Sujet: Re: Algérie - France Ven 21 Déc 2012 - 16:24
MISSION ECONOMIQUE AU-DELA DE LA MEMOIRE
Citation :
Le volet économique constitue la priorité du président Hollande, venu à la tête d'une importante délégation comprenant quelque 40 personnalités du milieu d'affaires.
Au cours de la visite, Alger et Paris ont scellé une douzaine d'accords de partenariat dans tous les domaines, dont la moitié sont liés aux secteurs de l'industrie automobile, de l'industrie pharmaceutique et de l'industrie l'agro-alimentaire.
Parmi eux, figure entre autre l'accord avec le groupe Renault pour la construction près d'Oran (à 480 km l'ouest d'Alger) d'une usine de montage susceptible de produire à compter de 2014 au moins 25.000 véhicules par an.
En outre, le laboratoire pharmaceutique français Sanofi-Aventis a scellé un accord sur la mise en place d'une usine de production de médicaments dans la localité de Sidi Abdellah, à l'ouest d'Alger, pour une valeur de 70 millions d'euros. Cette usine, qui sera en service dans trois ans, deviendra le plus grand dans la région la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), avec une capacité de production de 100 millions de boites/an de médicaments de formes sèche et liquide.
Ces contrats ont tous été signés en fonction de la règle 51/49 régissant les investissements étrangers en Algérie, qui prévoit un actionnariat algérien d'au moins 51% du capital social.
M. Hollande a qualifié l'Algérie de "partenaire majeur" pour la France, insistant sur la complémentarité sur laquelle doit reposer la relation économique algéro-française.
"Vu l'histoire, le présent, mais aussi la complémentarité entre les deux pays, tout conduit à ce que l'Algérie soit un partenaire majeur pour la France (...) La France doit être au rendez-vous que l'Algérie lui a donné. Nous devons orienter nos modèles de croissance", a fait savoir M. Hollande lors de son intervention au forum économique algéro-français.
Il a aussi plaidé pour la diversification de la présence économique française en Algérie, en vue d'une amélioration "sur le plan qualitatif".
A cet égard, M. Hollande a exhorté les entreprises françaises à diversifier leurs affaires en Algérie pour ne pas se concentrer sur les secteurs traditionnels comme celui des bâtiments et des travaux publics, tout en invitant à une participation accrue des PME françaises dans l'investissement en Algérie, parallèlement avec les grandes entreprises déjà présentes sur le marché algérien.
Pour donner un nouvel élan à la coopération économique, les deux pays ont convenu de créer un "comité mixte de suivi de la relation économique bilatérale", qui aura pour mission de présenter "régulièrement" un rapport aux deux gouvernements sur l'état de cette relation et formuler à leur intention des recommandations.
Sujet: Re: Algérie - France Ven 21 Déc 2012 - 16:27
UN PARTENARIAT TOUS AZIMUTS
Citation :
Les deux pays cherchent à développer un partenariat "exemplaire et ambitieux, fondé sur l'égalité, le respect mutuel, l'équilibre des intérêts et la solidarité", indique la Déclaration d'Alger, qui devrait servir de cadre pour le futur développement économique bilatéral.
Ce partenariat stratégique devra "inclure toutes les dimensions de notre relation et aura vocation à se développer rapidement dans les tous les domaines".
Les deux parties entendent aussi jouer un "rôle exceptionnel" dans la construction d'un espace euro-méditerranéen de paix et de sécurité, de démocratie, de justice et de liberté, de développement et de prospérité.
Pour ce qui concerne le dialogue politique, les deux pays ont convenu de trouver ensemble des réponses adaptées aux défis d'un monde en profonde mutation, en renforçant leurs échanges à haut niveau sur les questions internationales et régionales d'intérêt commun.
Les deux parties sont d'accord pour mettre en place un "Comité intergouvernemental de haut niveau", qui, présidé par les deux Premier ministres, tiendra sa première réunion en 2013, avant de se réunir ensuite à intervalles réguliers selon des modalités.
Par ailleurs, l'Algérie et la France ont convenu de "favoriser le plus largement possible la mobilité de leurs ressortissants entre les deux pays". "Les efforts engagés, à cet effet, donneront lieu à une concertation régulière au niveau diplomatique et consulaire".
Les deux pays s'efforceront de répondre aux préoccupations exprimées par l'une des parties, en ce qui concerne l'entrée et le séjour de ses ressortissants sur le territoire de l'autre, ainsi que le respect de leurs droits.
Outre les contrats économiques, les deux pays ont aussi signé une série d'accords dans divers domaines, dont un document-cadre de partenariat pour la période 2013-2017, une convention de partenariat et de coopération dans le domaine de l'agriculture, du développement rural et de l'agroalimentaire, un procès-verbal d'échange des instruments de ratification et d'approbation de l'accord de coopération dans le domaine de la défense, un mémorandum de coopération financière, un accord de partenariat relatif à la construction de l'usine automobile Renault-Algérie, un arrangement administratif relatif à la coopération en matière de protection et de sécurité civile, et d'une déclaration sur le partenariat industriel et productif.
Sujet: Les points essentiels de la Déclaration d'Alger Ven 21 Déc 2012 - 16:36
Les points essentiels de la Déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération entre l'Algérie et la France (ENCADRE)
( Xinhua ) 21.12.2012 à 13h27
Citation :
La visite officielle en Algérie du président français François Hollande mercredi et jeudi a abouti à la Déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération entre l'Algérie et la France, qui vise à donner une impulsion " puissante" à leurs liens tous azimuts. Voilà des points essentiels dans ce document rapporté par l'agence APS.
-- Les deux pays ont mis l'accent sur la nécessité de "mettre un terme" aux conflits mémoriels entre les deux pays, cinquante ans après l'indépendance de l'Algérie. L'Algérie et la France " doivent, pour cela, regarder le passé en face, ensemble, avec lucidité et objectivité, tout en recherchant une voie originale permettant une lecture objective de l'histoire".
-- Les deux parties entendent jouer un "rôle exceptionnel " dans la construction d'un espace euro-méditerranéen de paix et de sécurité, de démocratie, de justice et de liberté, de développement et de prospérité.
-- Les deux pays ont décidé de développer un partenariat " exemplaire et ambitieux, fondé sur l'égalité, le respect mutuel, l'équilibre des intérêts et la solidarité". Ce partenariat stratégique devra "inclure toutes les dimensions de notre relation et aura vocation à se développer rapidement dans les tous les domaines".
-- Souhaitant trouver ensemble des réponses adaptées aux défis d'un monde en profonde mutation, les deux pays ont décidé de renforcer leurs échanges à haut niveau sur les questions internationales et régionales d'intérêt commun, et mettre en place un "Comité intergouvernemental de Haut niveau", présidé par les deux Premier ministres. Ce comité, qui tiendra sa première réunion en 2013, se réunira ensuite à intervalles réguliers selon des modalités qui seront définis ultérieurement.
-- L'Algérie et la France ont convenu de "favoriser le plus largement possible la mobilité de leurs ressortissants entre les deux pays". "Les efforts engagés, à cet effet, donneront lieu à une concertation régulière au niveau diplomatique et consulaire". Les deux pays s'"efforceront par ailleurs de répondre aux préoccupations exprimées par l'une des parties, en ce qui concerne l'entrée et le séjour de ses ressortissants sur le territoire de l'autre, ainsi que le respect de leurs droits".
-- S'agissant de la coopération économique, l'Algérie et la France entendent favoriser une relance "équilibrée" de leurs échanges et encourager le développement des investissements entre leurs entreprises. Les deux parties entendent également "valoriser " leurs atouts et "développer une stratégie", visant à promouvoir les partenariats industriels entre opérateurs algériens et français. Cette stratégie devrait être "mutuellement bénéfique et se traduire par le développement de l'investissement et la préservation ou la création d'emplois sur le territoire de chacune des parties, ainsi que par des transferts de compétences et de technologies".
Un comité mixte de suivi de la relation économique bilatérale sera institué et placé sous l'autorité des ministres désignés à cet effet. Ce comité présentera régulièrement un rapport aux deux gouvernements sur l'état de cette relation et formulera à leur intention des recommandations en vue de son développement.
Sujet: Re: Algérie - France Ven 21 Déc 2012 - 18:10
Première grande usine de production de médicaments dans la région Moyen Orient et Afrique du nord
Par Mélanie Matarese le 20 décembre 2012 9h24
Citation :
Pierre L'Abbé directeur de Sanofi Aventis Algérie déclare à l'APS que le groupe pharmaceutique français Sanofi Aventis va réaliser en Algérie sa première grande usine de production de médicaments dans la région Moyen Orient et Afrique du nord.
Une partie de la production du futur complexe pharmaceutique sera réalisée en partenariat avec le groupe pharmaceutique public Saidal via la joint-venture J.V Winthrop Pharma Saïdal qui existe déjà entre les deux sociétés.
Sujet: Re: Algérie - France Ven 21 Déc 2012 - 18:14
Exclusivité de trois ans pour le constructeur français sur le marché algérien
Par Mélanie Matarese le 20 décembre 2012 9h24
Citation :
Le constructeur Renault, qui a signé mercredi un accord définitif pour construire une usine en Algérie, aura l'exclusivité sur ce marché pendant trois ans, a annoncé le ministre algérien de l'Industrie, de la PME et de l'Investissement, Chérif Rahmani.
"L'accord initial entre l'Algérie et Renault prévoyait une exclusivité de cinq ans pour le constructeur français sur le marché algérien. L'Algérie n'a pas accepté et la durée a donc été réduite à trois ans", a-t-il déclaré.
Sujet: Gaz de schiste: Vers des recherches conjointes Ven 21 Déc 2012 - 19:54
Gaz de schiste : Vers des recherches conjointes algéro-françaises en Algérie?
Par Lila Ghali | 21/12/2012 | 15:37
Citation :
L’Algérie et la France devrait bientôt signer un accord portant sur des recherches en Algérie dans l’exploitation du gaz de schiste, selon l’hebdomadaire français Le Point qui rapporte une confidence du ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius.
Cette accord prévoirait des recherches et non de l’exploration, selon le journal qui suggère qu’il s’agira plutôt d’évaluer le potentiel algérien en gaz de schiste ou même prouver son existence, puisque “même si le potentiel algérien en gaz de schiste semble important, aucune exploration fiable ne l’a encore évalué ou prouvé”.
Le premier ministre Abdelmalek Sellal a déjà évoqué la question de l’exploitation du gaz de schiste. “On ne va pas pomper aujourd’hui le gaz de schiste, mais à échéance très lointaine allant à l’horizon 2040″ avait-il déclaré le 22 novembre dernier.
Le Point le rappelle comme il rappelle la décision de la France de s’interdire l’exploration de gisements non-conventionnels sur son territoire, à la suite de l’opposition énergique des alliés écologistes des socialistes au pouvoir.
Sujet: couverture médiatique a minima au Maroc Sam 22 Déc 2012 - 13:29
Hollande en Algérie : couverture médiatique a minima au Maroc
Etalage de journaux algériens durant la visite de François Hollande à Alger
Citation :
Etalage de journaux algériens durant la visite de François Hollande à Alger La presse du Maroc, allié principal de la France au Maghreb, a assuré tout au long de la semaine une couverture a minima et essentiellement factuelle de la visite du président français François Hollande en Algérie, voisin avec lequel les relations sont difficiles.
Les frontières algéro-marocaines sont fermées depuis 1994 et les deux pays s’opposent sur la question du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole contrôlée par le Maroc, dont le plan d’autonomie est soutenu par Paris.
Dans son édition de la semaine dernière, Maroc Hebdo titrait ainsi « Hollande chez les frères ennemis », et avançait que « la nouvelle présidence française » se trouvait « prise en tenaille dans la rivalité algéro-marocaine ».
Alors que les présidents français réservent d’habitude au Maroc la « primeur » de leur « première sortie maghrébine », « c’est l’Algérie qui l’a emporté cette fois-ci », notait l’hebdomadaire francophone.
Quelques jours plus tard, le quotidien arabophone Akhbar al-Youm a dressé un portrait du président français sous la question: « Hollande ‘l’Algérien’? ».
Mais par la suite, les médias locaux n’ont accordé que peu de place à cette visite. Rarement présente en une, elle a souvent été évoquée de manière purement factuelle, sur la base de dépêches d’agence. Vendredi, au lendemain de son terme, elle était même totalement absente du quotidien Le Matin (officiel).
Dans leurs pages internationales, l’Economiste et Le Soir Echos traitaient pour leur part du discours de M. Hollande devant le Parlement algérien, et en premier lieu de la reconnaissance de la colonisation comme « système profondément injuste et brutale ».
Le gratuit « Au Fait » consacrait aussi un encart à la question des visas, l’implantation en Algérie de Renault -déjà présente au Maroc- constituant en général le troisième point traité.
Sur sa une, Le Soir Echos préférait mentionner un sondage réalisé en France sous le titre « Maghreb : le Maroc, pays préféré des Français ». Seul Libération (socialiste) se montrait plus loquace et se félicitait que le président français ait réitéré, « en terrain miné », « la position de la France » sur le Sahara.
La semaine dernière, le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault, en visite au Maroc, avait préparé le terrain en assurant que Rabat n’avait « rien à craindre d’un dialogue plus étroit » Alger-Paris.
Sujet: La nouvelle Algérie, c’est maintenant ! Sam 22 Déc 2012 - 23:15
La nouvelle Algérie, c’est maintenant !
Par Hakim Merabet | 21/12/2012 | 17:31
Citation :
Il a donc fallu un demi siècle au peuple algérien pour se débarrasser de l’épine du colonialisme qui aura lourdement hypothéqué son cheminement historique vers un État moderne et démocratique. Le discours historique du président français François Hollande devant le parlement algérien, quoi qu’en pensent certains esprits sectaires ou intéressés, aura sonné la fin d’une époque pour les Algériens. Et pour le régime surtout.
Pour le peuple, ce sont 50 ans de solitude face à un régime qui s’est autoproclamé depuis 1962, gardien de la mémoire nationale et pire encore, unique porte-voix du peuple. En décrétant le système colonial «profondément injuste et brutal» et en reconnaissant les «souffrances du peuple algérien», François Hollande a rendu un immense service aux Algériens d’en bas. A ceux qui subissent le système qui asservit les Algériens 50 années durant, au nom d’une «légitimité révolutionnaire» puis «historique» profondément injuste aussi.
L’heure est désormais à la seule légitimité populaire. En exprimant la reconnaissance de la République française des crimes, des souffrances et des tortures infligés par la colonisation au peuple algérien, François Hollande a rendu un immense service aux Algériens qui ont laissé passer forcés, toutes les outrances des régimes successifs depuis 62, à pertes et profits. Hollande en a détruit l’argument “historique” qui autorisait toutes les supercheries, toutes les injustices et toutes les impostures commises au nom de la mémoire révolutionnaire.
Il serait même juste de dire aujourd’hui qu’il y a un «avant et un après» le discours de François Hollande devant les parlementaires algériens au palais des nations. Il n’est plus possible ni recevable désormais de coller tous les problèmes de l’Algérie et des Algériens à la France. On ne peut tromper tout le monde tout le temps.
Sujet: Re: Algérie - France Sam 22 Déc 2012 - 23:17
La génération de novembre mise en demeure
Citation :
Le président français a enlevé l’épine de la colonisation qui faisait certes mal, mais qui justifiait tous les dérapages des responsables algériens sous couvert de la préservation de la mémoire nationale. Cinquante ans, c’est assurément l’âge de la maturité pour un pays qui sort du joug colonial. Le régime ne pourra plus dire que les Algériens ne sont pas mûrs pour la démocratie et la liberté.
Nos responsables- et leurs enfants qui n’ont jamais quitté la France même en pleine tempête diplomatique, sont aujourd’hui mis en demeure de ne plus jamais se couvrir de la France coloniale pour cacher leur gabegie et justifier leur permanence au pouvoir. Les Algériens devraient savoir gré à François Hollande d’avoir mis fin à une instrumentalisation éhontée des souffrances passées de leurs parents. Il l’a fait d’autant plus clairement même s’il devait faire face lui aussi à des tirs de barrage de la part des nostalgiques de «l’Algérie française» et des partisans de la «colonisation civilisatrice», chers à Gérard Longuet et autre Marine Le Pen.
On mesure mieux la portée politique des propos historiques de Hollande. Il est en effet allé plus loin que l’on pouvait s’attendre de la part d’un président français, en l’état actuel des forces politiques en présence dans ce pays. Qu’il ait déclaré solennellement devant le parlement algérien qu’il reconnaissait, au nom de la France, les «souffrances du peuple algérien», et en soi une belle gifle aux nostalgiques de «l’Algérie française» et tous ceux qui fantasmaient sur un soit disant rôle positif de la France en Algérie. «Le Système colonial a été profondément injuste et brutal», a assené Hollande comme pour mettre fin à un déni historique et prendre ses distances vis-à-vis du courant ultra-conservateur pour qui l’Algérie constitue encore un paradis perdu et même à reprendre éventuellement…
Sujet: Re: Algérie - France Sam 22 Déc 2012 - 23:17
Hollande lève l’hypothèque historique
Citation :
Sans le vouloir peut-être, Hollande a fait d’une pierre deux coups : En plus d’avoir réparé une injustice historique, il a aussi sonné la fin de la longue récréation du régime soit disant «nationaliste» qui aura pris en otage le destin national depuis 1962. Désormais, les relations entre la France et l’Algérie vont se normaliser parce que expurgées du contentieux historique qui n’est plus qu’un mauvais souvenir…
Aux autorités algériennes de tirer maintenant les conclusions de cette remise à plat pour traiter avec la France non plus comme l’ennemi d’hier mais le partenaire d’aujourd’hui et demain dans l’intérêt bien compris des deux pays. Pour les Algériens, il faut espérer que c’est la fin d’une époque, pas forcément belle, et le début d’une autre qui leur sera plus profitable en terme de développement mais surtout en matière de participation concrète à la gestion du pays pour la nouvelle génération. Plus que jamais, le pouvoir est face à sa responsabilité historique de transmettre le flambeau sinon, l’ancien colonisateur n’y serait pour rien…
Sujet: Des associations françaises dénoncent Sam 22 Déc 2012 - 23:58
Des associations françaises dénoncent le projet de faire de l’Algérie un "laboratoire"
22/12/2012
Citation :
Plusieurs associations françaises se mobilisent contre les expérimentations sur le gaz de schiste que devrait mener la France en Algérie. « Ni ici, ni ailleurs, ni chez vous ni chez nous ! Ni aujourd’hui, ni demain ! Non, c’est non, quelle que soit la technique », expliquent plusieurs associations dans une pétition lancée suite aux confidences faites par le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius à quelques journalistes, sur le sujet.
Ces associations (lire la pétition) accusent le gouvernement socialiste français de vouloir faire de l’Algérie « un laboratoire ». Elles dénoncent une France qui considère « ses ex‑colonies comme des laboratoires pour les sales besognes impossibles à mener sur le territoire national ».
Elles accusent également le gouvernement français de volte‑face concernant ce dossier. « Contrairement à leurs vibrantes prises de position sur ce dossier avant la dernière élection présidentielle, une fois au pouvoir, les socialistes et leurs alliés montrent leur vrai visage », disent‑elles. Les déclarations de Laurent Fabius révèlent, selon elles, « le cynisme de ce pouvoir qui n’a aucun scrupule à contredire par les actes ses discours plaidant en faveur des énergies renouvelables et de la préservation de l’environnement ».
Ces organisations rappellent le danger que ferait peser l’exploitation du gaz de schiste sur l’environnement et affirment que toutes les techniques auront les mêmes conséquences. « Quelle que soit la technique utilisée pour libérer les minuscules concentrations de gaz ou de pétrole, la roche‑mère doit être fracturée et les fissures gardées ouvertes, à l’aide de particules injectées par un liquide porteur », expliquent‑elles. « De même, ni la fracturation au méthane, ni la fracturation pneumatique, ni la facturation par arc électrique, ni la fracturation au CO2, techniques extrêmement complexes en soi, ne permettront d’éviter les fuites de méthane et n’inverseront la tendance à l’aggravation de l’effet de serre », ajoutent ces associations.
« Les Algériens peuvent remercier les dirigeants français et algériens qui s’entendent sans vergogne pour envisager ces projets au mépris de leur avenir. Mais nous considérons que leur avenir est aussi le nôtre », concluent ces associations.
Il est nécessaire de passer de l’ère des souffrances à l’ère des espérances entre l’Algérie et la France (ministre)
(APS) lundi 24 décembre 2012 10:43
Citation :
ALGER - Le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la communauté nationale l’étranger, Belkcem Sahli, a affirmé dimanche à Alger que la visite d’état du président français, Francois Hollande, en Algérie était un "signe" historique qu’il convient d’exploiter pour hisser les relations algéro-françaises et passer de l’ère des souffrances à celle des espérances.
Invité de l’émission "Hiwar essaa" diffusée par la télévision algérienne, M. Sahli a indiqué que la visite d’état effectuée en fin de semaine par le président français en Algérie "a donné l’opportunité aux deux parties de dépasser les souffrances pour réaliser les espérances au mieux des intérêts des deux pays".
"Il faut saisir cette opportunité" historique pour construire un avenir meilleur", a-t-il dit, ajoutant que les relations liant l’Algérie et la France étaient complexes et difficiles eu égard à leurs dimensions historiques, humaines, économiques et géostratégiques.
Il a précisé en outre que la situation actuelle de l’Algérie lui permettait de jouer un rôle prépondérant aux niveaux régional et international grâce à à sa stabilité politique, économique et sociale soulignant à ce propos l’adhésion de la communauté internationale à l’approche et de la vision de l’Algérie pour la résolution de la crise au Sahel et au Mali appelant à une solution politique et au dialogue.
M. Sahli a salué dans ce contexte la convergence de vue entre l’Algérie et la France concernant les questions politiques.
S’agissant de la déclaration sur l’amitié et la coopération entre l’Algérie et la France signée par les présidents algérien et français, M. Sahli s’est félicité de son contenu notamment concernant de la volonté de l’Algérie et de la France d’ouvrir une nouvelle page de leur histoire et de développer un partenariat "exemplaire" et "ambitieux" fondé sur l’égalité et le respect mutuel dans l’intérêt partagé des deux pays.
Le ministre a estimé à ce propos que la déclaration sur l’amitié et la coopération entre les deux pays était le couronnement le "plus important" de la visite du président français en Algérie d’autant, a-t-il dit, qu’elle "encourage une concertation politique de haut niveau" et la formation d’un Comité intergouvernemental dans ce sens dont une première session sera organisée au cours de l’année 2013.
Concernant le volet politique de cette déclaration, M. Sahli a souligné que l’Algérie avait une forte communauté algérienne en France, maîtrisant la langue française et contribuant au développement local, et que la France en est consciente.
Il a salué à cet effet la convention de 1968 entre les deux pays offrant de grands privilèges à la communauté algérienne en France.
Quant au volet relatif au dialogue sur la culture et à l’éduction qu’il a qualifié de positif, M. Sahli a annoncé la signature d’une convention-cadre entre les deux pays pour relancer les relations bilatérales dans le domaine de l’éducation et l’engagement français à soutenir 20 instituts d’enseignement et de technologie.
Dans ce cadre, il a annoncé l’existence d’un engagement mutuel entre les deux pays pour faciliter les activités des établissements éducatifs et culturels au niveau des deux pays, soulignant que l’Algérie disposait en France de deux établissements, à savoir : le centre culturel algérien et l’école internationale de Paris qui bénéficieront d’un cadre juridique leur permettant de travailler dans de meilleurs conditions.
Concernant la question de la circulation des personnes, M. Sahli a souligné l’engagement du président français à faciliter les conditions pour l’amélioration de l’exécution des demandes de visas. Il a souligné par ailleurs la mise en place d’un groupe de travail pour prendre en charge les problèmes des enfants nés de mariages mixtes en cas de divorce.
Quant aux victimes des essais nucléaires français, M. Sahli a indiqué que la loi française sur l’indemnisation des victimes et des ayant-droits n’était pas à la hauteur des aspirations des algériens, précisant que les deux parties avaient convenu à la faveur de cette déclaration de la mise en place d’un mécanisme de discussion à ce sujet.
Il a en outre annoncé la mise en place d’un groupe de travail en vue de faciliter la recherche et l’échange d’informations pouvant permettre la localisation de disparus de la guerre d’indépendance.
Sujet: Gaz de schiste: démenti et polémique Ven 28 Déc 2012 - 21:30
Exploitation du gaz de schiste algérien : démenti et polémique
ARTICLE | 23. DÉCEMBRE 2012 - 13:01
Delphine Batho.
Citation :
La ministre française de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Delphine Batho, a apporté vendredi un démenti officiel à propos de l’éventuel accord entre l’Algérie et la France sur l’exploitation du gaz de schiste en territoire algérien, annoncé pour «bientôt» par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères. Des associations françaises avaient vite réagi en dénonçant l’intention de François Hollande de faire de l’Algérie un champ d’expérimentations dangereuses pour l’environnement. Selon ces associations, il apparaît que l'Algérie serait une option incontournable pour ces recherches.
Une vingtaine d'entre elles ont publié une mise en garde dans un communiqué très ferme, intitulé «pétrole et gaz de schiste : pas dans mon jardin ni dans celui de mon voisin». Elles ont indiqué que le Parti socialiste français est apparu dans sa réalité en reniant ses promesses électorales avant les présidentielles. Elles rappellent également que François Hollande avait déclaré en septembre dernier qu’aucune expérience de ce genre ne serait développée. Les associations ont condamné la décision visant à «faire de l'Algérie un laboratoire dans ce domaine après la mise en échec par la mobilisation populaire exceptionnelle de la tentative de faire des expériences en France».
Elles insistent sur le fait que quelle que soit la méthode utilisée pour extraire le gaz de schiste, le risque de pollution des eaux souterraines existe. Elles sont allées très loin dans la critique de la politique du gouvernement français au sujet de ce dossier, en faisant remarquer que «tout en reconnaissant la responsabilité de la France dans l'ordre colonial injuste et brutal qu’elle a fait régner en Algérie, le gouvernement considère ses anciennes colonies comme un laboratoire pour les expériences qu’il ne peut effectuer sur le territoire français».
Sujet: Algérie - France : le nouvel âge Mar 1 Jan 2013 - 16:02
Paris et Alger doivent à l’avenir regarder ensemble dans la même direction (Afrique Asie)
(APS) mardi 1er janvier 2013 10 : 35
Citation :
PARIS - Le mensuel Afrique Asie est revenu dans son édition du mois de janvier 2013, à paraître mercredi, sur la visite d’Etat que le président François Hollande a effectué en Algérie, les 19 et 20 décembre, en soulignant qu’il "l’a quittée avec la conviction que Paris et Alger doivent à l’avenir regarder ensemble dans la même direction, dans un contexte international gorgé de menaces".
Dans un article intitulé "Algérie-France, le nouvel âge", le directeur de la rédaction, Majed Nehmé, observe que "la célérité" avec laquelle François Hollande a répondu à l’invitation du président Abdelaziz Bouteflika "suggérait aussi que de lourds dossiers reçus en héritage du quinquennat Sarkozy étaient en souffrance, qu’il fallait rouvrir le plus rapidement possible".
"François Hollande était attendu à Alger avec en toile de fond une question lancinante", note le mensuel qui se demande si le président "normal" parviendra enfin à "normaliser" la relation franco-algérienne "qui a évolué en dents de scie depuis un demi-siècle, tantôt décrispée, tantôt à la limite de la rupture".
"Trouvera-t-il les mots justes pour apaiser les mémoires ?", s’interroge encore le mensuel, estimant que "la longue confrontation entre les deux pays, depuis la conquête de l’Algérie (1830) jusqu’à la cruelle guerre d’indépendance 1954-1962), a fait que leur histoire commune fut loin d’être un long fleuve tranquille".
"Malgré les initiatives des historiens en faveur d’une mémoire partagée, chaque pays continue à cultiver sa propre mémoire de ce que Paris ne reconnut que très tardivement en 1999 comme une guerre", rappelle l’auteur de l’article d’Afrique Asie, qui rappelle aussi que la France "s’est satisfaite pendant des décennies de parler d’+évènements d’Algérie+, en occultant la torture, les exécutions sommaires des combattants nationalistes, qualifiés de terroristes, et les exactions contre les populations civiles dans le vain espoir de rompre le cordon qui les liait à la résistance".
Le mensuel ajoute également que "le pas en avant esquissé par Jacques Chirac en faveur de la reconnaissance des méfaits de la colonisation fut bientôt effacé par un pas en sens inverse avec un décret célébrant ses bienfaits", faisant valoir que l’abrogation de "la disposition scélérate, sous la pression des démocrates français relayant les véhémentes protestations algériennes, n’est pas parvenue, sept ans après, à venir à bout de l’indignation".
"Jouant la carte d’une droite décomplexée" ouverte sur l’électorat d’extrême droite, Nicolas Sarkozy, le prédécesseur de Hollande, préféra réserver ses "excuses" aux harkis "ces Algériens qui prirent les armes contre leur peuple dans les rangs de l’armée d’occupation avant d’être abandonnés à leur sort par le pouvoir français" et renvoya dos à dos colonisés et colonisateurs dans une symétrie relevant plus d’une esthétique déplorable que de la vérité historique", commente Afrique Asie.
Revenant sur le parcours politique de François Hollande, le mensuel écrit qu"’issu d’une famille déchirée par la guerre coloniale, un père en faveur de l’Algérie française et une mère anticolonialiste, il s’est rallié à cette dernière avant de tracer son sillon au sein du Parti socialiste".
"Il s’est imposé avec lucidité (son mot fétiche) un droit d’inventaire sur ce que fut la politique de ses aînés en Algérie", relève l’article qui revient sur le livre de M. Hollande.
"Le Devoir de vérité", où il assène que la SFIO (ancêtre du PS) avait "perdu son âme dans la guerre d’Algérie (à) en entraînant la France dans l’engrenage fatal de la guerre alors qu’elle avait été élue pour faire la paix", poursuit le mensuel.
Sur son discours devant les deux Chambres du Parlement algérien, Afrique Asie relève qu"’usant de mots sobres, pesés au trébuchet, François Hollande, qui évoluait sur une corde raide, a dit l’essentiel de ce que les Algériens souhaitaient entendre, sans l’exiger formellement".
"Il s’est contenté d’un service minimum, +sans repentance, ni excuses+, en répondant à l’appel du président Abdelaziz Bouteflika à dépasser +la guerre des mémoires+. Pendant 132 ans, l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal. Ce système a un nom : c’est la colonisation", rapporte Afrique Asie citant le chef de l’Etat français.
"Je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien", a-t-il dit, se plaçant sous le patronage de l’anticolonialiste Georges Clemenceau, le "père la Victoire" de la première Guerre mondiale, plutôt que sous celui du chef du parti de l’expansion coloniale, Jules Ferry", écrit encore le mensuel.
"Ces souffrances demeurent ancrées dans la mémoire et la conscience des Algériens", a ajouté le président français, qui a évoqué notamment les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata du 8 mai 1945, "lorsque la France manquant à ses valeurs universelles a livré les populations des trois villes de l’Est algérien à la vindicte colonialiste : 45.000 morts", et d’ajouter "la vérité doit être dite aussi sur les circonstances dans lesquelles l’Algérie s’est délivrée du système colonial [à] par une guerre qui refusait de dire son nom ".
"Discours politique, tout en nuances, qui a su éviter le piège tendu par les appels à faire du passé table rase et de jeter ainsi un voile pudique sur un passé colonial infâme d’oppression, de spoliation et d’exploitation", observe le mensuel.
"Ce pas difficile franchi sans trébucher, François Hollande s’est livré à une présentation du +nouvel âge+", selon ses mots, qu’il veut inaugurer dans les rapports franco-algériens, en tournant la page du passé tumultueux", ajoute Afrique Asie.
"Je ne viens pas pour faire du commerce, mais pour inaugurer un temps nouveau", a-t-il dit. Pragmatique, il a souligné : "La proximité entre la France et l’Algérie n’est pas une incantation, ni une invention, une abstraction ou une construction. C’est une réalité". Il a invité les deux pays à "passer à la vitesse supérieure" pour construire un "partenariat stratégique, d’égal à égal" autour de la Méditerranée.
"Le Mali, où le Conseil de sécurité de l’Onu a autorisé une opération militaire africaine pour en déloger les terroristes, sera le premier test de cette coopération renouvelée", estime le mensuel.
"Mettant en sourdine un discours de va-t-en-guerre adopté initialement, Paris s’en est remis à Alger pour explorer toutes les voies d’une solution politique avant de faire parler les armes", estime-t-il.
"Même inflexion sur le Sahara Occidental. En répétant avec force que la France ne reconnaissait pour résoudre ce conflit que +l’Onu, rien que l’Onu et toutes les résolutions de l’Onu+ et en rappelant que + le droit à l’autodétermination des peuples ne se discute pas+, François Hollande s’est démarqué de ses deux prédécesseurs, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, dont le +tropisme marocain+ a retardé la solution", écrit enfin le mensuel.
Sujet: Le directeur général de la police française à Alger Lun 4 Fév 2013 - 20:25
IL A ÉTÉ REÇU HIER PAR LE GÉNÉRAL-MAJOR ABDELGHANI HAMEL
Le directeur général de la police française à Alger
Citation :
Le directeur général de la police nationale française, Claude Baland, et la délégation qui l'accompagne, arrivés à Alger, ont été reçus hier par le général-major Abdelghani Hamel, directeur général de la sûreté nationale (DGSN).
Une séance de travail a regroupé des cadres supérieurs de la police algérienne et de la police française, précédée par des explications de la part du général major Abdelghani Hamel du plan suivi par la DGSN pour la protection du citoyen et des biens, et de discussions pour le renforcement de la coopération pour l'échange des expériences entre les deux institutions.
Au terme de la séance de travail, la délégation française s'est rendue au centre des opérations et au commandement où elle a suivi les explications données par le directeur des moyens techniques sur l'importance de ce centre dans le travail de la police, a annoncé la direction générale de la sûreté nationale dans un communiqué rendu public, hier, et adressé à notre rédaction.
La délégation de la police nationale française s'est également rendue au laboratoire de la police scientifique et technique où elle s'est enquise des moyens technologiques et scientifiques déployés pour faire toute la lumière sur les crimes et arrêter les criminels, ajoute le communiqué de la DGSN. Le directeur général de la police française, Claude Baland, s'est félicité du degré de maîtrise des outils technologique et scientifique par la police algérienne, note la DGSN.
A noter que cette visite a été effectuée suite à celle faite par Abdelghani Hamel en France le 14 mars 2012, dans le cadre de la coopération bilatérale entre les polices des deux pays. Signalons que l'Algérie et la France comptent parmi les pays membres de l'internationale police (Interpol) et disposent, chacune, d'un bureau central national (BCN) Interpol.
Outre la coopération bilatérale les deux polices coopèrent également dans le cadre d'Interpol, par l'échange d'informations et autres formes de coopération.Le RAID, une unité d'élite de la police nationale française, signifiant (recherche, assistance, intervention, dissuasion) est également intéressé par le renforcement de la coopération avec son homologue de la police algérienne, notamment dans le domaine de la lutte anti-terroriste.
Sujet: Algérie-France : lutte antiterroriste Jeu 28 Nov 2013 - 13:54
Lutte antiterroriste : première réunion du groupe bilatéral de coopération algéro-française à Alger
(APS) jeudi 28 novembre 2013 11 : 51
Citation :
ALGER - La première réunion du groupe bilatéral de coopération algéro-française dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et les questions de sécurité connexes se tient jeudi à Alger, a-t-on appris de source proche du dossier.
A cette occasion, les deux parties procèderont à un échange de vues et d’analyses approfondi sur des questions liées à la lutte contre le terrorisme transnational et les dangers qu’il fait peser à la paix et à la sécurité internationales.
Elles discuteront, également, de la menace terroriste qui prévaut dans la région du Sahel à la lumière, notamment, des derniers développements ainsi que des moyens à mettre en œuvre pour renforcer la coopération bilatérale en la matière.
La délégation algérienne est conduite par le conseiller auprès du président de la République, coordinateur du groupe interministériel chargé de l’action extérieure de l’Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, Kamel Rezzag Bara.
La directrice des Affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement auprès du ministère français des Affaires étrangères, Hélène Duchenne, dirige, pour sa part, la délégation de son pays. Les travaux de cette première session seront sanctionnés par la signature d’un procès verbal.
Sujet: Re: Algérie - France Sam 30 Nov 2013 - 13:52
Lutte antiterroriste, Alger et Paris se concertent
Samedi 30 novembre à 9:11
Citation :
Les deux pays ont fait part de leur convergence de vues sur les questions de coopération sécuritaire, notamment en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme transnational.
L’Algérie multiplie les contacts et les concertations avec ses partenaires dans le domaine de la lutte antiterroriste. La première réunion du groupe de contact bilatéral de coopération algéro-française dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et les questions de sécurité connexes s’est tenue avant-hier.
Ce mécanisme de coopération à caractère informel est destiné à encadrer et structurer le dialogue et la concertation entre les deux pays dans les domaines de la lutte contre le terrorisme transnational et les questions de sécurité connexes. Les travaux ont été co-présidés du côté algérien par Kamel Rezzag Bara, conseiller auprès du président de la République, coordinateur du groupe interministériel chargé de l’action extérieure de l’Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et du côté français par Mme Hélène Duchêne, directrice des affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement auprès du ministère français des Affaires étrangères. Les deux parties ont, notamment rappelé leur volonté commune de renforcer la concertation en matière de lutte contre le terrorisme transnational.
Cette rencontre intervient au lendemain d’une rencontre tout aussi importante traitant du même fléau terroriste et qui a réuni à Alger les hautes autorités algériennes avec un responsable britannique. Lundi dernier, c’est Kim Darroch, conseiller principal à la sécurité nationale auprès du Premier ministre britannique qui s’est entretenu avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le vice-ministre de la Défense nationale, chef de l’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra.
Les deux pays ont fait part de leur convergence de vues sur les questions de coopération sécuritaire, notamment en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme transnational. Dans ce même dossier, l’Algérie et la France sont déterminées à pousser la collaboration.
«A travers un échange dans leur environnement régional et international, les deux parties ont noté une convergence de vues et souhaitent poursuivre cette étroite concertation», indique un communiqué de l’ambassade de France envoyé à notre rédaction. «En procédant, enfin, à un échange de vues sur l’état de la coopération multilatérale, précise-t-on, elles ont insisté sur la nécessité de conjuguer leurs efforts, notamment, au sein des instances des Nations unies pour faire avancer nombre de questions d’intérêt commun», a ajouté la même source. Les deux parties ont convenu de tenir la deuxième réunion du groupe de contact bilatéral à Paris, à une date à convenir d’un commun accord. Entre Alger et Paris, la collaboration sécuritaire ne date pas d’aujourd’hui même si certaines divergences ont souvent émaillé cette forte collaboration.
Des divergences essentiellement liées à l’approche qu’ont les deux pays sur le mode opératoire. A lexemple de la lutte contre les groupes terroristes au nord du Mali, quand l’Algérie a mis en avant la primauté du politique et de la diplomatie sur l’action militaire qui doit rester le dernier recours. Mais ces achoppement ne résistent pas à une convergence de principes des deux pays et qui recommandent une lutte implacable contre le terrorisme.
Algérie-France : signature de neuf accords de coopération bilatérale
(APS) lundi 16 décembre 2013 14 : 26
Citation :
ALGER - Neuf accords de coopération dans divers domaines ont été signés, lundi à Alger, entre l’Algérie et la France à l’occasion de la tenue de la première réunion du comité intergouvernemental de haut niveau, co-présidé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et son homologue français, Jean-Marc Ayrault, en visite officielle de trois jours en Algérie.
La cérémonie de signature des accords a été présidée par les deux Premiers ministres, en présence des membres des deux délégations au siège du Palais du gouvernement.
Il s’agit d’une convention sur le dialogue politique et le fonctionnement du comité intergouvernemental de haut niveau et d’un accord sur la suppression réciproque des visas pour les détenteurs des passeports diplomatiques et de services.
Une convention de partenariat sur l’assistance technique dans le domaine des transports, une déclaration d’intention dans le domaine de l’urbanisme et un accord sur un programme d’échanges culturels pour la période 2014-2016, ont été également signés.
Outre un accord dans le domaine de la communication, un mémorandum d’entente et de coopération entre l’établissement public de radiodiffusion sonore et France-Médias monde, un protocole de collaboration entre la Télévision algérienne et France-Médias monde, les deux parties ont procédé, par la même occasion, à la signature d’une déclaration d’intention pour la mise en place d’un centre d’excellence des métiers de l’énergie et de l’électricité.
Sujet: Re: Algérie - France Mer 18 Déc 2013 - 21:31
Connivence entre Paris et Bouteflika: la condamnation s’élargit en Algérie
18/12/2013
Citation :
Moins de 48 heures après la contribution de Said Sadi publiée dans le quotidien Liberté dans laquelle il lance une alerte interpellant ses compatriotes anesthésiés par les socialistes français qui, abusant de la déconfiture morale et politique « d’un régime décadent », procèdent insidieusement à une mise sous tutelle politique, symbolique et économique ; ce sont vingt partis et personnalités qui, à leur tour, interpellent , aujourd’hui, le gouvernement français pour ne prendre aucun engagement avec un pouvoir sans légitimité.
« Le gouvernement français aurait mieux fait de reporter cette visite à l’après élections » déplorent les signataires de l’appel qui ajoutent que « les richesses du pays sont dilapidées pour acheter la paix sociale et permettre la survie du système ».
Les expressions intellectuelles et universitaires algériennes, largement dominées par le socialistes français, ont créé une endogamie élitiste qui a fini par envahir la sphère politique d’un pouvoir d’Alger sans souffle ni perspective. Pris à la gorge le clan Bouteflika s’en remet aux faveurs qu’il espère recueillir de l’étranger, à coup de concessions économiques et géopolitiques qu’une opinion, déjà braquée envers des dirigeants qui ont perdu toute crédibilité, assimile, à tort ou à raison, à une braderie.
La complicité de Paris avec des clans qui ont pris en otage l’Algérie a toujours existé. Depuis quelques temps, des acteurs, exclus des canaux médiatiques du système, dénoncent ces connivences stratégiques depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir.
C’est la première fois que des voix venues d’horizon politiques divers interpellent le pouvoir français par des arguments qui n’empruntent pas aux slogans surannés puisés dans le chapelet des invectives inspirées par la surenchère du nationalisme et du populisme.
Sujet: Re: Algérie - France Jeu 2 Jan 2014 - 13:49
L’Algérienne refoulée à l’aéroport d’Orly obtient un visa d’un an
jeudi, 02 janvier 2014 11:47 - Hadjer Guenanfa
Citation :
La jeune Algérienne refoulée dimanche à l’aéroport d’Orly (Paris) a obtenu, ce jeudi 2 janvier, un visa d’un an, délivré par le consulat général de France à Alger. « Je suis arrivée au consulat et remis mon passeport. On me l’a rendu avec un visa d’un an. Ma sœur m’a envoyé un nouveau certificat d’hébergement », se réjouit Sihem qui compte acheter son billet dès demain, vendredi, et partir le jour même vers Paris. « Je suis contente. Après tout ce qui s’est passé, je n’avais pas le moral. Maintenant, je vais mieux », ajoute-t-elle.
La jeune fille a été refoulée, dimanche, à l’aéroport d’Orly à Paris. Motif : son certificat d’hébergement avait expiré et la réservation d’hôtel n’avait pas été effectuée par l’agence de voyages qu’elle avait sollicitée. Sihem voulait passer les fêtes de fin d’année avec des membres de sa famille vivant en France.