Recherche scientifique et technologique en Algérie
L'Etat engage 100 milliards DA à l'horizon 2014 15/03/2010
Citation :
Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique a avancé, hier au cours de l'émission «L'invité de la rédaction» de la Chaîne III, le montant de 100 milliards DA au titre de financement du programme de recherche s'étalant jusqu'en 2014.
Il a également indiqué que «les chercheurs bénéficieront d'un nouveau régime indemnitaire et d'une nouvelle grille de salaire». «Un budget de 100 milliards DA seront consacrés pour le financement de la recherche dans le cadre d'un programme qui s'étalera à 2014», a affirmé Abdelhafid Aourag, directeur de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur.
Il s'agit de 34 programmes nationaux de recherche, dont les secteurs clés sont l'eau, la santé, l'agriculture et les risques majeurs. M. Aourag a dans le même sillage annoncé la création prochaine du conseil national de la recherche scientifique et du développement technologique. Il sera présidé par le Premier ministre. Selon l'hôte de la radio nationale, «le nombre de chercheurs en Algérie a atteint 1500 permanents et 20 000 enseignants chercheurs».
L'objectif est d'atteindre 4500 chercheurs permanents répartis sur 1000 laboratoires à travers le pays, sachant qu'actuellement il existe 780 laboratoires. Avec 600 chercheurs pour un million d'habitants, l'Algérie reste encore loin de la moyenne mondiale. Mais ceci ne reflète pas le manque de chercheurs algériens. Une étude réalisée par un institut privé souligne que plus de 200 000 chercheurs et scientifiques algériens vivent dans des pays étrangers.
Nouvelle grille de salaire
Les chercheurs vont bénéficier d'une nouvelle grille de salaire qui sera mise en application bientôt après accord de la Fonction publique, a indiqué M. Aourag, en indiquant qu'«elle sera à la hauteur des chercheurs, et ce, selon les souhaits du président de la République. Pour l'invité de la Chaîne III,
le discours du chef de l'Etat, prononcé lors de l'ouverture de l'année universitaire en novembre 2009 à Sétif, reste la référence de la nouvelle vision de l'Etat du monde de la recherche scientifique et technologique. «Il faut faire la différence entre un chercheur qui ne produit pas et un autre productif qui contribue au développement de l'économie. Nous mettrons en place un système national qui privilégie l'excellence», a-t-il souligné.
«Les primes qui seront allouées et qui valoriseront les salaires devraient être déterminées en fonction de l'excellence et de l'apport du chercheur. S'agissant du nouveau régime indemnitaire, M. Aourag a indiqué que les primes évolueront avec le salaire. Elles ne seront plus forfaitaires», précise-t-il.
«Dans l'optique d'accorder plus d'importance au personnel activant dans le domaine de la recherche, ainsi que celui lié aux diverses sciences, un statut particulier pour l'ingénieur de recherche sera élaboré par le département de tutelle», a révélé l'hôte de la radio nationale. Sur un autre point, l'absence d'un dispositif d'évaluation du système national de recherche est à envisager, selon le directeur de la recherche scientifique, qui a affirmé qu'«il n'y a pas encore d'indicateurs qui nous permettent d'évaluer la recherche scientifique en Algérie. Une cartographie sera élaborée pour les compétences afin de détecter les faiblesses».
j'ai entendu ce matin à la Radio chaine 3 que le centre de recherche scientifique a reçu plus de 200 demandes de scientifiques algériens vivant à l'étranger qui veulent rentrer au pays pour participer au plan de développement de la recherche....
comme quoi, ce qui est à César revient à César...
Cordialement, Lucifer
Foxbat16
Administrateur
Messages : 2892Points actifs : 4005Localisation : Bab El OuedInscription : 11/04/2010Nationalité :
j'ai entendu ce matin à la Radio chaine 3 que le centre de recherche scientifique a reçu plus de 200 demandes de scientifiques algériens vivant à l'étranger qui veulent rentrer au pays pour participer au plan de développement de la recherche....
comme quoi, ce qui est à César revient à César...
Cordialement, Lucifer
C'est une bonne nouvelle pour tous, pour peu que l'Etat algérien leur offrira des conditions de travail dignes.
j'ai entendu ce matin à la Radio chaine 3 que le centre de recherche scientifique a reçu plus de 200 demandes de scientifiques algériens vivant à l'étranger qui veulent rentrer au pays pour participer au plan de développement de la recherche....
comme quoi, ce qui est à César revient à César...
Cordialement, Lucifer
C'est une bonne nouvelle pour tous, pour peu que l'Etat algérien leur offrira des conditions de travail dignes.
et des postes de reponsabilité importants dans le secteur de la recherche...
Foxbat16
Administrateur
Messages : 2892Points actifs : 4005Localisation : Bab El OuedInscription : 11/04/2010Nationalité :
Abdelhafid Aourag, DG de la recherche scientifique l'a déclaré hier - 13 Mai 2010
"200 chercheurs, en 6 mois, ont émis le souhait de revenir en Algérie" Les 34 programmes nationaux de recherche seront lancés officiellement le 19 mai prochain. Il s'agit de programmes touchant à divers secteurs d'activité. Selon le directeur de la recherche scientifique, Abdelhafid Aourag, la réalisation de ces programmes a nécessité "18 mois de travail grâce à la collaboration des secteurs économiques, chercheurs nationaux et des chercheurs algériens installés à l'étranger".
Les programmes sont élaborés, entre autres pour les secteurs de la "santé, des ressources en eau, des énergies renouvelables, l'agriculture, etc.", a indiqué Abdelhafid Aoureg, invité de la Chaîne III de la Radio nationale qui précise qu'il s'agit d'une "recherche utile qui doit résoudre des problèmes propres à l'Algérie et différents de ceux des autres pays". Le problème de financement de ces programmes ne se posera pas puisqu'une enveloppe de "100 milliards de dinars a été dégagée". Un montant très "suffisant pour mener à terme ces programmes", a affirmé le DG de la recherche scientifique. Ainsi, l'octroi de la subvention se fera suivant l'évaluation du programme présenté. Plus explicite, il dira que l'argent sera dépensé en fonction du "retour de l'investissement".
En d'autres termes, le montant de la subvention sera déterminé selon l'intérêt de chaque projet et son apport dans le développement. Pour Abdelhafid Aoureg, la politique du gouvernement a donné des résultats car une attention particulière est accordée à ce secteur dont les fruits seront récoltés dans deux ans. Comme premier résultat, il a fait savoir que plusieurs chercheurs algériens installés à l'étranger ont émis le vœu de rentrer définitivement et travailler en Algérie. "En 6 mois nous avons reçu 200 demandes de chercheurs algériens installés à l'étranger pour revenir en Algérie", a-t-il déclaré. Mais pour être précis sur le nombre de chercheurs algériens à l'étranger, une étude est en "phase d'élaboration". Le résultat de ce travail sera rendu public dans un "mois", a précisé Abdelhafid Aourag pour qui, dans l'ensemble, la "tendance est à présent inversée au vu du nombre important des demandes que nous recevons".
Par ailleurs, la direction de la recherche scientifique s'attelle à assainir le secteur en élaborant un "bilan sur ce qui a été fait durant ces dernières années pour définir les nouvelles orientations". Abdelghani M.
Sujet: Re: RST en Algérie Mer 30 Juin 2010 - 18:48
Restrictions sur le déplacement à l’étranger: les universitaires dénoncent une atteinte aux libertés académiques
TSA 30 juin 2010
Citation :
La communauté universitaire algérienne vient de lancer une pétition pour dénoncer les nouvelles mesures limitant le déplacement des chercheurs et des universitaires à l’étranger et imposant l’accord du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS) avant toute participation à un colloque ou à une rencontre à l’extérieur du pays. “Le motif invoqué est que la participation de chercheurs à de telles rencontres a souvent des conséquences négatives sur la coordination de la position de notre pays et est dommageable pour la cohérence de l'action internationale de l'Etat et de ses activités diplomatiques”, est-il précisé dans la pétition.
Dans une circulaire datée de fin mai 2010, le secrétaire général du MESRS a donné ordre aux responsables des universités d’informer le ministère sur “les cas de participation à des manifestations pouvant revêtir un caractère sensible afin de se prononcer sur l’opportunité et d’organiser la concertation avec le ministère des Affaires étrangères”. Le même responsable a évoqué dans sa circulaire l’existence de “lobbies “qui organisent ces manifestations sans préciser leur identité. “Cela peut amener les participants, à travers des pétitions et des motions, à prendre des positions contraires aux intérêts nationaux”, a-t-il écrit.
Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a dénoncé cette mesure et l’a qualifié de pénalisante. Selon les syndicalistes, depuis que l'université existe, les chercheurs et universitaires sont amenés à participer à des colloques et débats pour au moins discuter de leurs travaux scientifiques. “Généraliser les mesures de rétorsion à toute la recherche en sciences humaines et sociales est une atteinte intolérable aux lois et règlements qui régissent le corps des enseignants du supérieur et les chercheurs rattachés aux centres et instituts dépendant du MESRS”, ont estimé les auteurs de la pétitions.
Il s’agit, selon eux, d’une remise en cause des libertés académiques et d'une atteinte à la liberté de recherche consacrée par la charte de l'UNESCO et la déclaration mondiale sur l'enseignement supérieur pour le XXème siècle de 1998. “Les travaux académiques et de recherche des historiens, des sociologues, des psychologues, des philosophes et de tous les enseignants-chercheurs de l'université, toutes disciplines confondues, n'ont besoin d'aucun ukase, ni d'aucune imprimatur venant de vigiles de la pensée unique”, ont-il relevé.
D’après Arezki Saïdani, le directeur de la coopération et des échanges universitaires au MESRS, il n’existe “aucun obstacle” devant le déplacement des universitaires à l’étranger.
“Les chercheurs ont toute la liberté de voyager mais doivent avoir un dossier au niveau du conseil scientifique de l’université”, a-t-il déclaré en marge d’une conférence de presse au siège du ministère. Selon lui, les universitaires ont bénéficié de 25.000 bourses et de 1.000 stages dans 65 pays.
Sujet: Re: RST en Algérie Mer 30 Juin 2010 - 18:54
Il est tout à fait normal que l'Etat algérien contrôle la participation de scientifiques à des séminaires internationaux. Ces scientifiques ont ét formés avec l'argent public donc ils doivent bien quelque chose à la société et à l'Etat.
Sans oublier que certains parmi ces chercheurs risquent de tomber pieds et mains liés dans des offres alléchantes étrangères.
L'Algérie forme des élites et d'autres en profitent ? quelle reconnaissance !!!
Un régime indemnitaire pour les enseignants chercheurs et les chercheurs permanents
APS - Poste par Sat juil 2nd, 2010
Citation :
Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Rachid Harraoubia a affirmé jeudi à Alger que son secteur s’attelait à l’élaboration d’un régime indemnitaire pour les enseignants chercheurs et les chercheurs permanents, en vue d’une meilleure contribution au développement de la recherche scientifique dans le pays.
M. Harraoubia qui répondait à une question orale d’un membre de l’Assemblée populaire nationale (APN) sur l’effort fourni pour attirer les compétences algériennes établies à l’étranger, que le système indemnitaire actuellement en cours d’élaboration, vise à encourager « cette catégorie et à lui donner la place qui lui sied car faisant partie de l’élite nationale ».
Recherche scientifique en Algérie: Endiguer la fuite des cerveaux
Publier le 3.07.10
Attirer les compétences nationales établies à l’étranger et, surtout, retenir celles qui ne sont pas encore parties, nécessite des efforts que l’Etat, en premier lieu doit faire. Le secteur de l’Enseignement supérieur, à en croire son premier responsable, s’attelle actuellement à l’élaboration d’un système indemnitaire pour les enseignants chercheurs et les chercheurs permanents», en vue d’une meilleure contribution au développement de la Recherche scientifique dans le pays».
Citation :
A l’appel du président de la République lancé l’année passée, beaucoup de Chercheurs algériens exerçant à l’étranger ont «répondu à l’appel de la patrie». Selon M. Harraoubia, «800 enseignants chercheurs et experts ont été mobilisés jusqu’à présent» et intégrés dans neuf réseaux thématiques, où ils travaillent aux cotes de leurs compatriotes algériens», a-t-il précisé.
«La problématique de la fuite des cerveaux, considérée comme un réservoir des compétences algériennes établies à l’étranger, réside dans la mise au point de politiques et de stratégies adéquates, pour la mobilisation de ces compétences autour des préoccupations induites par le développement socio-économique», a-t-il estimé. Et d’ajouter que «les compétences algériennes établies à l’étranger, sont les éléments d’une force avérée, qui doit être exploitée dans le cadre de la stratégie nationale de la recherche scientifique et du développement technologique».
Intervenant suite à des questions orales des Députés, le ministre a affirmé que les efforts déployés par l’Etat durant la dernière décennie, ont permis «l’amélioration de la situation du pays sur la scène africaine». Ces efforts se sont focalisés sur «des objectifs stratégiques pour l’élaboration d’un système de recherche et sa gestion selon des mécanismes souples et conformes aux activités de la recherche scientifique», a-t-il ajouté.
La politique empruntée par le secteur a contribué «à la création, à travers le pays, de plus de 880 laboratoires de recherche dans différentes filières, en particulier celles des sciences élémentaires», a-t-il rappelé.
Le ministre a indiqué à ce propos, que «l’Algérie a occupé en 2010 la troisième position au niveau africain, dans le domaine des sciences fondamentales à savoir la physique, la chimie, les mathématiques et l’informatique, après avoir été classée septième en 1995″.
Les Algériens de Silicon Valley se donnent rendez-vous à Alger les 20 et 21 mars
Par Lila Ghali | 18/03/2012 | 11:44
Citation :
Une trentaine de chercheurs et d’ingénieurs algériens de la célèbre technopole de Silicon Valley vont prendre part à un forum organisé les 20 et 21 mars à Alger sous le patronage du ministère de l’Industrie, a indiqué à la presse le président du Conseil d’affaires algéro-américain (USABC), Smail Chikhoune.
Le forum regroupera la diaspora algérienne de ce pôle des industries de pointe de San Francisco (Californie) et les représentants des ministères respectivement de l’Industrie de la PME et de l’investissement, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de la PTIC et du Travail ainsi que des associations patronales et des entreprises.