Dans une déclaration à l’issue des entretiens qu’il a eus avec son homologue algérien M. Nacer Mehal, en présence de membres des délégations des deux pays, le ministre marocain a indiqué que parmi les mesures visant la concrétisation de la volonté de rapprochement des deux pays "il a été envisagé d’organiser un forum des journalistes algéro-marocain devant se tenir par alternance dans chacun des deux pays et d’élaborer un projet d’accord de coopération intégrant les avancées enregistrées dans le domaine médiatique et celui des nouvelles technologies entre les deux agences de presse algérienne "APS" et marocaine "MAP".
"Nous nous devons tous de réfléchir aux moyens à même de traduire la volonté de rapprochement en politiques au mieux des intérêts des générations montantes", a souligné M. El Khalfi ajoutant que sa rencontre avec son homologue algérien visait "à définir les moyens de concrétisation des plans de rapprochement entre le Maroc et l’Algérie dans le secteur de l’information et de la communication au niveau des radios, des télévisions et des agences de presse" des deux pays.
Algérie-Maroc : actualiser l’accord de coopération dans le secteur de l’information et de la communication (El Khalfi)
(APS) lundi 26 mars 2012 10 : 07
Citation :
ALGER- Le ministre marocain de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Mustapha El Khalfi a indiqué dimanche à Alger qu’il a été convenu d’actualiser l’accord de coopération dans le secteur de l’information et de la communication entre l’Algérie et le Maroc afin qu’il intègre les avancées enregistrées dans le domaine médiatique et celui des nouvelles technologies.
"Nous nous devons tous de réfléchir aux moyens à même de traduire la volonté de rapprochement en politiques au mieux des intérêts des générations montantes", a souligné M. El Khalfi ajoutant que sa rencontre avec son homologue algérien visait "à définir les moyens de concrétisation des plans de rapprochement entre le Maroc et l’Algérie dans le secteur de l’information et de la communication au niveau des radios, des télévisions et des agences de presse" des deux pays.
oui mais il faut qu'ils arrêtent d'insulter l'Algérie à longueur de journée
En effet, notamment certains pseudo-journalistes qui n'arrêtent pas de déverser leur haine contre l'Algérie sans retenue, avec un langage choquant, révoltant et repoussant.
Je cite Farid Mnebhi qui vient d'ailleurs de dévoiler ses relations avec la presse sioniste à travers un article qu'il a signé aujourd'hui :
"Hommage du Maroc à un de ses fils" Farid Mnebhi pour Israël-flash
Normalisation des relations avec l’Algérie : El Othmani modère son enthousiasme
11.04.2012 | 12h29
Citation :
Au fil des jours, le ministre des Affaires étrangères se rend à l’évidence qu’il a trop misé sur sa visite, en janvier en Algérie pour une normalisation des relations avec le voisin de l’Est. L’euphorie des premiers jours et les annonces de retrouvailles entres « frères » commencent à céder la place à la dure réalité.
Presque trois mois après ce voyage, les frontières terrestres sont toujours fermées. Pire encore, aucun signe en provenance d’Alger ne laisse présager une telle issue. La date de la très attendue réunion de la Haute commission mixte n’est pas encore fixée. Seuls des visites ministérielles de moindre importance sont à relever. Et que dire encore du Sommet des pays du Maghreb en Tunisie ? Autant de rendez-vous suspendus, justement, à la normalisation des relations entre Rabat et Alger.
Quid de la réouverture des frontières terrestres, fermées depuis 1994 ? Les officiels marocains n’ont qu’à prendre leur mal en patience et attendre l’issue du scrutin du 10 mai, une possible victoire des formations islamistes pourrait rapprocher cette échéance à condition, bien entendu, que les militaires, véritables tenants du pouvoir à Alger, le veuillent bien. En attendant ces législatives, Rabat et Alger s’apprêtent, dans les prochains mois, à s’affronter au Conseil de sécurité au sujet du Sahara.
Presque trois mois après ce voyage, les frontières terrestres sont toujours fermées. Pire encore, aucun signe en provenance d’Alger ne laisse présager une telle issue. La date de la très attendue réunion de la Haute commission mixte n’est pas encore fixée. Seuls des visites ministérielles de moindre importance sont à relever. Et que dire encore du Sommet des pays du Maghreb en Tunisie ? Autant de rendez-vous suspendus, justement, à la normalisation des relations entre Rabat et Alger.
C’est dans ce contexte de statut quo que El Othmani commence à modérer son optimisme. Lundi devant les membres de la commission des affaires étrangères à la Chambre des conseillers que le ministre a estimé que la fermeture des frontières est « une situation anormale qui ne reflète guère les aspirations légitimes des deux peuples frères ». Et d’ajouter que « le règlement du dossier des frontières fermées depuis près de vingt ans (…) doit se faire progressivement, s’accompagner d’initiatives visant à instaurer un climat de confiance et d’entente entre les deux parties selon une approche globale qui s’avère incontournable ».
Une semaine auparavant, le même El Othmani exprimait son pessimisme mais cette fois devant la commission des Affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des Marocains résidant à l’étranger à la Chambre des représentants, estimant que les indicateurs actuels « ne permettent pas pour autant de prédire une normalisation imminente entre les deux pays ».
En Algérie, les préoccupations sont autres
Si la question de la normalisation des relations avec l’Algérie figure en bonne place dans les travaux des commissions des deux Chambres du parlement marocain, de l’autre côté de Oujda les préoccupations sont différentes. Les élections législatives du 10 mai et les problèmes du FLN (Front de libération national) avec notamment la montée en force d’un courant réformateur réclamant de plus en plus le départ d'Abdelaziz Belkhadem du secrétariat général de ce parti, tiennent le haut du pavé.
La presse locale s’en fait, d’ailleurs, l’écho quotidiennement. A ces deux sujets, est venu s’ajouter, depuis une semaine, l’enlèvement de diplomates algériens au Mali par une branche dissidente de AQMI. Hier, actualité oblige, le Maroc a eu un droit de traitement par les médias algériens, et ce, à l’occasion de la visite à Rabat de Rachid Harraoubi, le ministre de l’Enseignement supérieur.
Quid de la réouverture des frontières terrestres, fermées depuis 1994 ? Les officiels marocains n’ont qu’à prendre leur mal en patience et attendre l’issue du scrutin du 10 mai, une possible victoire des formations islamistes pourrait rapprocher cette échéance à condition, bien entendu, que les militaires, véritables tenants du pouvoir à Alger, le veuillent bien. En attendant ces législatives, Rabat et Alger s’apprêtent, dans les prochains mois, à s’affronter au Conseil de sécurité au sujet du Sahara.
TOUT EN RECONNAISSANT L'IMPLICATION DES SERVICES DE SÉCURITÉ DANS LE PASSAGE DE LA DROGUE EN ALGÉRIE
Le ministre marocain de l'Intérieur assure que les coupables seront traduits devant la justice
20-04-2012
Citation :
Le ministère marocain de l'Intérieur reconnaît, dans un communiqué rendu public, jeudi dernier, et repris par les médias marocains, la complicité des éléments des services de sécurité marocaine avec les narcotrafiquants qui ont inondé ces trois derniers mois l'Algérie par plus de 50 tonnes de drogue, saisies par les différents services algériens.
Cette reconnaissance est intervenue, selon le communiqué, suite à l'enquête menée par la gendarmerie royale sur les réseaux de trafic de drogue opérant, notamment, le long des régions frontalières avec l'Algérie. Cette investigation a abouti à révéler une large complicité entre les services de sécurité marocaine et les narcotrafiquants. Cette aide a facilité, selon l'enquête, le transport de cette quantité de drogue qui nécessite une logistique très importante en plus d'une couverture sécuritaire qui leurs a permis de convoyer cette énorme quantité de drogue vers les frontières avec l'Algérie sans être inquiétés.
Plusieurs éléments de ces services de sécurité ont été arrêtés et d'autres font toujours l'objet d'enquêtes internes, selon le communiqué qui précise que tous ces complices seront poursuivis par la justice pour appartenance et soutien aux réseaux internationaux de trafic de drogue. Le ministère marocain reconnaît aussi que ces mêmes éléments sont impliqués dans les réseaux d'immigration clandestine. C'est la première fois que le ministère marocain de l'Intérieur reconnaît ouvertement et officiellement l'implication de ses services dans le soutien aux narcotrafiquants dont le trafic, via l'Algérie, a connu des proportions alarmantes.
Hommage à Rabat au défunt président Ahmed Ben Bella à l’occasion du 50è anniversaire de l’indépendance
02-06-2012
Citation :
Un hommage posthume sera rendu, le 6 juillet prochain à Rabat, au premier président de l’Algérie indépendante, feu Ahmed Ben Bella, à l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire du recouvrement de l'indépendance nationale, a-t-on appris samedi du comité d’organisation.
Initié par Abderrahman el-Youssoufi, militant nationaliste et ancien Premier ministre marocain et ami du défunt, l’hommage se déroulera en présence de plusieurs personnalités marocaines et algériennes, ainsi que des membres de la famille du président Ben Bella, précise le comité.
Une cérémonie religieuse et une table-ronde qui sera animée par des personnalités des deux pays ayant côtoyé Ahmed Ben Bella sont notamment au programme de cet hommage organisé en collaboration avec le Haut commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération marocaine, ajoute-t-on.
Les faits divers rapportant de temps à autre l’interception d’une marchandise prohibée en provenance du Maroc nous rappelle cette situation ubuesque d’une frontière fermée mais que tous les frontaliers savent aussi hermétique qu’une passoire. Perméable comme peuvent l’être près de 1 600 km de zone tampon entre deux pays liés par l’Histoire, les affinités culturelles, religieuses et économiques.
C’est en 1994, lorsque la situation sécuritaire en Algérie et au Maroc a provoqué des tensions de voisinage, que notre pays a pris la décision de fermer la frontière en réponse à une décision marocaine absurde d’instaurer le visa après l’attentat de Marrakech attribué dans la précipitation aux Algériens.
Depuis, la partie marocaine ne cache pas son souhait de voir la circulation terrestre reprendre entre les deux parties. On comprend aisément les regrets de nos voisins de l’ouest qui se souviennent de ces années où les Algériens se rendaient massivement vers leurs villes pour un shopping prodigue à l’impact positif sur l’essor commercial des régions fréquentées par nos touristes du business.
Des taxis spécialisés partaient de toutes les contrées d’Algérie, transportant de jeunes trabendistes courageux qui dévoraient les kilomètres afin de se rendre au Maroc où l’hospitalité des familles et partenaires commerciaux devenaient, lors de leur retour, le sujet des discussions dans les villes et villages algériens pas mécontents de découvrir un eldorado pour les emplettes. Une destination en vogue où l’on pouvait parler des langues sœurs aux patois algériens et apprécier des coutumes accueillantes par les saveurs culinaires notamment.
Pourtant, malgré notre présentation panoramique et un brin humoristique de ce que fut la dernière période de libre circulation des personnes, on ne peut pas ignorer les éléments moins heureux que les "anti‑ouverture de la frontière" avancent pour maintenir le statu quo. Deux de ces griefs nous paraissent les plus saillants : le premier argue de la contrebande nocive qu’encourageraient les flux de véhicules entre le Royaume chérifien producteur de cannabis alors qu’il s’avère que le trafic du kif a perduré depuis 1994, comme l’attestent les saisies régulières opérées ces dernières semaines par la gendarmerie nationale.
Le deuxième grief aurait trait à la question du Sahara occidental. Mais on ne peut pas expliquer le verrouillage spatial sur la terre ferme par ce conflit quand il est encore possible de se rendre mutuellement visite par les airs et que l’Espagne et le Maroc ne s’interdisent pas leurs territoires respectifs en dépit de leur sérieux différend relatif aux enclaves espagnoles squattant le territoire de nos frères marocains ou la récente guerre éclair, en 2002, autour du rocher de Leila, l’îlot du Persil pour les Espagnols qui l’administrent.
En ce qui nous concerne directement, il n’y a pas de guerre entre l’Algérie et le Maroc – Dieu merci ! – qui puisse objectivement empêcher la réouverture immédiate des frontières. Comme l’avouait l’actuel Premier ministre Ahmed Ouyahia, « les frontières seront rouvertes tôt ou tard ». Dix‑huit ans après… il est déjà tard !
TSA - Commentaire déposé par alghum le 19/06/2012 | 10:49
Citation :
Pas si sur que rien ne justifie le statu quo, ce n'est pas les griefs qui manquent, parmi les tous derniers, on peut citer l'acharnement de la propagande marocaine pour impliquer l'Algérie dans la crise libyenne en colportant et en amplifiant les accusations du CNT de l'existence de mercenaires algériens et sahraouis dans les rangs de l'armée de Kaddafi. Plus près de nous la crise au Mali, d'après le Canard enchainé le Qatar complote contre l’Algérie, le Quotidien d'Oran implique même les services marocains (lire l'article Théâtre d'ombres sahélien). Vous voyez que ce n'est pas de la gnognote, c'est du sérieux, les deux pays sont en guerre larvée depuis la guerre des sables. EN ce moment le rapport de force penche en la faveur de l'Algérie, vu les difficultés de tout ordre du Maroc, ne croyez-pas que l'Algérie fera un cadeau au Maroc en ouvrant les frontières. Ce n'est vraiment pas au calendrier.
TSA - Commentaire déposé par mmerzouk le 19/06/2012 | 11:42
Citation :
Ce qui intéresse le Maroc sont les pétrodollars Algériens et son emprise sur le peuple Sahraoui rien de plus, à la visite du ministre des affaires étrangères du nouveau gouvernement Marocain, le président Bouteflika, à dit à ce dernier, vous ne voulez tout de même pas que vous échange mes pétrodollars contre les jeans et les tomates, quand les mauvais conseillers de Hassan II, lui ont proposés l'instauration d'un visa aux Algériens, le Maroc à sans doute tiré la mauvaise carte de son jeu, à l'époque, le pétrole à son bas prix, l'Algérie menacé de partout, crise économique, crise sociale, dette abyssale, l'état Algérien a failli mettre la clé sous le paillasson, Hassan II à voulu ajouté son grain dans l’effondrement de l'état Algérien, un état ennemi depuis des lustres, aujourd'hui, changement de cap, je pense que l'état Algérien doit être plus ferme à l'endroit du Maroc, il faut mené une lutte sans merci, aux marchands de la mort, à ceux qui inonde le marché Algérien, par des milliers de tonnes de résine de cannabis, et faisant passer en contre partie des produits importé par l'Algérie, d'ailleurs les villes et villages frontaliers du côté du Maroc, en dehors du drapeaux tout est made in Algeria, des milliers de marocaines traversent la frontière pour venir se faire soigner chez nous, profitant de la médecine gratuite ; le Maroc joue aussi avec les mondialistes, il y a volonté réelle qui veut faire tomber l'état Algérien, ce sont les mondialistes, tout le monde est gagnant dans l'affaire, le Maroc va se débarrasser de son ennemi de toujours et réglé le problème sahraoui pour toujours, les mondialistes dirigés par le Qatar et les Saoudiens alliés des sionistes et de l'impérialisme, finiront par atteindre leurs objectifs, celui de faire tomber l'état comme c'est le cas de Libye et de l'Irak, pomper ses richesses et asservir son peuple, espérons au moins vis à vis de l’extérieur, que notre chère maison Algérie soit bien protégé par nos dictateurs.
TSA - Commentaire déposé par ghorbiste le 19/06/2012 | 11:44
Citation :
MONSIEUR TIRA! bizarre que vous n'évoquez pas l'agression de la part nos (frères marocains) envers la jeune république algérienne (la guerre des sables),l'affaire de M GALA,ou nombreux de nos soldats ont laissé leurs peaux par traitrise .on oublie vite aussi comment les tangos venaient a leurs aises bien sur ,pour égorger ,éventrer,hommes,femmes ,enfants ,juste a coté de nos frontières de l’ouest (les habitants de maghnia,lahnaya,ect ect) peuvent en témoigner !et puis ces mêmes tangos disparaissaient par enchantement derrière une frontière que maintenant vous essayer de nous faire croire et comprendre que c'est bon pour notre économie et c'est un paradis pour les trabendistes .ces même frères ,ne voulaient pas de nous et ils insistaient que ces fameuses frontières restaient fermaient pour le bien être des marocains et surtout qu'ils nous traitaient de sauvages et barbares! et là, on est devenue très gentil par enchantement ,on demande aux barbares d'hier d'ouvrir ces frontières que maintenant!! ben moi je dis:on est pas mal comme ça non?
Cérémonie religieuse à Rabat en hommage au défunt président Ahmed Ben Bella
(APS) vendredi 6 juillet 2012 09 : 22
Citation :
RABAT- Une cérémonie religieuse a été organisée, jeudi soir à Rabat, en hommage au premier président de l’Algérie indépendante, feu Ahmed Ben Bella, à l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire du recouvrement de l’indépendance nationale.
Cette cérémonie, qui comportait la récitation du Saint Coran, des prières et des louanges à Allah, intervient à la veille de l’hommage qui doit être rendu, vendredi à Rabat, à feu Ben Bella par des personnalités l’ayant côtoyé en collaboration avec le Haut Commissariat marocain aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération marocaine.
Elle a été marquée par la présence d’une délégation de l’Organisation nationale des Moudjahidine (ONM) conduite par le secrétaire général, M. Said Abadou, de membres de la famille du défunt et de l’ambassadeur d’Algérie à Rabat, M. Ahmed Benyamina ainsi que des membres de de la représentation algérienne.
Etaient présents du coté marocain notamment M. Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement, M. Abderrahman el-Youssoufi, ami du défunt, militant nationaliste et ancien premier ministre marocain, M. El Mostafa El Kiri, Haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération nationale marocaine, Mohamed Ajar Said Bounailate, président du conseil national des anciens membres de l’armée de libération nationale marocaine et Fathallah Oulaalou, maire de Rabat.
Cinquantenaire : cérémonie à l’ambassade d’Algérie à Rabat en présence d’une délégation de Moudjahidine
(APS) vendredi 6 juillet 2012 09 : 20
Citation :
RABAT- Une cérémonie commémorative a été organisée, jeudi soir à l’ambassade d’Algérie à Rabat, à l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire de l’indépendance nationale.
La cérémonie a été rehaussée par la présence d’une délégation de l’Organisation nationale des Moudjahidine (ONM) conduite par son secrétaire générale M. Said Abadou.
Des membres de la communauté nationale venus des différentes villes du Maroc ont tenu à marquer de leur présence cette célébration, hautement symbolique et une date chère au peuple algérien.
Dans son allocution de bienvenue, l’ambassadeur d’Algérie au Maroc, M. Ahmed Benyamina, a notamment rappelé le sacrifice des chouhada et le combat des Moudjahidine et de l’ensemble du peuple algérien pour le recouvrement de l’indépendance.
Il a également rappelé l’importance du devoir de mémoire des aînés envers les générations montantes quant aux sacrifices consentis pour l’indépendance de l’Algérie, après une longue nuit coloniale, mais aussi le rôle que doit jouer la jeunesse dans la préservation de cet héritage.
Messages de vœux de Mohammed VI au Président de la République
Mohammed VI : “Œuvrer conjointement au renforcement des relations de coopération et de solidarité entre nos deux pays.”
PUBLIE LE : 07-07-2012 | 0:00
Citation :
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu un message de vœux du Souverain marocain, le Roi Mohammed VI à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, dans lequel il lui a fait part de sa ferme détermination à continuer à œuvrer de concert au renforcement des relations de coopération et de solidarité entre les deux pays.
«Il m'est agréable, au moment où le peuple algérien frère célèbre le cinquantième anniversaire de son indépendance, d'adresser à Votre Excellence mes félicitations les plus vives et mes vœux les meilleurs de santé, de bonheur et de quiétude et à votre peuple frère davantage de progrès et de prospérité", écrit le Souverain marocain dans son message.
"Je partage ainsi que le peuple marocain, vos sentiments de joie et de fierté à l'occasion de ce glorieux anniversaire. Nous nous remémorons aussi avec fierté la solidarité fraternelle qui a uni nos deux peuples frères lors de leur lutte commune pour la liberté et l'indépendance, et ce partant des constantes communes à savoir la communauté de la religion, de la langue, de l'histoire et du destin", souligne le Roi Mohammed VI.
"Je voudrais également vous réaffirmer mon attachement à continuer à œuvrer conjointement avec Votre Excellence au renforcement des relations de coopération et de solidarité entre nos deux pays en vue de les hisser au niveau des liens historiques et civilisationnels qui les unissent au mieux des intérêts suprêmes de nos deux peuples frères et à la hauteur de leurs aspirations à davantage de progrès et de bien-être", ajoute le Souverain marocain.
A cette occasion, le Roi Mohammed VI a fait part de son souci permanent de "consentir davantage d'efforts et d'appuyer toutes les initiatives agissantes visant la consolidation de l'édifice maghrébin sur des bases solides et saines à la faveur de la confiance, du dialogue et du bon voisinage pour davantage de complémentarité et d'intégration entre nos cinq pays à même de constituer un ensemble régional influent dans son environnement arabe et euroméditerranéen et africain où les peuples jouissent de bien-être, de prospérité et de stabilité".
"Saluant vos efforts louables tendant à garantir progrès et bien-être au peuple algérien frère à la faveur de la sécurité et de la stabilité, je prie Dieu Tout-Puissant de vous accorder santé et longue vie et vous prie, Excellence et cher frère, de croire à l'assurance de ma considération distinguée et de ma profonde estime.»
Abdelilah Benkirane appelle Alger à contribuer au règlement de la question du Sahara
14/07/2012 à 16:50
Citation :
Le secrétaire général du parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane a appelé samedi l'Algérie à contribuer positivement au règlement de la question du Sahara.
Le Sahara est une question qui revêt une extrême importance pour le peuple marocain et toutes les composantes de la nation marocaine rejettent la division , a souligné M. Benkirane à l'ouverture du 7ème congrès de son parti, rendant hommage aux forces armées royales déployées dans le sud du Royaume.
Il a invité l'Algérie à donner suite à la volonté des deux peuples frères qui aspirent à l'ouverture des frontières entre le Maroc et l'Algérie et à l'édification d'un avenir commun, estimant que cette volonté se concrétisera à coup sûr .
Il conviendrait de suivre l'exemple de l'Europe qui s'est constituée en un seul espace où les frontières fermées n'ont pas de raison d'être, a ajouté le secrétaire général du PJD
OUVERTURE DES FRONTIERES, UMA, SAHARA OCCIDENTAL...
Le fossé s'élargit entre Rabat et Alger
Par Mohamed TOUATI - Mardi 14 Aout 2012
Citation :
Tous les efforts et les jalons qui ont été fournis et posés depuis de nombreux mois pour mettre en place une politique de coopération fructueuse entre les deux pays risquent de s'effondrer comme un château de cartes.
Les relations algéro-marocaines sont mises à l'épreuve. Le chef de la diplomatie marocaine vient d'y jeter un peu plus d'huile sur le feu. Il n'a pas hésité à faire l'amalgame entre la question sahraouie et la crise au Sahel.
Dans une interview accordée le 10 août au quotidien panarabe «Acharq Al Awssat», édité à Londres, il a estimé que toutes les deux tirent leur essence des «armes et l'argent de Mouamar El Gueddafi, qui sont d'ailleurs les mêmes armes et le même argent qui étaient derrière la création et le soutien du Front Polisario».
«Ces faits suffisent à eux seuls pour expliquer beaucoup de choses», a souligné Saâdeddine El Othmani El Otmani. Il ne faut pas être grand clerc ou être capable de lire dans du marc de café pour comprendre qu'il faisait allusion à l'Algérie.
Les sorties médiatiques du chef du gouvernement marocain et de son ministre des Affaires étrangères jettent, sur les relations algéro-marocaines, un coup de froid. Le terrain qui a été déminé depuis que les deux pays ont décidé de mettre en sourdine les sujets qui les opposent et de leur réserver un traitement dans un cadre approprié, redevient à nouveau le théâtre de potentiels thèmes de discorde.
La cause: le revirement du gouvernement islamiste marocain qui met la pression et exerce un chantage caractérisé en ce qui concerne le traitement de certains dossiers, notamment celui de l'ouverture de la frontière terrestre entre les deux pays en mettant dans la balance la construction de l'Union du Maghreb.
Le prochain sommet de l'UMA qui doit se tenir en Tunisie «sera seulement de pure forme», selon le Premier ministre marocain. Pourquoi? «Les conditions de la tenue d'un sommet ne sont pas encore mûres et tant que les frontières entre le Maroc et l'Algérie ne seront pas rouvertes», a indiqué Abdelilah Benkirane.
Et à qui la faute? La responsabilité incombe aux responsables algériens, croit savoir le chef de l'Exécutif marocain. «Notre politique vis-à-vis de nos frères algériens est basée sur l'Histoire, les deux peuples sont liés par des relations d'amour et de fraternité. Malheureusement, la direction algérienne a un autre avis...», a-t-il estimé tout en ajoutant: «Il est impensable que la France et l'Allemagne se soient réconciliées et que l'Algérie soit en situation d'adversité vis-à-vis du Maroc», dans une interview parue le 26 juillet dans le quotidien Attajdid, organe du PJD (Parti pour la justice et le développement) dont il est le secrétaire général.
Il fallait une sacrée dose de culot pour faire une telle comparaison. Le leader islamiste n'a pas précisé, par contre, qui du Maroc ou de l'Algérie, endosserait le rôle joué par l'Allemagne nazie dans l'extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale...
Sans doute pour occulter la répression et les sévices subis par la population et les militants sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental et dans les geôles marocaines... Nous nous abstiendrons en ce qui nous concerne de faire un tel parallèle. Le peuple algérien n'éprouve aucun sentiment d'animosité à l'égard du peuple marocain. Il ne se passe pourtant pas un jour où la presse marocaine, en l'occurrence la MAP, ne se fasse le relais de déclarations hostiles à l'Algérie. Le sujet de prédilection: le Sahara occidental.
«Depuis des décennies, Alger nourrit des ambitions hégémoniques dans la région qui l'ont conduit, dans les années 1970, à créer de toutes pièces l'affaire du Sahara marocain, avec l'aide du bloc communiste, afin de s'octroyer un accès vers l'Atlantique et affaiblir le Maroc», a rapporté l'agence de presse officielle marocaine Maghreb Arab Press dans une dépêche datée du 25 juillet 2012 citant Charles Saint-Prot, directeur de l'Observatoire d'études géopolitiques de Paris qui se serait exprimé sur le site Atlantico (qui défend des thèses de droite).
Ces spécialistes dont les déclarations sont sciemment exploitées par la MAP, omettent de dire que la question du Sahara occidental est traitée dans le cadre de l'ONU. Que le Maroc négocie depuis 2007 avec le Front Polisario, un mouvement auquel il attribue des connexions avec des groupes terroristes. Comme ils oublient de dire que la fermeture des frontières entre l'Algérie et le Maroc est intervenue suite à la chasse à l'homme (algérien, Ndlr) qui est intervenue après que le gouvernement marocain ait accusé les services algériens d'être derrière l'attentat qui a ciblé l'hôtel Asni à Marrakech en 1994. Quand on a la mémoire courte, on peut dire n'importe quoi...