L’Algérie annonce un programme d’investissements publics de 286 milliards de dollars
24 mai 2010
Citation :
Le Conseil des ministres s’est réuni, lundi 24 mai, sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika. Selon un communiqué de la présidence de la République, le Conseil a adopté un programme d’investissements publics de 21.214 milliards de dinars (286 milliards de dollars) sur la période allant de 2010 à 2014.
Ce programme concerne deux volets, ajoute le communiqué : « le parachèvement des grands projets déjà entamés, notamment dans les secteurs du rail, des routes et de l'eau, pour un montant de 9.700 milliards DA (équivalent à 130 milliards de dollars) et l'engagement de projets nouveaux pour un montant de 11.534 milliards DA (soit l'équivalent de près de 156 milliards de dollars).
Le programme 2010-2014 prévoit de consacrer 40% de son montant à l’amélioration du développement humain, avec notamment la construction de près de « 5.000 établissements de l’Education nationale (dont 1.000 collèges et 850 lycées) , 600.000 places pédagogiques universitaires et 400.000 places d'hébergement pour les étudiants, et plus de 300 établissements de formation et d'enseignement professionnels », selon le communiqué.
Dans le domaine de la santé, l’Algérie prévoit plus de 1.500 infrastructures, dont 172 hôpitaux. Dans le secteur de l’habitat, deux millions de logements seront construits, dont 1,2 million livrés « durant le quinquennat, le reste devant déjà être mis en chantier avant la fin de l'année 2014 », ajoute le texte.
L’Algérie prévoit aussi la réalisation de 35 barrages et de 25 systèmes de transfert d’eau pour améliorer l’alimentation en eau potable. Un million de foyers seront raccordés au gaz naturel et 220.000 foyers ruraux accéderont à l’électricité, selon le communiqué du Conseil des ministres.
Le programme quinquennal prévoit de consacrer près de 40% des sommes « à la poursuite du développement des infrastructures de base et à l'amélioration du secteur public». Dans ce cadre, 3.100 milliards DA iront au secteur des Travaux publics « pour poursuivre l'extension et la modernisation du réseau routier, et l'augmentation des capacités portuaires ». « Plus de 2.800 milliards DA réservés au secteur des transports en vue de moderniser et d'étendre le réseau de chemin de fer, d'améliorer le transport urbain (avec notamment la réalisation de tramways à travers 14 villes), et de moderniser les infrastructures aéroportuaires. Près de 500 milliards DA pour l'aménagement du territoire et l'environnement et près de 1.800 milliards DA pour l'amélioration des moyens et des prestations des collectivités locales, du secteur judiciaire, et des administrations de régulation fiscale, commerciale et du travail », précise le communiqué.
Le nouveau programme quinquennal « réserve aussi plus de 1.500 milliards DA à l'appui au développement de l'économie nationale, avec notamment: plus de 1.000 milliards DA affectés au soutien du développement agricole et rural mis en route depuis l'année dernière et près de 150 milliards DA à la promotion de la petite et moyenne entreprise, à travers la réalisation de zones industrielles, le soutien public à la mise à niveau ainsi que la bonification de crédits bancaires pouvant atteindre 300 milliards DA pour cette même fin », selon le texte.
Le développement industriel mobilisera aussi plus de 2.000 milliards DA de crédits bancaires bonifiés par l'Etat pour la réalisation de nouvelles centrales électriques, le développement de l'industrie pétrochimique et la modernisation des entreprises publiques. L'encouragement à la création d'emplois bénéficiera, quant à lui, de 350 milliards DA sur le programme quinquennal, pour accompagner l'insertion professionnelle des diplômés universitaires et de la formation professionnelle, soutenir la création de micro entreprises et financer les dispositifs d'emploi d'attente. Les résultats des encouragements publics à l'emploi viendront s'ajouter au volume massif des recrutements qui découleront de la réalisation du programme quinquennal et des effets de la croissance économique. Tout cela permettra de concrétiser l'objectif de création de trois millions d'emplois durant les cinq années à venir », précise le communiqué.
« Par ailleurs, le programme 2010-2014 réserve également un montant de 250 milliards DA au développement de l'économie de la connaissance à travers le soutien à la recherche scientifique et la généralisation de l'enseignement et de l'usage de l'outil informatique dans tout le système national d'enseignement et dans le service public », ajoute le communiqué de la présidence de la République.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Mar 25 Mai 2010 - 21:22
Grands projets publics : le gouvernement tente de limiter les réévaluations et les surcoûts
25 mai 2010
Citation :
Le Conseil des ministres a adopté, lundi 25 mai, un plan d'investissements publics d'un montant de 286 milliards de dollars. Le nouveau programme risque toutefois de coûter plus cher à l'Etat si le gouvernement ne prend pas les mesures nécessaires pour limiter les surcoûts des projets qui seront lancés dans le cadre de ce programme.
Anticipant ces inquiétudes, le ministre des Finances Karim Djoudi a assuré mardi que son ministère veillera notamment à l'amélioration « de la maturation des études de projets » pour éviter les surcoûts. M. Djoudi s'exprimait en marge d'une séance de travail au Conseil de la nation.
Le gouvernement cherche à éviter les erreurs commises durant les deux premiers plans d'investissements publics lancés en 2001 et 2004. Les projets financés dans le cadre de ces deux plans ont été lancés alors que les études n'étaient pas prêtes. Exemple : l’autoroute est-ouest et les projets de chemins de fer, actuellement en souffrances, ont été lancés alors que toutes les études n’étaient pas finalisées. Résultat: les coûts de ces projets ont été revus à la hausse.
Pour mettre fin aux réévaluations systématiques des projets, le gouvernement a décidé de confier à la Caisse nationale d'équipement pour le développement (CNED) la mission de contrôler les études des projets. La CNED doit désormais valider toutes les études de maturation des grands projets financés par l'Etat.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Mar 25 Mai 2010 - 21:23
Le président Abdelaziz Bouteflika a demandé lundi que chaque secteur veille à une bonne maturation des projets afin d'écarter les réévaluations de coûts.
Citation :
« Chaque secteur rendra compte annuellement de l'exécution diligente de son propre programme et nous procéderons annuellement à l'appréciation de la situation financière du pays pour, le cas échéant, tenir compte de nos moyens financiers, car nous excluons par avance tout recours à l'endettement extérieur », a déclaré le chef de l'Etat lors du conseil des ministres, selon le communiqué officiel.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Mer 26 Mai 2010 - 10:57
Algérie: 130 milliards de dollars pour achever les projets entamés
Publier le 26.05.10
Citation :
Algérie – La décision prise, lundi, par le Conseil des ministres, de consacrer un budget de 130 milliards de dollars au parachèvement des grands projets donne a posteriori raison aux économistes qui avaient émis, il y a peu, de sérieux doutes quant à la capacité de l’Etat d’achever, dans les délais, les nombreux chantiers d’infrastructures économiques lancés ces dix dernières années en raison, notamment, de ses carences en matière de management.
Le manque de maturation des projets additionné à une très faible maîtrise des coûts par les pouvoirs publics et aux dégâts causés par la corruption ont, pour ainsi dire, transformé certains chantiers en véritables gouffres financiers. C’est le cas, entre autres, des projets de l’autoroute Est-Ouest et du métro d’Alger dont les montants sont passés du simple au double en l’espace de quelques années. L’autoroute Est-Ouest et le métro d’Alger ne sont pas des cas isolés, puisque le gros des chantiers inscrits au titre des deux premiers programmes de relance de la croissance économique accusent non seulement d’importants retards dans la réalisation, mais continuent également à engloutir d’importantes sommes d’argent.
Il n’est certainement pas faux de dire que l’importante rallonge que l’Etat se voit aujourd’hui contraint de débloquer pour achever les chantiers de vieux projets est la conséquence directe d’une gestion à la petite semaine. Ce constat alarmant avait d’ailleurs contraint, au mois de janvier dernier, le gouvernement à prendre, dans l’urgence, une série de mesures « pour accroître l’efficience de la dépense publique ». C’est ainsi qu’il fut décidé, pour arrêter l’hémorragie, de déclarer ouvertement la guerre à la corruption et de lancer un guide de management des grands projets d’infrastructures économiques et sociales. Ce manuel, dont la conception a été confiée à la Caisse nationale d’équipement pour le développement (CNED), avait pour objectif prioritaire d’aider les maîtres d’ouvrage à mieux conduire les études de maturation et la réalisation des grands projets dont ils ont la charge.
Tout le monde l’aura compris, l’arrière-pensée à l’origine de l’élaboration de ce guide de management des grands projets d’infrastructures repose sur une certaine volonté de moraliser la vie publique. Autrement dit, tenter de couper les vivres aux innombrables réseaux de corruption qui continuent à se nourrir des nombreux chantiers publics. Même si elle n’en est qu’à ses débuts, l’enquête ouverte par les services de sécurité sur les conditions dans lesquelles s’est déroulé l’octroi du marché de l’autoroute Est-Ouest confirme, si besoin est, l’ampleur du phénomène de la corruption en Algérie. Sceptiques quant à l’efficacité d’une telle mesure, les observateurs avaient alors souligné la nécessité de mettre en place des mécanismes capables de garantir surtout la transparence dans la conduite des grands projets et d’offrir la possibilité aux parlementaires de demander des comptes à chaque fois que cela est nécessaire. « Cette idée de guide ne marchera pas, parce que tout simplement on ne forme plus de bons managers. C’est comme qui dirait essayer de soigner un cancer en phase terminale avec un cachet d’aspirine », avait déclaré un spécialiste en management des entreprises au lendemain de la décision du gouvernement.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Mer 26 Mai 2010 - 10:57
Plutôt que de s’atteler à attaquer l’origine du mal, de dresser un bilan des programmes économiques passés ou de faire leur autocritique, les pouvoirs publics prouvent aujourd’hui qu’ils préfèrent dissimuler les tares du système. Comment ? Et bien tout simplement en injectant, à l’emporte-pièce, plusieurs centaines de milliards de dollars dans l’économie. C’est, d’ailleurs, l’une des raisons pour laquelle le pays n’arrive toujours pas à décoller, malgré le fait qu’il a bénéficié d’au moins l’équivalent de dix plans Marshall… soit de quoi sauver la Grèce, le Porturgal et l’Espagne réunis.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Ven 28 Mai 2010 - 20:50
L’Algérie va consacrer 32 milliards d'euros pour les travaux publics sur cinq ans
28 mai 2010
Citation :
3.100 milliards de dinars, soit près de 32 milliards d’euros. C'est le montant du plan quinquennal 2010-2014 consacré au secteur des travaux publics. Le chiffre a été annoncé, jeudi 27 mai, par le ministre des Travaux publics Amar Ghoul au cours d'une visite de travail à Alger.
Parmi les projets qui seront financés dans le cadre de ce programme figurent notamment la réalisation de l'autoroute des Hauts-plateaux, entre Tlemcen et Tebessa, sur 1.200 km, actuellement en phase d'études, et la réalisation de la quatrième rocade d'Alger sur 400 km entre Khemis Miliana et Bordj Bou Arreridj.
Le plan prévoit également la réalisation de voies autoroutières pour relier l'autoroute est-ouest à celle des Hauts-plateaux et des pénétrantes autoroutières pour connecter des villes côtières de l'intérieur du pays à l'autoroute est-ouest, actuellement en chantier. Les chefs-lieux des wilayas de Annaba, Guelma, Skikda, Jijel, Bejaia et Tizi Ouzou seront directement reliées à l'autoroute est-ouest. Le ministre a annoncé également le dédoublement des routes nationales RN°3, reliant Skikda à Illizi, et la RN° 6, reliant Oran à Adra.
Les projets du secteur des travaux publics devront « créer 900.000 postes d'emploi » à l'horizon 2014, selon M. Ghoul. Le ministre a ajouté que la wilaya d'Alger bénéficiera d'une enveloppe de 60 milliards de dinars durant la période 2010-2014 pour la réalisation de près de 100km de nouvelles routes, des ouvrages d'art et l'aménagement des ports de pêche de Tamentefoust et Rais Hamidou.
Le conseil des ministres a adopté lundi dernier un plan quinquennal 2010-2014 de 286 milliards de dollars.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Ven 28 Mai 2010 - 20:52
Avec ces sommes faramineuses, l'Algérie aura à moyen terme un trés bon réseau routier surout avec la réalisation de la nouvelle autoroute des hauts plateaux et celle du sud.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Sam 29 Mai 2010 - 13:58
Plan quinquennal (2010-2014): lancement prochain des projets de 14 tramways
Publier le 28.05.10
Sidi Bel Abbès – Quatorze projets de tramways seront lancés prochainement au niveau national au titre du nouveau plan quinquennal (2010-2014), a annoncé, jeudi à Sidi Bel-Abbès, le ministre des Transport, Amar Tou.
Le ministre a indiqué, lors de la présentation du programme quinquennal de développement de son secteur à la salle de conférences de l’université « Djilali Liabès », qu’il a été procédé dernièrement à l’élaboration d’études techniques de projets de tramways concernant six villes du pays dont Sidi Bel-Abbès, Mostaganem, Sétif, Batna et Ouargla.
Des études appropriées pour des projets de tramways de huit autres wilayas seront entamées dans le cadre du même plan de développement, a ajouté M. Tou, qui a signalé que la réalisation des tramways à Alger, Oran et Constantine enregistre un rythme satisfaisant.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Dim 30 Mai 2010 - 13:40
Le développement humain, pilier central du programme économique et social 2010-2014
30 mai 2010
Citation :
Une enveloppe de près de 10 000 milliards de dinars a été dégagée au développement humain dans le cadre du programme d’investissements publics 2010-2014 doté d’une enveloppe financière globale de l’ordre de 286 milliards de dollars soit 21 214 milliards DA, adopté lundi dernier par le Conseil des ministres et initié par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui accorde une place essentielle au développement humain.
En effet, les experts le considèrent comme étant le pilier central à la poursuite du processus de reconstruction nationale. Par ailleurs, ce plan quinquennal a énoncé les projets à mettre en oeuvre pour en assurer la réalisation conformément aux indicateurs chiffrés contenus dans le communiqué du dernier Conseil des ministres.
Concrètement, il est fait état de la construction de plus de 3 000 écoles primaires, plus de 1 000 collèges, 850 lycées, ainsi que plus de 2 000 internats, cantines et demipensions, dont la charge revient au ministère l’Education nationale qui bénéficie d’un budget de 852 milliards DA.
Concernant, l’enseignement supérieur, il bénéficie de 868 milliards DA destinés à la réalisation de 600 000 places pédagogiques, 400 000 places d’hébergement et 44 restaurants universitaires, tandis que le département de l’enseignement et de la formation professionnelle disposera de près de 178 milliards DA pour la réalisation de 220 instituts, 82 centres de formation et 58 internats.
Par ailleurs, une dotation de 619 milliards DA sera attribuée au secteur de la santé pour assurer la réalisation de 172 hôpitaux, 45 complexes spécialisés de santé, 377 polycliniques, 1 000 salles de soins et 17 écoles de formation paramédicale.
En outre, un budget de plus de 3 700 milliards DA sera alloué à l’habitat pour la réhabilitation du tissu urbain et la réalisation de 2 millions de logements. Pour ce qui des ressources en eau, une enveloppe de 2 000 milliards DA lui sera consacrée pour la réalisation de 35 barrages, 25 transferts, 34 stations d’épuration et plus de 3 000 opérations d’alimentation en eau potable, d’assainissement et de protection des villes contre les inondations.
De plus, 60 milliards DA seront mobilisés par les entreprises sur le marché financier pour la finalisation de 8 nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer. Egalement, un budget de plus de 350 milliards DA sera alloué au secteur de l’énergie pour permettre à un million de foyers de bénéficier d’un raccordement au réseau de gaz naturel et 220 000 foyers ruraux à l’électricité.
Ceci dit, le sport et les activités destinées aux jeunes ne sont pas en reste de cet ambitieux plan qui fait état de la mobilisation de 1 130 milliards DA pour la réalisation de 80 stades de football, 750 complexes de proximité, 160 salles polyvalentes, plus de 400 piscines, plus de 3 500 aires de jeux, plus de 230 auberges de la jeunesse et Maisons de jeunes et plus de 150 centres de loisirs scientifiques pour jeunes.
Pour le secteur de la culture, il lui a été attribué une enveloppe d’un montant de l’ordre de 140 milliards DA pour réaliser notamment 40 Maisons de la culture et complexes culturels, 340 bibliothèques, 44 théâtres, 12 conservatoires de musique et écoles des Beaux-Arts, ainsi que 156 centres de loisirs scientifiques, tandis que plus de 106 milliards DA seront consacrés au ministère de la Communication pour l’amélioration des équipements radio et télévision et l’amélioration de leurs réseaux de diffusion.
Au chapitre religieux, plus de 120 milliards DA seront destinés à la réalisation de la grande mosquée d’Alger, de 80 mosquées et centres culturels islamiques, 17 écoles coraniques et la restauration de 17 mosquées historiques.
Le secteur de la solidarité nationale, qui bénéficiera de 40 milliards DA, sera en charge de la construction de plus de 70 établissements spécialisés au bénéfice des handicapés et de près de 40 infrastructures pour personnes en détresse, alors que la réalisation de 9 centres de repos, des salles de soins et de rééducation, 17 musées et complexes historiques, ainsi que la réhabilitation de 34 sites historiques et l’aménagement de plus de 40 cimetières de martyrs reviendra au département des moudjahidine, qui disposera de plus de 19 milliards DA.
D’autre part, des observateurs ont relevé que ce lourd budget, qui est consacré à ces multiples projets dans leur ensemble, nécessite de la part de tous rigueur, suivi et contrôle afin d’assurer une totale réussite à cette grande oeuvre de réalisation inscrite au profit exclusif des Algériens et des Algériennes.
A ce titre, le président de la République , M. Abdelaziz Bouteflika, a déclaré, lors de son intervention en Conseil des ministres, « Nous accompagnerons cette importante dépense publique de développement avec la rigueur nécessaire pour bannir tout excès et surtout tout gaspillage dans le fonctionnement de l’Etat et des collectivités locales », en soulignant que « les mécanismes de contrôle devront parallèlement jouer pleinement leur rôle comme je l’ai déjà ordonné dans ma récente directive ».
Sur ce, il a clairement indiqué que chaque secteur rendra compte annuellement de l’exécution diligente de son propre programme, en insistant sur le fait de veiller à une bonne maturation des projets afin d’écarter les réévaluations de coûts.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Dim 30 Mai 2010 - 13:41
Tous les citoyens devraient se mobiliser pour transformer le plan 2010 - 2014 en un puissant levier de croissance économique et sociale, de création d’emplois et de modernisation du pays.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Dim 30 Mai 2010 - 15:12
Hind-mk3 a écrit:
Tous les citoyens devraient se mobiliser pour transformer le plan 2010 - 2014 en un puissant levier de croissance économique et sociale, de création d’emplois et de modernisation du pays.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Mer 2 Juin 2010 - 19:38
Plan 2010-2014 50 milliards de dollars pour l’habitat - 02 juin 2010
Citation :
Une enveloppe financière de plus de 3.700 milliards de dinars, soit l'équivalent de 50 milliards de dollars, est allouée au secteur de l'Habitat dans le cadre du plan quinquennal de 2010-2014. Ce montant servira notamment à la construction de deux millions de logements et à la réhabilitation du tissu urbain. Objectif : atténuer la crise du logement.
Dans le détail, le gouvernement prévoit la réalisation de 500.000 logements locatifs, 500.000 logements promotionnels, 300.000 logements dans le cadre de la résorption d'habitations précaires et 700.000 logements ruraux.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Mer 2 Juin 2010 - 19:39
Un total de 1,2 million de logements devrait être ainsi livré durant le quinquennat 2010-2014, tandis que le reste, soit 800.000 logements, devrait être achevé entre 2015 et 2017.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Mar 22 Juin 2010 - 18:40
Plan quinquennal 2010/2014 : 265,4 milliards de dinars pour Tizi Ouzou
TSA - 22 juin 2010
Citation :
La wilaya de Tizi Ouzou a bénéficié d’une enveloppe financière de 265,4 milliards de dinars dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014. C’est le wali de Tizi Ouzou qui en a fait l’annonce, mardi 22 juin, devant les représentants de l’administration et les élus locaux, à l’occasion d’une journée d’information sur le programme de développement et d’équipement notifié à la wilaya par les services centraux du gouvernement.
Cette cagnotte servira à financer plusieurs grands projets structurants dans la wilaya. Il s’agit notamment de deux barrages hydrauliques, d’une pénétrante sur l’autoroute Est-Ouest, du dédoublement de la nationale 12, de la modernisation du chemin de fer Thenia-Tizi Ouzou et son extension vers Azazga, de l’éradication du préfabriqué dans le secteur de l’éducation, d’une seconde université de 25.000 places, de 45.000 logements, de trois hôpitaux et de deux décharges intercommunales.
Ce montant n’englobe pas le reliquat du programme antérieur qui est estimé à 110 milliards de dinars. Mais le wali a mis l'accent sur la nécessité d'améliorer les capacités de réalisation des acteurs nationaux et locaux, sans lesquelles ce développement sera un vain mot. Le président de l’APW, Mahfoud Belabbas, a déploré l’absence de débat sur ce plan quinquennal destiné à une wilaya qui accuse un retard énorme dans tous les domaines.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Mer 23 Juin 2010 - 13:12
J'espère que les élus de cette wilaya issus du RCD et du FFS ne fassent pas échouer ce plan pour mieux augmenter la grogne de nos compatriotes. Cette pratique est trés courante dans la région.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Mar 6 Juil 2010 - 17:05
Programme quinquennal en Algérie: Comment dépenser 286 millards de dollars
Publier le 6.07.10
Citation :
Les modalités de fonctionnement du compte d’affectation spécial n° 302-134, intitulé «Fonds de gestion des opérations d’investissements publics inscrites au titre du programme de consolidation de la croissance économique 2010-2014», ont été fixées par le décret n° 10-151 daté du 17 juin de cette année.
Citation :
Le texte en question vient en application des dispositions de l’article 70 de la loi 09-09 du 30 décembre 2009 portant loi de finances 2010. Le compte d’affectation spéciale 302-152 est défini comme étant ouvert dans les écritures du trésorier central et des trésoriers de wilaya, avec comme seuls ordonnateurs les ministres et les walis pour les opérations concernant leurs secteurs respectifs. L’article 3 du texte en question précise que le programme de consolidation de la croissance économique couvre les opérations d’investissements publics pour le quinquennat 2010-2014, y compris celles prévues pour le secteur de l’habitat.
Le compte cité précédemment retrace les recettes, à savoir les dotations budgétaires allouées annuellement pour le plan de consolidation, ainsi que les dépenses liées à l’exécution des projets adoptés pour la même période. L’article 5 stipule que les dotations budgétaires font l’objet d’une décision de notification par le ministre des Finances aux ordonnateurs concernés. En matière de dépenses inhérentes à ce programme, l’article 6 précise qu’elles sont exécutées conformément à la législation et à la réglementation en vigueur et que leur paiement s’effectue par le comptable public concerné tel qu’il est défini par la législation.
Le décret précise dans son article 7 que le programme de consolidation de la croissance économique est mis en oeuvre à travers les programmes d’actions adoptés dans le cadre de la loi de finances.
Ce texte a été promulgué alors que le programme quinquennal devrait être adopté par l’APN lors de sa session d’automne, comme l’avait indiqué Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général du parti du FLN, qui intervenait lors d’une réunion du bureau politique de sa formation politique, rappelant que le montant mobilisé pour le présent quinquennat est estimé à 286 milliards de dollars.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Dim 11 Juil 2010 - 16:13
Algérie: Les 286 milliards de dollars sous surveillance
Publier le 11.07.10
Algérie – C’est le message délivré par Abdelaziz Faïd, directeur du contrôle et de la réglementation budgétaire au ministère des Finances au cours d’un séminaire régional sur la mise en oeuvre du contrôle des dépenses engagées, applicable aux budgets communaux qui s’est tenu dans la matinée de samedi à Béjaïa.
Citation :
L’historique et conséquente enveloppe financière de 286 milliards de dollars du programme quinquennal 2010-2014 initié par le président de la République ne sera pas jetée par les fenêtres. L’Algérie voit peut-être grand, mais les projets qui doivent être menés à bon port sont à la mesure des défis qu’elle s’est fixés. L’Etat n’a pas lésiné sur les moyens. Ne dit-on pas que l’argent est le nerf de la guerre? Personne ne pourra se plaindre cette fois-ci. Les moyens mis à la disposition de ceux qui sont chargés de l’exécution de ce programme de développement sont colossaux. Seulement voilà, le droit à la faute est interdit. L’enjeu comme nous l’avions signalé plus haut est énorme.
Il pourrait hypothéquer pour longtemps l’avenir du pays. Pourquoi? «42% des 286 milliards seront destinés au développement humain, c’est vous dire l’importance accordée par les pouvoirs publics à ce programme», a tenu à préciser Abdelaziz Faïd aux 144 participants du séminaire régional sur la mise en oeuvre du contrôle des dépenses engagées applicables aux budgets communaux. Les appétits peuvent s’aiguiser.
Pour cela, il faut instaurer des garde-fous. L’Etat a donc, à cet effet, mis en branle une batterie de textes relatifs au contrôle préalable des dépenses qui seront engagées dans le cadre de la mise en oeuvre du programme quinquennal 2010-2014. Cette rencontre qui, il faut le préciser, est la sixième du genre après Annaba, Béchar, Ouargla, Mostaganem et Sétif, s’est tenue dans cet esprit. La capitale des Hammadites a eu l’insigne honneur d’accueillir à son tour les wilayas de Bordj Bou Arréridj, Jijel, et Mila. L’allocution d’ouverture de ce séminaire qui a regroupé les secrétaires généraux communaux des chefs-lieux communaux de daïras, les trésoriers communaux, les contrôleurs financiers et les directeurs de l’administration locale (DAL), a été prononcée par le wali de Béjaïa. Ali Bedrici a mis au centre des préoccupations des participants le citoyen.
«Profitez de ce séminaire pour poser les questions qui s’imposent pour faire face aux préoccupations des citoyens et répondre à leur demande en matière de développement», a déclaré le représentant de l’Etat. Et justement, cette rencontre qui a été initiée dans le but d’éviter à l’avenir les dérapages liés à la mauvaise gestion et au phénomène de la corruption, est une opportunité à saisir pour les présidents d’APC dont un certain nombre ont eu maille à partir avec la justice lorsqu’ils ne se sont pas tout simplement retrouvés derrière les barreaux. Comment garantir une meilleure utilisation et rationalisation des ressources, des deniers publics? Comment assurer au citoyen des prestations de services de qualité et à moindre coût? Sans que cela soit la panacée, l’Etat semble avoir trouvé la parade en instituant, dorénavant, le contrôle préalable des dépenses publiques. Désormais, tout projet doit impérativement être maturé et soumis à l’autorisation préalable du contrôleur financier.
L’attribution des marchés publics seront, eux aussi, assujettis à un nouveau dispositif. Lorsque l’on sait que la plupart des démêlés judiciaires de nos élus et fonctionnaires ont pour origine ce «phénomène», la mesure ne peut qu’être applaudie. Il ne s’agit pas de mettre sous tutelle les élus du peuple, la mesure tend plutôt à leur éviter des désagréments qui parfois peuvent coûter très cher. Un des aspects négatifs de la gestion des communes qui se sont endettées, rappelons-le, à hauteur de 22 milliards de dinars, est relevé de manière récurrente par les rapports de l’Inspection générale des finances et de la Cour des comptes. Ces deux institutions mettent en exergue les dépassements dans les dépenses des deniers publics.
C’est ce qu’il faut combattre en priorité. Tous, ensemble. «Vous êtes les acteurs du terrain. Dites-nous ce qu’il faut prendre en charge», a lancé M.Faïd à l’assistance. «De nous tous dépendra la réussite ou l’échec de ce programme. Agissons ensemble pour mener à bien cette tâche», a ajouté le représentant du ministère des Finances. «J’insiste auprès du gouvernement pour la rationalisation de la dépense publique et la lutte contre le gaspillage des deniers de l’Etat», avait déjà averti le président de la République lors d’un Conseil des ministres qui a eu lieu au mois de septembre 2008. Cette fois-ci, c’est au tour de la commune, cellule de base de la démocratie, d’être éprouvée.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Dim 11 Juil 2010 - 16:13
Le défi est double: rationnaliser les dépenses publiques et sortir de la dépendance par rapport aux hydrocarbures. Le message est en principe passé, reste à le mettre en pratique, là c’est une autre paire de manches.
Sujet: Re: Plan 2010 - 2014 Dim 11 Juil 2010 - 23:41
Préférence nationale et lutte contre la corruption : la nouvelle réglementation des marchés publics adoptée
TSA 11 juillet 2010
Citation :
Le Conseil des ministres s’est réuni, dimanche 11 juillet, sous la présidence d'Abdelaziz Bouteflika. Le Conseil a adopté le décret présidentiel sur la réglementation des marchés publics. Le texte constitue « une profonde révision de la réglementation en vigueur depuis près d'une décennie », selon le communiqué du Conseil des ministres. Avec l’adoption de ce texte, la marge de préférence nationale passe de 15% à 25% dans les appels d’offres. Le chiffre de 25% a été révélé par TSA le 16 janvier dernier (voir notre article du 16 janvier, ci-après).
Le texte prévoit aussi l'obligation de recours exclusif à l’appel d’offre national quand le besoin du service contractant est en mesure d’être satisfait par un produit ou une entreprise algérienne. Le texte a également pour objectif de « faciliter, dans la transparence, les procédures d'approbation des marchés publics grâce à de nouvelles dispositions dont notamment l'élargissement, de deux à trois, du nombre des commissions nationales des marchés, dont l'une sera chargée des travaux, l'autre des études et la troisième des fournitures et services, de sorte à réduire les délais d'examen des dossiers des marchés publics ».
Il vise également « l'allègement du règlement intérieur des commissions des marchés publics, tout en soumettant sa promulgation à la procédure du décret exécutif débattu par le gouvernement et approuvé par le chef de l'Etat ainsi que de la limitation du rôle de la commission des marchés au contrôle de régularité des marchés publics », ajoute le texte. L’autre objectif est « d'accroître, en appui à la législation pertinente, la transparence dans la gestion des deniers publics, et de consolider les instruments de prévention et de lutte contre la corruption », selon le communiqué du Conseil des ministres.