Il tue grands-parents et petits-enfants avant d'être lynché
AFP - Le 29 avril 2010
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BEYROUTH - Un Egyptien soupçonné d'avoir tué un couple âgé et ses deux petites-filles au Liban a été lynché jeudi par une foule déchaînée au moment où il s'apprêtait à participer à la reconstitution du crime.
Des centaines d'habitants de la localité de Ketermaya, à 25 km au sud-est de Beyrouth, ont traîné Mohammad Moslem hors de la voiture de police qui le transportait vers les lieux du crime et l'ont battu à mort devant les policiers impuissants, a affirmé à l'AFP un responsable des services de sécurité.
Cet homme de 38 ans est soupçonné d'avoir assassiné un couple âgé et ses deux petites-filles, âgées de sept et neuf ans, tous retrouvés poignardés à leur domicile mercredi, selon le responsable qui a requis l'anonymat.
"Les habitants ont apparemment su qu'ils allaient reconstituer le crime et ils l'attendaient", a-t-il indiqué. "Après l'avoir battu à mort, ils l'ont pendu à un poteau électrique", a précisé la même source. Selon lui, les policiers qui l'escortaient n'ont rien pu faire pour le sauver.
L'Egyptien était déjà poursuivi pour le viol d'une fille de 13 ans il y a deux mois dans cette même localité, a ajouté le responsable.
AlJazeeraEnglish 27 juin 2010 : Palestinian refugees are living in miserable conditions across Lebanon due to many factors such as scarce financial resources.
Shunned by many employers, not allowed to own property and facing discrimination, Palestinian refugees are reduced to a miserable existence in overcrowded and unsanitary camps.
On Sunday, thousands are expected to march to highlight their plight.
05/07/2010 - Le président de l'association des oulémas de Jabal Amel du Liban a demandé aux Libanais de sanctionner la compagnie française Total et d'éviter toute transaction avec cette compagnie.
Réagissant au refus du Total de vendre l'essence à l'Iran, le Cheikh Afif al-Naboulsi a appelé les Libanais à boycotter toute transaction avec cette compagnie.
"Je demande aux Libanais épris de la liberté, qui sont conscients des efforts de la RII et ses services rendus au Liban, de sanctionner la compagnie française Total", a-t-il dit ajoutant: "Certains pays occidentaux accusent l'Iran de mensonges sur le dossier nucléaire iranien pour duper l'opinion publique mondiale", a-t-il regretté.
18/07/2010 Almanar - Le Premier ministre libanais Saad Hariri est arrivé ce dimanche matin à Damas à la tête d'une importante délégation ministérielle, la quatrième visite en Syrie depuis son nomination Premier ministre en décembre 2009.
Hariri s'est entretenu avec son homologue syrien Mohammad Naji Otri sur le renforcement des relations syro-libanaises, alors que plusieurs accords économiques devaient être signés au cours de cette visite, selon l'agence officielle Sana.
Selon l'agence syrienne Sana, les deux hommes ont affirmé au cours de la réunion "l'attachement de leurs pays à renforcer leurs relations dans le cadre du traité de fraternité" signé en 1991 par le Liban et la Syrie.
Près de 17 accords économiques entre les deux pays doivent être signés dans la journée dans les domaines de la navigation maritime commerciale, de la protection des consommateurs, du transfert des personnes condamnées, de l'agriculture, de l'éducation, du tourisme et des investissements.
Hariri sera ensuite reçu par le président syrien Bachar al-Assad. La délégation libanaise comprend 13 ministres, dont le ministre de l'Intérieur Zyad Baroud, le ministre des Affaires étrangères Ali Shami, et la ministre des Finances Raya Haffar.
Elle comprend aussi les deux représentants des Forces Libanaises au gouvernement, le ministre de la Justice Ibrahim Najjar, et le ministre de la culture Salim Wardé.
Emir du Qatar:Les habitants du Sud ont levé la tête des Arabes par leur victoire
Citation :
31/07/2010 - Almanar - Au lendemain de sa visite au Liban, l'Emir du Qatar cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani s'est dirigé au Sud Liban où un accueil solennel lui était réservé.
Accompagné de sa femme, cheikh Hamad est arrivé à bord d'un hélicoptère ainsi que les trois Présidents de l'Etat libanais, Michel Souleimane, Nabih Berri et Saad Hariri. Le chef du bloc parlementaire de la fidélité à la résistance le député Mohammad Raad représentait le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah.
Le premier rendez-vous était à Bent Jbeil, une grande ville frontalière du Sud qui a été complètement détruite par l'ennemi israélien lors de la guerre de juillet 2006 puis reconstruite par Qatar.
Des milliers des habitants du Sud y attendaient l'Emir du Qatar, brandissant des drapeaux libanais et qataris. A son arrivée, les hourras de la population ont retenti dans la région, et l'orateur a tenu en leur nom à remercier énormément les efforts de ce pays du Golfe, qui a contribué à la construction de plusieurs villes et localités du Sud: Bent Jbeil, Aynata,, Khyam, Maroun el Ras, Ayta Chaab.
Après avoir reçu des clés symboliques des villes de Bint Jbeil, Ayta Chaab et Aynata, Hamad ben Khalifa Al Thani a inauguré le souk traditionnel de Bint Jbeil, au son des chansons qui remercient Qatar et son roi.
Dans un court discours prononcé devant la pierre inaugurale dans le souk, cheikh Hamad a exprimé sa joie d'être au Sud Liban, dans cette région qui a été reconstruite après une guerre destructrice, et a remercié les combattants qui ont offert leurs argents et leurs âmes pour défendre la patrie.
La délégation officielle a ensuite effectué une tournée dans les rues de la ville et dans ses anciens souks, et a visité les bâtiments et les institutions reconstruits par Qatar.
A l'appel du ministre de la santé et de la municipalité du Bint Jbeil, les responsables se sont dirigés à l'hôpital gouvernemental de la ville reconstruit également par Qatar. Lors de l'inauguration du bâtiment, le numéro 1 du Qatar a affirmé que les habitants du Sud ont levé la tête de tout le Liban et de tous les Arabes grâce à leur victoire sur Israël, félicitant les Libanais pour la reconstruction de leur pays après la guerre de juillet.
Selon lui, Doha (Qatar) et Taëf (Arabie Saoudite) ainsi que d'autres villes arabes sont prêtes à accueillir les Libanais pour se réunir et dialoguer, mais ils n'en auront plus besoin dans l'avenir.
"En ces jours, nous crions haut et fort contre le blocus imposé sur Gaza, dont les habitants ont souffert de destructions similaires, et nous affirmons être contre les guerres et leurs horreurs", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter que le Liban fait toujours face à plusieurs défis mais qu'il est capable de les surmonter, dont à leur tête la réhabilitation de la société et des citoyens, soulignant que le Liban a choisi de relever le défi et de s'attacher à son identité arabe et à la citoyenneté.
Après une tournée dans quelques villages du Sud, l'Emir Khalifa a pris la route vers la localité de Khyam, à Marje'youn, où un accueil populaire massif lui a été réservé. Au son des chansons nationales libanaises et qataries, cheikh Khalifa a inauguré le bâtiment du conseil municipal, qui a été reconstruit aussi par Qatar et y a planté un olivier, symbole de la paix et de la prospérité.
La délégation officielle s'est ensuite dirigée vers Deir Mimass, un village chrétien du Sud, pour y inaugurer l'église, détruite lors de la guerre de juillet 2006, et reconstruite par Qatar.
A la fin de cette longue journée, cheikh Khalifa et sa femme Moza iront déjeuner à Msayleh, chez le chef du Parlement Nabih Berri.
Foxbat16
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Sujet: Re: Liban Lun 6 Sep 2010 - 22:44
Saad Hariri dit avoir fait une "erreur" en accusant Damas d'avoir tué son père
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06/09/2010 Le Premier ministre libanais Saad Hariri a affirmé avoir commis une "erreur" en accusant la Syrie d'être derrière l'assassinat de son père Rafic Hariri, dans une interview publiée lundi dans le quotidien arabe A-Sharq Al-Awsat.
"A un moment donné, nous avons commis des erreurs. Nous avons accusé la Syrie d'avoir assassiné le Premier ministre martyr. Il s'agissait d'une accusation politique, et cette accusation politique n'est plus à l'ordre du jour", a déclaré Hariri.
"Il y a une cour qui fait son travail, et de notre côté nous devons réexaminer ce qui s'est passé", a-t-il dit en allusion au Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de l'enquête sur cet assassinat.
Saad Hariri et ses alliés avaient accusé le régime en Syrie d'être à l'origine de ce meurtre, ce que Damas a toujours nié.
Le camp de Hariri avait aussi accusé la Syrie d'avoir planifié l'assassinat de plusieurs personnalités libanaises anti-syriennes, dont un ministre et trois députés, après celui de l'ex-Premier ministre.
Le "travail du TSL n'a rien à voir avec des accusations politiques hâtives. Il y a une enquête et un tribunal qui ne se soucie que de preuves", a encore dit Saad Hariri.
"Les faux témoins ont détruit les relations entre la Syrie et le Liban et politisé l'assassinat, mais une nouvelle page a été ouverte dans ces relations depuis la formation du gouvernement libanais".
"Nous avons procédé à une réévaluation de nos erreurs commises vis-à-vis de la Syrie et qui ont porté atteinte au peuple syrien et aux relations entre les deux pays", a encore dit le Premier ministre libanais.
Foxbat16
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Sujet: Re: Liban Lun 6 Sep 2010 - 22:46
Commentaire déposé sur l'article :
Qu'est-ce qui se passe ? 06/09/2010 14:06:00
Lord Balfour | Terre
Et bien dis donc. Notre premier ministre s'est fait greffer des neurones et un sens nouveau du vrai patriotisme ? Ou est-ce un retournement dû uniquement à une conjecture géopolitique qui pousse à ce genre de déclaration ? Ou alors juste une déclaration assez ambiguë pour se désengager de la décision du TSL qui accusera la Syrie, l'Iran et le Hezbollah, selon le souhait bien établi des USA et d' "israël" ? Du genre, "c'est pas moi qui les accuse mais une commission indépendante". Quand on voit que l'affaire de l'assassinat (filmé !!) de Dubaï n'a entrainé que du bruit médiatique mais aucune conséquence contre "israël"... Comme d'habitude. Qu'est-ce qu'il croit attendre du TSL notre petit Saad ? J'attends de voir la suite pour analyser cette nouvelle position avec suffisamment de recul.
Gemayel enfonce plus le clou de la collaboration avec l’ennemi israélien
Citation :
08/09/2010 - almanar - Le député Samy Gemayel a tenu une conférence de presse, à la résidence de son père l'ancien président Amine Gemayel, à Bickfaya, au cours de laquelle il a tenté de justifier ses propos sur la collaboration de son parti, les Kataëb avec l’ennemi israélien durant la guerre civile libanaise dans les années 70 !
Gemayel avait souligné dans une interview, en substance, que durant la guerre, "les Chrétiens" avaient été contraints de se procurer des armes de diverses sources, dont notamment d' « Israël », car ils sentaient que leur présence et leur existence étaient menacées. Gemayel avait ajouté que les Chrétiens n'avaient pas honte des choix qu'ils avaient faits dans ce contexte de guerre civile afin d'assurer ce qu’il appelle leur survie.
Ces propos ont provoqué un tollé dans les milieux politiques libanais, estimant à juste titre comme une reconnaissance de la justesse de la collaboration avec l’entité sioniste.
Le député du Hezbollah ,Nawaf Moussaoui a notamment déclaré à cet égard que « le fait que Samy Gemayel s'estime fier de la collaboration avec l’ennemi israélien est un péché en soi, et le fait qu'il n'ait pas de sentiment de honte couvre une collaboration encore présente ou potentielle ».
Moussaoui a estimé que « le député a le devoir de protéger les lois en les appliquant correctement, il se doit de respecter la Constitution qui qualifie « Israël » d’ennemi numéro un », par conséquent les propos de Gemayel constituent « une atteinte au pacte national et une menace à la cohésion ».
Or, pour le jeune Gemayel la fin justifie les moyens : ce dernier persiste et signe dans sa conférence de presse en affirmant qu’il n’y a pas de collaboration avec l’ennemi israélien quand il s’agit de protéger l’existence maronite !
Assurant être "le fils des Kataëb, de l'église chrétienne et de la résistance libanaise", Gemayel a exprimé sa fierté pour " tout ce que ces institutions ont réalisé pour protéger le Liban et les chrétiens pendant plus de mille six cents ans".
Gemayel s’est demandé: «Pourquoi cette campagne qui a débuté il y a 3 jours » ? (…) « nous pensons qu’ ils veulent détourner l'attention de l'utilisation des armes à l’intérieur, ils veulent détourner l'attention vers un autre endroit."
Et de noter : « Ils disent que nous sommes fiers d’avoir collaboré avec Israël, sans doute ils sont habitués à traiter avec des gens qui se désistent de leur l'histoire pour des intérêts personnels, ils ont pensé que nous pouvons renoncer à notre voie et à nos martyrs ". Il a souligné que « les Kataëb et la résistance libanaise n'ont pris les armes que quand l'Etat s’est avéré être absent et quand il y avait une tentative par les Palestiniens de prondre possession de la terre au nom d’un projet d’Etat palestinien alternatif, puis ultérieurement lorsque l'armée syrienne est intervenue, ainsi que différents groupe d'espions et d'acteurs régionaux et lorsque les armes ont commencé à circuler au moment où la résistance se défendait corps et âme ».
Ajoutant que « alors que toutes les armes et tout l'argent étaient fournis à la Syrie, aux Palestiniens et à toutes les parties qui attaquaient la résistance l'ont acculée au mur , nous avons donc chercher un endroit pour nous procurer des armes dans le but de nous défendre et ce sujet ne nous fait pas honte », ajoutant que "personne ne nous fera honte parce que nous nous sommes défendus lorsque le couteau était sur notre cou."
Gemayel a déclaré: «Nous n’aimons pas porter les armes, mais nous avons été forcés de le faire pour nous défendre et protéger nos maisons, notamment quand nous avons lutté contre des armes surpassant nos capacités, l'armée syrienne et les Palestiniens d’un côté et la résistance de l'autre, toute seule, sans compter les massacres commis contre les villages chrétiens, alors ne nous blâmez pas pour avoir demandé des armes du diable dans le but de nous défendre, cette question a pris fin en 1990 à la fin de la guerre libanaise. "
Gemayel a appelé à définir un critère de référence sur le concept de la haute-trahison et de la collaboration à partir de 1990, indiquant que «toute personne qui traite avec un pays étranger contre les intérêts de son pays est considéré comme un collaborateur, toute personne qui arrête un Libanais parce qu’il défend sa souveraineté et le remet aux services de renseignement syriens est un collabo, toute personne qui se considère comme un soldat de l'armée Wali al-Faqih est un collabo, toute personne qui traite avec Israël contre l'intérêt du Liban est un collabo».
Pour ce qui est des plaintes portées contre Gemayel, ce dernier a répondu qu’il compte faire de même "pour diffamation et distorsion de l'image et aussi pour tentative de créer des dissensions entre les Libanais", ajoutant que "tant qu'Israël viole l'espace aérien libanais et les résolutions internationales contre le Liban , nous resterons contre lui, que personne ne tente de détourner notre position vers un autre endroit, toutefois nous n’avons pas honte de ce que nous avons fait pendant la guerre. "
Et pour conclure, juste un rappel pour le jeune Gemayel, les forces de dissuasion syriennes sont rentrées au Liban en 1976 sur demande des chrétiens notamment du parti des Kataeb ! sachant qussi que les relations entre les Kataëb et l'ennemi sioniste ont commencé bien avant la guerre civile au Liban en 1975!!
Assassinat Hariri : Les informations du Hezbollah bouleverseront la donne
Citation :
08/09/2010 - almanar - Selon le quotidien libanais arabophone Ad-Diyar, le Hezbollah détient entre les mains des informations et des indices qui vont bouleverser la donne, une fois révélées au grand jour.
A la foi d’une source du parti de la résistance libanaise, ce dernier a opté pour une divulgation progressive de ces informations, pour s’enquérir sur la réelle position du Tribunal spécial pour le Liban, ( TSL) chargé d’enquêter sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.
Toujours selon cette source, le Hezbollah a choisi d’agir positivement avec l’initiative syro-saoudienne entreprise pour régler ce problème, comme s’est engagé à le faire le roi saoudien auprès du président syrien. Sans pour autant renoncer à agir en direction de l’opinion publique libanaise et arabe, en décortiquant à la lettre le travail que le TSL va présenter, et en mettant l’accent sur les faux témoins.
L'invité exceptionnel du Liban accueilli par une foule monstre
13/10/2010 - almanar
Citation :
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad est arrivé, ce mercredi, vers 9H00 heure locale, à l'aéroport de Beyrouth. Conformément au protocole iranien, la cérémonie d'accueil officielle lui a été réservée au palais présidentiel.
A l'aéroport, le président iranien a été accueilli par le président du parlement Nabih Berri. Des ministres et des députés du Hezbollah, du mouvement Amal et d'autres tendances politiques, ainsi qu'une délégation de responsables iraniens y étaient présents.
Les parents des deux martyrs Sayed Abbas Moussawi, ancien secrétaire général du Hezbollah, et de Imad Mougnieh, le chef de la résistance étaient aussi présents à l’aéroport pour accueillir le président Ahmadinejad.
Et puis, pour la première fois dans l'histoire du Liban, une foule monstre de Libanais et de Palestiniens, tout âge confondu, ont convergé vers la route de l’aéroport pour accueillir un chef d'Etat.
Bravant toutes les mesures de sécurité, le président iranien est sorti de sa voiture pour saluer la foule des manifestants.
Des dizaines de milliers agitaient des drapeaux libanais et iraniens. Des hauts-parleurs diffusaient les hymnes nationaux des deux pays et une chanson souhaitant la "bienvenue au président Ahmadinejad dans le pays de la gloire ".
M.Ahmadinejad s'est rendu ensuite vers le palais présidentiel de Baabda, où il s'est entretenu avec son homologue libanais, Michel Sleimane.
En début de soirée, une cérémonie d'accueil lui sera réservée dans la banlieue au cours de laquelle, le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah prononcera un discours d'accueil en faveur du grand hôte du Liban. Il n'est pas connu si l'intervention de Sayed Nasrallah sera en personne ou via un écran.
Peu avant son départ pour Beyrouth, M. Ahmadinejad a affirmé que le Liban est « le point de résistance et se dresse face à ceux qui en exigent trop », ajoutant que le Liban joue un excellent rôle à cet égard ».
Le président iranien a en outre déclaré que le but principal de son voyage était de dynamiser "les relations bilatérales dans différents domaines et avoir des entretiens et des consultations avec des responsables libanais sur les problèmes régionaux et internationaux".
14 accords seront signés au cours de cette visite notamment dans les domaines de l'électricité et l'eau.
Jeudi, au deuxième jour le président iranien se rendra dans des villages du sud frontalier de la Palestine occupée. Selon des sources médiatiques, le président iranien pourrait proroger son séjour au Liban, afin de s’entretenir vendredi avec le premier ministre turc, Recep Tayeb Erdogan, de l'acte d'accusation du TSL.
Il est à noter que 570 agences de presses étrangères et locales ont demandé la couverture de cette visite historique, selon notre correspondante au palais présidentiel.
Colère israélienne contre la visite de Nejad: victoire du Hezbollah et de l'Iran
13/10/2010
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Un député d'extrême droite israélienne, Arié Eldad, a exigé mercredi l'élimination du président iranien Mahmoud Ahmadinejad durant sa visite controversée au Liban.
"Si Ahmadinejad se trouve, ne serait ce qu'un seul instant, dans le collimateur d'un soldat de Tsahal (l'armée israélienne), il faut absolument l'empêcher de revenir vivant chez lui", a affirmé au journal en ligne Y-Net cet élu de l'Union Nationale, un parti d'opposition (4 députés sur 120).
"Je préconise la médecine préventive, qui évite des maladies graves. Cette liquidation épargnerait de nombreuses vies", a ajouté Eldad, professeur en médecine et expert en chirurgie plastique.
"L'Histoire aurait pris un autre tour en 1939 si un soldat juif avait réussi à abattre Hitler", a encore dit le député, membre de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, en soulignant que le président iranien "profite de toutes les tribunes possibles pour menacer d'anéantir Israël".
De son côté, la presse sioniste n'a pas caché l'inquiétude et la colère israélienne face à cette visite iranienne au Liban, y voyant le signe d’une victoire franche du Hezbollah et de la politique de l’Iran.
Pour le quotidien "Haaretz", qui a s'est arrêté sur l’ampleur de l’accueil, aussi bien populaire qu'officiel, "cette foule immense et les slogans qu’elle scandait témoigne du large soutien dont bénéficient le Hezbollah et l’Iran au Liban ».
Le "Yediot Ahronot" se penche, quant à lui, sur les impacts de cette visite, en affirmant qu’elle ne pourrait que renforcer la position du Hezbollah dans toute la région.
De son côté, le "Jérusalem Post" souligne que « la première visite officielle d’Ahmadinejad, à Beyrouth, a mobilisé les foules, signe que les politiques régionales de l’Iran sont couronnées de succès". Rappelons que ces derniers jours, les médias occidentaux n’ont pas cessé de prédire l’échec, voire, l’annulation de cette visite.
Pendant ce temps, les Israéliens provoqués par cet événement sans précédent, se préparent à manifester à la frontière avec le Sud Liban contre la visite attendue d’Ahmadinejad à Bint Jbeil.
Le Yediot Ahronot avait souligné que des personnalités politiques et des membres de la Knesset ont lancé plus de 2000 ballons aux couleurs du « drapeau israélien » à la frontière avec le Liban ce mercredi matin, exigeant l'arrestation du président iranien pour ses appels à rayer Israël de la carte.
Quant à l’armée sioniste, elle a renforcé ses patrouilles à la frontière, alors que des unités militaires ont effectué ces derniers jours des manœuvres militaires sur l’occupation de villages syriens.
Comment l’AFP a couvert la visite d’Ahmadinejad au Liban
13/10/2010
Accueilli en héros au Liban, Ahmadinejad loue la "résistance" face à Israël
Citation :
Accueilli en héros à Beyrouth au premier jour de sa visite officielle controversée, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a loué mercredi la "résistance" du Liban face à Israël, son ennemi juré.
Si son séjour est critiqué par le camp pro-occidental au Liban, M. Ahmadinejad a été accueilli par des dizaines de milliers de personnes, notamment sur la route de l'aéroport, à l'appel du Hezbollah, un proche allié de Téhéran et mouvement politique et militaire le plus puissant au Liban.
Du toit ouvrant de sa voiture, il a salué la foule qui poussait des cris de joie et jetait du riz et des pétales de rose sur le convoi en criant "Khosh Amadid! (bienvenue en farsi), Allah Akbar (Dieu est grand en arabe)".
"Cet accueil populaire sera une gifle à tous ceux qui ont critiqué la visite, notamment les Etats-Unis et Israël, qui vivent dans un état denervosité à cause de la venue de M. Ahmadinejad", a dit la chaîne du Hezbollah, Al-Manar.
Elle faisait référence à la préoccupation concernant cette visite exprimée par Washington et Israël qui s'affrontent avec l'Iran au sujet du développement controversé de ses capacités nucléaires et l'accusent d'armer le Hezbollah.
Depuis Pristina, la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a affirmé que son pays était contre les efforts de "déstabiliser" le Liban, en référence à la visite de M. Ahmadinejad. Et, en Israël, un député d'extrême droite, Arié Eldad, a préconisé d'éliminer le président iranien.
Au palais présidentiel de Baabda près de Beyrouth, M. Ahmadinejad a affirmé que son pays soutenait "avec force la résistance du peuple libanais contre le régime sioniste", lors d'une conférence de presse avec son homologue libanais Michel Sleimane.
"Nous avons tous les deux des intérêts et des ennemis communs", a-t-il affirmé, en référence à Israël que le Hezbollah a combattu en 2006 ainsi que dans le sud du Liban jusqu'au retrait des troupes israéliennes en 2000 après 22 ans d'occupation.
Le président conservateur, qui effectue sa première visite au Liban depuis son élection en 2005, a estimé que cette "résistance" avait changé "l'équilibre de force dans la région", l'Etat hébreu n'étant pas parvenu à neutraliser le Hezbollah en 2006.
Les deux présidents ont par ailleurs signé plus d'une dizaine d'accords portant sur l'énergie, le commerce, le tourisme et les technologies. M. Ahmadinejad a aussi rencontré le Premier ministre soutenu par les Etats-Unis et l'Arabie saoudite, Saad Hariri, et le chef du Parlement Nabih Berri.
En soirée, il devrait apparaître au côté du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah lors d'un important rassemblement populaire organisé par le parti chiite considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis.
Jeudi, au deuxième et dernier jour de sa visite M. Ahmadinejad se rendra dans des villages du sud frontalier d'Israël, durement touchés en 2006 et reconstruits en grande partie grâce à l'aide iranienne.
La visite a créé la controverse au Liban en raison de l'important appui de Téhéran au Hezbollah, la majorité parlementaire dirigée par M. Hariri reprochant à Téhéran son "ingérence" et craignant que le pays ne devienne une "base iranienne" aux portes de l'Etat hébreu. "Pourquoi est-il là? Je suis dégoûtée", affirme Mona, 43 ans, devant sa maison à Dora, au nord de Beyrouth. "Ils parlent d'Ahmadinejad comme s'il était un sauveur alors qu'il a gâché notre vie".
"Ce n'est plus notre pays, c'est le pays du Hezbollah et de l'Iran", estime Georges, un chrétien de la même région.
Pour un commerçant sunnite, Raed Khalil, de Tripoli (nord), "le Hezbollah est prêt à vendre le Liban si Téhéran le lui demande".
Arabie saoudite : la visite d’Ahmadinejad a accordé un dynamisme au Liban..
14/10/2010
Citation :
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Faycal, a déclaré depuis l’Egypte où il effectue une visite éclair que la visite du président iranien Mahmoud Ahmadinejad au Liban a accordé un important dynamisme au Liban, espérant que les résultats de cette visite apporteront à la paix civile au Liban le même tonus !
Le ministre saoudien répondait à un correspondant du quotidien saoudien al-Chark al-Awsat : « la visite a provoqué un grand dynamisme au Liban.. inchallah les résultats de cette visite auront cette même véhémence sur la paix civile au Liban » !
Le prince Fayçal s’était rendu en Egypte, pour remettre au président égyptien Hosni Moubarak un message du serviteur des lieux saints de l'Islam, le Roi Abdallah Ibn Abdelaziz, portant sur un certain nombre de questions d'ordre arabe et régionale.
Selon l'agence de presse égyptienne MENA, les deux hommes ont discuté "des derniers développements du processus de paix à la lumière de la décision prise par le Comité de suivi de l'initiative arabe de paix lors de sa dernière réunion à Syrte, en Libye, soutenant la position de l'Autorité nationale palestinienne" conditionnant la poursuite des négociations avec les Israéliens au gel de la colonisation.
Les deux hommes ont également examiné la situation au Liban, au Soudan, au Yémen et dans la région du Golfe, ainsi les moyens pour former un gouvernement irakien d'union nationale, précise la même source.
Avant d'entamer sa visite au Liban, le président iranien avait contacté le roi Abdallah ibn abdel aziz pour discuter des dernières évolutions régionales et internationales!