Iran: "La Russie bloquera toute résolution avalisant une opération" (Lavrov)
mardi, 23 octobre 2012 15:26
Citation :
IRIB- "La Russie ne laissera passer aucune résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, qui se prête à une double interprétation et avalise une opération militaire contre l'Iran", a déclaré le Chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, dans une interview au quotidien "Rossiiskaïa Gazeta".
"Comme l'a montré l'expérience libyenne, un scénario militaire est, malheureusement, possible", a dit le ministre, en répondant à la question de savoir si Israël ou les Etats-Unis pourraient déclencher des hostilités, en Iran.
"Aussi, serons-nous extrêmement exigents, face à toute initiative soumise au Conseil de sécurité de l'ONU. Nous n'admettrons plus jamais de telles interprétations équivoques. Nous ferons tout pour qu'aucune résolution ne se prête à des interprétations, à l'instar de la résolution sur la Libye", a souligné M.Lavrov.
En mars 2011, le Conseil de sécurité de l'ONU avait adopté une résolution prévoyant la création d'une zone d'exclusion aérienne, au-dessus de la Libye. Se basant sur ce document, la Coalition internationale, sous le commandement de l'OTAN, a lancé une opération militaire, en Libye, qui s'est achevée par le renversement du régime de Mouammar Kadhafi, après plus de 40 ans d'existence.
Sujet: L’Iran dote l’usine Fordow de centrifugeuses d'uranium Jeu 25 Oct 2012 - 23:54
L’Iran dote l’usine Fordow de centrifugeuses d'uranium
25.10.2012, 22:51
Citation :
L'Iran a terminé l'équipement du complexe nucléaire souterrain Fordow de centrifugeuses d’enrichissement de l'uranium, portant ainsi leur nombre total à 2800. Actuellement ¼ d’appareils sont en fonctionnement, rapporte ce jeudi l’agence Reuters, citant des sources au siège de l'AIEA.
Les États-Unis, certains autres pays occidentaux et Israël accusent l'Iran de développer des armes nucléaires sous le couvert d'un programme nucléaire pacifique . Téhéran nie l’enrichissement de l'uranium à 20 %, affirmant que son programme nucléaire est destiné uniquement à la production d'électricité.
Sujet: La voie des compromis Ven 26 Oct 2012 - 23:31
L'UE pourrait choisir la voie des compromis avec l'Iran
Boris Pavlichtchev, Rédaction en ligne - 26.10.2012, 01:50
Citation :
Les pays de l’UE pourraient adoucir leur position envers l’Iran, et des changements dans le règlement du problème nucléaire sembleraient possibles. Le motif d'un tel assouplissement réside dans le fait qu’en août 2013 les Iraniens éliront un nouveau président. Les pays occidentaux espèrent qu’il sera plus facile de conclure des accords avec le nouveau dirigeant iranien. Les risques de frappe militaire contre l’Iran seront alors négligeables.
L’Union européenne a adopté la dernière série de sanctions contre l’Iran le 15 octobre dernier. L’un des principaux points de discorde entre Téhéran et les pays occidentaux est l’interdiction complète des transactions entre les banques européennes et les établissements financiers iraniens. Par cette mesure l'UE a épuisé presque toutes les possibilités de durcissement des sanctions. La seule marge de manœuvre est la possibilité de compléter par exemple la liste noire des entreprises iraniennes, ou l'ajout de retsrictions frappant certains secteurs de production, en justifiant ces sanctions par le fait qu’elles sont liées au programme d’armement ou au programme nucléaire. Mais les dirigeants de l’UE ne comprennent pas que les actions ultérieures ne seront plus efficaces et que les décisions radicales prises par les Etats européens envers l’Iran nuisent avant tout à leur propre économie qui traverse une crise. Pour que les pays européens puissent se tourner vers l’Iran, ils doivent comprendre qu’il est impossible de régler les problèmes par les sanctions. C’est à cela qu’ils réfléchiront pendant un an, estime le directeur du Centre des recherches politiques et sociales Vladimir Evseev.
« Les dirigeants européens se complaisent dans leur supériorité et croient que tout leur est permis », explique-t-il. « Ils ont jusqu'à l’automne prochain pour concevoir des doutes sur la justesse de leur position. Tout d'abord, les Européens ont de gros problèmes économiques. Deuxièmement, les restrictions, en grande partie artificielles contre l'Iran, qui n'ont rien à avoir avec le programme nucléaire ou le programme des missiles, vont faire en sorte que l'Union européenne va devenir plus sensible aux compromis ».
Actuellement, les Etats européens ne sont pas prêts à franchir le pas. C’est pourquoi, il ne faut pas s’attendre à un succès lors de la rencontre entre Téhéran et les six médiateurs (les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité et l’Allemagne) à la fin du mois de novembre ou au début de décembre. Une percée dans les discussions entre l’Iran et les pays occidentaux serait plus réaliste en automne de l’année prochaine. C’est alors que le nouveau président iranien sera élu. Il n’est pas exclu qu’au cours de la campagne électorale l'accent mis sur les difficultés que traverse le pays, ajouté à la propagande des pays occidentaux, puisse permettre aux candidats pro-occidentaux d’augmenter leurs chances d’être élus, suppose le directeur général du Centre de l’étude pour l’Iran contemporain Rajab Safarov.
« Les médias mondiaux ont une influence sur l’opinion publique en Iran. Selon eux, le gouvernement actuel est responsable des nombreux problèmes que connaît le pays. Et ce gouvernement est peu enclin à faire des compromis, ayant en plus un comportement suspect sur la scène internationale. Une partie de la population y croit. Par ailleurs, les pays occidentaux soutiendront certainement les forces politiques libérales, voire pro-occidentales, qui auront une ligne politique moins dure que celle d’ Ahmadinejad ».
En 33 ans d’existence, le système politique iranien a développé des mécanismes d’autodéfense et tout candidat qu’il considérera comme dangereux sera éliminé de la course présidentielle. C’est pourquoi il est naïf d'espérer que le nouveau chef de la République islamique puisse tout changer et accueillir les idées des Européens à bras ouverts. Néanmoins la proposition de Téhéran d’arrêter les travaux d’enrichissement d’uranium à 20% pourrait être maintenue, estime Vladimir Evseev.
« Imaginons que l'UE assouplit les sanctions bancaires. Et l'Iran ne déploie pas les 34 cascades de centrifugeuses à Natanz, qui sont actuellement en cours d’installation. Cela serait une première étape d’adoucissement des relations. L'Iran pourrait ensuite se limiter à 2000 centrifugeuses à Fordow, et ne pas en mettre 3000. L'UE aurait également pu réagir à cela ».
Les pays européens, les Etats-Unis et Israël devront attendre un an pour voir quel sera la ligne politique du nouveau président iranien. La probabilité d'une guerre reste donc minime, explique Rajab Safarov.
« Au moins, jusqu'à septembre de l'année prochaine, aucune frappe contre l'Iran n’est prévue. Israël, seul, n’en sera pas capable, et les dirigeants des pays occidentaux sont plus pragmatiques et agiront selon leurs propres intérêts. Ils ne prendront pas une telle décision prématurée et inefficace ».
Selon Vladimir Evseev, les États-Unis ont leurs raisons ne pas s’impliquer dans la guerre.
« La position des USA est liée à la nécessité de réduire les effectifs américains en Afghanistan d’ici 2014, et effectuer le retrait complet des troupes d'Irak, mission qui n’a pas encore été accomplie. Dans ces circonstances, les Américains ordinaires ne seront pas en mesure d'expliquer pourquoi les troupes quittant l'Afghanistan devraient être envoyées en Iran pour y participer à des opérations militaires ».
Ce qui préoccupe actuellement Israël, ce n’est pas l’Iran, mais la situation dans le Sinaï et la normalisation des relations avec l'Egypte, où les islamistes sont arrivés au pouvoir. Une accalmie d’un an au moins est donc garantie. Les Européens auront du temps pour réfléchir à un compromis en se basant sur les principes de la réciprocité et du fonctionnement par étapes. Un fonctionnement, auquel Téhéran est déjà préparé. T
Londres ne participera pas à une intervention militaire contre l'Iran (Guardien)
vendredi, 26 octobre 2012 11:18
Citation :
IRIB-Londres aurait fait clairement savoir à Washington que le nucléaire iranien ne présentait aucune menace explicite et qu'à ce titre il ne participerait à aucune frappe préventive contre l'Iran"!
selon le journal, les Etats Unis auraient discuté avec la Grande Bretagne l'utilisation de deux bases aériennes britanniques en Athlantique et en océan indien en cas de frappes contre l'Iran mais la Grande Bretagne s'est refusé à accepter une telle participation.le journal a cité l'un des membres du bureau du PM pour affirmer que toute action préventive contre l'Iran viole le droit international".
Le journaliste américain d’investigation, Barry Lando, a révélé que l'Arabie saoudite finance les opérations du Mossad contre l'Iran et notamment l’assassinat des savants nucléaires iraniens, c’est ce qu’a rapporté samedi la radio israélienne.
Citant des sources proches des autorités d’occupation israéliennes, Lando affirme que "les autorités saoudiennes et le Mossad collaborent très étroitement sur le dossier nucléaire".
Plusieurs scientifiques iraniens ont été victimes ces dernières années d'attentats ou de disparitions inexpliquées, que Téhéran a imputés à Israël et aux puissances occidentales accusés de chercher à freiner l'avancée du programme nucléaire iranien.
Le 12 janvier 2010, un physicien nucléaire internationalement reconnu, Massoud Ali Mohammadi, enseignant à l'université de Téhéran et travaillant pour les Gardiens de la Révolution, est tué par l'explosion d'une moto piégée devant son domicile à Téhéran. Un homme accusé de ce meurtre pour le compte d'"Israël" est condamné à mort par la justice iranienne, en août 2011.
Le 29 novembre 2010, Majid Shahriari, fondateur de la Société nucléaire d'Iran et "en charge d'un des grands projets de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique" (OIEA), est tué à Téhéran par l'explosion d'une bombe placée contre sa voiture à l'aide d'un aimant.
Le même jour, un autre physicien nucléaire, Fereydoun Abbassi Davani, est visé par un attentat dans des conditions identiques alors qu'il se garait devant l'université Shahid Beheshti à Téhéran, où les deux hommes enseignaient. Ce dernier, simplement blessé, est devenu depuis le chef de programme nucléaire iranien.
Le 23 juillet 2011, le scientifique Darioush Rezainejad, travaillant sur des projets du ministère de la Défense, est tué par balles par des inconnus à moto à Téhéran.
Les médias iraniens qui l'ont tout d'abord présenté comme un spécialiste de physique nucléaire, l'ont ensuite qualifié de simple "étudiant en maîtrise d'électricité".
Le 1er août 2011, une source des services d'espionnage d'Israël citée dans l'édition en ligne de l'hebdomadaire allemand Spiegel, indique que cet assassinat a été piloté par "Israël".
Le 11 janvier 2012, le scientifique Mostafa Ahmadi Roshan, travaillant sur le site de Natanz, dont il était le vice-directeur pour les affaires commerciales, est tué lors de l'explosion d'une bombe magnétique placée sur sa voiture, près de l'université Allameh Tabatabai, dans l'est de Téhéran.
Ryad finance les opérations du Mossad visant à éliminer les savants iraniens
L’équipe du site
Citation :
Le journaliste américain d’investigation, Barry Lando, a révélé que l'Arabie saoudite finance les opérations du Mossad contre l'Iran et notamment l’assassinat des savants nucléaires iraniens, c’est ce qu’a rapporté samedi la radio israélienne.
Citant des sources proches des autorités d’occupation israéliennes, Lando affirme que "les autorités saoudiennes et le Mossad collaborent très étroitement sur le dossier nucléaire".
Et de préciser, "Riyad a octroyé un milliard de dollars pour financer les attentats contre les savants iraniens".
Plusieurs scientifiques iraniens ont été victimes ces dernières années d'attentats ou de disparitions inexpliquées, que Téhéran a imputés à Israël et aux puissances occidentales accusés de chercher à freiner l'avancée du programme nucléaire iranien.
Le 12 janvier 2010, un physicien nucléaire internationalement reconnu, Massoud Ali Mohammadi, enseignant à l'université de Téhéran et travaillant pour les Gardiens de la Révolution, est tué par l'explosion d'une moto piégée devant son domicile à Téhéran. Un homme accusé de ce meurtre pour le compte d'"Israël" est condamné à mort par la justice iranienne, en août 2011.
Le 29 novembre 2010, Majid Shahriari, fondateur de la Société nucléaire d'Iran et "en charge d'un des grands projets de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique" (OIEA), est tué à Téhéran par l'explosion d'une bombe placée contre sa voiture à l'aide d'un aimant.
Le même jour, un autre physicien nucléaire, Fereydoun Abbassi Davani, est visé par un attentat dans des conditions identiques alors qu'il se garait devant l'université Shahid Beheshti à Téhéran, où les deux hommes enseignaient. Ce dernier, simplement blessé, est devenu depuis le chef de programme nucléaire iranien.
Le 23 juillet 2011, le scientifique Darioush Rezainejad, travaillant sur des projets du ministère de la Défense, est tué par balles par des inconnus à moto à Téhéran. Les médias iraniens qui l'ont tout d'abord présenté comme un spécialiste de physique nucléaire, l'ont ensuite qualifié de simple "étudiant en maîtrise d'électricité". L'Iran accuse Israël et les Etats-Unis d'être derrière le meurtre.
Le 1er août 2011, une source des services d'espionnage d'Israël citée dans l'édition en ligne de l'hebdomadaire allemand Spiegel, indique que cet assassinat a été piloté par "Israël".
Le 11 janvier 2012, le scientifique Mostafa Ahmadi Roshan, travaillant sur le site de Natanz, dont il était le vice-directeur pour les affaires commerciales, est tué lors de l'explosion d'une bombe magnétique placée sur sa voiture, près de l'université Allameh Tabatabai, dans l'est de Téhéran.
Sujet: Israël abaisse le niveau de la menace nucléaire iranienne Jeu 1 Nov 2012 - 0:53
Israël abaisse le niveau de la menace nucléaire iranienne
Konstantin Garibov - 31.10.2012, 15:57
Citation :
Téhéran a ajourné les projets de fabrication d'armes nucléaires, a déclaré le ministre israélien de la défense Ehud Barak cité par le Daily Telegraph. L’Iran a réorienté près d’un tiers de l’uranium enrichi à 20% vers l’électronucléaire.
Israël a abaissé le niveau de la menace nucléaire iranienne en reconnaissant indirectement que l’uranium enrichi à 20% était destiné aux réacteurs employés dans la médecine, comme l'affirme depuis longtemps Téhéran.
Selon Ehud Barak, l’Iran est contraint de faire marche arrière par crainte d’une opération armée israélo-américaine qui empêcherait Téhéran de fabriquer des armes nucléaires. Ehud Barak insiste sur les attaques préventives contre les installations nucléaires iraniennes. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu partage cette position. Washington a laissé entendre sans ambages qu’il ne soutenait pas son allié proche-oriental sur ce point. Le président américain Barack Obama n’a même pas trouvé le temps de rencontrer Benjamin Netanyahu à la Maison blanche pendant la visite du premier ministre israélien à l’Assemblée générale de l’ONU. C’est ce qui a poussé Israël à réviser à la baisse le degré de la menace iranienne. Sergueï Demidenko, expert de l’Institut d’études stratégiques et d’analyse, livre ses impressions à La Voix de la Russie.
« Cette contradiction est, semble-t-il, à l’origine de la déclaration de Barak Obama. Les Etats-Unis n’entendent pas bombarder l’Iran. Chat échaudé craint l’eau froide. L’Iran n’est pas l’Irak. Il est clair qu’Israël n’emploiera pas la force contre l’Iran sans le soutien des Etats-Unis. Bombarder un réacteur nucléaire irakien à Osiris en 1991 avec une unité de chasseurs est une chose, et essayer de frapper une puissante infrastructure très bien protégée et résister à un coup de rétorsion en est une autre. Israël ne saurait sans doute réaliser à lui seul une opération aussi compliquée et d’une telle envergure ».
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a réaffirmé ces derniers jours la position de Moscou concernant l’Iran. La Russie ne dispose pas de données confirmant la fabrication d'armes nucléaires par Téhéran. Il existe des questions relatives aux développements nucléaires réalisés auparavant qu’il faudrait élucider en coopération étroite avec l’AIEA. T
Sujet: Israël appelle Moscou et Washington à conjuguer leurs efforts Jeu 8 Nov 2012 - 18:36
Nucléaire iranien : Israël appelle Moscou et Washington à conjuguer leurs efforts
Par Agence | 08/11/2012 | 13:34
Citation :
Le président israélien Shimon Pérès, en visite à Moscou, a espéré jeudi que la Russie et les Etats-Unis conjugueraient leurs efforts pour convaincre Téhéran de renoncer à ses ambitions nucléaires.
“Nous prions pour que le président russe Vladimir Poutine et le président américain Barack Obama conjuguent leurs efforts pour mettre fin à la terreur et aux menaces, pour débarrasser l’humanité de l’effusion de sang et du désespoir”, a déclaré M. Pérès lors de l’inauguration du Musée juif et du Centre de la tolérance dans la capitale russe.
“Le peuple iranien n’est pas un ennemi pour nous, l’hostilité émane des dirigeants iraniens (…). Ils affirment que la religion interdit la fabrication de l’arme atomique, tout en mettant au point des armements nucléaires”, a ajouté le chef de l’Etat hébreu.
M. Pérès a accusé les dirigeants iraniens de négation de l’Holocauste et de préparation d’un nouvel Holocauste.
Israël et une grande partie de la communauté internationale accusent l’Iran de vouloir se doter de l’arme atomique sous couvert de programme civil, ce que Téhéran dément catégoriquement.
En visite à Moscou en octobre dernier, le président du parlement israélien, Réouven Rivlin, a déclaré que “seule la Russie était capable de stopper le programme nucléaire de l’Iran sans avoir à recourir à des sanctions ou à des moyens militaires”. (Ria Novosti)
Sujet: La Turquie va-t-elle entrer dans la course régionale aux armements nucléaires ? Dim 11 Nov 2012 - 0:32
La Turquie va-t-elle entrer dans la course régionale aux armements nucléaires ?
Amour Gadjiev, Rédaction en ligne - 10.11.2012, 18:10
Citation :
Dans une interview au quotidien The Daily Telegraph, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak, a indiqué qu’en cas de création d’une bombe nucléaire en Iran, une course aux armements nucléaires va commencer dans la région.
Selon le ministre, à la suite de cette course, la Turquie pourra se doter de sa propre bombe nucléaire au bout de quelques mois et la région sera alors « plongée dans un vrai cauchemar ».
Un tel scénario est-il réaliste ? L'expert de la revue analytique Haber Form Abbas Özer conclut dans un article que « pour protéger ses intérêts nationaux, la Turquie devrait rejoindre le club des Etats nucléaires ».
Cependant, la plupart des analystes turcs estiment que la Turquie devrait être prudente dans ses ambitions nucléaires.
« La Turquie – est un membre de l'OTAN, et l’Alliance nord-atlantique possède des armes nucléaires et une politique de sécurité nucléaire. C’est pourquoi l'apparition des armes nucléaires en Iran ne suscitera pas forcément l’élaboration des armes nucléaires en Turquie », explique le professeur Birol Akgün, docteur des sciences politiques et expert de l’Institut de la pensée stratégique. « Je ne pense qu’à court terme, la Turquie puisse élaborer un programme d'armement nucléaire: elle n’en aura tout simplement pas besoin. Car l’armement nucléaire n’augmente pas la puissance du pays, il augmente sa sécurité. Mais cela ne suffit pas pour élargir son influence sur la scène régionale et mondiale.
Si la rivalité régionale entre la Turquie et l'Iran est perçue comme une concurrence pour l'influence dans la région, grâce aux relations économiques et commerciales et une politique de « soft power » plus forte, l’influence d’Ankara est beaucoup plus importante que celle de Téhéran, même si ce dernier réussit à se doter de l’arme nucléaire. Dans le monde actuel, la sphère d'influence se crée grâce à la capacité de l'Etat de respecter les valeurs communes, comme la démocratie, les Droits de l'Homme et les libertés fondamentales, ainsi que de sa capacité de renforcer les liens commerciaux et économiques.
À cet égard, la Turquie a plus de chance l'Iran. A la suite du « printemps arabe » et les processus de transformation du Moyen-Orient, l'influence de la Turquie dans la région est devenue plus importante que celle de l'Iran. Par conséquent, la Turquie ne devrait pas avoir des craintes au sujet des armes nucléaires iraniennes, et ne devrait en aucun cas entrer dans la course régionale aux armements nucléaires ».
L’expert du Centre des recherches économiques et sociales, docteur en sciences politiques et professeur Oya Akgönenç a un point de vue diamétralement opposé sur cette question. Il considère au contraire que c’est le bouclier nucléaire de l'OTAN qui pourrait pousser la Turquie à développer ses propres armes nucléaires, car le système de défense antimissile de l'OTAN non seulement n’assure pas la sécurité de la République de Turquie, mais représente en plus une menace directe pour elle.
« Je ne pense pas que la Turquie puisse accélérer l’élaboration des armes nucléaires seulement à cause du fait que l'Iran puisse produire sa propre bombe nucléaire ou s’avancer dans le développement de ses technologies nucléaires. Si la Turquie continue à développer ses propres technologies, ce sera pour une autre raison.
Nous avons un problème lié avec les armes nucléaires, mais il est d’un autre plan : le système antimissile de l'OTAN est construit sur notre territoire. Si ce système va créer de s problèmes à l'avenir, la Turquie réfléchira sérieusement à la création de ses propres armes nucléaires. A cause de ces dispositifs, nos relations avec l’Iran se sont détériorées.
On ignore jusqu’à quel point ils vont pouvoir se dégrader. Peut-être que l'Iran, sentant que ses intérêts sont menacés, va pouvoir intensifier le développement des technologies nucléaires. Et on ignore si la défense antimissile de l'OTAN est vraiment efficace. De ce point de vue, ce système pourrait devenir le déclencheur d'une course régionale aux armements nucléaires ».
Sujet: L'Iran porte plainte contre Total ! Dim 11 Nov 2012 - 11:01
L'Iran porte plainte contre Total !
dimanche, 11 novembre 2012 06:52
Citation :
IRIB- L'Iran s'apprête à porter plainte auprès des instances internationales contre le géant pétrolier français Total pour avoir perturbé à dessin l'exploration du gaz sur le champ gazier Pars Sud.
En cas d'aboutissement de cette plainte, la firme pétrolière devrait indémniser l'Iran à hauteur de plusieurs milliards de dollars. Détenteur des réserves estimées à plus de 34 trillions de mètres cubes de gaz naturel et de 155 milliards de dollars de barils de pétrole en réserves, est l'un des principaux producteurs pétrogaziers du monde.
Selon les chiffres officiels, l'Iran possède des réserves pétrolières inépuisables avant 150 ans tandis que son stock de gaz pourra durer pendant 200 ans. la moitié de la superficie nationale n'a pas été explorés. en dépit des sanctions imposées à l'Iran les compagnies étrangères expriment de plus en plus leur désir de retourner sur le marché iranien . Total est selon une enquête iranienne est coupable d'une réelle imposture.
Ayant recours aux méthodes non appropriés, Total a généré un retard de 10 ans dans l'exploiration du gisement des phases 2 et 3 de Pars Sud. Total aurait agi ainis dans le sens des intérêts du Qatar qui partage avec l'Iran le champ Pars Sud.
Sujet: L'Iran est potentiellement capable de produire des armes nucléaires - ISIS Mer 14 Nov 2012 - 21:49
L'Iran, vers la production de l'uranium, pour fabriquer sa bombe?!
mercredi, 14 novembre 2012 07:29
Citation :
IRIB- "L'Iran est à même de produire, d'ici 6 ou 7 mois, de l'uranium nécessaire à la fabrication de la bombe atomique", a annoncé un centre d'étude américain.
"L'Iran est capable, potentiellement, de produire, d'ici le printemps 2013, de l'uranium enrichi à 20%, nécessaire à la construction des armes nucléaires", a prétendu l'Institut des sciences de la sécurité internationale basé, aux Etats-Unis.
"Il est réaliste de dire que, d'ici 6 ou 7 mois, l'Iran pourrait produire la quantité d'uranium, dont il a besoin, car ce pays est en train de compléter ses installations d'enrichissement", a indiqué David Albright, le Président de l'Institut science for and international Security.
Sujet: Site nucléaire de Fordo Ven 16 Nov 2012 - 19:10
L’Iran a terminé l’équipement de son site nucléaire de Fordo, selon l’AIEA
Par Agence | 16/11/2012 | 18:29
Citation :
L’Iran a terminé l’équipement de son site nucléaire souterrain de Fordo, où il enrichit de l’uranium, a indiqué vendredi l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans un rapport.
Il y a à présent 2.784 centrifugeuses installées à Fordo, mais il n’y a eu aucune augmentation dans le nombre des centrifugeuses en production, souligne l’AIEA dans son dernier rapport sur l’Iran que l’AFP a pu consulter.
La République islamique a désormais la capacité, si elle le souhaite, d’augmenter nettement sa production d’uranium enrichi à Fordo, un site enfoui sous une montagne près de la ville sainte de Qom dans le centre du pays.
L’enrichissement de l’uranium par l’Iran est au coeur du conflit entre Téhéran et les grandes puissances. L’uranium enrichi est utilisé pour la production d’électricité ou d’isotopes médicaux, servant à diagnostiquer certains cancers, mais purifié jusqu’à 90%, il entre dans la fabrication de l’arme atomique. L’Iran n’enrichit pas au delà de 20%.
Les grandes puissances et Israël soupçonnent le pays de vouloir se doter de l’arme atomique, ce que Téhéran nie catégoriquement.
L’agence onusienne réitère également dans ce document que, faute de coopération suffisante de la part de l’Iran, elle n’est toujours pas en mesure (…) de conclure que tous les matériaux nucléaires en Iran sont (utilisés) à des fins pacifiques. Elle a accusé aussi les autorités d’avoir sapé son travail de vérification sur le site militaire de Parchin, près de Téhéran, où l’agence veut se rendre depuis un an.
Etant donné les activités considérables qui ont été, et continuent d’être, entreprises par l’Iran à (…) Parchin, la capacité de l’agence, quand elle aura accès aux lieux, à effectuer une vérification efficace aura été sérieusement sapée, a indiqué l’agence. L’AIEA soupçonne l’Iran d’avoir procédé à Parchin à des tests d’explosion pouvant être applicables au nucléaire. (AFP)
Sujet: Il faut bombarder l'Iran comme on bombarde Gaza Lun 19 Nov 2012 - 21:46
"Il faut bombarder l'Iran comme on bombarde Gaza"!!(Rabbin Sachs)
lundi, 19 novembre 2012 15:10
Citation :
IRIB- Selon Times of Israël, le grand rabbin de Grande Bretagne, Jonathan Sax a appelé à ce que "l'Iran soit bombardé comme on bombarde Gaza". ces déclarations ont été diffusées en directe à l'antenne de BBC et alors que le rabbin ne le savait pas. selon le journal, la BBC a présenté ses excuses non pas à l'Iran ou à la Grande Bretagne ou à Israël / la chaine s'est excusée auprès du rabbin dont les propos ont été diffusés sans son autorisation.