Protection civile : Une flotte aérienne de six hélicoptères d’ici 2011

Par : Rubrique Radar 15 Mai 2010

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La Direction générale de la Protection civile se dotera de six hélicoptères qui seront opérationnels vers la fin de l’année 2011. Cette information a été donnée par l’un des responsables de la DGPC à Liberté, en marge du regroupement des directeurs des 14 wilayas du littoral algérien qui s’est déroulé jeudi dernier à Aïn Témouchent, lequel a été consacré à la préparation de la campagne de surveillance des plages et des baignades. Selon notre source, cette flotte aérienne dont bénéficiera la Protection civile sera destinée à l’extinction des feux de forêt, aux évacuations sanitaires, au sauvetage dans les milieux périlleux et difficiles d’accès ainsi que pour le transport des troupes. À ce titre, les futurs pilotes de ces six hélicoptères sont déjà en formation, a-t-on appris.

http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=135701

Une institution au service des citoyens et de la nation

Protection civile

Citation :

Et ce n'est pas un hasard si, aujourd'hui, ce secteur se trouve au-devant de la scène lorsqu'il s'agit de garantir une protection sans faille des vies humaines, des biens et de l'environnement.

Cela est devenu possible grâce, notamment, à une augmentation conséquente des effectifs, à une profonde refonte du contenu de la formation et à une orientation résolue vers la spécialisation.

À cela s'ajoute la réalisation de nouvelles structures couvrant le territoire national, ainsi que l'acquisition d'équipements et matériels modernes qui sont autant d'atouts ayant permis à la Protection civile de se mettre au diapason de ses homologues étrangers les plus avancés en la matière.

En fait, ce saut qualitatif enregistré au bout d'une décennie n'est pas fortuit, mais il est bel et bien le fruit d'un travail de longue haleine, d'efforts et de sacrifices consentis par des hommes, plus que jamais déterminés à sortir leur noble métier des sentiers battus pour lui permettre de relever les défis et de faire face aux risques potentiels qui menacent la collectivité nationale.

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Renforcement des effectifs, une préoccupation majeure

Citation :

Le renforcement des effectifs a toujours constitué une préoccupation majeure pour les responsables de la Protection civile qui ont axé leurs efforts sur ce volet qui conditionne le succès de leurs missions.

Faut-il rappeler à ce propos que la composante du personnel professionnel ne dépassait pas les 16.771 hommes en janvier 2000. Ce chiffre a pratiquement doublé en l'espace de huit ans, puisque pas moins de 16.402 nouvelles recrues ont été enregistrées durant la période entre 2000 et 2009.

C'est sur la base de ces nouvelles données chiffrées, ouvrant des perspectives prometteuses, que la Direction générale de la Protection civile s'est attelée à mettre en œuvre, de manière progressive, des cycles de formation ciblés, à même de combler le déficit existant en la matière.

À partir de là, il a été possible de lancer résolument la politique de spécialisation pour combler définitivement les insuffisances constatées quant à la prise en charge des missions dévolues à ce corps.

Toutefois, le renforcement des effectifs ne pouvait, à lui seul, permettre de transcender les difficultés liées à la prise en charge des multiples risques dont la complexité n'aurait jamais cessé de croître au rythme des mutations profondes de notre société s'il n'avait pas été accompagné d'efforts similaires en matière de formation et de formation continue.

C'est ainsi que les préoccupations liées à l'amélioration du contenu de l'enseignement dispensé au titre de ces deux volets ont suscité le plus vif intérêt des hauts responsables à la tête de l'Institution; lesquels n'ont pas cessé d'œuvrer à en garantir la promotion aussi bien au profit des agents que des officiers et sous-officiers, de manière à les mettre en phase avec les développements socio-économiques du pays et, par conséquent, à leur permettre de mieux appréhender les tâches et missions qui leur sont imparties.

L'autre paramètre qui n'a pas été négligé dans le cadre de cette politique de formation, en relation avec l'augmentation significative des effectifs, est celui ayant trait à l'élan impulsé en termes de renforcement des potentialités en infrastructures et équipements pédagogiques acquis au titre des différents programmes de développement. À cela, s'ajoute l'augmentation du nombre de formateurs et d'encadreurs qui ont bénéficié, eux-mêmes, de stages de formation de haut niveau aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'étranger.

En matière d'infrastructures dédiées à la formation, cette progression s'est traduite par la réalisation de nouvelles structures déjà en service (Dar El Beida, Mostaganem, Laghouat) et d'autres en voie de l'être (Annaba et Sidi Bel-Abbès). En revanche, l'Ecole nationale de la Protection civile de Bordj El Bahri et l'annexe de formation d'Oum El Bouaghi ont bénéficié d'un vaste programme de rénovation, d'aménagement et d'extension devant les rendre éligibles à l'effet de dispenser des formations de qualité, tout en offrant des conditions d'accueil, d'hébergement et de restauration favorables à leurs futurs pensionnaires.

Dotées d'amphithéâtres, de salles de cours et de bibliothèques équipées de moyens pédagogiques modernes, ainsi que de salles de sport et de bassins d'entraînements, intégrés dans un cadre environnemental agréable et propice, ces structures ont été conçues à l'effet de répondre aux exigences d'un enseignement de qualité et satisfaire au mieux l'exercice de cette dure et non moins exaltante profession, à la faveur de la refonte globale des cycles de formation dispensés à partir de 2001.

En ce qui concerne la formation continue, garante de l'actualisation, du renouvellement du savoir-faire et des enseignements et, par voie de conséquence, de l'adaptation permanente aux changements et mutations de la société, elle a bénéficié d'une attention particulière à travers sa prise en charge au niveau local par le truchement des unités opérationnelles, tenues de mettre en application les différents programmes élaborés au niveau central par les structures concernées. Les programmes initiés visent à consolider et à parfaire les connaissances de leurs effectifs pour une meilleure prise en charge de leurs activités quotidiennes.

Par ailleurs, c'est grâce à cette formation non-stop que ces effectifs arrivent à s'imprégner de toutes les nouvelles techniques, à assimiler les technologies modernes et à se familiariser avec les équipements et matériels de pointe mis à leur disposition.
Faut-il préciser, au passage, que ce riche enseignement théorique est consolidé par des cours d'instruction militaire et de discipline générale, systématiquement sanctionné par des exercices et manœuvres pratiques en tous genres.

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Cap sur la spécialisation

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À l'évidence, tous les efforts et moyens mobilisés dans ce domaine n'avaient qu'un seul objectif, celui d'arriver à la spécialisation du personnel opérationnel et de rompre définitivement avec la polyvalence qui a longtemps prévalu et qui a montré ses limites devant la complexité et la diversité des risques auxquels il fallait faire face.

Cette spécialisation a connu un début de concrétisation, avec la promulgation du dispositif réglementaire portant statut particulier des agents de la Protection civile datant de 1991 et qui a prévu le relèvement des niveaux de recrutement applicables aux sapeurs, sergents et sous-lieutenants. Il a par ailleurs permis aux universitaires dans différentes spécialités de rejoindre la corporation et d'en renforcer les rangs (médecins-lieutenants et lieutenants-ingénieurs).

L'option en question n'a pas tardé à porter ses fruits, puisque la structure des effectifs de cette catégorie de personnels, étoffée par l'apport d'universitaires dans les profils suscités, a permis de mieux appréhender les missions spécifiques dévolues à la Protection civile, grâce à l'apport de pas moins de 297 médecins-urgentistes et 628 officiers ingénieurs et architectes.

Bien entendu, ces chiffres sont appelés à évoluer, de manière significative, grâce aux programmes de développement, de recrutement et de formation arrêtés dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014 qui verra de nouvelles promotions renforcer les rangs de l'Institution.

Cette injection de sang nouveau dans le corps (sans jeu de mots) va indéniablement permettre l'extension et, progressivement, la généralisation de la politique de spécialisation déjà entamée, traduite par la création, au niveau des unités principales, de nouvelles entités spécialisées en fonction des risques dominants existant à travers les 48 wilayas du pays, telles que les sections de sauvetage-déblaiement, les groupements de reconnaissance et d'intervention en milieux périlleux (GRIMP), les colonnes mobiles de lutte contre les feux de forêt, les détachements de renforts de première intervention, la brigade cynotechnique, les sections de plongeurs, etc.

Autant d'équipes spécialisées, composées d'éléments maîtrisant parfaitement leur sujet et capables de fournir des prestations à la hauteur des exigences qui leur sont imposées.

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La gent féminine à l'honneur

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La politique visant l'intégration de la gent féminine au sein de la Protection civile a été timidement entamée au début des années 1990, à l'occasion de la mise en place des secours médicalisés ayant permis le recrutement et la formation de médecins-lieutenants. Toutefois, celle-ci connaîtra un nouvel essor à partir de la seconde moitié de la décennie suite à l'ouverture de concours externes pour le recrutement de candidates détentrices de diplômes d'ingéniorat ou d'architecte, en plus des médecins-lieutenants sus-cités.

En réalité, cette opération connaîtra une véritable consécration, à partir de 2003, avec l'opportunité offerte par l'augmentation des postes budgétaires ayant permis de disposer d'un contingent de personnels féminins de haut niveau et d'envisager le recrutement et la formation de femmes-sapeurs (une expérience pionnière en Afrique et dans le monde arabe).

À ce jour, le secteur peut s'enorgueillir de compter parmi ses rangs un effectif global de 705 éléments professionnels féminins, à l'exclusion des autres personnels œuvrant au niveau de l'administration.

Faut-il préciser, par ailleurs, que de nombreux postes clés sont occupés par des femmes, à l'exemple des sous-directions des risques majeurs et des infrastructures, de la direction de l'annexe de formation d'Annaba, le centre de documentation et d'archives, le musée, etc. sans parler de leur intégration dans la chaîne de commandement à l'occasion des différentes promotions dans le grade, comme en témoigne la consécration récente de 6 femmes au grade de commandant, et ce, conformément aux dispositions statutaires applicables au secteur.

À travers ces données chiffrées, il est aisé d'apprécier le saut qualitatif franchi par cette frange de la population au sein de la protection civile.

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Une meilleure couverture opérationnelle

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S'agissant du parc immobilier, il suffit de rappeler que pas moins de 70% de celui-ci (soit environ 200 bâtisses) sont issus d'opérations de récupération ou de reversement imposés par les nécessités et l'urgence du moment.

Est-il besoin de rappeler que l'institution a été, pendant longtemps, le réceptacle de locaux ayant exigé, pour leur viabilisation, toutes sortes de travaux de rénovation et d'aménagement, ayant impliqué des dépenses exorbitantes pour leur mise à niveau, sans parler des contraintes liées au changement de leur statut juridique.

Cette situation, qui a prévalu jusqu'à 2001, allait être complètement bouleversée à la faveur du lancement de différents programmes de développement initiés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et dont a bénéficié le secteur de la Protection civile à l'effet de résorber son déficit en matière de couverture opérationnelle et, par voie de conséquence, d'assurer une meilleure prise en charge des situations d'urgence ou de catastrophes.

Dans ce contexte, le secteur s'est vu doter de pas moins de 278 nouvelles structures, englobant aussi bien les sièges de direction que les annexes de formation ou les unités opérationnelles et ce, entre 2001 à fin 2009. À travers ces chiffres, on est à même de mesurer, à leur juste valeur, les efforts consentis et les investissements engagés pour combler les retards accusés jusque-là.

Ce vaste programme de rénovation est assurément appelé à être consolidé au regard des préoccupations induites par la création de nouvelles entités administratives, d'extension de villes et autres agglomérations urbaines.

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En effet, le programme quinquennal de développement (2010-2014) consenti au profit du secteur prévoit la mise en place de nouvelles unités opérationnelles au profit des 143 daïras non couvertes.

Loin d'être fortuite, cette option a été dictée par le souci d'anticiper et d'accompagner l'évolution de ces entités administratives, autant sur le plan démographique, urbanistique qu'économique.

Ledit programme prévoit, également, la réalisation de 16 nouvelles unités principales devant être implantées au niveau des chefs-lieux de wilayas qui en sont dépourvus et à celui des agglomérations, en vue de renforcer leur force de frappe, eu égard aux risques aggravés qu'elles encourent.

Dans le cadre de ce même plan, il est question, en outre, de la réalisation de 50 postes avancés destinés à prendre en charge certains risques spécifiques, de quatre sièges de direction à Alger, Tipasa, Mascara et Batna, de trois nouvelles unités marines à Boumerdès, Tizi-Ouzou et Mostaganem.

Il en est de même concernant l'implantation de 22 postes de secours routiers destinés à la couverture opérationnelle des axes autoroutiers Est-Ouest et de la rocade sud, en particulier, pour faire face aux situations d'urgence générées par les accidents de la circulation ou bien ceux pouvant survenir au niveau des nombreux tunnels nouvellement mis en service.

D'autres projets tout aussi ambitieux sont également à l'ordre de ce programme et concernent, entre autres, le volet formation (célibatoriums pour formateurs, centre d'entraînement pour le port ARI – appareil respiratoire isolant –, bassins d'entraînement), celui ayant trait à la satisfaction des besoins sociaux (logements et centres de repos familiaux) ou bien de prise en charge médicale des personnels (CMS).

Avec la concrétisation du plan quinquennal de développement, conjugué aux nombreuses réalisations issues des différents programmes initiés depuis 2001, la Protection civile est en passe de résorber une très grande partie de son déficit en matière d'infrastructures. Du coup, elle sera en mesure de faire face désormais à ses obligations et, partant, de s'acquitter convenablement de ses missions.

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Des sections permanentes pour parer à l'urgence

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La qualité de secouriste ou de sauveteur confirmé ne peut être reconnue au sapeur-pompier, pendant sa période de formation, que s'il parvenait à assimiler pleinement et entièrement la spécialité de sauvetage-déblaiement.

Car la maîtrise de celle-ci est incontournable pour l'agent, en raison des risques et périls qui planent sur la collectivité, du fait, entre autres, de l'activité sismique permanente et de ses conséquences souvent dramatiques, aggravées, du reste, par la vétusté d'une bonne partie du bâti, le non-respect des normes de construction, la forte densité de populations dans les zones urbaines, ainsi que les constructions urbanistiques sur/ou à proximité des sites à risques.

S'il est vrai que face à cet état de fait les pouvoirs publics ont été amenés à mettre en place une politique nationale visant, à long terme, le règlement définitif de toutes ces situations dommageables mettant en péril le développement de la collectivité et susceptibles d'hypothéquer gravement ses efforts de développement, la Protection civile, de par les missions qui lui incombent, ne pouvait que réagir promptement et de manière continue, face à ce genre de situations, en assurant une meilleure préparation de ses équipes d'intervention spécialisées dans le sauvetage-déblaiement.

C'est en cela que réside la nouveauté par rapport à l'ancienne approche qui consistait en la mobilisation conjoncturelle des effectifs, en fonction de la situation d'urgence ou de catastrophe.

Dans cette nouvelle optique envisagée, il est fait obligation à chaque unité principale de disposer d'une section spécialisée, dédiée au sauvetage-déblaiement exclusivement dont la composante doit avoir, cela va sans dire, préalablement bénéficié d'une formation et d'un équipement adéquat.

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Promouvoir la culture préventive

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Consciente du rôle important que la prévention est appelée à jouer dans l'anticipation, la préparation aux situations de catastrophes, ainsi que dans la réduction de leurs effets dommageables, la Protection civile n'a cessé d'œuvrer au développement et à la promotion de ce domaine par la mise en place de structures tant au niveau central que local, chargées d'impulser, d'initier et d'animer les actions et les initiatives à même de conscientiser les populations face aux risques nés du développement multiforme de la société ou ceux induits par les risques naturels.

C'est précisément pour répondre à ces préoccupations que fut adopté le décret exécutif n°91-503 du 27 décembre 1991 portant organisation de l'administration centrale de la Protection civile. Celui-ci n'a pas manqué de favoriser l'émergence d'une nouvelle entité consacrée exclusivement à la prévention, en regroupant en son sein trois sous-directions (études et réglementation, des risques majeurs, statistiques et information) avec un prolongement au niveau local, assuré par les services de prévention.

L'importance de la direction de la prévention apparaît à travers l'énumération des tâches et missions qui lui sont assignées et qui se résument principalement dans le suivi et le contrôle de l'application de la réglementation en matière de prévention des différents risques, la participation à la réalisation des divers plans de prévention avec les services concernés, l'étude et la définition des règles et normes de sécurité applicables en matière de lutte contre l'incendie, l'explosion et la panique dans les établissements, la prise en charge des études de vulnérabilité des zones exposées aux risques naturels et technologiques par l'élaboration de cartographies des risques en collaboration avec les services spécialisés.
Il s'agit également de l'organisation de la collecte, du traitement, de l'analyse et de la synthèse des données statistiques liées aux interventions des unités opérationnelles du secteur, sans omettre, bien évidemment, celles relatives à l'information et à la sensibilisation du grand public.

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Le rôle vital accordé à cette direction apparaît, également, à travers l'effort consenti par l'institution en vue de s'attacher les services de personnels qualifiés en rapport avec les exigences induites par la complexité et la diversité des missions et tâches dévolues au secteur et, par la même occasion, en mesure d'aider à l'ancrage et à l'enracinement de la culture de la prévention au sein de la société.

C'est dans cette optique plus précisément que la Direction générale de la Protection civile, par le biais de la sous-direction des statistiques et de l'information, a initié un vaste programme de sensibilisation et de vulgarisation à l'adresse des citoyens pour qu'ils prennent conscience des risques auxquels ils sont confrontés et des conduites à tenir face à ce genre de situations.

Au titre de l'année 2009, cette initiative s'est traduite par le lancement de multiples campagnes consacrées aux différents risques récurrents auxquels est confrontée l'Algérie.
Sa traduction sur le terrain a été marquée par la tenue de séminaires, de portes ouvertes, de campagnes de sensibilisation et d'information, de distribution de dépliants, de prospectus, d'affiches, de confection de banderoles portant les mots d'ordre inspirés des axes thématiques proposés à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de la Protection civile qui correspond au 1er mars de chaque année.

Pour rappel, le mot d'ordre choisi pour l'année sus-citée « l'information préventive et les techniques de communication » a été endossé et pris en charge par l'ensemble des services de la Protection civile à travers toutes les unités opérationnelles, ainsi que par les structures de formation et de gestion, aussi bien centrales que locales.

Il faut également souligner que la célébration de cette journée a toujours constitué le point de départ de toutes les actions arrêtées en matière de prévention et de prise en charge par les nombreuses campagnes d'information et de sensibilisation organisées durant toute l'année, suivant le risque dominant qui marque chaque saison.

Dans le même ordre d'idées, il faut évoquer les trois campagnes saisonnières relatives à la surveillance des plages et baignades, à la lutte contre les feux de forêts et contre l'envenimation scorpionique, se limitant à certaines wilayas, respectivement côtières, forestières et sahariennes.

À partir de ces données, la Protection civile a été amenée à engager une réflexion quant aux voies et moyens les plus appropriés et les plus efficaces à même de toucher le maximum de foyers et à diffuser le message relatif à l'action préventive à entreprendre pour faire face aux situations de risques, tout en prenant en compte les préoccupations liées aux pesanteurs sociologiques, aux contraintes topographiques, à l'environnement et à l'enclavement de certaines zones.

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Les secours médicalisés...au secours du citoyen

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Grâce au caractère fondamentalement humanitaire de ses missions, la Protection civile s'est forgé une très grande popularité au sein de la société, par la qualité des prestations fournies, notamment en œuvrant au développement du « secours médicalisé », devenu par la force des choses l'un des maillons forts de la chaîne des secours.

Ainsi, les données statistiques dégagées au terme de l'année 2009 montrent, on ne peut mieux, cette réalité qui transparaît à travers le nombre d'interventions cumulées par nature de sinistres ou accidents qui accaparent l'essentiel des efforts humains et matériels dont dispose l'institution.

La pole position occupée désormais par les secours médicalisés transparaît à travers le nombre d'interventions globales enregistrées sur l'ensemble du territoire national et qui représente 75% de l'activité échue pour l'année précitée. Ce volume englobe aussi bien les accidents de la circulation, les évacuations au titre des accidents domestiques ou dus à d'autres sinistres.

À partir de là, l'on est en mesure d'apprécier la consistance et l'efficacité des moyens mobilisés par la Protection civile au profit de cette activité.

C'est dire toute l'importance de la place occupée désormais par les secours médicalisés depuis leur départementalisation au sein des structures centrales et locales, et qui ne risquent pas de voir le spectre de leur champ d'action diminuer ou reculer dans les années à venir.

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Les transmissions, un vecteur essentiel de l'action opérationnelle

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Les transmissions ont, de tout temps, constitué un vecteur essentiel de l'action opérationnelle, grâce à un éventail de prestations qu'elles offrent en termes de coordination et de synchronisation des actions à entreprendre entre les différents intervenants, de la rapidité de circulation et de remontée de l'information, ainsi que d'engagement des équipes d'intervention sur le terrain dans les délais requis.

De ce fait, l'efficacité et la réussite de la prise en charge de l'action opérationnelle sont indubitablement conditionnées par l'existence d'un réseau de liaison fiable et performant.
C'est la raison pour laquelle la DGPC n'a eu de cesse d'œuvrer, en vue de satisfaire ces critères fondamentaux sans lesquels il serait vain de prétendre à l'optimisation du rendement de l'action de ses équipes.

Dans ce contexte, et grâce au programme ambitieux qu'elle a initié pour l'acquisition d'équipements et de matériels nécessaires au renforcement et à l'élargissement de son réseau de liaisons de télécommunications et radio, on peut dire, sans risque de nous tromper, que les objectifs fixés ont été globalement atteints.

De la même manière, le réseau radio existant, constitué de liaisons de types HF, VHF et UHF pour respectivement les grandes distances, moyennes et courtes distances, structurées en réseaux comportant des stations fixes, stations relais, mobiles et portatives, a fait l'objet d'un intérêt quant à son renforcement et à son renouvellement, matérialisés par l'apport d'équipements nouveaux.

À cela s'ajoute le recours à l'utilisation de stations semi-fixes (type Shelters) ainsi que les liaisons satellitaires dans les situations de catastrophes ou pour le renforcement des liaisons en cas de nécessité.

Autant d'efforts et de moyens sur lesquels la DGPC ne lésine pas, et ce, dans le souci de permettre l'optimisation de l'efficacité de ses unités d'intervention.

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Réhabilitation des postes de secours routiers, l'autre défi de la Protection civile

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Le lancement par les pouvoirs publics de grands projets d'envergure, tels ceux relatifs à la réalisation de nouveaux axes routiers et autoroutiers, de tunnels et de métros, ne pouvait laisser la Protection civile, en tant que service public dédié à la protection des personnes et des biens, insensible aux risques et dangers que l'utilisation de ces nouvelles infrastructures allait engendrer sur les usagers.

C'est ainsi que l'institution, en accord avec le ministère des Travaux publics, s'est vue affecter des assiettes de terrain pour l'implantation de pas moins de 22 nouveaux postes de secours routiers (PSR) venant renforcer le potentiel déjà existant, lequel a bénéficié de crédits nécessaires à sa réhabilitation et à son renforcement depuis quelques années déjà.
Au plan des statistiques enregistrées, l'année 2009 est loin de faire l'exception à la règle, tant les événements dommageables qui se sont succédé ont rythmé la vie des unités de la Protection civile, lesquelles ont été contraintes de déployer des efforts colossaux en vue d'en réduire les effets et d'éviter ainsi des drames autrement plus graves à la collectivité nationale.

De ce fait, l'hécatombe provoquée par les accidents de la route avec son lot effarant de pertes en vies humaines, de blessés et de handicapés, ainsi que les dégâts matériels engendrés, constituent autant de défis pour les unités de ce corps dont la disponibilité et l'efficacité d'intervention n'ont jamais été prises en défaut.

Néanmoins, la situation est plus alarmante, car elle tend à accaparer de plus en plus la plus grande partie de ses moyens au détriment de la couverture des autres risques et dangers qui guettent la société dans son ensemble.

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Les cadets de la Protection civile assurent la relève

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La création de la première section des cadets de la Protection civile en juin 2003 constitue une réponse à une préoccupation visant à attirer l'attention du plus grand nombre de citoyens face aux risques qui guettent la société, en ciblant la frange juvénile, la plus prédisposée à assimiler les règles et les principes de base, ainsi que la conduite à tenir lors d'événements dommageables.

Il s'agit donc du meilleur vecteur pour transmettre et promouvoir, au sein de la société, toutes les actions et initiatives tendant à l'enracinement profond et irréversible de la culture du risque qui fait tant défaut à de larges couches de la population.

Certes, la création de la section des cadets de la Protection civile n'a pas la prétention, loin s'en faut, de substituer son instruction et ce qu'elle renferme comme valeurs et principes à l'enseignement plus large et plus riche dispensé par les établissements scolaires.

C'est pour cela, du reste, que la Protection civile a signé une convention avec le ministère de l'Education nationale en avril 2001 portant sur la prévention des risques majeurs en milieu scolaire à l'effet d'inculquer les réflexes nécessaires à adopter en cas de catastrophes.

Il va sans dire que les effets bénéfiques attendus de la mise en application de cette convention dépasseront largement la cadre scolaire pour atteindre le plus grand nombre de foyers.

C'est précisément cet objectif de généralisation et de vulgarisation de la culture du risque qui a conduit la naissance de cette première section pour atteindre un grand nombre de wilayas avec un effectif qui avoisine les 400 jeunes. Une force qui, comme on peut bien le constater, est loin d'être négligeable, a fortiori si elle venait maintenir cette formidable cadence.

De plus, la Protection civile qui a pour, entre autres objectifs, de renouveler ses forces à partir de ce vivier, n'entend point dilapider ce capital, puisqu'elle s'engage à le fructifier dans le cadre de son ambitieux projet de prise en charge du travail de proximité devant être accompli par les volontaires.

C'est dire qu'au sein de la Protection civile, la relève est d'ores et déjà assurée.

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Redynamiser la coopération internationale

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Le caractère vital et l'importance des missions dévolues à la Protection civile ne pouvaient continuer de s'accommoder perpétuellement de l'isolement imposé par la détérioration de la situation sécuritaire qui a prévalu pendant plus d'une décennie.
Dès lors, le retour à la paix civile a vite redonné à la Protection civile la possibilité de relancer la coopération interétatique dans les domaines de prévention et de gestion des situations d'urgence, ainsi qu'en ce qui concerne le développement des moyens d'intervention ou en termes d'échange d'expériences capitalisées dans la prise en charge des catastrophes et des risques.

C'est pour ces motifs que la Direction générale de la Protection civile a fait du développement de ce volet l'une de ses priorités, sachant que la survenue d'événements dommageables tant au niveau national qu'au plan international allait rendre cette coopération incontournable, compte tenu du caractère transfrontalier des catastrophes dont l'ampleur dépassait souvent les capacités de riposte des pays affectés.

Au chapitre de la coopération régionale, plusieurs manœuvres réunissant les institutions de protection civile algérienne et tunisienne ont été initiées dans le cadre de la convention de coopération signée entre les deux pays en 1986, en matière de lutte contre les feux de forêt et de simulation de séisme, ainsi que de simulation de pollution marine appelée « Opération blanche » qui a regroupé, en plus des parties citées, le Maroc, conformément à l'accord sous-régional signé à Alger en juin 2005, découlant du protocole de coopération adopté en janvier 1976 à Barcelone.

Au plan international, cette coopération a connu une véritable impulsion à partir de 2001, se traduisant par la réactivation et l'amorce des liens d'échanges, respectivement avec la France, par la signature de l'accord bilatéral signé en octobre 2003 en matière de protection et de sécurité civile et avec la Fédération de Russie, la République populaire de Chine et Cuba, par l'adoption de plusieurs mémorandums portant sur l'aide et l'assistance mutuelle en cas de catastrophes, de coopération et d'échange d'experts, d'expertises et d'expériences, de formations techniques spécialisées et d'échange de documentations.
Cette coopération tous azimuts ne pouvait faire l'impasse également sur les actions et missions entreprises par le secteur dans le cadre plus élargi à l'adresse des institutions et organismes spécialisés, avec pour objectif de mieux coordonner et canaliser les efforts d'assistance et d'aide envisagées en cas de situations de catastrophes majeures.

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Le DG de la Protection civile, Mustapha Lahbiri, en tournée à l'Est : 26 mai 2010

«L'Etat français nous a fait don de deux hélicoptères»

Citation :

Le directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha Lahbiri, a entamé avant-hier une tournée à l'Est qui l'a conduit à Constantine, Oum El Bouaghi et Batna.

Cette visite s'inscrit dans le cadre de la mise en place de la nouvelle stratégie que la direction compte appliquer en prévision de la saison estivale, et ce, en collaboration avec la Conservation des forêts.

D'ailleurs, le colonel Lahbiri a annoncé, en marge de sa visite à Constantine, que des réunions sont programmées au niveau de la direction générale avec les différentes responsables de la Conservation des forêts en vue de mettre en place une stratégie commune pour faire face aux feux de forêt.

Une réunion avec les responsables des wilayas de l'est concernées par les feux de forêt a été programmée hier à Batna.


Concernant le programme de la prochaine acquisition d'hélicoptères qui va renforcer davantage le champ d'intervention de la Protection civile, le DG a précisé que le corps va se doter d'une flotte aérienne composée de six hélicoptères médicalisés, ceci dans le cadre d'un marché conclut conjointement avec l'armée et la DGSN.

Le colonel Lahbiri a indiqué que ce programme est en phase d'exécution puisque la formation des pilotes a été entamée. Il a annoncé également que la Protection civile a reçu deux hélicoptères comme don de l'Etat français et qui sont utilisés actuellement dans la formation des nouveaux pilotes.


Quant au programme tracé pour la Protection civile, il est prévu la prise en charge dans un avenir proche de toute sorte de dangers de manière efficace et scientifique avec la création de cellules spécialisées dans la lutte contre les dangers chimiques et nucléaires ou quand il s'agit de catastrophes relatives au pétrole.

«Ces troupes seront dotées de matériel sophistique et nécessaire pour une intervention rapide et efficace. Ils seront six troupes à travers le territoire national», a-t-il expliqué.

Ces troupes viendront renforcer les deux déjà existantes. La première est celle de Sonatrach et dont les éléments ont été formés aux USA.

Quant à la deuxième, elle active au sein de la Protection civile et compte 20 éléments d'une formation spécialisée dans les dangers relatifs aux régions pétrolières.

Le colonel Lahbiri n'a pas omis de rappeler que l'effectif des agents de la Protection civile sera ramené à 70 000, presque le double (actuellement, ils sont 40 000). Cette révision à la hausse de l'effectif des pompiers vient à la suite d'instructions du président de la République.

http://www.letempsdz.com//content/view/38410/1/

Dommage qu'il ne précise pas de quel type d'hélicoptère il s'agit, s'ils ont déjà servi ou pas...

Le premier appareil sera réceptionné en juin 2011

La Protection civile se dote de six hélicoptères acquis en Italie - 08 juin 2010

Citation :

Du nouveau à la protection civile. Cette corporation paramilitaire vient de se doter d'une nouvelle structure interne qui n'est autre que le Groupement aérien se décrivant comme étant la nouvelle unité créée dans le cadre du plan de développement de la Protection civile.

Cette nouvelle unité est d'ores et déjà dotée de quatre aéroplanes et de deux hélicoptères attribués en 2003 sous forme de don par le ministère de l'Intérieur français en guise de reconnaissance aux efforts consentis par les pompiers algériens qui ont aidé à l'extinction des feux de forêt ayant provoqué beaucoup de dégâts en France durant l'été de la même année.

C’est là en substance les explications fournies hier par le colonel Khellaf, directeur de l'organisation et de la coordination des secours lors d'un point de presse tenu dans l'enceinte de l'Ecole nationale de la Protection civile sise dans la localité de Bordj El Bahri, à l'est d'Alger.

Le conférencier expliquera au cours de son intervention qu'en vue d'un accomplissement en de bonnes conditions des missions assignées à la nouvelle unité aérienne évoquée plus haut, de nouvelles acquisitions en termes d'appareillages aériens se dressaient tel un impératif qu'il fallu satisfaire inéluctablement.

Et dans cette optique, le même responsable de la Direction générale de la Protection civile (DGPC) ne tarda pas à annoncer la signature d'un contrat entre d'une part l'institution dont il relève et l'entreprise italienne Agusta West Land portant sur l'acquisition de six hélicoptères «de classe moyenne et de haute technologie», pour paraphraser les propos du colonel Khellaf. Ce dernier précisera que ces nouveaux hélicoptères vont servir aussi bien pour l'évacuation sanitaire vu que selon la même source ces appareils médicalisés peuvent transporter jusqu'à 6 malades.

Les nouvelles acquisitions de la protection civile auront également pour mission «l'accomplissement des opérations de sauvetage en des milieux de sauvetage et difficile d'accès, l'extinction du feu ainsi que le transport des groupes», explique encore le colonel Khellaf. «Chacun de ces hélicoptères peut transporter jusqu'à 14 personnes» a-t-il ajouté.

Qu’en est-il de l'échéance de livraison de ces nouveaux appareils au profit de la direction générale de la protection civile? A cette question, le colonel Khellaf répondra que le processus de livraison sera de mise à partir du juin 2011 et se poursuivra jusqu'au mois décembre de la même année.

Des acquisitions rendues possibles sous l'égide du MDN

Le conférencier n'omettra pas par ailleurs de mettre en valeur le rôle prépondérant accompli par le ministère de la Défense nationale (MDN) dans le cadre de la réalisation de ce contrat qu'il a qualifié de très réussi sur le plan notamment des négociations. A ce sujet, le colonel Khellaf dira carrément que l'acquisition des six hélicoptères s'est concrétisée «sous l'égide du ministre de la Défense nationale».

D'autre part, en attendant la réception de ces appareils dont le premier sera réceptionné en juin 2011, la direction de la protection civile vient de sélectionner une cinquantaine parmi ces éléments en vue de les initier aux techniques de pilotage. Une vingtaine d'entre eux seront envoyés en formation en Angleterre à partir du mois de juillet prochain pour une durée de 30 mois.

A partir du prochain mois de septembre, une dizaine d'autres éléments s'envoleront en Italie, également pour un stage de formation d'une durée de quatre mois. En attendant leur départ à l'étranger, la cinquantaine d'éléments sélectionnés sont actuellement en cours de formation de six mois portant sur l'apprentissage de la langue anglaise. Le colonel Khellaf informe par ailleurs que des pilotes d'Air Algérie sont également mobilisés dans le cadre cette formation du personnel naviguant de la protection civile.

http://www.letempsdz.com//content/view/39308/1/

mabrouk pour la protection civile

Les six hélico dont bénéficiera la Protection civile seront destinés à l’extinction des feux de forêt, aux évacuations sanitaires, au sauvetage dans les milieux périlleux et difficiles d’accès ainsi que pour le transport des troupes.

Il parait que c'est le goupe italien AgustaWestland qui à remporté le contrat des hélico, donc peut-être des AW-139 .

Algérie: Des pilotes d’hélicoptère pour la Protection civile

Publier le 9.06.10

Citation :

Algérie – La Protection civile va bientôt avoir ses propres pilotes. Cette institution va renforcer sa flotte aérienne d’intervention avec l’acquisition de six hélicoptères à partir de juillet 2011.

En tout, ils sont vingt ingénieurs à avoir été sélectionnés parmi les éléments de la Protection civile pour suivre une formation de pilote d’hélicoptère. Ils s’envoleront vers Londres, en Grande-Bretagne, au début du mois prochain, pour une formation de 30 mois.

C’est ce qu’a annoncé hier le sous-directeur des statistiques et de l’information de la Protection civile, M. Medjkane. Une première dans ce corps qui, actuellement, pour des interventions dans les zones éloignées ou difficiles d’accès, fait appel à des pilotes détachés par Air Algérie. Extinction de feux de forêt, transport d’éléments et autres transferts sanitaire et sauvetage en milieu périlleux constitueront les principales missions qu’auront à assumer ces nouveaux pilotes, une fois leur formation achevée.

Cette action intervient dans le cadre du marché d’acquisition de six hélicoptères par la Protection civile qui seront livrés à partir de juillet 2011, à raison d’un appareil par mois. M. Medjkane a souligné que «l’acquisition de ces appareils va permettre à nos agents d’intervenir efficacement et dans de courts délais». Parallèlement à cette action de renforcement des capacités d’intervention de la Protection civile, dix autres éléments, entre techniciens et mécaniciens, seront formés dans le but d’assurer la maintenance de ces nouveaux hélicoptères. Et M. Medjkane d’ajouter que «cinq pilotes professionnels acquerront également une qualification pour ces nouveaux appareils », précisant qu’«il s’agit des anciens pilotes qui étaient aux commandes des deux appareils dont dispose actuellement la Protection civile».

source: Le soir d’algerie

Départ aujourd’hui vers Johannesburg

Une première du genre ! Une trentaine d’éléments de la Protection civile se rendront à Johannesburg, en Afrique du Sud Le premier groupe prendra le départ aujourd’hui, a-t-on appris du sous-directeur des statistiques et de l’information à la Direction générale de la Protection civile. Ces éléments auront à assurer l’encadrement de l’équipe nationale et des supporters qui assisteront à la phase finale de la Coupe du monde en Afrique du Sud.

C'est une bonne initiative dont vont bénéficier nos supporters

Protection civile : nouvelle annulation de contrat avec un concessionnaire automobile français

TSA - 14 juin 2010

Citation :

La saga de la Protection civile algérienne avec les constructeurs français continue. Des appels d’offres rédigés selon des critères contestés par les concurrents de Renault, Peugeot et Citroën, l'attribution de contrats puis leur annulation souvent après des recours introduits par d’autres concessionnaires.... Le tout sans aucune explication publique.

Dernier épisode en date : la protection civile a annoncé dimanche 13 juin avoir annulé l’attribution provisoire du marché de fourniture de 56 véhicules de liaison à Renault Algérie, filiale à 100% du constructeur français. Cette attribution a été faite en novembre dernier, a précisé la protection civile qui n’a pas expliqué les raisons de cette annulation. Le montant du contrat n’a pas non plus été révélé.

Ce n’est pas la première fois que la Protection civile annule un contrat avec constructeur français. Un précédent contrat portant sur l'acquisition d’ambulances auprès de la filiale algérienne du constructeur français Peugeot a été annulée à deux reprises par le passé. La dernière annulation remonte à avril 2009 (lire notre article) : l’attribution du contrat n’a pas été validée par la Commission nationale des marchés publics (CNMP) après la plainte d’un concurrent.

En mars dernier, l’attribution d’une première partie de ce même contrat - qui a été divisé en deux lots après la dernière annulation portant sur l’acquisition de 337 ambulances pour un montant total de 2,13 milliards de dinars au constructeur français Peugeot par la Protection civile - a suscité des protestations. Les concurrents des constructeurs français ont contesté les termes de rédaction du cahier des charges.

Ce dernier prévoyait des spécificités techniques qui favorisent nettement les deux constructeurs français, Peugeot et Renault. Les dimensions retenues pour les véhicules excluaient en effet les constructeurs asiatiques – la taille de leurs véhicules est petite- et allemands – une taille légèrement plus grande. Les dimensions retenues étaient en fait presque identiques à celles du Boxer (Peugeot) et du Master (Renault).

La protection civile algérienne doit avoir sûrement de bonnes raisons de le faire