L’Occident souhaite que l’Iran cesse son enrichissement à une concentration fissile de 20%, celle-ci constituant un nouveau pas vers un niveau qui pourrait permettre la fabrication de bombes nucléaires.
mais selon des diplomates occidentaux Téhéran dispose déjà d’une quantité suffisante d’uranium enrichi à 20% pour le réacteur de son centre de recherche de Téhéran pour plusieurs années. (Reuters)
Sujet: L’Iran n’entend pas cesser son programme Mar 18 Déc 2012 - 19:30
L’Iran n’entend pas cesser son programme d’enrichissement d’uranium
Par Agence | 18/12/2012 | 13:56
Citation :
L’Iran n’entend pas cesser pas son programme d’enrichissement d’uranium, a déclaré mardi le chef de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran.
La fermeté de la position de Téhéran semble augurer de discussions difficiles, lors de leur reprise sous peu, avec les six puissances mondiales impliquées dans la recherche d’une issue à la crise autour du programme nucléaire iranien.
«La République islamique d’Iran ne suspendra pas son programme d’enrichissement d’uranium à 20% parce que d’autres l’exigent», a déclaré Fereydoun Abbasi-Davani, cité par l’agence Isna.
Une production «aussi longtemps que nécessaire» «La République d’Iran produira de l’uranium enrichi à 20% pour répondre à ses besoins et aussi longtemps qu’il sera nécessaire», a-t-il ajouté. L’enrichissement à 20% est un droit pour la nation iranienne qui «défendra ce droit avec autorité», a-t-il également déclaré. L’Occident souhaite que l’Iran cesse son enrichissement à une concentration fissile de 20%, celle-ci constituant un nouveau pas vers un niveau qui pourrait permettre la fabrication de bombes nucléaires.
L’Iran argue, de son côté, que cet enrichissement a des fins de recherche médicale, mais selon des diplomates occidentaux Téhéran dispose déjà d’une quantité suffisante d’uranium enrichi à 20% pour le réacteur de son centre de recherche de Téhéran pour plusieurs années. (Reuters)
Sujet: Le détail des nouvelles sanctions Sam 22 Déc 2012 - 16:09
L’UE donne le détail des nouvelles cibles de ses sanctions contre l’Iran
Par Agence | 22/12/2012 | 13:02
Citation :
L’Union européenne a publié samedi dans son journal officiel la liste des 18 entités et le nom de la nouvelle personne visées par son nouvel arsenal de sanctions contre la politique nucléaire de l’Iran.
Il s’agit de Babak Zanjani, un médiateur important dans les transactions pétrolières de l’Iran et le transfert de fonds liés au pétrole, qui possède et dirige le groupe Sofinet, établi dans les Emirats arabes unis, précise le JO de l’UE.
Parmi les 18 organisations et entreprises visées figurent trois filiales de la National Iranian Oil Refining and Distribution Company (NIORDC), mais aussi plusieurs instituts et entreprises accusées de soutenir directement les activités nucléaires de l’Iran, posant un risque de prolifération. Parmi elles, les entreprises Iran Aluminium Company (Oralco) ou encore la Sharif University of Technology, à Téhéran.
Y figurent enfin des entités accusées d’apporter un soutien financier au gouvernement iranien, comme les succursales en Malaisie et en Indonésie de la First Islamic Investment Bank.
Le Conseil européen avait indiqué vendredi dans un communiqué que 105 Iraniens et 490 sociétés au total tombaient sous le coup de ces sanctions.
L’UE avait décidé, le 15 octobre dernier, de nettement renforcer ses sanctions financières et commerciales contre l’Iran pour pousser Téhéran à reprendre les négociations sur son programme nucléaire controversé. Ses sanctions s’ajoutaient à un arsenal rendu déjà très sévère depuis l’embargo pétrolier entré en vigueur en juillet dernier.
Désormais, toute transaction entre les banques européennes et iraniennes est interdite, avec cependant des exemptions accordées au cas par cas pour permettre la poursuite du commerce légitime.
S’y ajoutent des sanctions renforcées contre la Banque centrale iranienne, de nouvelles restrictions sur le transport d’hydrocarbures ou l’interdiction d’importer du gaz iranien. (AFP)
Russie et Inde reconnaissent à l'Iran le droit au nucléaire civil
lundi, 24 décembre 2012 17:45
Citation :
IRIB-Les deux pays "reconnaissent à l'Iran le droit de poursuivre les recherches, la production et l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques", lit-on dans la déclaration. Les parties ont dans le même temps invité Téhéran "à respecter les résolutions appropriées du Conseil de sécurité de l'ONU et à coopérer étroitement avec l'AIEA".
Sujet: Renoncer à la menace pour dialoguer Ven 28 Déc 2012 - 23:50
Il faut renoncer à la menace de l'emploi de la force pour relancer le dialogue avec l'Iran
Sergei Duz - 28.12.2012, 19:19, heure de Moscou
Citation :
L’année qui s’achève a démontré la faillite des tentatives de relancer le dialogue avec l’Iran, ce qui remet en cause la paix dans la région. De nombreux experts estiment que la guerre n’est qu’une simple question de temps et que l’année 2013 sera décisive de ce point de vue. Tout porte à croire que non seulement Téhéran a confiance en ses forces mais estime encore qu’il peut en imposer à l’Occident.
D’ailleurs, le rédacteur en chef du magazine La Russie dans la polituique globale apelle à ne pas dramatiser la situation. Selon lui, les parties ne sont pas prêtes à franchir la ligne rouge.
« En dépit des tensions suscitées en 2012 par les événements syriens, je ne peux que répéter les propos du ministre Lavrov qui a dit avoir l’impression que l’Occident se gardait bien d’intervenir militairement en Syrie. C’est pour cette raison que les choses traînent en longueur et le casus belli ne peut être fourni qu’en cas d’événements vraiment extraodinaires (si, par exemple, Bachar Assad attrape une crise de folie et fait réellement usage d’armes chimiques). Or, j’ai l’impression qu’il n’est pas un fou. Par contre, nous sommes dans le flou en ce qui concerne l’Iran.
D’une part, Israël n’attend plus que le moment propice pour porter le coup mais, d’autre part, on commence à avoir impression en cette fin d’année qu’aussi bien en Amérique, qu’en Israël et en Iran il y des hommes qui comprennent qu’une transaction entre l’Iran et Israël s’impose pour sortir de l’impasse. L’année 2013 sera celle des éléctions présidentielles en Iran. Le président Mahmoud Ahmadinejad ne pourra pas se représenter en vertu de la constitition et sera obligé de partir. Il est devenu à tort ou à raison un symbole odieux de la confrontation. Le changement au soumet du pouvoir en Iran offre sans doute une chance pour tourner la page ».
Strictement parlant, la question iranienne est dans l’impasse et les experts appellent les Américains à faire preuve de réserve maximale. Il faut commencer par renoncer au moins à la mance de l’emploi de la force et alors l’année 2013 qui commence ne sera pas celle d’apocalypse au Proche-Orient.
"Obama aurait reconnu les droits nucléaires iraniens"!
dimanche, 30 décembre 2012 12:11
Citation :
IRIB- John Limbert, ex-diplomate et directeur du département Iran, au sein de l'appareil diplomatique US, estime qu'Obama a accepté les droits nucléaires iraniens.
"Mais pour que ce fait soit annoncé et reconnu, publiquement , il faut un dialogue direct"! "Pour être juste et équitable, il faut reconnaître que les Etats Unis et l'Iran, bien qu'ennemis déclarés, partagent de nombreux intérêts". "Je me réfère à Henry Kissinger, ex-secrétaire d'Etat, qui avait annoncé que les intérêts communs entre l'Iran et les Etats Unis sont, par endroit, beaucoup plus nombreux que ceux que partagent les Etats Unis et certains de leurs alliés et amis, dans la région".
"Les intérêts communs sont nombreux, mais la base d'une coopération n'a jamais été définie, ces trois dernières décennies, d'où de fortes dissensions qui opposent les deux parties", a dit Limbert au journaliste de l'IRNA. "L'absence de dialogue continu a prolongé le sentiment de méfiance et de doute, ce qui fait échec à toute tentative de dialogue". "Obama a, à plusieurs reprises, reconnu le fait que l'Iran a le droit, comme tous les pays, à bénéficier de l'énergie nucléaire, mais c'est la limite de ces activités et ces droits qui pose problème".
Sujet: L'Iran et l'atome de la discorde Mer 2 Jan 2013 - 0:55
Les sanctions imposées à l'Iran obligent Siemens à supprimer 1.100 postes !
mardi, 01 janvier 2013 18:28
Citation :
IRIB- Le conglomérat industriel allemand Siemens mène, actuellement, un vaste programme d'économies et a l'intention de supprimer 1.100 postes, d'ici 2014, dans sa branche énergétique, à cause des sanctions imposées contre l'Iran.
Selon l'agence de presse allemande DPA, Siemens taille, dans ses effectifs. Dans le cadre de son vaste programme d'économies, le conglomérat industriel allemand a l'intention de supprimer, d'ici 2014, près de 1.100 emplois? dans sa branche énergétique? en Allemagne, a déclaré un porte-parole du groupe. Actuellement, Siemens emploie 28;000 salariés, dans cette branche. La diminution de vente des turbines à vapeur, pour les centrales au charbon, la fermeture progressive des centrales nucléaires et les sanctions imposées contre l'Iran, étaient les causes de ces suppressions. La plupart de ces suppressions de postes toucheront, principalement, les divisions d'énergie fossile et d'hydrocarbures, a ajouté le représentant du groupe, précisant qu'il ne devrait y avoir aucuns licenciements secs.
Selon le porte-parole du groupe, les suppressions de postes seront effectuées, dans les villes d'Erlangen, Offenbach, Duisbourg, Müllheim et Berlin. Siemens devrait, en effet, essayer, en priorité, de relocaliser les salariés touchés par ces réductions de personnel, dans d'autres divisions. "Des négociations sont en cours avec les représentants du personnel", a indiqué le porte-parole. Le programme d'économies de Siemens prévoit des réductions de coûts de 6 milliards d'euros, afin de regagner en rentabilité et se recentrer sur ses activités de cœur de métier, d'ici fin 2014. Le groupe n'avait pas précisé l'ampleur de l'impact social de ces mesures, qui visent, particulièrement, sa branche énergie.
Sujet: L'Iran souhaite relancer les négociations Jeu 3 Jan 2013 - 20:21
L'Iran souhaite relancer les négociations sur le nucléaire
jeudi, 03 janvier 2013 16:58
Citation :
IRIB-Un député iranien a déclaré que la République islamique souhaitait reprendre les négociations sur le nucléaire avec les puissances mondiales, a rapporté jeudi l'agence de presse semi-officielle Fars.
Le rapporteur de la Commission sur la politique étrangère et la sécurité nationale du Majlis iranien (parlement), Hossein Naqavi-HOsseini, a déclaré que vu que l'Iran considère qu'avoir un programme nucléaire est sont droit et peut soutenir ses dires avec des documents légaux, le pays souhaite négocier avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie et Chine; plus l'Allemagne) pour dépasser l'impasse dans lequel se trouve son programme nucléaire, selon le média.
Cependant, il semble que les puissances mondiales ne souhaitent pas résoudre la question iranienne, a-t-il indiqué.
"Au cours des (dernières) négociations sur le nucléaire, l'Iran a coopéré un maximum avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et le P5+1", a-t-il indiqué, ajoutant que l'Iran "ne voit pas de vraie détermination chez le P5+1 à résoudre le dossier du nucléaire".
Sujet: L'Iran espère une approche constructive Ven 4 Jan 2013 - 23:13
L'Iran espère une "approche constructive" des grandes puissances
04/01/2013 22:01
Citation :
L'Iran a salué le 4 janvier la volonté des grandes puissances de reprendre prochainement les discussions portant sur le programme nucléaire controversé de la république islamique, en espérant toutefois qu'elles ne réitèrent pas "leurs erreurs passées".
"Nous leurs avons soumis des propositions pour une coopération. Il a été décidé qu'elles puissent étudier ces propositions et répondre à l'Iran. Maintenant, cela fait six mois mais elles ont récemment annoncé être prêtes à reprendre les discussions", a déclaré Saïd Jalili, le chef des négociateurs iraniens sur le nucléaire.
"Nous saluons leur retour aux discussions. Nous espérons qu'elles viendront avec une approche constructive et ne répèteront pas leurs erreurs passées", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à New Delhi. "L'Iran est déterminé à défendre ses droits", a fait valoir M. Jalali, qui rencontrait dans la capitale fédérale le conseiller indien à la sécurité nationale, Shivshankar Menon.
Sujet: A qui profiterait une guerre US contre l'Iran ? Dim 6 Jan 2013 - 0:54
Brzezinski : "Qui sera le vrai gagnant d'une guerre US contre l'Iran ? Poutine!"
samedi, 05 janvier 2013 11:04
Citation :
"La guerre contre l'Iran sera la guerre la plus stupide", selon Brezinski, Conseiller à la sécurité nationale américaine, sous la présidence de Jimmy Carter. Au cours de ces dernières semaines, et à l'approche des négociations entre l'Iran et les 5+1, les appels à une attaque américaine contre l'Iran ont quelque peu diminué, mais les spéculations, à cet égard, se poursuivent.
Selon Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité nationale américaine, une telle guerre sera la guerre la plus stupide dans laquelle les Etats-Unis pourraient être impliqués. Dans un article publié dans le "Washington Post", il a examiné les spéculations concernant une attaque contre l'Iran et les conséquences qu'une telle action pourrait avoir pour les Etats-Unis. «Le sénat se réunira, bientôt, pour se prononcer sur les candidats désignés, pour occuper les fonctions de secrétaires d'Etat et à la Défense, et l'éventuelle action militaire contre l'Iran constitue l'une des questions qui seront débattues, sérieusement», précise Brzezinski.
La presse israélienne a diffusé, récemment, les déclarations d'un ancien membre du Conseil de la sécurité nationale américaine qui avait prétendu que les Etats-Unis attaqueront l'Iran, en 2013. Evoquant ces sujets, Brzezinski juge nécessaire de débattre, sérieusement et méticuleusement, la question de la paix ou de la guerre avec l'Iran, tout en mesurant les intérêts nationaux des Etats-Unis. Bien que le Président américain, Barack Obama, ait refusé, jusqu'à présent, de se soumettre à un engagement, pour attaquer l'Iran, cependant, l'absence d'un accord avec l'Iran, au sujet de son programme nucléaire, augmentera, forcément, les pressions des tenants de la ligne dure, à l'intérieur et à l'extérieur, pour lancer une action militaire contre l'Iran. L'ancien conseiller à la sécurité nationale américaine estime que l'entrée, dans une autre guerre, aurait 5 conséquences, pour les Etats-Unis :
1- Quelle serait l'efficacité des frappes militaires américaines contre les installations nucléaires iraniennes ? Cela durerait combien de temps et quels en seraient les frais humains, pour le peuple iranien ? 2- Quelles seraient les mesures de rétorsion de l'Iran et quelles en seraient les conséquences, pour la stabilité de la région ? Dans quelle mesure, l'instabilité, qui en découlerait, porterait atteinte aux économies européennes et asiatiques ? 3- Peut-on justifier l'attaque américaine, dans le cadre des standards internationaux et le Conseil de Sécurité où la Chine et la Russie disposent d'un droit de veto, approuvera-t-il, une telle action ? 4- Israël dispose de plus de 100 ogives nucléaires. Par conséquent, dans quelle mesure est valide cet argument que l'Iran pourrait se doter d'un arsenal nucléaire, pour attaquer Israël ? 5- Est-ce que, au lieu d'enclencher la guerre, dans une région, prête à s'embraser, les engagements stratégiques, de la part des Etats-Unis, peuvent-ils aboutir à des arrangements plus durables et prudents, pour neutraliser la menace nucléaire potentielle de l'Iran ?
Partant de là, l'ancien conseiller à la sécurité nationale américaine constate que, selon la meilleure estimation, l'attaque limitée américaine ne pourrait avoir qu'un effet éphémère. Les frappes d'affilées seront plus efficaces, mais elles augmenteront les pertes humaines et accroîtront le risque de l'émission de substances radioactives. En outre, le nationalisme iranien se dirigera vers une haine accrue et durable vis-à-vis des Etats-Unis. En revanche, l'Iran peut rendre difficile, par la réactivation du front de guerres irrégulières, la vie des troupes américaines, dans l'Ouest de l'Afghanistan. L'Iran peut, également, se livrer à des activités, en Irak, pour affecter toute la région, et il pourra transférer ces activités, vers le Liban et même la Jordanie.
C'est vrai que la marine américaine sera capable de maintenir ouvert le détroit d'Hormuz, mais la hausse des coûts d'assurance, pour les cargaisons pétrolières, affectera, négativement, l'économie de l'Europe et de l'Asie et les Etats-Unis en seront considérés comme responsables. Compte tenu de la présence affaiblie des Etats-Unis, à l'ONU, où les autorités américaines n'ont réussi qu'à obtenir le soutien de 7 pays, pour s'opposer à l'adhésion de la Palestine, on peut prévoir que l'attaque américaine, sans l'autorisation de l'ONU, contre l'Iran, déclenchera une vague de colères et de protestations, à l'échelle mondiale, dont le résultat sera l'isolement, sans précédent, des Etats-Unis, sur la scène internationale, d'autant plus que ce pays est, actuellement, confronté à des troubles prolongés, dans la région.
Le Congrès doit tenir compte du fait que les amis des Etats-Unis, au Moyen-Orient et en Europe, qui soutiennent l'action militaire contre l'Iran, observent le silence, quant à leur disponibilité à verser leur propre sang, dans un nouveau conflit, au Moyen-Orient. Ce qui est encore pire, pour les Etats-Unis, c'est que ce soit le Président russe, Vladimir Poutine, qui soit le vrai gagnant de cette guerre démesurée, car il saura vendre le pétrole à un prix qui lui semble bon, à l'Europe, et il pourra agir, en toute liberté, avec la Géorgie et la République d'Azerbaïdjan. L'ancien conseiller à la sécurité nationale en conclut que l'échec de parvenir à un accord satisfaisant avec l'Iran ne doit pas justifier le déclenchement d'une autre guerre, qui ne se limitera pas à l'Iran. Autrement dit, les Etats-Unis devront éviter une guerre qui n'est pas soutenu par le peuple américain, ni même, par les Israéliens.
Sujet: Des F-22 US dans le ciel iranien ? Jeu 10 Jan 2013 - 18:08
Des F-22 US, dans le ciel iranien ?
jeudi, 10 janvier 2013 07:37
Citation :
La capture des drones de reconnaissance US, par les Pasdarans, constitue un véritable scandale et continue à nourrir la polémique, au sein des milieux de la Défense, d'où une information qui est tombée, il y deux jours, sur les, telexs, et qui a été reprise par le journal libanais "Ad-Diyar" :
"10 chasseurs bombardiers F-22 américains auraient survolé le ciel irakien, saoudien et iranien, sans que les radars de ces trois pays ne s'en aperçoivent"!!"Les appareils auraient décollé de leur base, en Allemagne, et se seraient ravitaillés, dans le ciel chypriote, un ravitaillement, qui, grâce à leurs équipements Laser, n'a duré qu'entre 3 à 4 minutes, et puis, se seraient dirigés vers l'Arabie saoudite, puis, l'Irak, et enfin, l'Iran".
"L'objectif de cette mission aurait été de mettre à l'épreuve l'endurance et la performance de ces avions, dans des conditions climatqiues extrêmes, car la mission aurait été accomplie, dans la tempête, qui s'abat sur une partie du Moyen-Orient, et qui a provoqué des inondations, en Irak, au Liban, en Israël, et en Syrie...." et le récit de poursuivre : "Aucun radar n'a pu intercepter ces avions, ni même les radars russes, car le corps de ces avions est conçu d'une matière qui absorbe les ondes radars et empêchent toute réflexion".
"Ces avions, une fois qu'ils auraient quitté le ciel iranien, se seraient dirigés vers le Yémen, puis, l'Arabie saoudite, et, enfin, Chypre, où ils se seraient encore ravitaillés, avant de se diriger, à une vitesse deux fois supérieure que celle du son, vers leur base d'origine, en Allemagne" et la partie la plus intéressante du récit est la suivante : "Les F-22 n'ont pas pu être interceptés, par les radars des batteries de "Patriot", déployés, en Turquie". A lire ce récit, un adage iranien vient à l'esprit : "Ici, c'est le centre du monde, tu ne le crois pas ? Allons, prend ton mètre et mesure"!
Sujet: Trafic d'équipements démantelé en Espagne Dim 13 Jan 2013 - 9:37
Un trafic d'équipements pour le programme nucléaire iranien démantelé en Espagne
SAMEDI, 12 JANVIER 2013
Citation :
AFP: Un trafic d'équipements destinés au programme nucléaire de l'Iran a été démantelé en Espagne, a annoncé vendredi le ministère espagnol de l'Intérieur dans un communiqué.
Dans le cadre de cette opération, deux personnes ont été arrêtées. L'enquête sur cette affaire a commencé il y a dix mois. La police a intercepté à un péage autoroutier du nord de l'Espagne un camion dont "le chargement, propriété de la société Fluval Spain S.L., avait l'Iran comme destination finale", dit le communiqué.
Le chargement "était composé de valves connu sous le nom d'Inconel 625, un matériau comprenant un alliage avec plus de 25% de nickel et 20% de chrome, qui lui donne une haute résistance à la corrosion et le rend particulièrement apte à son utilisation dans le secteur nucléaire", précise le ministère.
L'entreprise propriétaire du chargement a affirmé dans un communiqué qu'elle respectait "le cadre légal international" et que l'équipement saisi par la police, 44 valves industrielles, "ne pouvait pas être utilisé par le secteur nucléaire".
La police a fait valoir de son côté que l'Union européenne interdisait expressément l'exportation vers l'Iran de "technologies à double usage", civil et militaire, face au "risque de voir cet équipement détourné vers le développement du programme nucléaire" iranien.
Fluval Spain S.L. utilisait des "sociétés écran aux Emirats arabes unis" pour procéder aux envois et recevait le paiement des livraisons à travers des banques de pays tiers, a expliqué le ministère de l'Intérieur.
L'entreprise espagnole a "ainsi entretenu des relations commerciales avec des entités iraniennes figurant sur les listes établies par l'Union européenne, qui ont des liens avec le programme nucléaire" iranien, a-t-il ajouté.
Sujet: L'Iran évoque des progrès dans ses négociations avec l'AIEA Sam 19 Jan 2013 - 16:23
L'Iran évoque des progrès dans ses négociations avec l'AIEA
19/01 | 11:07 - Reuters
Citation :
L'Iran a fait état samedi de progrès dans ses négociations avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), même si les deux camps ne sont pas parvenus à s'entendre sur l'inspection de sites suspects, comme celui de Parchin.
L'AIEA, qui dépend de l'Onu, a confirmé vendredi l'échec des négociations, après une visite de deux jours d'une délégation à Téhéran, et a annoncé une nouvelle rencontre pour le 12 février.
"Nous avons pu réduire nos divergences jusqu'à un certain point", a cependant déclaré Ali Ashgar Soltanieh, ambassadeur de l'Iran auprès de l'AIEA. "Nous sommes d'accord avec l'Agence sur certaines questions, mais aucun document n'a encore été signé."
L'Iran est soupçonné par la communauté internationale, Occidentaux en tête, de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme énergétique et médical civil, ce que récuse énergiquement Téhéran. Les efforts de l'AIEA pour pouvoir inspecter les sites iraniens sont distincts, mais intimement liés, de ceux engagés par les pays du Conseil de sécurité de l'ONU, auxquels s'ajoute l'Allemagne, qui pourraient reprendre ce mois-ci leurs négociations avec Téhéran après sept mois d'immobilisme.
Sujet: Lavrov met en garde contre une frappe anti-iranienne Jeu 24 Jan 2013 - 0:12
Lavrov met en garde contre une frappe anti-iranienne
mercredi, 23 janvier 2013 09:43
Citation :
IRIB-Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a mis en garde contre les tentatives de frapper l'Iran.
« Les tentatives de préparer et de réaliser des attaques contre des sites nucléaires iraniens et de l'infrastructure en général sont une idée très dangereuse », a-t-il souligné au cours de sa conférence de presse à Moscou. Il a rappelé que l'Iran était un des pays clés de la région sans lequel on ne saurait compter sur la solution des problèmes qui y existent.
Sujet: L’Iran interdit l’exportation d’hydrocarbures vers l’UE Dim 27 Jan 2013 - 19:43
L’Iran interdit l’exportation d’hydrocarbures vers l’Union européenne
Par Agence | 27/01/2013 | 18:42
Citation :
Téhéran a formellement interdit la vente de pétrole et de gaz aux pays membres de l’Union européenne qui avaient imposé un embargo sur les importations d’hydrocarbures iraniennes en juillet 2012, rapporte l’agence Mehr.
Selon le porte-parole du ministère iranien de l’Energie Ali Reza Nikzad Rahbar cité par l’agence, l’interdiction restera en vigueur jusqu’à ce que l’UE cesse d’adopter des “décisions hostiles” à l’égard de la République islamique.
Depuis le 1er juillet 2012, le secteur pétrolier iranien est frappé par un embargo décrété par l’Union européenne en vue de contraindre Téhéran à renoncer à ses activités nucléaires controversées.
D’après les statistiques, avant l’imposition des sanctions européennes, les livraisons du pétrole iranien vers l’UE constituaient près de 18% de l’ensemble des importations pétrolières de Téhéran.
Les Etats-Unis et certains autres pays reprochent à Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire sous couvert du programme nucléaire qu’il prétend réaliser à des fins pacifiques. L’Iran rejette ces accusations, affirmant que ses recherches nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité. (Ria Novosti)
Sujet: Seule une frappe militaire américaine Mer 30 Jan 2013 - 21:42
Seule une frappe militaire américaine peut arrêter le programme nucléaire iranien (Nétanyahou)
2013-01-31 04:06:48 xinhua
Citation :
Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a déclaré qu'une intervention militaire américaine pourrait éliminer le programme d'arme atomique présumé de l'Iran, mais qu'une frappe israélienne ne pourrait en revanche que le retarder temporairement, selon les reportages de médias locaux mercredi.
Une frappe "constitue une mission définie et spécifique que les États-Unis sont capables d'exécuter à la perfection, tandis que de notre côté nous sommes capables de causer des dégâts considérables ", a déclaré plus tôt dans la semaine M. Nétanyahou au Bureau des gouverneurs de l'American Jewish Committee (AJC), lobby pro- israélien international, selon un reportage publié ce mercredi dans le quotidien Maariv.
Ces propos font suite à une accalmie relativement longue des propos officiels de dirigeants israéliens sur la question iranienne. M. Nétanyahou et le ministre de la Défense Ehoud Barak, qui doit prendre sa retraite dans les prochaines semaines, ont laissé entendre précédemment qu'Israël était prêt à frapper de manière préventive (et seul, si nécessaire) les installations d'enrichissement atomique de Téhéran en cas d'échec de la diplomatie internationale et des sanctions.
Dans un discours apparemment plus modéré, M. Nétanyahou a déclaré dans son discours à l'AJC lundi que la capacité des États- Unis à arrêter avec succès la progression du programme nucléaire iranien par une opération militaire dépendrait de son calendrier, car il faudrait qu'une telle opération soit entreprise avant que Téhéran n'ait achevé la seconde phase d'enrichissement en portant l'uranium à un degré d'enrichissement de 20%.
Après cela, "L'Iran disposera de suffisamment de matériau enrichi pour assembler une bombe dans un délai limité", a déclaré M. Nétanyahou aux gouverneurs de l'AJC, qui se trouvent actuellement en Israël pour la première étape d'une tournée régionale.
Sujet: Les sites sensibles iraniens sont impénétrables Lun 4 Fév 2013 - 15:28
Iran : Les sites "sensibles", "impénétrables"! (Pasdaran)
lundi, 04 février 2013 06:26
Citation :
IRIB- Le commandant adjoint de la base de défense aérienne, Khatam al-Anbiya, vient de l'affirmer : "Les sites nucléaires iraniens sont impénétrables".
Le général Chahram réagissait aux menaces formulées par le régipme sioniste et les Etats Unis contre les installations vitales du pays, y compris, les sites nucléaires. "La protection des sites nucléaires fait partie de notre mission spéciale et nous y sommes extrêmement sensibles". Le général a rappelé les huit ans de la guerre imposée, par Saddam, à l'Iran, pendant laquelle l'Irak bénéficiait du soutein de plus de 30 pays du monde : "Ce fut une précieuse expérience, qui nous a permis de renforcer nos capacités défensives".
Les sites sensibles iraniens sont impénétrables - (Pasdaran)
Sujet: Arrêtez les menaces et je ne négocierai avec vous Lun 11 Fév 2013 - 23:40
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Sujet: Accord de Genève - groupe 5+1 Mer 27 Fév 2013 - 23:52
le groupe 5+1 avance à pas comptés
Posté par Gaëtan Barralon le 27/02/2013 à 12:44
Citation :
Réunis pour deux jours à Almaty, au Kazakhstan, les grandes puissances du groupe 5+1 et l’Iran ont trouvé un accord sur de nouvelles rencontres, dès le mois de mars, pour tenter de régler le conflit portant sur le programme nucléaire iranien.
Des signes «positifs» après une rencontre «utile». Composé des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine) ainsi que de l’Allemagne, le groupe 5+1 poursuit ses discussions sur le dossier du nucléaire iranien.
Si aucune décision effective n’a été prise lors des deux jours de réunion au Kazakhstan, la tenue, dès la mi-mars, de nouvelles rencontres laisse espérer certaines améliorations à venir. «Nous nous sommes mis d’accord pour avoir une réunion d’experts à Istanbul le 18 mars, qui sera suivie d’une réunion entre les pays du groupe 5+1 et l’Iran les 5 et 6 avril à Almaty», a ainsi précisé le chef des négociateurs du nucléaire iranien, Said Jalili.
Après avoir noté que les représentants des grandes puissances ont «essayé de rapprocher leurs positions de celles de l’Iran sur certains points», il a également ajouté que «certaines positions du groupe 5+1 étaient plus positives comparées à celles exprimées par le passé».
Pour le responsable américain du groupe 5+1, l’Iran a également «semblé écouter avec attention l’offre» faite par les grandes puissances. Pas de quoi pour autant le satisfaire pleinement. «Je ne dirais pas que c’était une rencontre utile. Je ne dirais pas que c’était positif ou négatif», a-t-il tempéré, avant de néanmoins ajouter que les propos de Said Jalili «sont assez singuliers pour être soulignés».
Vers une réduction des sanctions en échange de concessions
A Almaty, les grandes puissances ont pu présenter une nouvelle offre à Téhéran en vue d’avancer dans les négociations, jusque-là ralenties depuis plusieurs mois.
Selon une source du groupe 5+1, cette offre comprend «une réduction de certaines sanctions sur le commerce de l’or, de celles concernant l’industrie pétrochimique et de certaines sanctions bancaires», en échange de concessions de Téhéran. Parmi celles-ci, le groupe 5+1 demande «l’arrêt de l’enrichissement à 20% (de l’uranium), la fermeture du site de Fordo et l’envoi du stock d’uranium enrichi à 20%» à l’étranger.
De son côté, Catherine Ashton, chef de la diplomatie de l’Union européenne et chargée des contacts avec Téhéran au nom du groupe 5+1, attend une «réponse positive» de l’Iran. «Cette proposition vise à établir la confiance et à nous permettre d’avancer» en vue d’une solution diplomatique au problème iranien, a-t-elle ajouté en conférence de presse.
«L’enrichissement d’uranium à 5% ou 20% est un droit pour l’Iran»
S’il s’est félicité de voir les échanges continués dans les semaines à venir, Said Jalili a néanmoins maintenu la fermeté de certaines positions de Téhéran. «L’enrichissement d’uranium à 5% ou 20% est un droit pour l’Iran. Nous faisons de l’enrichissement selon nos besoins», a-t-il déclaré.
Concernant le site de Fordo, où l’Iran enrichi l’uranium à 20%, il s’avère «légal et sous le contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)», selon Said Jalili. Jusqu’à présent, Téhéran assure avoir besoin de ce site, considéré comme le seul du pays à l’abri d’une frappe militaire, pour alimenter son réacteur de recherche où il produit des isotopes médicaux, utilisés dans le diagnostic de certains cancers.
Les discussions restent donc fragiles à l’issue de ces deux jours de réunion. A Istanbul, plusieurs experts des deux parties seront chargés d’«examiner comment les initiatives réciproques doivent être menées pour qu’elles soient équilibrées».
En attendant, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a assuré, depuis Téhéran, qu’il s’agissait d’un «bon accord» dans la mesure où «c’est mieux de négocier que de se disputer».
L’économie iranienne souffre des sanctions internationales
En marge de la réunion menée au Kazakhstan, un rapport du gouvernement américain, publié ce mercredi, assure que les sanctions «américaines et internationales en matières commerciale et financière» infligées à l’Iran ont eu «un effet négatif sur l’économie iranienne et ses perspectives».
«Les exportations de pétrole iranien ont baissé de 18% entre 2010 et 2012, alors que celles de pays comparables ont augmenté de 50%», affirme ce rapport, élaboré par un organisme d’audit du Congrès américain chargé de contrôler les comptes publics (GAO).
Alors que de prochaines réunions sont d’ores et déjà prévues dans les prochaines semaines, cette étude note également que l’inflation a progressé de 27% à la fin 2012 et que le taux de chômage devrait osciller entre 15 et 16,6% dans les prochaines années. Preuve que l’Iran a tout intérêt à négocier avec les grandes puissances en vue d’infléchir leur position sur le programme nucléaire mené par Téhéran.
Sujet: L'Iran et l'Arabie saoudite : un vrai duel pétrochimique ! Jeu 11 Avr 2013 - 0:26
L'Iran et l'Arabie saoudite : un vrai duel pétrochimique !
mercredi, 10 avril 2013 09:15
Citation :
IRIB - Après l'OPEP et le marché pétrolier, la rivalité irano-saoudienne semble s'être propagée maintenant à l'industrie pétrochimique.
Alors que l'Arabie saoudite manque sérieusement de gaz naturel, l'Iran, grâce à ses ressources riches du champ gazier « Pars Sud », envisage de devenir le plus grand producteur des produits pétrochimiques du Moyen-Orient. Selon Mehr News, chacun des deux pays cherche, en fait, à devenir le plus grand fabricant des produits pétrochimiques et de polymères, de la région, et pour ce faire, chacun d'eux compte sur ses avantages et potentialités naturels, politiques et économiques.
Bien que l'Arabie saoudite profite, dans les conditions actuelles, du privilège de pouvoir absorber les investisseurs étrangers des quatre coins du monde ; l'Iran, pour sa part, avec des ressources gazières s'estimant à 133 trillons de mètres cubes, de nombreux terminaux et plateformes dans le golfe Persique et le détroit d'Hormuz, et grâce à la proximité avec les grands marchés chinois, indien et européen, mais aussi, au développement des cités et des parcs pétrochimiques, est déterminé à ne pas se laisser devancer par son adversaire traditionnel.
Les chiffres officiels montrent qu'environ 15 millions de tonnes de différentes sortes de produits pétrochimiques et de polymères d'une valeur moyenne de 11 milliards de dollars ont été exportés, l'année dernière, et malgré les tensions, à plus de 60 pays du monde. De même, l'Iran a dévoilé, toujours l'année dernière, 10 nouveaux plans dans le domaine de la production ou en termes d'infrastructures, des plans qui, dans l'ensemble, augmentent de 7 millions de tonnes la capacité de production de l'industrie pétrochimique iranienne.
Les Etats-Unis durcissent les sanctions contre l'Iran
samedi, 08 juin 2013 16:28
Citation :
IRIB- Le durcissement des sanctions et des pressions politiques, assorti de la multiplication des menaces militaires, fait partie des méthodes dont se servent, depuis des années les Etats-Unis, pour entraver le progrès et l'innovation réalisés par l'Iran dans le domaine du savoir-faire nucléaire pacifique. Daniel Glaser, sous-secrétaire au Trésor, chargé de la lutte contre le financement du terrorisme a entamé sa tournée devant le conduire, à Moscou, à Pékin et Hong Cong.
L'objectif en est de s'entretenir avec les hautes autorités de ces pays des sanctions internationales et de celles imposées, récemment, par les Etats-Unis, à l'Iran et à la Corée du Nord. Et, ce alors que les autorités américaines ont adopté, ces derniers jours, de nouvelles sanctions contre l'Iran. Ces sanctions visent, de plein fouet, la monnaie nationale de l'Iran, son industrie automobile et pétrochimique.
Les sanctions sont un levier auquel eu et ont, toujours, recours, les autorités américaines pour barrer la route aux acquis de la RII dans le domaine du savoir-faire nucléaire. L'année dernière, les sanctions visaient, généralement, l'achat du brut iranien. De concert avec les Etats-Unis, certains pays européens ont imposé un embargo pétrolier à l'Iran. Cependant, le secrétaire d'Etat américain, John Kerry a, de nouveau, fait part mercredi du renouvellement de l'exemption d'un nombre de pays des sanctions de Washington contre l'Iran.
La Chine, l'Inde, la Malaisie, la Corée du Sud, le Singapour, l'Afrique du Sud, le Sri Lanka, la Turquie et le Taïwan ont été exempté de 180 jours des sanctions pétrolières imposées par Washington contre Téhéran pour avoir réduire leurs importations de brut iranien. En décembre dernier, ces pays avaient déjà été exemptés pour 6 mois de ces sanctions. Rappelons que les pays qui ont imposé des sanctions contre l'Iran souffrent, eux-mêmes, des difficultés économiques beaucoup plus sévères.
La conjoncture économique européenne et celle des autres alliés des Etats-Unis montrent que le taux de croissance économique de ces pays est tombé au plus bas niveau. Le chômage, la stagnation et l'inflation ont exacerbé les contribuables et la crise des dettes pèse, lourdement, sur leurs gouvernements, les contraignant à opter pour des cures d'austérité. Mais ces sanctions sont une facette des actes d'harcèlement des Etats-Unis contre l'Iran. A l'approche des élections présidentielles iraniennes le 14 juin 2013, les hommes d'Etat américain ont mis, à leur ordre de jour, une série d'actes organisés.
En utilisant des leviers économiques, l'Occident cherche croit-il, à dissuader le peuple iranien à participer aux élections, à l'exhorter à se dresser contre l'Etat, mais, les 34 années d'expérience déjà vécu depuis la victoire de la révolution islamique montrent que les ennemis du peuple iranien ont échoué non seulement en ce qui concerne les sanctions mais encore dans leurs complots fomentés contre la RII.