Centrafrique : des rebelles attaquent un site d'Areva
Areva envisage de quitter Bakouma, dont l’exploitation ne serait pas assez rentable
25 juin, 2012 - 16:24 GMT
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Des rebelles ont attaqué et pillé le site du groupe français de nucléaire civil Areva près du gisement d'uranium de Bakouma, dans le sud-est de la Centrafrique.
«L'ennemi a fait quelques dégâts matériels et s'est retiré en emportant essentiellement des vivres. Il est pour le moment difficile d'établir un bilan des combats, cependant on ne déplore aucune victime sur la zone ni parmi le personnel, ni au sein de la population de Bakouma», affirme un communiqué de l'armée centrafricaine.
Une autre source militaire anonyme prétend néanmoins qu'un villageois a été tué près du site par les agresseurs «quelques heures avant l'accrochage à 25 km de Bakouma» et qu'ils ont pris en otage un notable et un jeune homme qui leur a servi de guide.
Cinq ressortissants français du groupe Areva présents sur le site sont indemnes. Ils sont en contact avec les autorités françaises afin de trouver «la solution la plus adaptée» pour eux.
Le géant français de l'Uranium souligne qu'il ne s'agit que d'une action de pillage.
L'attaque est attribuée à la rébellion tchadienne du Front populaire pour le redressement (FPR) du général Baba Laddé. Le FPR, venu du Tchad, sévit en Centrafrique depuis 2008.
C'est la deuxième fois en deux ans que le groupe Areva est attaqué en Afrique.
Après la prise d'otages de 2010 au Niger, des rebelles armés ont pris d'assaut dimanche l'un des sites du géant français du nucléaire près du gisement d'uranium de Bakouma cette fois, dans le sud-est de la Centrafrique.
Avec 32 000 tonnes estimées à l’heure actuelle, le gisement, situé dans une zone peu sécurisée, est considéré comme non négligeable par Areva, même s’il n'égale pas, par exemple, les 180 000 tonnes de ressources de la mine géante d’Imouraren au Niger.
Ils formaient une partie de la garde prétorienne du président François Bozizé depuis la prise du pouvoir par ce dernier en mars 2003, rappelle Radio Ndeke Luka.
Surnommées les «Zakawa», les forces tchadiennes s’occupaient principalement de la sécurité du cortège présidentiel, autour du Palais de la Renaissance, du quartier de Sassara à Bangui, où résident des dignitaires du régime centrafricain et une partie de la famille présidentielle.
Les autorités gouvernementales ne font aucun commentaire sur ces départs. Pendant ce temps, d’autres sources affirment que quelques hommes ont déjà été rapatriés depuis la semaine dernière, toujours selon RFI.
NEW YORK (Nations unies) - Les Nations unies ont ordonné mercredi le retrait de la République centrafricaine de tous leurs employés non essentiels et de leurs familles face à l'avancée de la rébellion aux portes de la capitale Bangui.
Au terme de plus de deux semaines d'opérations et de conquêtes, les rebelles du Séléka se sont arrêtés tout près de Bangui, mais le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky a estimé dans un communiqué que leur messages contradictoires et leur progression militaire semblent indiquer qu'ils aient l'intention de s'emparer de Bangui.
WASHINGTON - Les Etats-Unis ont exprimé mercredi leur profonde inquiétude face aux troubles en Centrafrique, poussant tous leurs ressortissants à quitter le pays et demandant à Bangui de protéger leur ambassade et à la rébellion de cesser les combats.
Le département d'Etat a autorisé le 23 décembre le départ des familles et du personnel non essentiel de notre ambassade à Bangui (...) et le 25 décembre l'ambassade a fortement encouragé tous les Américains à quitter la République centrafricaine par des vols commerciaux jusqu'à ce que la sécurité s'améliore, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la diplomatie américaine, Patrick Ventrell.
Sujet: Bangui doit déposer les armes Ven 28 Déc 2012 - 11:21
Centrafrique : Les rebelles demandent à Bangui de déposer les armes
Jeudi, 27 Décembre 2012 09:50
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La coalition rebelle du Séléka, aux portes de la capitale centrafricaine, a demandé au pouvoir hier, “de déposer les armes”, tout en considérant inutile de livrer bataille à Bangui, face à un Président, François Bozizé, qui “a déjà perdu le contrôle du pays”. “Nous demandons à tous les fils et filles de Centrafrique, à tous les éléments de forces de défense et de sécurité encore fidèles au régime de François Bozizé (...) de déposer les armes immédiatement”, déclare le Séléka dans un communiqué. “Par mesure de sécurité et de protection des populations civiles, nous ne considérons plus nécessaire de mener la bataille de Bangui et d'y faire entrer nos troupes, car le général François Bozizé (...) a déjà perdu le contrôle du pays”, ajoutent les rebelles.
“Le Séléka demande à toutes les populations centrafricaines où qu'elles se trouvent, d'accepter et de collaborer, dans la paix et la concorde nationales” poursuit le document. Le Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre pour réclamer “le respect” d'accords de paix conclus entre 2007 et 2011, s'est rapidement emparé de villes stratégiques, Bria (centre), Bambari (centre sud), avant de prendre Kaga Bandoro (centre nord) mardi, s'approchant dangereusement de Bangui par le Nord et par l'Est.
Sous-équipée, démotivée et mal organisée, l'armée régulière n'a opposé que peu de résistance à l'avancée du Séléka. Un contingent de l'armée tchadienne, arrivé la semaine dernière comme “force d'interposition” et non d'attaque selon N'Djamena, est positionné sur le dernier axe routier menant à Bangui, mais n'a pour le moment pas montré son intention de combattre les rebelles.
Sujet: Les rebelles prennent Sibut Sam 29 Déc 2012 - 20:49
Centrafrique : les rebelles prennent Sibut, 160 km au nord de Bangui
29/12/2012 à 13h:48 Par Jeune Afrique - Mise à jour le 29/12/12 à 16h45
Le président centrafricain, François Bozizé
Citation :
La ville de Sibut, située à 130 km au nord de Bangui, est tombée aux mains des rebelles de la coaltion Séléka, samedi 29 décembre, a déclaré une source militaire centrafricaine. L’information a été confirmée par la rébellion.
La rébellion centrafricaine de la coalition Séléka a pris la ville de Sibut située à 130 km au nord de la capitale Bangui, samedi 29 décembre. « Les rebelles sont entrés dans Sibut. Il n'y a pas eu de combats, les Forces armées centrafricaines (FACA) stationnées là ainsi que les troupes tchadiennes ayant quitté la ville hier soir (vendredi) pour se positionner à Damara (75 km de Bangui) », a déclaré à l'AFP une source militaire centrafricaine.
Sujet: Les pays voisins envoient des renforts Mar 1 Jan 2013 - 17:47
CENTRAFRIQUE. Les pays voisins envoient des renforts
Créé le 01-01-2013 à 14h18 - Mis à jour à 14h53Par Le Nouvel Observateur avec AFP
Les Etats d'Afrique centrale sont déterminés à éviter à tout prix la chute de Bangui, la capitale menacée par les rebelles du Séléka.
Citation :
Les pays d'Afrique centrale, déterminés à empêcher à tout prix la chute de Bangui, ont commencé à envoyer des renforts pour protéger la capitale centrafricaine menacée par les rebelles du Séléka qui contrôlent une large partie du pays et réclament le départ du président François Bozizé, a-t-on appris mardi 1er janvier.
Ces renforts devraient porter à 760 hommes d'ici la fin de la semaine les effectifs en Centrafrique de la Force multinationale d'Afrique centrale, selon une source au sein de la FOMAC.
Cette force régionale, déployée en 2008 pour aider à la stabilisation d'un pays en proie à des mutineries et rébellions chroniques, avait entamé un processus de retrait lors du lancement de l'offensive rebelle le 10 décembre.
Une partie d'un total de 120 Gabonais est arrivée mardi matin à Bangui, le gros des troupes étant attendu dans la journée. Un autre contingent de 120 soldats du Congo-Brazzaville était arrivé lundi et 120 Camerounais sont attendus d'ici la fin de la semaine, selon la même source.
Ces troupes fraîches doivent s'ajouter à 400 soldats tchadiens déjà déployés à Damara, ultime verrou avant Bangui, à 75 km au sud, au terme de trois semaines d'offensive rebelle.
Damara "constitue une ligne rouge à ne franchir par aucune des deux parties", a averti lundi soir le dirigeant tchadien, Idriss Déby Itno, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) et allié traditionnel du président Bozizé.
Dans son message du Nouvel An, le président centrafricain a remercié l'armée tchadienne sans qui, a-t-il dit, "Bangui serait aujourd'hui envahie".
Face à l'avancée des rebelles et poussé par une médiation africaine, François Bozizé avait fait des concessions dimanche en se disant prêt à des pourparlers en vue de former un gouvernement d'union avec une participation du Séléka.
"Je suis prêt pour ce dialogue, j'attends que les chefs d'Etat (de la CEEAC) fixent la date pour que nous puissions y aller de concert avec la Séléka pour trouver des pistes de sortie de la crise", a-t-il répété mardi.
Le porte-parole des rebelles rejette les offres de dialogue
Le porte-parole des rebelles, Eric Massi, a déclaré mardi "ne rien avoir contre" les forces africaines qui se massent sur la route de Bangui mais a demandé qu'elles interviennent contre les arrestations de sympathisants du Séléka dont il accuse le pouvoir depuis plusieurs jours.
Il a également de nouveau rejeté les offres de dialogue du président Bozizé.
"Le dialogue on sait qu'il ne le veut pas", a rétorqué Eric Massi.
ll a cependant reconnu que la contre-attaque dont il avait accusé la veille les troupes régulières ne s'était pas matérialisée. Il avait menacé d'une attaque sur Damara en représailles.
"Ils ont pris position autour de nos positions mais il n'y a pas eu d'attaque" sur Sibut, la position des rebelles la plus proche de Bangui, à 160 km au nord de la capitale, a-t-il dit.
L'archevêque de Bangui appelle au dialogue et a "espoir"
Mardi, l'archevêque de Bangui s'est joint aux appels de la communauté internationale en faveur de pourparlers et a évoqué l'espoir d'un règlement pacifique.
"J'ai commencé à entendre des messages d'espoir du président (François) Bozizé et des rebelles", a dit Mgr Dieudonné Nzapalainga, ajoutant que des voix s'élevaient des deux camps en faveur du dialogue.
A Bangui, pour le Nouvel An, journée traditionnellement réservée aux prières, des milliers de fidèles se sont rendus dans des églises catholiques ou protestantes dans un pays dont 85% de la population est chrétienne.
"On est venu pour prier le bon Dieu de nous avoir garder pendant les troubles qui se passent dans notre pays. Nous prions pour la paix. Dieu n'a pas abandonné les Centrafricains", a dit l'un d'eux, Yves Enza Betilamba, musicien.
Inquiétude de la communauté internationale
La communauté internationale s'inquiète cependant de la rapide dégradation de la situation dans ce petit pays de 5 millions d'habitants déjà parmi les plus pauvres du monde.
Washington a appelé les rebelles à "cesser les hostilités et tout mouvement vers la capitale".
Paris, qui dispose de près de 600 soldats sur place pour protéger et éventuellement évacuer ses ressortissants dans cette ancienne colonie, a appelé au dialogue, mais refuse de soutenir le régime.
Cette position a alimenté un sentiment anti-français à Bangui où le président du Cocora (Coalition Citoyenne Opposés aux Rebelles Armés), Levy Yakité, a accusé mardi à la radio nationale les medias français et internationaux d'avoir "contribée à l'aggravation de la situation et d'avoir incité à la haine".
Sujet: Centrafrique, Françafrique… Mer 2 Jan 2013 - 21:39
Centrafrique, Françafrique…
Mercredi 2 Janvier 2013 à 11:30 - JEAN-DOMINIQUE MERCHET - MARIANNE
Le président centreafricain, François Bozizé, le 27 décembre 2012
Citation :
« Je romprai avec la Françafrique », promettait le candidat François Hollande. Une promesse bien difficile à tenir par le président de la République, comme on est en train de le voir en Centrafrique. Quoi qu’elle fasse, ou ne fasse pas, la France sera tenue pour responsable de l’évolution de la situation dans ce petit pays misérable de moins de cinq millions d’habitants, où la guerre civile vient de repartir.
Longtemps, Paris a fait la pluie et le beau temps dans son ancienne colonie d’Oubangui-Chari. On se souvient comment « l’Empereur » Jean-Bedel Bokassa fut déposé par l’opération Barracuda en 1979. En 2006-07, l’armée française y faisait toujours le coup de feu. Certes, la France y a fermé ses bases de Bouar et Bangui et seul un petit contingent de 250 hommes stationnait encore sur l’aéroport de la capitale, pour y soutenir le Micopax, une mission africaine de stabilisation.
Car le pays est en effet en proie à une profonde instabilité, où s’entremêle banditisme, luttes tribales et ambitions politiques. La Centrafrique est dirigé par le président François Bozizé, dont les méthodes ne semblent guère plus recommandables que celles de ses opposants.
Face à la dégradation de la situation (attaque de l’ambassade de France, menaces éventuelles sur un millier de ressortissants européens, dont des binationaux), Paris a décidé de renforcer son dispositif militaire, qui est aujourd’hui de 600 hommes.
Pour quoi faire ? C’est tout le problème. Car, en Centrafrique, la France n’a le choix qu’entre deux mauvaises solutions.
Sauver le régime Bozizé, largement discrédité, en « tapant » sur les rebelles du mouvement Seleka ou laisser les choses suivre leur cours sans intervenir. La seconde hypothèse, a priori raisonnable, semble avoir la préférence de l’Elysée.
Reste que, dans ce cas, il y aura un prix à payer : l’effondrement possible du pays. Le chaos va s’installer, comme au Mali ou en RD Congo voisine. L’Etat, déjà bien virtuel, risque tout simplement de disparaître. Les violences se développeront, avec leur cortège de massacres interethniques. La France sera accusé d’avoir laissé faire – alors qu’elle s’était plutôt bien sortie de la crise en Côte d’Ivoire.
La seule chance d’échapper à ce dilemme est d’obtenir une solution négociée entre le pouvoir et les rebelles. Bref, de mettre les mains dans le cambouis de la politique intérieure centrafricaine. Vous avez dit Françafrique ?
Un nombre croissant d'enfants sont recrutés, par les rebelles, mais aussi, par les milices pro-gouvernementales, en Centrafrique, a indiqué l'UNICEF (Fonds des Nations unies pour l'enfance), vendredi, à Genève, en réclamant l'arrêt immédiat de ces agissements.
L'UNICEF appelle à la cessation immédiate du recrutement d'enfants, par tous les groupes armés, en République centrafricaine, a déclaré une Porte-parole de l'organisation, Marixie Mercado, à la presse. Selon l'UNICEF, environ 2.500 enfants -- filles et garçons -- se retrouvaient, déjà, dans des groupes armés, y compris, des groupes d'autodéfense, en Centrafrique, avant même que le conflit n'éclate, en décembre. Depuis lors, cette pratique, qui constitue une grave violation des droits des enfants, a pris de l'ampleur, mais l'organisation ne parvient pas encore à la chiffrer, a expliqué la porte-parole.
Ces jeunes, notamment, ceux séparés de leurs familles, peuvent être contraints à combattre, à transporter des fournitures ou risquent d'être abusés, sexuellement, déplore le représentant de l'UNICEF, en Centrafrique, Souleymane Diabate, dans un communiqué.
Sujet: Le président centrafricain s'est enfui du pays Dim 24 Mar 2013 - 23:52
Le président centrafricain s'est enfui du pays
24.03.2013, 15:49, heure de Moscou
Citation :
Le représentant du président de la République centrafricaine François Bozizé, a annoncé que le président s'est enfui en République démocratique du Congo voisine.
Selon lui, la capitale de l’État est sous le contrôle des forces de l'opposition. Les rebelles sont entrés à la capitale samedi dernier, et dimanche matin ils ont pris le palais présidentiel.
L'échec de l'accord de paix entre le gouvernement et l'opposition, qui a été conclu en janvier dernier, était la cause immédiate de ce conflit.
Sujet: Intervention militaire française Lun 14 Oct 2013 - 21:30
Paris prépare son intervention en République centrafricaine
Par Isabelle LasserreMis à jour le 14/10/2013 à 15:20 Publié le 14/10/2013 à 11:18
Des soldats français à l'aéroport international de Bangui, capitale de la République centrafricaine, le 25 mars dernier.
Citation :
Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française, a annoncé une augmentation des troupes déployées à Bangui d'ici à la fin de l'année.
L'intervention militaire française en République centrafricaine est pour bientôt. Après l'opération «Serval» au Mali, Paris se prépare à agir en RCA. Les 410 soldats français basés à l'aéroport de Bangui seront renforcés «d'ici à la fin de l'année» a annoncé Laurent Fabius, en visite dans la capitale centrafricaine. «Il s'agit de reconstruire un pays» a affirmé le ministre des Affaires étrangères.
Depuis que les rebelles de la Séléka ont chassé du pouvoir le président François Bozizé en mars, la République centrafricaine s'enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos. Des bandes armées incontrôlées font régner la terreur. La crise humanitaire s'aggrave. Profitant du vide créé par l'effondrement politique du pays, les groupes armés affluent de toute la région, aggravant l'anarchie en République centrafricaine. Parmi eux, des djihadistes chassés du nord du Mali par les soldats français au printemps et qui ont trouvé refuge dans ce pays failli. Fière du succès de l'opération «Serval», la France ne peut pas prendre le risque de voir cette autre ancienne colonie devenir à son tour un repaire pour mouvements terroristes. Le 24 septembre, François Hollande a lancé un «cri d'alarme» sur le sujet. Une seconde résolution attendue
Officiellement, il s'agit, comme au Mali, d'appuyer les contingents africains de la Misca, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique, qui compte aujourd'hui 1400 hommes et qui pourrait se transformer d'ici à la fin de l'année en une opération de paix. Une première résolution du Conseil de sécurité de l'ONU a été adoptée la semaine dernière à l'initiative de la France. Une seconde devrait permettre, d'ici un mois, de donner le feu vert à une intervention panafricaine appuyée par les Français, destinée à aider le gouvernement transitoire de la Centrafrique à rétablir l'ordre dans le pays et à dissoudre la Séléka.
Comme au Mali, où les troupes africaines, pas toujours aguerries, avaient mis longtemps à se mettre en place, les soldats français devraient cependant une nouvelle fois se retrouver en première ligne. Leur nombre pourrait être porté jusqu'à 1200 hommes. Mais la mission sera plus courte et plus facile qu'au Mali. La question du financement de l'intervention n'a en revanche pas encore été réglée.