Cette affaire intervient alors que la société civile est montée au créneau pour dénoncer un arsenal juridique inadapté à la réalité sociale du pays, même si le corps demeure toujours un sujet tabou, comme le décrypte le magazine TelQuel.
Les progressistes demandent une abrogation pure et simple de l'article 490 du code pénal, qui prévoit une peine de prison allant d'un mois à un an pour toute relation sexuelle en dehors du mariage entre deux adultes.
Mais pour le parti islamiste au pouvoir, le Parti de la justice et du développement (PJD), il n'est pas question d'annuler une telle loi car tout acte sexuel en dehors du mariage est une «débauche», un «crime».
Durant sa campagne électorale, le Premier ministre Abdelilah Benkirane avait donné le ton:
«La liberté sexuelle est néfaste pour notre identité (…) C’est une perversion qui existe déjà, mais qu’on veut briser comme tabou. Ces gens qui la défendent et se disent laïcs, veulent juste corrompre ceux qui ont la foi. Elu, je m’y opposerai, par la grâce de Dieu.»
Cérémonie religieuse à Rabat en hommage au défunt président Ahmed Ben Bella
(APS) vendredi 6 juillet 2012 09 : 22
Citation :
RABAT- Une cérémonie religieuse a été organisée, jeudi soir à Rabat, en hommage au premier président de l’Algérie indépendante, feu Ahmed Ben Bella, à l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire du recouvrement de l’indépendance nationale.
Cette cérémonie, qui comportait la récitation du Saint Coran, des prières et des louanges à Allah, intervient à la veille de l’hommage qui doit être rendu, vendredi à Rabat, à feu Ben Bella par des personnalités l’ayant côtoyé en collaboration avec le Haut Commissariat marocain aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération marocaine.
Elle a été marquée par la présence d’une délégation de l’Organisation nationale des Moudjahidine (ONM) conduite par le secrétaire général, M. Said Abadou, de membres de la famille du défunt et de l’ambassadeur d’Algérie à Rabat, M. Ahmed Benyamina ainsi que des membres de de la représentation algérienne.
Etaient présents du coté marocain notamment M. Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement, M. Abderrahman el-Youssoufi, ami du défunt, militant nationaliste et ancien premier ministre marocain, M. El Mostafa El Kiri, Haut commissaire aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération nationale marocaine, Mohamed Ajar Said Bounailate, président du conseil national des anciens membres de l’armée de libération nationale marocaine et Fathallah Oulaalou, maire de Rabat.
Viande rouges: La filière parie sur les standards qualité
35 milliards de DH du PIB agricole
L’Australie, invitée d’honneur du salon MaroCarne
Citation :
COMMENT produire en quantité une viande de qualité? C’est sur cette question ô combien d’actualité que la 1ère édition du Salon international des viandes rouges (MaroCarne) a ouvert ses portes, vendredi 6 juillet, à Casablanca. Le salon a été inauguré par Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et des Pêches maritimes, accompagné par son homologue catalan, Josep Marie Pelegri. «Les Catalans sont très intéressés par l’agriculture au Maroc, ils accompagnent le Plan Maroc Vert et suivent de près la filière des viandes rouges», a déclaré Akhannouch.
Filière stratégique, les viandes rouges représentent 35 milliards DH du PIB agricole. L’activité emploie 60% de main d’œuvre dans le secteur agricole. Organisé par la Fédération Interprofessionnelle des Viandes Rouges (FIVIAR), le salon MaroCarne a pour objectifs d’échanger les expériences des différents opérateurs, d’exposer les dernières innovations technologiques et s’enquérir des expériences des autres pays.
L’Australie est l’invitée d’honneur de cette édition. Elle a d’ailleurs fait l’objet de la conférence tenue sur le thème «Secteur des viandes rouges en Australie: santé, hygiène et traçabilité». Ce pays du continent est, rappelons-le, l’un des plus grands exportateurs mondiaux. Autre exportateur de taille, l’Argentine qui a exporté 400 millions de dollars en 2011 et achemine vers le Maroc le hamburger surgelé, notamment vers les grandes surfaces, les restaurateurs et les Forces Armées Royales (FAR).
Selon Pablo Martin Pinero Aramburu, conseiller argentin à l’Ambassade de Rabat, «l’Argentine fournit en moyenne 8.000 tonnes à l’armée marocaine». L’Argentine vient promouvoir (au Maroc) sa technologie de l’élevage et du traitement des viandes avec machines et usines clés en main.
Côté innovation technologique, le trancheur industriel polyvalent avec fonction de pesage ambitionne de révolutionner l’industrie agro-alimentaire. En effet, le A510 Bizerba, présenté par le groupe allemand Multavic, exécute plusieurs fonctions simultanément: découpe, tranchage et pesage. «Ce qui représente une économie de coût considérable pour les industriels», précise Ghofrane Selmi, ingénieur commercial.
Par ailleurs, le salon accueille, entre autres opérateurs locaux, le stand du 1er abattoir privé du Maroc (Bio Beef), qui est basé à Meknès. Agréé par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (Onssa), Bio Beef adopte les standards européens, notamment en termes d’hygiène et de procédures d’abattage.
Le constat aujourd’hui est que la sensibilisation sur la consommation des viandes reste encore très insuffisante. Pour Bouazza Kharrati, président de la Fédération marocaine des droits du consommateur, «le dogme de l’hygiène ne peut atteindre le consommateur qu’à travers la sensibilisation et la prise de conscience des professionnels».
Maroc : Plusieurs tentatives d'émigration illégale déjouées par les forces de l'ordre
Mercredi 11 juillet 2012 | 09:01
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RABAT (Xinhua) - Plusieurs tentatives d'émigration illégale vers les présides de Sebta et Melilla ont été déjouées au cours des dernières semaines par les forces de l'ordre marocaines, indique mardi un communiqué du ministère marocain de l'Intérieur.
Mardi matin, un groupe d'une centaine de migrants illégaux a procédé à une tentative d'infiltration forcée au niveau de la clôture grillagée de Melilla au lieu dit "crochet Farkhana", relevant de la commune de Beni Ansar, précise la même source, soulignant que ces tentatives se caractérisent par un mode opératoire basé sur le passage en force de dizaines d'individus.
Les forces de l'ordre ont fait face avec fermeté à cet assaut groupé et violent et ont réussi à avorter cette tentative d'émigration illégale, affirme le communiqué.
Au cours de cette opération, les dits migrants illégaux ont procédé à des jets de pierres occasionnant des blessures à plusieurs éléments des forces ayant intervenu, dont un élément appartenant aux Forces Armées Royales a succombé à ses blessures au cours de son évacuation sur l'hôpital Hassani de Nador.
Vingt-six migrants illégaux ont été interpellés et une enquête a été ouverte par la Gendarmerie Royale sous la conduite du parquet.
Les autorités marocaines réaffirment leur détermination à continuer à lutter contre les réseaux du trafic des migrants avec fermeté, vigilance et responsabilité dans le cadre de l'application de la législation en vigueur, souligne le ministère.
La visite d’un ministre espagnol fait polémique au Maroc
Jorge Fernández Díaz, ministre espagnol de l’Intérieur, s’est rendu au Maroc mercredi dernier, sans que le gouvernement marocain n’en soit informé. Accompagné de hauts sécuritaires, la venue du responsable espagnol est très critiquée dans le nord du Maroc.
15 juillet 2012
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Le quotidien Al Itihad Al Ichtiraki, informé de la visite du ministre espagnol, aurait à son tour averti le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, étonné d’apprendre que le ministre espagnol se trouvait en territoire marocain.
Le responsable espagnol s’est rendu dans les régions de Nador, d’Al Hoceïma, de Bni Bouâyach et de Tanger, où il a visité des projets en cours de réalisation, lancés par le Roi Mohammed VI.
Lors d’une visite sur le site de la bataille d’Anoual près d’Al Hoceïma, où plus de 25.000 soldats espagnols ont été tués par les hommes d’Abdelkrim El Khatabi, Jorge Fernández Díaz a déclaré que la mort de ses compatriotes était inacceptable. L’homme n’a toutefois pas fait allusion aux centaines de milliers de victimes des raids menés par l’Espagne dans le Rif, ni à l’utilisation d’armes chimiques contre les Marocains.
Le ministre espagnol s’est par la suite recueilli sur les tombes des victimes espagnoles de la bataille d’Anoual à Melilla, après quoi il a déclaré que les îles Canaries et leurs environs, sont des territoires espagnols.
L’affront est jugé inacceptable par le ministre des Affaires étrangères Saâdedine El Othmani, qui a convoqué l’ambassadeur d’Espagne au Maroc jeudi, et condamné l’action "unilatérale", de Jorge Fernández Díaz.
DIMANCHE 22 JUILLET 2012 / PAR NADIA RABBAA, POUR L'AUTRE AFRIK
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Casablanca – Au mois de septembre, 30 000 Marocains âgés de 16 à 30 ans vont participer à un débat national sur l’instauration d’un nouveau conseil des jeunes. Le Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action sociale tâchera de répondre aux attentes des jeunes par rapport à leur engagement dans la démocratie, en leur offrant une tribune leur permettant de participer à la vie économique, sociale et politique du pays. La mise en place de ce conseil découle de la volonté de la monarchie d’augmenter la participation des jeunes à la construction du Maroc de l’après Printemps arabe.
Au cours des manifestations du Printemps arabe de 2011, contrairement aux manifestants tunisiens et égyptiens, les Marocains n’ont pas réclamé un changement radical de régime. Ils ont voulu une « évolution » plutôt qu’une « révolution ». Les revendications principales des contestataires marocains étaient la lutte contre la corruption, la mise en place d’une réforme du système judiciaire, un plus grand accès à l’éducation et la création d’un meilleur système de santé. En somme, les jeunes réclamaient surtout un Etat qui fonctionne mieux, ce qui pour eux, ne signifiait pas forcément un renversement total du régime. Leurs revendications ont abouti à la création d’un Conseil de la jeunesse qui constituera un nouveau moyen de rapprochement entre le gouvernement et les citoyens.
En réponse aux protestations de 2011, le projet d’un Conseil de la jeunesse a été élaboré il y a quelques mois déjà. Cependant, une année après l’annonce de sa création dans la nouvelle Constitution marocaine, le Ministère de la Jeunesse et des Sports n’a pas encore fourni d’ébauche de proposition pour la mise en place effective d’un tel Conseil. Néanmoins, une fois que celui-ci sera opérationnel, on assistera à une participation sans précédant des jeunes marocains dans le processus des prises de décision.
DIMANCHE 22 JUILLET 2012 / PAR NADIA RABBAA, POUR L'AUTRE AFRIK
Citation :
La société civile marocaine n’a cependant pas attendu le Ministère de la jeunesse pour passer à l’action. Au mois de juin dernier, des militants ont formé un groupement dans l’esprit du Conseil, avec le soutien de l’Institut national démocratique (IND) et de l’Ambassade britannique ; il s’agit du Gouvernement parallèle des jeunes. Il permet aux jeunes qui en font partie de donner leur avis sur les décisions du gouvernement.
Lahbib Choubani, ministre marocain chargé des relations entre le gouvernement et la société civile, a promis que les portes du Parlement seront ouvertes au Gouvernement parallèle des jeunes et que ses membres pourront assister aux réunions avec les parlementaires.
L’interaction entre le Conseil de la jeunesse et le Gouvernement parallèle reste à définir. Les deux entités s’efforcent de promouvoir un rôle plus important pour les jeunes. Selon un récent rapport de la Banque mondiale, au Maroc, la moitié des jeunes n’est pas scolarisée ou est au chômage. Le Conseil de la jeunesse et le Gouvernement parallèle des jeunes peuvent tous deux jouer un rôle capital dans la gestion des problèmes rencontrés par les jeunes marocains. Leur tâche sera d’attirer continuellement l’attention du gouvernement sur ces difficultés et de mettre la pression pour qu’il prenne les mesures nécessaires.
DIMANCHE 22 JUILLET 2012 / PAR NADIA RABBAA, POUR L'AUTRE AFRIK
Citation :
Ainsi, le premier point à l’ordre du jour du Conseil de la jeunesse sera le chômage des jeunes. Sa priorité sera de trouver une solution durable face à ce fléau. Il lui faudra notamment relever le défi d’aider le gouvernement à réformer le système éducatif pour qu’il réponde aux besoins du marché du travail.
Le rapport de la Banque mondiale met en évidence une forte demande pour une formation professionnelle – demande que les établissements éducatifs ne parviennent pas à combler.
Si les organisations de jeunes et le gouvernement réussissaient à travailler ensemble, ce problème trouverait une solution. Grâce à la tenue de réunions régulières entre les responsables de l’éducation et les dirigeants des organisations de la jeunesse – réunions où les propositions des jeunes sur leurs besoins seront prises en compte – les autorités pourront implanter de nouvelles mesures pour aider les jeunes à la recherche d’emploi. Par ailleurs, les étudiants pourraient en apprendre davantage sur le marché du travail en étant directement en contact avec les travailleurs : ils devraient avoir la possibilité de se rendre sur différents lieux de travail et écouter les gens du métier parler de leur expérience.
Une jeunesse mieux instruite voudrait dire une nation plus responsable et plus active politiquement. Il faut espérer que ces deux organisations de jeunesse établiront un lien entre les jeunes et la classe dirigeante, ainsi qu’entre étudiants et travailleurs. Pour que leurs efforts soient couronnés de succès, les représentants de la jeunesse des différentes régions du pays devraient s’engager dans la création d’une stratégie nationale cohésive, afin de répondre aux problèmes des jeunes.
Maroc : Le ministre français de l’intérieur à Rabat pour discuter sécurité et drogue
Le MAE a indiqué que son pays refusait de jouer le rôle de gendarme de l’Europe.
Par Agence | 26/07/2012 | 0:25
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Le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls, a commencé mercredi soir sa visite au Maroc durant laquelle il évoquera notamment la coopération sécuritaire et anti-drogue entre les deux pays, a constaté l’AFP.
M. Valls, accompagné de responsables de la police et de la gendarmerie, aura jeudi des entretiens avec le chef du gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, et le ministre des Affaires étrangères Saad Eddine El Othmani. Une audience est également prévue avec le roi Mohammed VI.
Dans la matinée, le ministre français rencontrera son homologue Mohand Laenser, avec qui il participera à une rencontre avec les élèves de l’Institut Royal de Police et de l’Institut Royal de l’Administration territoriale marocaine.
Au cours de cette visite, il sera question notamment de coopération policière et sécuritaire ainsi que de lutte anti-drogue, un axe important de la coopération France-Maroc.
L’ancien gouvernement français de droite souhaitait négocier un accord de gestion concerté des flux migratoires avec le Maroc. Mais le chef de la diplomatie marocaine a indiqué mardi que son pays refusait de jouer le rôle de gendarme de l’Europe.
En 2010, il y avait 463.000 Marocains à détenir un titre de séjour en France, soit la deuxième communauté (hors UE) après les Algériens. Ils arrivaient en troisième position en matière de délivrance de visas après les Russes et les Chinois. (AFP)
Foxbat16
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Sujet: Re: Maroc Mar 31 Juil 2012 - 0:26
Il n’a pas évoqué le prochain sommet de l’UMA
Dans son discours du Trône, Mohamed VI évite de provoquer l’Algérie
Ali Idir - 30/07/2012 à 22:59
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Après les déclarations de son Premier ministre Abdilalh Benkirane sur le prochain sommet de l’UMA qui ont jeté le froid sur les relations entre les deux pays, le roi du Maroc a évité de provoquer une nouvelle fois l'Algérie. Dans son discours à la Nation prononcé à l’occasion de la fête du Trône, Mohamed VI a assuré ce lundi que son pays poursuivrait « ses efforts en vue de renforcer ses relations bilatérales avec l'ensemble des partenaires maghrébins, y compris l'Algérie voisine ».
Pour le roi du Maroc, cet objectif vise à répondre « aux aspirations pressantes et légitimes des peuples de la région, notamment en ce qui concerne la libre circulation des personnes, des biens, des capitaux et des services ». Dans son discours, Mohamed VI n’a même pas évoqué le prochain sommet de l’UMA, prévu le 10 octobre à Tunis.
Jeudi 26 juillet, M. Benkirane avait estimé que le prochain sommet maghrébin serait formel tant que les frontières resteraient fermées. « Les peuples marocain et algérien sont unis par des liens d'amitié et de fraternité mais il est désolant que la direction algérienne soit d'un autre avis sur la question de notre intégrité territoriale », a‑t‑il souligné en allusion à la question du Sahara occidental, selon des propos rapportés par l’agence officielle marocaine MAP (lire).
Sur le conflit au Sahara occidental, qui empoisonne les relations algéro‑marocaines et bloque l’UMA, le roi a réaffirmé la position de son pays : « poursuivre le processus de négociation visant à trouver une solution définitive au différend régional artificiel autour du Sahara marocain, sur la base de la proposition marocaine d'autonomie, […] et dans le cadre de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Maroc ». En attendant, poursuit Mohamed VI, « le Maroc s'est attelé à la mise en œuvre de la régionalisation avancée au Sahara marocain ».
Mohamed6 a certainement des conseillers dont la vision des relations internationales et régionales est totalement étroite et en déphasage chronique avec la réalité, notamment Azoulay et Frirhi, l'ex-chef du gouvernement, qui a orchestré, rappelons-le, le retrait de la délégation marocaine lors des funérailles de feu Benbella.
Mohamed6 ne peut pas balayer d'un revers de la main les aspirations légitimes du peuple sahraoui a qui il veut imposer une soi-disant autonomie élargie alors même que les jeunes sahraouis nés au Maroc même depuis plus de 20 ans refusent tout simplement d'être considérés comme citoyens marocains et de ce fait ils continuent à lutter pacifiquement et à subir en conséquence une répression aveugle et féroce.
Mohamed6 doit se rendre à l'évidence. Ses conseillers sont incapables, pour différentes raisons, d'imaginer et de lui proposer un plan de sortie de crise acceptable par toutes les parties, c'est à dire le Polisario, le Maroc et enfin l'ONU. Il ne sert absolument à rien de stigmatiser l'Algérie voisine directement ou indirectement tout en renforçant les arguments insidieux des maîtres du jeu de la division dans cet espace nord-africain qui se rapproche dangereusement des plans machiavéliques d'une destruction mutuelle programmée entre Etats
L’athlète marocain Amine Laalou, qui devait s’aligner en séries du 1.500 m vendredi aux Jeux olympiques de Londres, a été exclu de la compétition après avoir subi un contrôle antidopage positif, a annoncé un responsable du sport marocain.
Mohammed Nouri, le secrétaire adjoint de la Fédération marocaine d’athlétisme, a confirmé depuis Rabat la suspension de l’athlète de 30 ans. Le contrôle positif d’Amine Laalou intervient quelques jours après l’exclusion de sa compatriote Mariem Alaoui Selsouli, également spécialiste du 1.500 m.(Reuters)
Le FMI ouvre une ligne de crédit de 6,2 milliards de dollars pour le Maroc
Par Agence | 04/08/2012 | 8:35
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e Fonds monétaire international (FMI) a annoncé vendredi qu’il ouvrait une ligne de crédit « de précaution » de 6,2 milliards de dollars en faveur du Maroc afin de protéger le pays contre les « chocs extérieurs » en provenance notamment de la zone euro.
« Les autorités marocaines ont indiqué qu’elles (…) n’avaient pas l’intention d’utiliser cette ligne de crédit à moins que le Maroc ne connaisse des besoins relatifs à sa balance des paiements courants, en raison de la détérioration de l’environnement extérieur », a indiqué le FMI dans un communiqué.
Le programme d’aide au Maroc, approuvé vendredi par le conseil d’administration du Fonds, s’étend sur deux ans et relève de la « ligne de précaution et de liquidité » (LPL), une facilité offerte depuis 2011 par le Fonds à destination des pays « solides » mais « exposés à des facteurs de vulnérabilité ».
« Cela fonctionne comme une sorte de tampon financier, d’assurance contre des chocs économiques », ont précisé lors d’une conférence de presse téléphonique des experts du FMI, assurant que le Maroc n’avait « pour le moment » aucun besoin de réparer sa balance de paiements.
« Le Maroc fait face à des risques liés aux incertitudes sur la zone euro et à de possibles hausses du prix du pétrole », a expliqué dans le communiqué la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, confirmant que le programme lui permettrait de satisfaire « des besoins de financement immédiats » si ces risques se matérialisaient.
La croissance économique au Maroc devrait ralentir à 2,4% en 2012 contre 5% en 2011, en raison notamment d’une baisse prévue de la consommation et d’une chute de l’activité touristique dans le sillage de la crise de la zone euro, selon les dernières estimations des autorités marocaines. « Pour les pays du Maghreb, ce qui se passe en Europe a un effet bien plus fort que pour d’autres pays du monde arabe », a commenté un des responsables du FMI.
Pour répondre à une baisse de ses recettes, le gouvernement marocain a décidé début juin d’augmenter les prix du carburant de façon drastique : +20% pour le prix de l’essence à la pompe et +13,8% pour le gazole.
Le Maroc a enregistré ces dernières années des taux de croissance élevés, en moyenne de 4 à 5% par an. Le Fonds monétaire international (FMI) a également approuvé vendredi l’octroi d’une ligne de crédit de 2 milliards de dollars sur trois ans à la Jordanie afin de soutenir son économie chancelante.(Afp)
Maroc : Le feu continue de ravager les forêts du royaume
06.08.2012 | 18h17
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Au Maroc, les incendies continuent de dévaster les forêts. Selon les derniers chiffres du Haut commissariat aux eaux et forêts, 244 feux de forêts ont eu lieu depuis le mois de janvier 2012, ravageant ainsi plus de 1183 hectares.
Au Maroc, le feu continue de dévaster les forêts. Le dernier en date s’est produit, jeudi 2 août, à la forêt d’Ouiouane, située dans la province de Khénifra. Le feu, qui s’était déclaré dans la soirée, vers 22h20, avait ravagé plus d’une quarantaine d’hectares de forêts, constitué de strate herbacée et de touffes de chêne vert, avait indiqué la direction provinciale des Eaux et Forêts. L’incendie s’était déclenché dans une parcelle de cèdres qui était sous-protection depuis l’année 2010. Il a fallu plusieurs heures de travail acharné pour que les pompiers, les éléments de la Gendarmerie royale ainsi que ceux des Forces armées royales puissent maitriser le feu.
A peine une semaine plus tôt, un autre incendie avait ravagé une grande partie de la forêt « Koroko » à Béni Chiguer, une petite commune située à proximité de Nador, dans le nord-est du Maroc. L’incendie qui s’était déclaré jeudi 23 juillet, selon Nadorcity.com, n’a pu être circonscrit que six heures après. Toujours au nord du royaume, et à Tanger plus précisément, un violent incendie avait détruit, mercredi 18 juillet, plus de 10 hectares de la forêt diplomatique.
Selon les derniers chiffres fournis par le Haut commissariat aux eaux et forêts (HCEFLCD), 244 feux de forets ont été enregistrés depuis le début de l’année 2012, au Maroc. En termes de surface, 1183 hectares d’essences forestières ont été dévastés par le feu en six mois. Pour ce qui est des régions les plus touchées, le sud-ouest (Taroudant, Tiznit, Agadir, Chtouka Ait Baha) arrive en première place avec 13 départs de feux et 620 ha brûlés, suivi du Rif (Tétouan, Tanger, Chefchaouen, Larache et Ouazzane) avec 108 départs de feux touchant 283 ha et du Moyen-Atlas (Ifrane, Midelt, Khénifra) avec 15 départs de feux et 102 ha incendiés », explique Mohamed Endichi, de la direction de la lutte contre la désertification et protection de la nature du HCEFLCD, interrogé par le quotidien marocain Le Matin.
Pour Mohamed Endichi, l’Homme est le plus souvent le seul responsable des incendies de forêts. « La quasi-totalité des déclenchements des feux de forêts est due à l’Homme et à ses activités », a souligné le responsable, cité par la même source. « Les citoyens fréquentant la forêt, les conducteurs de véhicules, les apiculteurs, les agriculteurs et les exploitants forestiers notamment sont appelés à être très vigilants afin d’éviter tout acte involontaire qui pourrait causer des départs de feux, et ce, dans l’objectif de préserver notre patrimoine forestier et consolider ses rôles majeurs sur les plans socioéconomique et environnemental », a-t-il ajouté.
Pour mettre fin à ce phénomène, le Haut commissariat aux eaux et forêts vient de mettre en place une large campagne de sensibilisation destinée au grand public, qui comprend notamment des spots publicitaires télévisés et radiophoniques. « Il est certain que cette sensibilisation a contribué à asseoir une prise de conscience parmi la population des dangers et des conséquences que constituent certains comportements irresponsables vis-à-vis des espaces forestiers », a affirmé Mohamed Endichi avant de conclure : « Nous espérons que cette prise de conscience se transformera en préoccupation collective effective».
CASABLANCA, 7 août (Xinhua) -- Le roi Mohammed VI du Maroc a reçu mardi, au palais royal à Casablanca, le Premier ministre libyen Abderrahim El Kib, en visite de travail et d'amitié au Royaume.
Cette audience s'est déroulée en présence, du côté libyen, du chef d'état-major de l'armée nationale, le général Youssef Mankouch, du conseiller politique du Premier ministre, Nasser Al Manaa et de l'ambassadeur de Libye au Maroc, Abubakr Ali Shaklawoon.
Du côté marocain, le chef du gouvernement Abdellilah Benkirane, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saâd Dine El Otmani, l'inspecteur général des forces armées royales et commandant la zone sud, le général de corps d'armée Abdelaziz Bennani et l'ambassadeur du Maroc en Libye, Moulay Mehdi, ont assisté à la rencontre.
A son arrivée à l'aéroport international Mohammed V, mardi après-midi, le Premier ministre libyen, accompagné d'une importante délégation, a exprimé le souhait de voir la coopération bilatérale se renforcer davantage dans plusieurs domaines.
Il a également indiqué que cette visite sera aussi une occasion pour examiner les moyens susceptibles de donner une impulsion aux relations bilatérales, redynamiser l'Union du Maghreb Arabe (UMA) et identifier des projets de partenariat dans des secteurs porteurs et stratégiques pour les deux pays maghrébins.
Mohammed VI : "Le chef du gouvernement doit être blindé"
6 août 2012
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"Le chef du gouvernement doit être blindé", a expliqué le Roi Mohammed VI au chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, qui craint de ne pas pouvoir assumer ses responsabilités.
Dans un entretien à La Vie Eco, Abdelilah Benkirane affirme que le chef du gouvernement a affaire à deux autorités au Maroc, le Roi et le parlement, précisant que l’institution royale concerne le Souverain, mais aussi ses conseillers et son entourage.
Benkirane explique être souvent gagné par le désespoir lors de l’exercice de ses fonctions, précisant que les conseillers du monarque contactent directement certains ministres, sans passer par lui ou l’en informer.
Le chef du gouvernement ajoute qu’il est en contact permanent avec le Roi qu’il appelle "Sidi", et regrette le fait qu’il n’a pas encore noué de véritables relations avec l’entourage royal pour une meilleure coopération.