer Denis Allex (MàJ-3)
12 janvier 2013 – 10:15
Citation :
Les islamistes shebab affirment, ce 12 janvier, qu’une opération militaire française a eu lieu au cours de la nuit dans la région de Bulomarer, une localité située à 110 km au sud de Mogadiscio, afin de tenter de libérer Denis Allex, un officier de la DGSE, qu’ils retiennent en otage depuis juillet 2009.
Le porte-parole militaire de ce mouvement affilié à al-Qaïda, Abdulaziz Abu Musab, a indiqué que “les Français n’ont pas obtenu ce qu’ils cherchaient” car l’otage “n’était pas dans la zone” où ils ont mené leur raid. En outre, il a prétendu qu’un des militaires français avaient été tué au cours de l’opération.
Selon des témoignages recueillis par les agences de presse, une attaque a bien eu lieu dans le secteur indiqué. Elle aurait impliqué au moins 4 hélicoptères et visé une maison de la localité de Bulomarer, encore contrôlée par les shebab.
“Nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé car l’attaque a eu lieu de nuit, mais ce matin nous avons vu plusieurs cadavres y compris celui d’un homme blanc. Trois civils ont également été tués dans l’échange de coups de feu”, a raconté un habitant de Bulomarer, selon l’AFP.
“Les combattants moudjahidine ont défait les soi-disant commandos du gouvernement français qui ont tenté de sauver un otage, et ils (les commandos) ont laissé les corps de plusieurs des leurs sur le lieu de l’attaque”, a prétendu Cheikh Mohamed Abdallah, le commandant militaire islamiste cette localité, d’après la même source.
Le ministère français de la Défense a confirmé cette opération en Somalie. “Le commando de la DGSE a fait face d’emblée à une forte résistance. Au cours de l’assaut, des combats violents ont eu lieu. Denis Allex a été abattu par ses geôliers, et en tentant de libérer leur camarade, deux soldats ont perdu la vie” a-t-il expliqué dans un communiqué, dans lequel il indique par ailleurs que 17 combattants islamistes ont été tués. Cependant, les Shebab ont démenti la mort de Denis Allex et ont au contraire fait savoir qu’il sera “jugé” dans les deux jours qui viennent.
Plus tard, le ministre franaçais de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a indiqué que “tout laisse à penser que Denis Allex a été abattu” par ses ravisseurs et précisé qu’un militaire français a été mortellement blessé au cours de cette opération et qu’un second est porté disparu.