France: le fils d'une figure de la droite en procès pour viols de son frère - 26 mai 2010
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Le fils aîné d'une figure de la droite nationaliste française, est renvoyé devant une cour d'assises sous l'accusation d'avoir violé à plusieurs reprises pendant son adolescence son frère cadet, a-t-on appris de source judiciaire.
Guillaume de Villiers, 31 ans, fils du député européen Philippe de Villiers, connu en France pour ses attaques contre l'Union européenne, est accusé de "viols" par son frère cadet Laurent, 25 ans, pour des faits commis "entre janvier 1995 et décembre 1996".
A cette époque l'aîné était âgé de 16 ans alors que son frère n'avait que 10 ans. Le procès de ce crime aura lieu devant une cour d'assises pour mineurs, puisque l'accusé n'était pas majeur au moment des faits.
Alors que le parquet de Versailles, près de Paris, avait requis un non-lieu dans cette affaire, un juge d'instruction est allé à l'encontre de cette réquisition et a rendu vendredi, selon cette source, une ordonnance de mise en accusation pour "viols" à l'encontre de Guillaume de Villiers.
Laurent de Villiers avait déposé plainte en 2006 contre son frère aîné. Mais en juin 2007, il avait adressé une lettre au juge d'instruction dans laquelle il ne "souhaitait pas donner suite à la plainte déposée par ses soins contre son frère", disant faire "le choix d'une réconciliation familiale".
Quelques mois plus tard, un nouveau juge d'instruction étant chargé du dossier avait souhaité connaître les raisons de ce désistement. Le jeune homme avait alors décidé de revenir sur le contenu de sa lettre et avait réitéré ses accusations en novembre 2008 lors d'une confrontation avec son frère face au juge d'instruction.
Consultant pour le développement international des entreprises, marié et père de trois enfants, Guillaume de Villiers a toujours nié les faits que lui reproche son frère.
Philippe de Villiers, de son nom complet Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon, dirige aussi le département de la Vendée, foyer historique de la résistance monarchiste contre la Révolution française dans les années 1790.
Val-de-Marne : une policière tuée dans une fusillade
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20/05/2010 | Mise à jour : 13:15 Réaction (4) Des malfaiteurs ont tiré à l'arme lourde sur des policiers à la sortie de l'A4 à hauteur de Villiers-sur-Marne. Trois autres personnes sont blessées, dont une automobiliste, grièvement touchée.
Elle s’appelait Aurélie Fouquet, jeune mère de famille, touchée mortellement par une rafale de Kalachnikov …Elle avait 26 ans.
Aurélie policière municipale esseulée, sacrifiée car haut symbole de proximité, d’échanges, de prévention, de tolérance et de paix civile dans une arène d’intolérance et de guerre civile.
Il découvre un magot de 165.00 euros enterré et relance une enquête pour meurtre - 26 mai 2010
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Un homme, en découvrant en janvier un magot de 165.000 euros dans le jardin de sa nouvelle maison en banlieue bordelaise, a relancé, bien malgré lui, une enquête sur un crime vieux de quatre ans, a-t-on appris mercredi auprès de sources concordantes.
"Pour moi, c'est plus des ennuis qu'un coup de chance" d'avoir mis la main sur ce magot, a confié à l'AFP cet homme qui souhaite conserver l'anonymat, précisant que la provenance de l'argent "ne lui inspire pas confiance".
Cet homme, qui venait de s'installer dans un pavillon à Mérignac (Gironde) dont il n'est pas le propriétaire, faisait des travaux lorsqu'il a buté sur un sac contenant une somme de 165.000 euros en coupures de 50, 100 et 500 euros, a indiqué le quotidien Sud Ouest qui a révélé l'affaire. Une somme confirmée de source proche de l'enquête.
Le parquet de Bordeaux a affirmé que le montant du magot n'est pas encore précisément connu à ce jour. Des expertises sont actuellement menées pour le déterminer car les billets contenus dans un sac plastique sont assez anciens et, pour certains, collés les uns aux autrees, a indiqué à l'AFP la secrétaire générale du parquet de Bordeaux, Agnès Aubouin.
"Une somme de 3.000 euros environ a été décomptée" à ce jour, selon Mme Aubouin.
L'habitant de Mérignac affirme de son côté "ne pas avoir compté".
C'est en essayant de régler des achats avec l'un des billets, dégradés par leur séjours dans le sol, que ce nouveau riche a été démasqué.
La caissière d'un hypermarché du centre de Bordeaux a pensé être en présence de billets contrefaits et a fait appel aux services de sécurité du magasin qui ont immédiatement interpellé l'homme et appelé la police.
Passant du rêve au cauchemar, l'homme a révélé aux policiers les conditions de la découverte de l'argent enterré dans son jardin. Les fonctionnaires ont fait le lien avec un meurtre non élucidé à la même adresse, en septembre 2006 et dont ce pactole aurait pu être le mobile.
Un père de famille de 37 ans avait été abattu d'un coup de fusil de chasse devant sa maison alors qu'il rentrait chez lui vers 03H00 du matin. Réveillée par la détonation, sa compagne l'avait découvert ensanglanté mais aucun indice probant n'avait pu être retrouvé pour permettre aux enquêteurs d'identifier le tireur qui, visiblement, s'était caché pour attendre le retour de la victime.
La découverte par le nouvel occupant de la maison de l'argent caché a réorienté le travail de la division des affaires criminelles de police judiciaire (PJ) de Bordeaux dans l'enquête judiciaire ouverte à l'époque. "C'est un élément important complémentaire dans une enquête qui a déjà +brassé+ beaucoup de monde", selon une source proche de l'enquête.
Quant à l'habitant de Mérignac, il pourrait remettre la main sur ce pactole si l'enquête ne permet pas de retrouver le propriétaire des billets. "Cet argent est aujourd'hui sous scellé et c'est le magistrat instructeur qui déterminera son sort", a précisé le parquet de Bordeaux.
Une perspective qui, toutefois, ne réjouit que modérément l'intéressé: "Vu d'où vient l'argent... Dans le doute abstiens-toi", dit-il.
Un "cachot" découvert dans les murs de l'Assemblée nationale - 27 MAI 2010
Un "cachot", dont nul ne sait quand il a été construit ni à quoi il a pu réellement servir, a été découvert dans les murs de l'Assemblée nationale.
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Fermée par des barreaux et une double porte en bois, la cellule d'environ 2 mètres sur 1,50 m avec un banc de pierre était emmurée depuis de longues années.
Ce réduit a été mis au jour quand un léger mur en plâtre a été abattu ces derniers jours à l'occasion de travaux effectués dans l'étroit escalier menant, à proximité de l'hémicycle, d'une salle de presse, la salle Fragonard, à une autre, la salle Passeron.
"J'en ignorais totalement l'existence", a indiqué l'historien de l'Assemblée nationale, Bruno Fuligni.
La divulgation de cette trouvaille a provoqué une réelle effervescence à l'Assemblée, avec un défilé sur les lieux de responsables et de membres du personnel du Palais-Bourbon. Le service de presse et la présidence de l'Assemblée ont été assaillis de questions et de demandes de visite par la presse, y compris étrangère.
Dans un communiqué, le service de presse a indiqué en fin de journée qu'"à ce stade, rien ne permet d’identifier l’usage dévolu à cet espace et notamment d’affirmer qu’il s’agirait d’un cachot. Le Palais-Bourbon est un bâtiment qui a fait, au cours des siècles, l’objet de nombreux et importants travaux et réaménagements, notamment la zone à proximité de la colonnade".
"Des recherches sont engagées par les services de l’Assemblée afin de retracer l’histoire et l’affectation de ce local. Le résultat de ces investigations sera rendu public", a-t-on ajouté.
Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, qui s'est lui aussi rendu sur place jeudi après-midi, a lancé, en plaisantant avec les quelques journalistes présents: "Ce n'est pas un cachot. Il faut arrêter le délire...".
Les grilles de la cellule semblent assez récentes et ses barreaux assez souples. Dans les couloirs de l'Assemblée, chacun y allait de son hypothèse sur l'utilisation du réduit.
Parmi les pistes plausibles, figure celle d'un usage interne des soldats allemands qui occupaient le Palais-Bourbon durant la Seconde guerre mondiale. Des graffiti nazis sont d'ailleurs toujours visibles dans les combles du bâtiment, d'où les soldats surveillaient la Place de la Concorde, de l'autre côté de la Seine.
Jusqu'à présent, la seule cellule connue, baptisée "cellule de dégrisement", était destinée aux députés. Mais ce "petit local", de deux pièces meublées, relativement confortable, n'avait plus servi depuis que Léon Gambetta, alors président de la Chambre des députés (1879-1881) y avait fait enfermer le comte Armand Léon de Baudry d'Asson, député royaliste de la Vendée (1876-1914).
La sanction avait en effet profité au comte, se transformant en énorme coup médiatique. Depuis lors, le local a été transformé en deux bureaux, affectés aujourd'hui à des députés UMP.
La dernière découverte insolite dans les locaux de l'Assemblée avait suscité une vive émotion chez les députés: celle, en 2005, d'ossements sous les locaux occupés par le groupe communiste. Il s'agissait en fait d'os de cheval...
Déjà condamné pour braquage, impliqué dans une mutinerie à la centrale de Clairvaux, Olivier Tracoulat a-t-il connu ses comparses en prison? Cette piste pourrait conduire les enquêteurs à d’autres complices.
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L’homme le plus recherché de France est un braqueur de 35 ans aux cheveux peroxydés. Après Malek Khider, 42 ans, interpellé douze heures après les faits, Olivier Tracoulat est le deuxième membre du commando impliqué dans la fusillade mortelle de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), le 20 mai, à être formellement identifié. Sa photo et son signalement (1,82 m, corpulence mince, susceptible de porter des lunettes, cheveux coupés en brosse peroxydés, tatouage au bras gauche…) viennent d’être diffusés à tous les services de police, de gendarmerie et de douane du pays. "Individu armé et très dangereux", souligne la fiche de police, précisant qu’Olivier Tracoulat est recherché pour "homicide volontaire d’un policier municipal".
Blessé sur le côté gauche du visage lors de l’échange de coups de feu avec un des policiers municipaux de Villiers, son sang avait été retrouvé dans deux voitures volées que les malfrats en fuite n’ont pas eu le temps d’incendier. Condamné à huit ans de prison en 1997 pour braquage, son ADN figurait dans le Fnaeg (Fichier national automatisé des empreintes génétiques). Après Khider et Tracoulat, qui ont tous les deux effectué de longs séjours derrière les barreaux, un troisième homme, dont le visage apparaît sur les images d’une caméra de surveillance, est aujourd’hui en cours d’identification. Est-il lui aussi un repris de justice? Les membres du commando impliqués dans la fusillade de Villiers se sont-ils connus derrière les barreaux?
Tracoulat, potentiel "tueur de flic"
Présenté dans un premier temps comme un petit malfrat connu pour des délits mineurs alors qu’il est tout juste majeur, Olivier Tracoulat, né le 2 mai 1975 à Creil (Oise), a, en fait, gagné ses galons au mitan des années 1990. Un vol à main armée commis en 1996 dans la petite commune de Saint-Etienne-de-Fontbellon, en Ardèche, lui sera fatal. Avec deux complices, il s’était attaqué à une Caisse d’épargne. Un braquage en partie raté puisque les trois hommes n’étaient pas parvenus à se faire ouvrir le coffre et étaient repartis simplement avec les portefeuilles de leurs victimes. Arrêté par les gendarmes, il est condamné en 1997 à huit ans de prison.
Le début d’un parcours pénitentiaire "agité" pour un garçon qui s’accommode mal à la détention. Un profil d’"écorché vif" avec une tentative d’évasion du bureau d’un juge d’instruction de Privas (Ardèche), des violences sur le personnel pénitencier, assorties de menaces au directeur. Son cas s’aggrave en 2003. Le 16 avril, une mutinerie se déclenche à la centrale de Clairvaux (Aube). La colère couvait depuis plusieurs jours depuis l’ordre, donné par le ministre de la Justice Dominique Perben, de fermer en permanence les portes des cellules des centrales jusque-là habituées à plus de souplesse. Vers 10h15, les ateliers de fabrication de chaussures sont incendiés; 5 millions de dégâts. Un surveillant est pris en otage par un détenu sous la menace d’un cutter. D’autres sont agressés. Le calme ne reviendra que dans l’après-midi.
Parmi la douzaine de "meneurs" de la révolte désignés par les gardiens, Olivier Tracoulat écopera de trois ans d’emprisonnement supplémentaire en 2004. A sa sortie de prison en 2007, il promet à son cousin germain Sébastien de "ne plus faire de bêtises et de trouver enfin un but à sa vie". Aujourd’hui, il réapparaît sur une fiche de recherche de la PJ avec l’étiquette d’un potentiel "tueur de flic". Arrêté près de chez lui à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) alors qu’il venait récupérer son armement dans un Renault Master surveillé par la police, Khider, père de deux enfants, s’était "tenu à carreau" depuis sa sortie de prison en 2005. Douze ans pour une sale affaire de "saucissonnage" commise à Paris contre un couple de bijoutiers en retraite. Khider n’est pas soupçonné d’avoir pris part à la fusillade. Il conduisait un véhicule d’appui. Prévenu par téléphone que l’opération fourgon tournait au vinaigre, il a sagement fait demi-tour avant de se constituer un alibi.
Un dernier "gros coup" pour Khider
A en croire son avocat, Me Joseph Cohen-Saban, lui n’aurait jamais fait feu sur un policier. Un malfrat à l’ancienne, avec son code d’honneur. Un fan de Julio Iglesias, pas un révolté de la prison. "Il était responsable de la salle de sport à la Santé", confie son défenseur. Mais son job de peintre en bâtiment n’a pas fait le poids face à ses vieux démons et la perspective, avant de décrocher pour de bon, de réaliser un dernier "gros coup": l’attaque d’un fourgon blindé. Où Tracoulat, le braqueur ardéchois, et Khider, figure du milieu kabyle, se sont-ils connus? Selon Me Cohen-Saban, Malek Khider n’a, a priori, jamais été incarcéré à Clairvaux.
Mais après la mutinerie de 2003, Olivier Tracoulat a "visité" pas moins de cinq autres établissements. Le traditionnel "tour de France" des DPS, les détenus particulièrement surveillés. La "piste des prisons" constitue ainsi l’un des axes prioritaires de l’enquête menée par la PJ parisienne. "C’est au pied des cités et en prison que la plupart des projets se montent, confie un policier spécialisé. Il y a celui qui a l’idée, celui qui dispose d’une équipe, celui qui aura les connections, les complicités… La prison est un milieu confiné. Pour peu qu’ils partagent la même cellule, les détenus vivent 24 heures sur 24 ensemble. Ça laisse le temps de se jauger, de s’apprécier, de gamberger. La prison est un milieu hostile. Il faut se serrer les coudes entre mecs d’un même quartier, d’une même ethnie, d’une même spécialité. La solidarité des braqueurs en prison, ça existe. Et les liens qui s’y nouent sont forts. Un peu comme à l’armée…"
Avec qui Tracoulat et Khider ont-ils partagé leurs cellules? Avec quels détenus avaient-ils des affinités? Qui est venu les voir au parloir? Les archives de l’administration pénitentiaire sont épluchées avec attention par les enquêteurs dans l’espoir de reconstituer le casting – une dizaine de personnes – du commando de Villiers-sur-Marne.
01/06/2010 | Mise à jour : 15:13 Réagir Des malfaiteurs déguisés en policiers et armés de fusils d'assaut ont braqué mardi en début d'après-midi une bijouterie du centre de Lyon, emportant les bijoux des vitrines avant de prendre la fuite.
Vers 14 heures, les braqueurs masqués, arrivés à bord d'une Audi équipée d'un gyrophare, ont embarqué tous les bijoux exposés dans le magasin, sans blesser l'employée présente au moment des faits.
Les deux vitrines ont été brisées de l'intérieur, a constaté une journaliste de l'AFP. Sous couvert de l'anonymat, une commerçante témoin de la scène a raconté avoir vu cinq braqueurs arriver habillés en policiers, avec des uniformes sombres barrés du mot "police" dans le dos.
"Situation de guerre"
Une dizaine de braquages de bijouteries ont eu lieu ces derniers mois dans la région lyonnaise, premier pôle de fabrication de bijoux en France, conduisant les bijoutiers à se déclarer en "situation de guerre" contre les malfrats, dont certains n'ont pas hésité à prendre des employés en otages ou à faire usage de leurs armes.
Le 11 mai, quatre personnes encagoulées avaient braqué en plein jour une bijouterie située au second étage d'un immeuble, profitant d'un échafaudage pour pénétrer dans les locaux.
Marseille : le détenu en cavale retrouvé - 03 juin 2010
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L’homme d’une cinquantaine d’années qui s’était échappé mercredi soir de l’unité psychiatrique de l’hôpital Sainte Marguerite à Marseille a été retrouvé. Il a été arrêté par la gendarmerie de Saint-Pons, dans l'Hérault, au volant d’une voiture volée plus tôt dans la matinée.
Lucie Dancoing - Parismatch.com
Soulagement à Marseille. L’homme de 50 ans, mis en examen pour homicide volontaire, qui s’était échappé de l’unité fermée du service de psychiatrie universitaire de l’hôpital Sainte-Marguerite à Marseille (Bouches-du-Rhône) a été arrêté. Dans la nuit de mercredi à jeudi, l’individu s’était échappé en sciant les barreaux de la fenêtre de sa chambre, avait indiqué l’AP-HM (Assistance publique - Hôpitaux de Marseille). Qualifié de «dangereux» par le procureur adjoint au tribunal de grande instance d’Aix en Provence, le suspect était depuis activement recherché par la police.
Les parkings et jardins aux alentours de l’hôpital avaient été minutieusement fouillés. Le parquet de Marseille avait alors confié l’enquête aux policiers de la Sûreté départementale des Bouches-du-Rhône. L’unité de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence, qui enquête sur l’homicide volontaire, avait dépêché un dispositif de surveillance et de protection autour du village-vacances et Thorame, où réside le suspect. Les familles du personnel du village-vacances, ayant été menacées par l’individu, étaient également sous protection judicaire.
Les barreaux de l’unité sciés
Le 27 mai dernier, soupçonné du meurtre d’un employé du village-vacances de Chandourène, à proximité de Digne-les-Bains, l’homme était interpellé à Marseille. Récemment licencié, ce quinquagénaire s’était déjà rendu à plusieurs reprises sur les lieux pour demander des comptes aux autres employés. La victime, responsable des cuisines, avait reçu une dizaine de coups de couteaux avant de succomber à ses blessures, rapporte «La Provence». Des témoins, qui avaient vu l’homme s’enfuir au volant de sa voiture, avaient alors donné son signalement aux services de police.
D’abord incarcéré à la maison d’arrêt des Baumettes, l’individu avait rapidement été transféré aux urgences des hôpitaux Sud, sujet à un syndrome dépressif. Interné dans le service de psychiatrie de Sainte-Marguerite depuis dimanche dernier, l’homme était «calme, compliant au traitement», d’après le personnel de l’hôpital. Hier soir, lors de la première visite de contrôle effectuée à 23h10, il se trouvait toujours dans sa chambre. L’évasion n’a été constatée que quarante minutes plus tard, lors d’une seconde ronde. D’après l’AP-HP, la fenêtre, «pourtant sécurisée et ayant fait l’objet d’une maintenance en mai, avait été dévissée». Plus tôt dans la journée, le juge des libertés et de la détention s’était déplacé pour lui signifier son mandat de dépôt.
Retrouvé dans l’Hérault
L’alerte donnée, un avis de recherche a été émis à tous les services de police. Ce jeudi à 16 heures, l’individu a été arrêté par la gendarmerie de Saint-Pons, près de Bézier, dans l’Hérault. Il était au volant d’une voiture volée plus tôt dans la journée sur un parking d’un centre commercial à Plan-de-Campagne, entre Marseille et Aix en Provence. L’automobiliste agressée a immédiatement porté plainte.
Une cellule de crise de la sûreté départementale, en liaison avec les gendarmes, a réussi à localiser le fuyard grâce au téléphone portable de la conductrice. Le service de protection mis en place tôt ce matin s’est avéré efficace : c’est grâce aux hélicoptères qu’il a été interpellé. Au moment de son arrestation, l’homme n’a pas opposé de résistance. Les enquêteurs supposent qu’il voulait se rendre dans sa famille, qui vit dans l’Hérault.
Erreur à la morgue: une famille enterre le corps d'un inconnu
Un homme de 36 ans a été enterré à la place d'un autre à la suite d'une erreur à la morgue de Toulouse, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
L'erreur a été découverte le 2 juin quand la compagne de l'homme inhumé par erreur dans le caveau d'une autre famille a réclamé son corps à la morgue de l'hôpital Rangueil de Toulouse, rapportait le quotidien La Dépêche du Midi vendredi. Elle s'est entendu dire: "On a perdu le corps, on ne le retrouve plus", puis: "Il a été enterré à la place d'un autre", alors qu'elle s'apprêtait à le faire incinérer, selon la volonté du défunt.
"Une erreur regrettable s'est produite, le 28 mai dernier, lors de la restitution du corps d'un défunt, à la chambre mortuaire de l'Unité médico-judiciaire (UMJ). Le corps d'un autre défunt a été présenté par le personnel de la chambre mortuaire aux pompes funèbres chargées de la mise en bière, avant l'inhumation", a reconnu le centre hospitalier dans un communiqué.
Un agent de la chambre mortuaire a mal lu une inscription manuscrite portée sur le casier où se trouvait le cadavre, selon les Hôpitaux de Toulouse, qui ont présenté leurs excuses aux deux familles. Pour éviter que ce type d'erreur se reproduise, "l'identification manuscrite a été remplacée par des numéros dactylographiés et la double vérification avec le numéro de casier et le nom de la personne décédée est obligatoire", a précisé l'hôpital.
Vendredi, l'homme enterré par erreur n'avait toujours pas été exhumé, mais la demande en a été faite au parquet, a indiqué à l'AFP un salarié de l'hôpital.
"Pour moi, c'est inimaginable. On perd un colis, une valise, mais là, il s'agit d'un être humain", a dit à La Dépêche du midi la compagne de l'homme de 36 ans, qui s'est suicidé le 12 mai.
La morgue d'un autre hôpital de Toulouse avait déjà été mise en cause en mars. Elle avait abrité pendant 10 mois le cadavre d'un militant de l'organisation armée basque ETA, alors que la police le recherchait. (afp)
Douze ans après, l'ADN d'un suspect décédé est analysé
AFP
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La justice de Perpignan, qui cherche depuis 12 ans à résoudre les meurtres avec mutilations, notamment sexuelles, de deux jeunes filles disparues dans le quartier de la gare, vient de faire entreprendre l'analyse ADN d'un suspect, qui s'est suicidé en prison en 2002. Le procureur de la République à Perpignan, Jean-Pierre Dreno, a indiqué que "des expertises génétiques sont en cours, demandées par la juge d'instruction Anne Haye", confirmant des informations de la presse régionale.
Le Midi Libre et L'Indépendant de Perpignan ont indiqué mardi qu'un ADN masculin retrouvé sur le corps ou les objets des deux victimes va être comparé à celui d'un ressortissant espagnol, Esteban Reig, qui s'est donné la mort à 47 ans en septembre 2002, à la prison de Villefranche (Rhône), où il était détenu pour un meurtre commis en mai 2000 à Lyon.
Les deux quotidiens rappellent l'effroi qui s'était emparé de la ville lors des meurtres de Mokhtaria Chaïb, le 20 décembre 1997, et de Marie-Hélène Gonzales, le 16 juin 1998. Le corps de Mokhtaria, 19 ans, avait été retrouvé dans un terrain vague le lendemain de sa disparition, les seins découpés, les parties génitales mutilées. Celui de Marie-Hélène Gonzales, 22 ans, avait été découvert dix jours après sa disparition sur un autre terrain vague. Elle aussi était éviscérée et horriblement mutilée : sa tête et ses mains ne devaient être découvertes que six mois plus tard dans un sac plastique jeté dans un fossé.
Prudence
Le meurtre reproché à Esteban Reig à Lyon comportait de nombreuses similitudes : il avait été arrêté le 25 mai 2000 alors qu'il nettoyait dans l'escalier le sang d'un homme avec lequel il habitait depuis quelques jours. Le cadavre sans tête et en morceaux de la victime avait été retrouvé dans une poubelle, les parties génitales dans l'appartement.
Le procureur a invité à la prudence sur les analyses en cours. "Nous ne sommes pas capables pour l'instant de mesurer le poids des soupçons sur cet homme ni même d'être sûrs que les deux meurtres sont le fait d'un seul et même auteur, il serait dangereux de privilégier une seule piste", a-t-il ajouté. Il a ensuite rendu hommage au travail de la police judiciaire qui, depuis 12 ans, a entendu 500 témoins et procédé à 120 gardes à vue. En 2000, les enquêteurs avaient entendu Reig, sans résultat.
L'opiniâtreté des enquêteurs a été à la mesure de la psychose qui s'était emparée de la ville, liée à l'horreur des meurtres mais aussi à leur répétition, qui laisse planer le spectre d'un tueur de jeunes filles en série. Une première jeune fille, brune comme les autres victimes, Tatiana Andujar, lycéenne de 17 ans, avait déjà disparu près de la gare de Perpignan le 24 septembre 1995 et aucune trace d'elle n'a jamais été retrouvée.
La police a cru un moment tenir le meurtrier de Mokhtaria Chaïb. Un Péruvien, Andres Palomino Barrios, médecin dans son pays, alors âgé de 49 ans, avait été mis en examen en janvier 1998, soupçonné parce qu'un de ses cheveux avait été retrouvé près de la scène de crime dans un passe-montagne. Cet homme a toujours nié. Il était en détention au moment du meurtre de Mlle Gonzales et n'a bénéficié d'un non-lieu qu'en 2003.
11/06/2010 | Mise à jour : 21:26 Réactions (9) Un homme de 46 ans a été condamné ce soir à 12 ans de réclusion criminelle assortie d'une période de sûreté de six ans par la cour d'assises de l'Oise à Beauvais pour le viol d'une femme de près de 80 ans début 2008 à Sully (Oise). L'avocat général avait requis une peine de 18 ans, avec une période de sûreté de neuf ans.
Jugé depuis hier, l'accusé est resté quasiment mutique devant la cour d'assises, mais a toutefois reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Décrit comme "débile léger" par les experts, cet homme ne sachant ni lire ni écrire vivait en ermite dans une caravane, gagnant sa vie en effectuant de menus travaux. Il souffre de problèmes d'alcoolisme, et était en état d'ébriété lors des faits.
Le 31 janvier 2008, il avait frappé à la porte de la victime, veuve depuis peu, et l'avait frappée avant de la violer. Il était également poursuivi pour séquestration, car il avait retenu la victime pendant environ sept heures chez elle.
Agée alors de 79 ans, cette ancienne commerçante était morte quatre mois plus tard d'un cancer foudroyant.
Sa nièce et son neveu s'étaient portés parties civiles.
Un python vivant capturé dans une résidence à Vitrolles - 17 juin 2010
Un python vivant de 2m50 a été capturé jeudi à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), à la périphérie de Marseille, après plus de deux heures d'une intervention qui a mobilisé une vingtaine d'agents municipaux, policiers ou sapeurs-pompiers, a-t-on appris auprès de la mairie.
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Le python, non venimeux, s'était échappé il y a plusieurs jours de l'appartement de son propriétaire dans une résidence du quartier de La Frescoule à Vitrolles. Depuis, les habitants de la résidence s'inquiétaient de ses promenades dans les canalisations.
Des agents de la police municipale et des services techniques de la ville ainsi que des sapeurs-pompiers, la police nationale et des agents de la Société des Eaux de Marseille se sont ligués pour le déloger.
Les canalisations ont d'abord été obstrués puis une grande quantité d'eau a été introduite pour pousser l'animal à sortir. Il devait être placé dans un premier temps au zoo de La Barben, un parc zoologique voisin.
Une hôtesse de l'air reconnaît avoir détroussé des passagers
20-07-2010
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Une hôtesse de l'air a reconnu avoir commis des larcins à bord de 142 vols. Selon Le Figaro, Lucie R., une employée d'Air France âgée de 47 ans, profitait du sommeil des voyageurs pour leur dérober des espèces, montres, bijoux, chéquiers ou encore cartes de crédit. Le quotidien indique qu'elle a été interpellée vendredi sur le tarmac de l'aéroport de Roissy.
Il aura fallu plusieurs mois de recherches à la Police aux frontières (PAF) pour identifier la coupable. «Cette employée indélicate a été peu à peu identifiée en confrontant les listings des personnes ayant navigué dans les avions où les vols ont été commis, confie un policier au Figaro. L'hôtesse, qui ne travaillait a priori qu'en business, avait en outre fait l'objet de rapports en interne pointant un problème de fiabilité.
«L'enquête avait été lancée au lendemain du 5 janvier, quand cinq passagers d'un Boeing 777 de la compagnie Air France entre Tokyo et Paris s'étaient fait voler l'équivalent de 4000 euros en devises étrangères. «Les Japonais constituent des proies idéales car ils voyagent souvent avec beaucoup d'argent en espèces, yens ou euros, plutôt que de payer avec une carte de crédit», explique un ponte de la police au Figaro.
Lors de sa garde à vue, Lucie R., formellement impliquée dans 26 affaires, a reconnu les faits.
Elles craquent devant les douaniers avec de la cocaïne cachée dans le vagin
AFP - 08/09/2010
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Deux jeunes Landaises en possession d'une cinquantaine de grammes de cocaïne placés dans des préservatifs dissimulés dans leur vagin ont craqué lors d'un contrôle et avoué aux douaniers qu'elles transportaient de la drogue, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Au péage autoroutier (A63) de Benesse-Maremne (Landes), la nervosité des deux jeunes femmes, âgées de 20 et 24 ans, qui revenaient d'Espagne, a attiré l'attention des fonctionnaires qui effectuaient lundi après-midi un contrôle de routine.
L'une d'elles a rapidement reconnu transporter de la cocaïne "in corpore", a-t-on précisé de même source.
L'enquête de la gendarmerie, avec notamment une perquisition à leur domicile de Tartas (Landes), a permis aux gendarmes de découvrir que les deux jeunes Landaises servaient en fait de mules (passeurs) à leur petit ami.
Les quatre apprentis trafiquants, placés sous contrôle judiciaire, sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Dax le 18 octobre.