Sujet: Re: Armée Iranienne Mer 28 Avr 2010 - 21:44
L'Iran plannifie de fabriquer un système de défense antiaérien similaire au système de missile russe S-300 - 23 Avril 2010
Citation :
L’Iran prévoit de produire des systèmes de missiles similaire au système de défense antiaérien russe S-300. information d’une télévision locale iranienne, de ce 23 Avril 2010. Cette information a été communiquée par le Ministre Iranien de la défense, le Général de Brigade Ahmad Vahidi. Répondant à la question sur les raisons de la production des systèmes de missiles S-300, Vahidi a fait savoir,
" Nous n’avons pas besoin de produire le système S-300, mais nous avons planifié un agenda pour la production de ce type d’arme."
Le Ministre a également fait savoir que l’Iran a déjà développé un système de défense antiaérien de moyenne portée, dont tous les composants sont conçus et fabriqués en Iran. Ce système dispose de trois radars et d’un missile de production locale qui a les capacités d’effectuer des missions jusqu’à une distance de 40 km.
La Russie et l’Iran ont signé en décembre 2005 un contrat pour la livraison de système de missile S-300 à la République Islamique. Il n’y a pas encore d’annonce officiel concernant la livraison. En février de cette année, un parlementaire russe, Sergei Mironov, a fait savoir que Moscou respecterait ces engagements, et que les délais de livraison étaient dû à des problèmes techniques.
" Nous avons des accords bilatéraux avec l'Iran, la Russie a toujours respecté ses accords internationaux. C'est pourquoi la livraison de ce système de défense, n’est soumis à aucune contrainte, c’est une question de temps.", a fait savoir Monsieur Sergei Mironov. L’ambassadeur d’Iran en Russie, Seyyed Mahmoud-Reza Sajjadi, a fait savoir à l’agence de presse Mehr de la République Islamique, " Des officiels russes ont confirmé le contrat S-300 avec l’Iran".
L’Iran a mis au point un nouveau système anti-missiles de courte portée, afin de protéger son territoire de tirs de missiles de croisière, a annoncé dimanche le ministre iranien de la Défense. "Nous en sommes à la phase de conception et de production de divers systèmes de défense, dans les catégories courte portée, moyenne portée et longue portée", a-t-il ajouté.
L'Iran montre ses muscles dans le golfe Persique - 03 Mai 2010
Citation :
Manoeuvres militaires. Au moment où, à Washington, l'option militaire contre l'Iran semble être relancée, Téhéran affiche ostensiblement ses capacités de défense. Plus de 300 vedettes capables de tirer des roquettes et des missiles participent, depuis jeudi, à trois jours de manœuvres aériennes, navales et terrestres dans le golfe Persique.
Selon un rapport du département de la Défense transmis au Congrès, l’Iran pourrait se doter d’un missile balistique intercontinental d’ici 2015 et ainsi avoir le territoire américain en ligne de mire.
Un rapport alarmant pour la sécurité des Etats-Unis ou la justification d’une action militaire prochaine ? Selon un document du département de la Défense, dont Reuters a obtenu une copie, l’Iran a aujourd’hui les infrastructures militaires pour mettre au point – avec l’aide logistique d’une nation étrangère – un missile balistique intercontinental capable d’atteindre les Etats-Unis d’ici 2015. Une version classée du rapport a été transmise au Congrès, mais il ne fait aucun doute que Barack Obama et le Pentagone prennent très au sérieux la menace perse.
«Le programme nucléaire de l'Iran et sa volonté de conserver la possibilité de développer des armes nucléaires est un élément central de sa stratégie de dissuasion», indique également le rapport qui date du mois d’avril. En mai 2009, un précédent rapport avait estimé peu probable le développement d’un tel arsenal militaire avant 2020. En janvier dernier, l’armée américaine avait néanmoins procédé à un premier test pour tenter d’abattre un missile d’essai dans l’océan Pacifique. Cette tentative s’était soldée par un échec, rappelle Reuters. Le rapport déclassifié n’évoque pas la seule fabrication d’un missile balistique qui mettrait en péril le continent nord-américain. Il écrit noir sur blanc le rôle occulte mené par Téhéran pour déstabiliser l’Oncle Sam.
«L'Iran, grâce à ses relations de longue date avec le Hezbollah, maintient une capacité de frapper Israël et menace directement le monde israélien et les intérêts des Etats-Unis», explique le département de la Défense, qui n’hésite pas non plus à établir un lien avec Téhéran et la résistance des talibans en Afghanistan. Des caches d’armes découvertes sur le terrain ont ainsi permis de découvrir un grand stock de roquettes de fabrication iranienne. Précis, le rapport fixe à 220 000 soldats les unités terrestres de l’armée iranienne. Les Pasdarans, le Corps des Gardiens de la révolution islamiques, qui figurent par ailleurs sur la liste des organisations terroristes selon les Américains, seraient 130 000 alors que l’Iran posséderait près de 2 000 chars…
Des frappes préventives ? De plus en plus de faucons, y compris dans le camp démocrate, pressent Barack Obama à intervenir militairement en Iran, afin de prévenir tout danger à venir, notamment celui qui consisterait à voir l’Etat perse se doter de l’arme nucléaire. Le prix Nobel de la Paix 2009 est aujourd’hui pris entre deux feux : la voie diplomatique et l’option militaire. Washington a une nouvelle fois tendu la main à Mahmoud Ahmadinejad pour de nouvelles discussions, afin que l’Iran puisse enrichir son uranium à l’étranger et développer un programme nucléaire civil, tout en laissant travailler sur place les observateurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Mais l’état-major américain ne se fait aucune illusion sur la réponse de Téhéran, qui continue à jouer avec les nerfs occidentaux.
Le 6 avril dernier, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a été plus explicite que Barack Obama, quant à la possibilité de mettre en action une intervention militaire. «Si nous devons faire passer un message à l'Iran et à la Corée du Nord, c'est celui-ci: 'si vous ne voulez pas respecter les règles, si vous comptez favoriser la prolifération, alors toutes les options sont sur la table pour s'occuper de vous'», a-t-il déclaré. «Nous avons d'autres moyens de dissuasion sur lesquels nous pouvons nous reposer davantage, tels que les défenses par missile, les capacités de frappes non-nucléaires», avait également ajouté un responsable de la défense. Reste qu’ouvrir un nouveau front armé après l’Irak et l’Afghanistan a un coût, humain, économique et stratégique
Il ne faut surestimer outre mesure les capacités iraniennes comme cela avait été fait pour l'Irak
personne n'est dupe
En effet, l'armée iranienne a pour mission de défendre son pays alors pourquoi lui attribuer des visées de guerre lointaine qu'elle ne peut mener en toute objectivité.
L'armée iranienne: puissance ou tigre de papier - Avril 2010
Les Israéliens ont fait l'inventaire des moyens dont dispose Téhéran.
Citation :
A l'heure où Tsahal envisage une option militaire si aucune majorité internationale ne se dégage pour voter des sanctions contraignantes contre l'Iran et son programme d'armement nucléaire, les Israéliens font l'inventaire des moyens dont dispose Téhéran pour se défendre.
Plusieurs années après la guerre destructrice Iran-Irak, les experts israéliens se penchent sur l'état et le volume de l'armement mis à la disposition des militaires iraniens. Les conditions matérielles de l'ennemi sont décortiquées dans les sous-sols de la Kyria, le Pentagone israélien, pour définir la stratégie à suivre afin de neutraliser les forces nucléaires iraniennes. L'impression générale qui se dégage de cette analyse démontre que, malgré les rodomontades d'Ahmadinejad, l'armée iranienne n'a pas encore acquis les moyens de sa politique offensive. Elle reste une armée de fantassins prête à défendre ses frontières ou à envahir ses voisins plutôt qu'une armée dotée d'une technologie de pointe. L'embargo, qui rend sceptique plus d'un observateur, aurait cependant contribué à freiner la modernisation de troupes qui ont perdu 40% de leur arsenal durant la guerre avec l'Irak et qui restent dotées, encore aujourd'hui, d'un matériel qui a subi l'usure du temps.
Les forces d'active sous le commandement du Major General Seyed Hassan Firouzabadi comprennent 570.000 militaires et civils dont 350.000 soldats de carrière et 220.000 conscrits. Mais les éléments les plus entraînés, les plus inconditionnels, les plus dogmatiques, les plus nationalistes et les plus loyaux envers le régime sont les Gardiens de la Révolution au nombre de 125.000 hommes répartis en quatre corps comprenant quatre divisions blindées et six divisions d'infanterie. Ils représentent une entité complètement indépendante de l'armée régulière avec leur propre budget, leur marine, leur armée de l'air et leurs forces terrestres. Les hautes autorités de l'Etat s'appuient sur cette colonne vertébrale du régime. D'ailleurs les Américains ont compris qu'ils devaient traquer les comptes bancaires occidentaux de ces Gardiens pour les empêcher de s'approvisionner en nouveaux moyens militaires.
L'infanterie aligne 1.600 tanks incluant 100 tanks Zulfiquar, dérivés du T72-S, fabriqués sous licence russe par les usines locales iraniennes. La majorité des chars est composée de Chieftains anglais ou de M-60 américains qui datent du temps du Shah. Des tanks russes T54 à T72 ont été intégrés après avoir été confisqués aux Irakiens lors de la guerre et ont été complétés par des achats auprès de la Chine et de la Corée du nord. Mais l'origine occidentale de la majorité du matériel de base entraîne une forte dépendance vis-à-vis de l'étranger. Les pièces détachées, indispensables à la remise en état de ce matériel lourd, font l'objet d'un embargo partiellement détourné par certains pays d'Afrique qui trouvent une source de revenus exceptionnels dans la revente à l'Iran de matériel de récupération au rebut. Cette difficulté d'approvisionnement permet d'avoir un doute sur la qualité de la maintenance du matériel et a fortiori sur la fiabilité des tanks.
Après sa guerre avec l'Irak, l'Iran s'était lancé dans une politique de réarmement auprès de nouveaux fournisseurs et plus particulièrement la Russie, la Chine, la Corée du nord, la Tchécoslovaquie et la Pologne. Les pays de l'Est lui fournirent alors les chars MBT que certains voient comme une réplique du Merkava israélien sans que l'on puisse déterminer par quel canal la copie a pu s'effectuer.
Failles dans la défense du territoire
Les forces aériennes comprennent 30.000 personnes et 319 avions de combat. Mais à peine 60% du matériel américain reste en état de fonctionnement et 80% de l'aviation est en fait d'origine russe. L'intégration des F-14 avec les Mig-29 crée une hétérogénéité qui ne favorise pas l'efficacité de l'aviation. L'Iran détient par ailleurs, en provenance d'Irak, quelques Sukhoï Su24-S âgés de plus de 25 ans. Les avions de transport et les hélicoptères sont en nombre limité. Les forces aériennes sont organisées en trois zones avec un commandement indépendant. La zone ouest, couvrant la frontière irakienne ainsi que la région de Téhéran, fait l'objet de la plus grande attention puisqu'elle abrite la majeure partie des intercepteurs et des chasseurs-bombardiers. La zone sud protège le Golfe persique avec des appareils P-3F de patrouille maritime. Cette organisation montre cependant ses faiblesses et ses lacunes en particulier dans la couverture radar du territoire iranien qui s'étend sur plus de 2.000 kilomètres. Les analystes militaires ont détecté un manque de communication et d'organisation interarmées qui réduit l'efficacité des pilotes iraniens soumis par ailleurs à une suspicion généralisée. Parce que les avions leur ouvrent des tentations de fuite, ils ne se déplacent qu'accompagnés d'officiers de sécurité chargés de prévenir les défections et de les éloigner de tout contact suspect.
Selon les experts militaires, l'état de la marine est à l'avenant, certains le juge lamentable. Environ 18.000 personnes composent une marine basée à Bandar Abbas équipée de trois sous-marins russes Kilo, trois frégates et deux corvettes, datant de plus de 40 ans, donc périmés. On ne connait pas de navires modernes et la maintenance des anciens bâtiments laisse à désirer. L'Iran a bien annoncé en 2007 la sortie d'un nouveau navire de ses propres arsenaux, le Jamaran, mais il s'agit d'une amélioration de la frégate lance-missiles Kaman, d'origine française, acquise dans les années 1970 avec une technologie dépassée.
Volonté d'autarcie
L'embargo a imposé la restructuration des industries militaires qui ont pris de l'essor après la fusion des complexes industriels de l'armée avec les moyens illimités des Gardiens de la Révolution. Les pays de l'Est et la Corée ont fourni la technologie balistique et le savoir-faire pour la fabrication d'armes de destruction massive devant permettre à l'Iran de s'opposer à ses deux principaux ennemis de la région: l'Arabie saoudite et Israël. Sa volonté de contrôler le trafic maritime du Golfe persique et autour du détroit d'Ormuz a été à l'origine du développement de systèmes balistiques de moyenne portée.
Iran: Première étape des manœuvres militaires du Velayat 89
Citation :
Le Commandant des forces aéroportuaires de la force terrestre de l'Armée de la République islamique d'Iran, le Général Kioumarth Ahadi a annoncé le début des manœuvres maritimes du Velayat 89 qui doivent durer huit jours : " Au cours de la première phase des manœuvres militaires de la force navale iranienne, les hélicoptères de type Cobra vont détruire par des missiles, roquettes et obus de 20 millimètres, des cibles prédéterminées" .
Sujet: Re: Armée Iranienne Jeu 20 Mai 2010 - 19:01
Le projet de sanction prohibe la livraison de missiles S-300 à l'Iran
Citation :
20/05/2010 Le projet de sanction américain présenté à l'ONU pour imposer de nouvelles sanctions contre Téhéran, prohibe la livraison de missiles anti-aériens S-300 vendus par Moscou à l'Iran, selon des diplomates occidentaux.
"Le paragraphe de la résolution sur l'interdiction de vendre à l'Iran plusieurs catégories d'armes inclut les armes défensives", a indiqué un de ces diplomates.
"Si elle est adoptée, la résolution inclurait les missiles russes S-300 et empêcherait la livraison de ces armes", a-t-il ajouté.
Un autre diplomate occidental a indiqué que "la fourniture de S-300 sera bien prohibée par ce texte s'il est adopté tel quel".
Le texte du projet de résolution, interdit de vendre à l'Iran huit nouvelles catégories d'armes lourdes: chars de combat, véhicules blindés de combat, systèmes d'artillerie de gros calibre, avions de combat, hélicoptères d'attaque, navires de guerre, missiles et systèmes de missile.
Notons que les missiles anti-aériens rendraient plus difficiles les bombardements d'installations nucléaires iraniennes, une agression que n'excluent pas les Etats-Unis et "Israël".
Sujet: Re: Armée Iranienne Lun 24 Mai 2010 - 19:14
Spéculations contradictoires sur la livraison des S300 à l’Iran
Citation :
24/05/2010 Depuis qu’il est question d’un accord sur un durcissement des sanctions onusiennes contre l’Iran, le système russe de défense S300 fait particulièrement l’objet de spéculations venant de plusieurs parties.
La dernière provient du quotidien américain New York Times lequel a déclaré ce lundi que l’administration américaine va permettre à Moscou de l’exporter à l’Ian, sous prétexte qu’elle n’est plus attachée à l’embargo sur l’exportation d’armements russes à l’Iran, depuis qu'elles’est ralliée à une quatrième série de sanctions contre ce pays.
Sujet: Re: Armée Iranienne Lun 24 Mai 2010 - 19:15
L’information semble douteuse, vu que les sanctions proposées par les Américains au Conseil de sécurité, comprennent entre autre un embargo sur toutes les ventes de missiles à l’Iran.
Sujet: Re: Armée Iranienne Mar 1 Juin 2010 - 18:28
Anguille sous roche, derrière le refus de Moscou de livrer les S-300 commandés par Téhéran ? - 27 mai 2010
Jacques Borde –
L’ambassadeur d’Iran à Moscou, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, estimant carrément que la réputation de la Russie en tant que partenaire fiable allait être mise à mal si Moscou ne livrait pas à Téhéran les missiles sol-air S-300 commandés. Rarement, un différent sur une livraison d’armes a provoqué une telle ire chez un client, pourtant régulier de l’industrie d’armement russe. À se demander ce qui pourrait bien se cacher derrière ce qui pourrait bien être autre chose qu’une querelle pichrocoline ?
« Refuser de livrer les S-300 portera un coup à la réputation de la Russie en tant que fournisseur fiable d’armes »1, a déclaré Mahmoud Réza Sadjadi, repris par l’agence Interfax. « Cela nous force à nous interroger sur la fiabilité de la Russie à un moment aussi sensible »2, a-t-il, aussi tôt, ajouté.
« Nous espérons vraiment que le gouvernement russe va tenir ses engagements »3, a poursuivi l’ambassadeur iranien, « ce serait irrationnel de la part de la Russie de ne pas respecter ses obligations »4, a martelé M. Sadjadi.
Ces déclarations, à la limite de l’insulte, interviennent alors que le Conseil de sécurité de l’Onu examine un projet de résolution prévoyant de nouvelles sanctions contre l’Iran en raison de son programme nucléaire.
Or, aux dires mêmes de responsables russes, qui mettent en avant le caractère purement défensif de ce système, les sanctions ne concerneraient pas les S-300. Doc théoriquement, rien ne devrait empêcher les Iraniens de toucher les leurs.
Ce d’autant que d’un point de vue strictement juridique, le dossier penche indubitablement en faveur de Téhéran. La Russie et l’Iran ont, bel et bien, signé un contrat pour ces missiles, mais Moscou ne les a toujours pas livrés.
Certes, l’Occident – avec à sa tête, les traditionnels donneurs de leçons que sont Washington et Tel-Aviv – souligne que ce système d’armement permettra à Téhéran de protéger ses installations nucléaires.
Si, côté US, la gêne est largement académique : une volée de missiles de croisière tirés à distance de sécurité par des navires (ou, mieux, des submersibles) positionnés dans le Golfe Persique ou des bombardiers stratégiques, maintiendrait les forces US engagées hors de portée des Iraniens, l’embarras israélienne se justifie davantage.
Certes, dans l’absolu, Tel-Aviv dispose également de moyens maritime de frappe à distance. En effet, une version du Popeye Turbo, a été installée sur les trois sous-marins Dolphin, fournis par l’Allemagne en 1999-2000. L’Heyl Ha’Yam (marine israélienne) peut ainsi maintenir en navigation 24 heures sur 24, soit dans la Méditerranée soit en Mer Rouge ou dans le Golfe Persique, au moins deux sous-marins prêts à l’action.
Selon des sources dignes de foi, des tirs de validation auraient déjà été effectués avec une portée effective de 1.500 km. Ce qui, concrètement, mettrait des villes comme Téhéran, Karachi et Riyad (l’Arabie Séoudite possède des lanceurs stratégiques d’origine chinoise : des Dong Feng ou CSS-2, mais pas de vecteurs nucléaires5) à portée de tir à partir du Golfe d’Oman. Donc, a fortiori, les sites sensibles iraniens…
Mais dans ses confrontations avec l’hostis arabo-musulman, la puissance hiérosolymitaine a toujours préféré ce qui frappe les imaginations et se voit. Donc en l’espèce des frappes aéroportées qui, alors, seraient confiées à sa force aérienne : l’Heyl Ha’Avir. Ce d’autant qu’il faut ressituer les choix qui se feront à Tel-Aviv dans le cadre des querelles de clocher qui opposent les tenants de l’arme aérienne à leurs petits camarade de l’armée de terre et de la marine.
Or, les deux armes (air et marine) ont eu leur blason passablement terni lors de la Guerre des 34 Jours au Liban, en 2006.
1.La marine s’est fait tirer comme un pigeon d’argile son navire le plus emblématique, le Hanit, qui a échappé de peu à une destruction totale. 2.Par voie de conséquence, aucune opération amphibie d’envergure n’a pu être menée lors de cette guerre, limitant fortement les options tactiques face au Hezbollah. 3.De son côté, l’option de guerre aérienne, retenue par le Ra’Mat’Kal (chef d’état-major israélien), le général Dan Haloutz, largement inspirée des Cinq cercles de Warden, pour faire plier le Liban et le Hezbollah, a lamentablement échoué.
Il y a donc de fortes chances que les aviateurs israéliens feront tout leur possible pour que leur soit confiée la mission d’éradiquer la (supposée) menace nucléaire iranienne. Et, pour ce faire, les forces israéliennes ne manquent pas de moyens. disposant, avant tout, d’un nombre non précisé (102 ont été livrés) de F-16I Soufa6 et de 25 F15I Ram…
Ces appareils peuvent être armés de missiles air/sol Popeye et Popeye Turbo (à tête nucléaire mais aussi classique) d’une portée de 200 à 350km, selon l’altitude à laquelle l’engin est largué. Mais aussi de toute la gamme des Paveway possible
Apparemment – mais sous réserve que d’autres unités y soient également affectées – les unités de l’armée de l’air israélienne susceptibles de participer à des frappes sur l’Iran sont le 69th Squadron, équipé des F-15I Ram, et le 253th Squadron, équipé de F-16I Soufa. Le fait qu’un total de 102 F-16I Soufa ait été commandés (et livrés) permet de penser que d’autres de ces appareils soient également dédiés à des missions « d’attaque en profondeur ».
Notons que les Israéliens restent extrêmement prudents dans l’usage qu’ils font de leurs propres images, dès qu’il s’agit de nucléaire (ce qui prouve qu’à défaut de détenir - officiellement, toujours - des armes nucléaire, ils maîtrisent les gammes du discours de la dissuasion).
Ainsi, dans celles portant sur de précédentes manœuvres aériennes de l’Hey Ha’Avir démontrant les capacités de frappe lointaines de Tel-Aviv, pratiquement aucune montrant des appareils appartenant justement aux escadrons d’attaque en profondeur : le 69th Squadron (F-15I Ram), et le 253th Squadron (F-16I Soufa) n’aura été diffusée. Surtout des images, assez classiques, des autres unités. Les F-16 montrés à cette occasion étant des appareils dépourvus des réservoirs conformes de fuselage, permettant justement les frappes lointaines.
Une manière aussi de ne pas s’attirer de réactions trop vives de Moscou (les F-15I Ram et F-16I Soufa étant eux capables d’atteindre la Fédération de Russie) qui dialectiquement eut dû alors se manifester davantage ! Maîtrise parfaite du discours encore une fois…
Quel rapport avec les retards de livraison de S-300 ?
De prime abord, l’explication est simple : les Iraniens ont commandé leurs S-300 et en ont matériellement besoin.
Risquons en une autre : et si les Russes se gardaient de livrer leurs S-300 parce qu’ils savent pertinemment que ceux-ci ne sont pas à la hauteur des espérances du client ?
La meilleure carte de visite pour une arme, en tant que produit commercial, c’est son succès dans l’adversité. En clair, l’épreuve du feu.
Ce fut la cas pour la famille des Mirage (III, V, 5) qui sut tirer profit des succès des Mirage III israéliens lors de la Guerre des Six Jours. Et si le S-300 n’était pas aussi formidable que le prétendent les commerciaux de Rosoboronexport7 ?
Rappelons, en effet, qu’à ce jour, pour performant qu’elle passe, la famille S-300 n’a toujours pas servi sur le terrain. Pour de vrai, je veux dire face à une ennemi. Finalement, à quelle manque de « fiabilité » russe fait allusion Mahmoud Réza Sadjadi, lorsqu’il interpelle ses interlocuteurs russes ? Leur capacité à livrer le produit ? Ou les performances dudit produit ?
Rappelons que la question est d’autant plus pertinente que, par les passé, les produits russes n’ont pas toujours été à la hauteur des exigences de la clientèle. Exemple, récent et cuisant à la fois, le renvoi à l’expéditeur d’un lot complet de MiG-29 Fulcrum par l’Al-Qūwāt al-Jawwīyä al-Djaza’eria (armée de l’air algérienne). Rappelons aussi le mémorable article du site (pourtant pro-russe) RedStars, consacré à l’aventure militaire russe en Géorgie, qui titrait : La Farce aérienne, tant le bilan de l’engagement des ailes russes y fut à la limite du supportable.
Évidemment, la meilleure manière de vérifier que les S-300 sont bien au top de ce qui se fait en matière de défense antiaérienne, serait qu’ils soient engagés – avec succès, il s’entend – contre des aéronefs frappés du Maguen David8. Mais, heureusement, nous n’en sommes pas encore là…
Sujet: Re: Armée Iranienne Mar 8 Juin 2010 - 23:13
Les forces armées iraniennes ont planifié des exercices militaires de grande envergure pour le mois de septembre 2010.
A.R - 07 juin 2010
Citation :
Le général Ahmad Reza Pourdastan commandant des forces armées iraniennes a annoncé ce 6 juin 2010, que ses forces ont planifié une série d'exercices militaires qui se dérouleront dans le sud-ouest du pays durant le mois de septembre 2010. Le général Pourdastan a indiqué qu'environ cinq divisions et sept plus petites unités vont présenter de nouvelles stratégies et réaliser des qualifications durant ces exercices.
Il a également indiqué que l'Iran allait tester ses dernières productions en matière d'armement, il a ajouté, " Ces exercices militaires ont également l'objectif de valider le niveau opérationnel des unités dans des conditions de combat réel ". Le commandant iranien a fait savoir que certains des armements utilisés durant ces exercices utiliseraient les dernières technologies montées sur des chars de combat, des hélicoptères et des systèmes aériens sans pilote(UAV).