Cela étant, le chef d’état-major interarmées américain, le général Dempsey, a évoqué cette question avec les autorités de Kaboul, lors d’une visite en Afghanistan le 20 août dernier. Et des mesures ont été prises dans la foulée, dont la vérification des antécédents des 350.000 membres des forces de sécurité du pays.
Cependant, et d’après le porte-parole du ministère afghan de la Défense, Zaher Azimi, ce travail a débuté il y a déjà 6 mois pour les membres de l’armée nationale afghane (ANA). Et l’examen de 195.000 profils a conduit à l’exclusion de nombreux soldats.
“Jusqu’ici, des centaines de personnes ont été soit arrêtées, soit exclues de l’armée. Nous avons trouvé des preuves contre certaines personnes. D’autres, suspectes, ont également été arrêtées” a ainsi indiqué Zaher Azimi, le 5 septembre. “Tous les soldats arrêtés ou expulsés sont Afghans. Il n’y a pas d’étrangers parmi eux” a-t-il précisé.
Interrogé par RFI, le lieutenant-général James Terry, le commandant interarmées de l’ISAF, a estimé que “ce chiffre est (…) une indication du sérieux des forces de sécurité afghanes dans cette affaire”. “Tous les dirigeants afghans, y compris le président, sont sur le pont pour que cesse ce phénomène” des attaques fratricides, a-t-il ajouté.
Foxbat16
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Sujet: Re: Armée Afghane Lun 10 Sep 2012 - 16:16
Les USA remettent la base aérienne de Bagram sous le contrôle des Afghans
10.09.2012, 14:45
Citation :
Le secrétariat américain à la Défense transfère sous le contrôle de l'Afghanistan la base aérienne de Bagram située en territoire afghan.
Des désaccords subsistent cependant entre les parties sur le sort des centaines de prisonniers détenus sur le territoire de la base. Les militaires américains voudraient garder le contrôle d'une section de la prison. Les Etats-Unis sont préoccupés par la sécurité de certains « détenus importants » en cas de transfert de ces derniers sous la juridiction afghane.
Le président afghan Hamid Karzaï s'est déclaré convaincu que le contrôle total de Kaboul sur cet établissement était une question de souveraineté nationale.
Sujet: Afghanistan: Fort taux de désertions Jeu 13 Déc 2012 - 23:54
L’armée afghane confrontée à un fort taux de désertion
13 décembre 2012 – 15:44
Citation :
Au 30 septembre 2012, les effectifs de l’armée nationale afghane s’élevaient exactement à 182.209 soldats, l’objectif étant qu’il soit de 187.000 d’ici la fin de cette année. L’on aurait pu atteindre ce résultat beaucoup plus tôt s’il n’y avait pas un très important taux de désertion parmi les militaires afghans.
Selon le rapport semestriel du Pentagone récemment remis au Congrès américain et portant sur l’évolution de la situation en Afghanistan, ce taux de désertion s’est stabilisé au cours des deux dernières années. Seulement, s’il n’a pas augmenté, il reste à un niveau trop élevé, avec un nombre de déserteurs compris entre 2.400 à 5.500 selon les périodes de l’année.
Au total, rapporte l’AFP sur la foi de propos tenus par le général Olivier de Bavinchove, le numéro 3 de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), déployée en Afghanistan sous l’autorité de l’Otan, ce sont 50.000 soldats afghans qui quittent l’uniforme chaque année, ce qui fait un taux de désertion de près de 26%. Grosso modo, cela représente l’équivalent d’une petite quarantaine de régiments forts de 1.200 personnels.
Cela étant, le ministère afghan de la Défense a contesté ces chiffres. Selon lui, le taux de désertion est de 10 à 15%, ce qui, sur une base de 180.000 soldats, donne entre 18.000 et 27.000 déserteurs chaque année. Ce qui, pour son porte-parole, le général Zahir Azimi, est “normal en temps de guerre.”
Mais toute de même. A titre de comparaison, la stastistique, pour l’armée de Terre française, était de 391 déserteurs pour l’année 2009, soit l’équivalent de 0,3% des effectifs…
Plusieurs raisons expliquent le fort taux de désertion de l’armée afghane. Le rapport du Pentagone avance en effet le manque de responsabilité, un défaut d’encadrement, la séparation avec les familles, le rythme opérationnel élevé, le refus de permissions et des sanctions totalement inefficaces pour dissuader ceux qui ont l’intention de quitter l’uniforme.
A cela, l’on pourrait ajouter l’intimidation de leurs proches par les taliban, un niveau de soldes jugé insuffisant ou encore, comme l’a souligné le général de Bavinchove, la “culture du combattant saisonnier”, certains soldats s’offrant des permissions non autorisées pour, par exemple, participer aux récoltes quand ils sont issus d’un milieu paysan. Pour autant, le nombre de déserteurs ayant rejoint l’insurrection serait “marginal”, selon le numéro 3 de l’ISAF, mais, a-t-il ajouté, il y a un “risque” que cette dernière soit renforcée à l’avenir par ces anciens soldats réguliers.
Cela étant, a encore fait valoir le général français, “cette hémorragie est un risque mortel pour un pays et une institution (l’armée) qui rencontrera des difficultés financières considérable” dans la mesure où ce fort taux de défection coûte “850 millions de dollars” chaque année. Aussi, et devant le faible taux de réengagement, les forces afghanes doivent remplacer, chaque année, un tiers de leurs effectifs. Ce qui n’est évidemment pas sans conséquences sur leur expérience…
Pour compliquer davantage la donne, le recrutement de nouveaux soldats est désormais soumis à un contrôle plus strict, afin d’empêcher les infiltrations d’insurgés, voire de trafiquants de drogues.
Un hélicoptère de l’aviation afghane détruit par un engin explosif improvisé
30 septembre 2013 – 17:29
Citation :
Cet incident est loin d’être banal. Un hélicoptère léger MD-530F (à l’origine conçu par Hugues avant son rachat par McDonnell Douglas en 1984) appartenant à la force aérienne afghane a été détruit par un engin explosif improvisé (IED) alors qu’il venait de se poser près de la base de Shindand, dans la province d’Hérat. L’incident, qui s’est produit le 7 septembre dernier, ne vient que d’être rendu public.
L’appareil venait d’effectuer une mission d’entraînement avec un élève pilote afghan et un instructeur américain à bord. Les deux hommes, gravement blessés, ont été évacués par un HH-60 Pave Hawk. “La déflagration a projeté des éclats et des débris dans toutes les directions” a indiqué un rapport de l’Otan, cité par IHS Janes.
De deux choses l’une : soit c’est la faute “à pas de chance”, soit l’IED a été placé sciemment à l’endroit où devait se poser cet hélicoptère. Et il est fort probable que la deuxième option soit la bonne. Cette bombe artisanale ayant été placée à l’écart de toute route, a priori, il semble que les insurgés afghans aient repéré les mouvements d’appareils près de cette position. D’ailleurs, un tel incicent s’est déjà produit par le passé.
En effet, en Irak, en février 2007, un avion C-130 Hercules du 47 Squadron de la Royal Air Force avait été sérieusement endommagé par l’explosion deux IED caché par les insurgés irakiens alors qu’il venait d’atterrir sur une piste située dans la province de Maysan. Ayant subi trop de dégâts pour être réparé, l’appareil avait finalement été détruit sur place. Cet épisode, qui n’avait pas fait de victimes parmi les 64 passagers qui se trouvaient à bord, fut rendu public un an plus tard.
Par La Voix de la Russie | Selon les autorités d'Afghanistan, un commandant des forces spéciales dans la province de Kunar a rallié le groupe Hezb-e-Islami ayant emporté des armes et du matériel de guerre de son unité.
Monsif Khan a donné permission à ses subordonnés à l'occasion d'Aïd al-Adha et s'est enfui avec des armes, des lunettes de vision nocturne, des jumelles et des munitions à bord d'un véhicule blindé. Les officiels communiquent qu'il s'agit de la première défection dans les unités des forces spéciales.