Les Etats-Unis ne veulent pas de cette guerre. Ils en agitent le risque juste pour soumettre les pays arabes de la région et vendre encore plus d'armes.
Cyberguerre : Opération « Olympic Games » contre le programme nucléaire iranien
2 juin 2012 – 17:43
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Alors qu’un nouveau virus informatique, appelé Flame, vient d’être découvert par la société de sécurité informatique Kaspersky, laquelle l’a rangé dans la catégorie des « cyber-armes » (ce que d’autres trouvent cependant un tantinet exagéré, lire ici), le New York Times vient de publier une enquête qui aura pris 18 mois au sujet d’un autre maliciel, en l’occurrence Stuxnet.
Ce virus, identifié en 2010, s’en prenait aux systèmes de contrôle industriels SCADA, notamment ceux des sites nucléaires iraniens. Cette affaire n’a pas manqué de commentaires et de spéculations, lesquelles devraient prendre fin si l’on en croit les révélations du quotidien américain.
Iran: réserves d'uranium suffisantes pour plusieurs bombes (médias)
MOSCOU, 5 juin 2012, 20:52 - RIA Novosti
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L'Iran dispose d'uranium faiblement enrichi en quantité suffisante pour fabriquer plusieurs bombes atomiques, a déclaré mardi Robert Wood, ambassadeur américain auprès de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), cité par des médias.
"L'Iran a effectivement augmenté la production d'uranium faiblement enrichi (…). Aucun objectif pacifique n'en demande autant (…). A notre sens, une telle quantité d'uranium faiblement enrichi suffit pour fabriquer plusieurs bombes atomiques", lit-on dans la déclaration de M.Wood.
L'Occident reproche à l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'un programme nucléaire qu'il affirme réaliser à des fins pacifiques. Pour contrer l'ambition atomique du pays, les Etats-Unis et l'UE avaient introduits plusieurs sanctions à son encontre. Toutefois, Téhéran rejette les accusations des pays occidentaux, affirmant que ses recherches ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.
En réponse à la pression internationale croissante, Téhéran montre sa détermination à développer son programme nucléaire. En février dernier, l'Iran a annoncé la mise en exploitation de 3.000 nouvelles centrifugeuses améliorées en plus des 6.000 qui fonctionnaient déjà à l'usine d'enrichissement d'uranium à Natanz.
Iran: Les installations nucléaires visées par une attaque informatique massive
21/06/2012 | 20:20
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Les installations nucléaires iraniennes ont essuyé «une attaque informatique massive», a annoncé ce jeudi le ministre du Renseignement, deux jours après de nouvelles négociations infructueuses à Moscou avec les «Six».
«Sur la base des informations obtenues, l’Amérique et le régime sioniste, en collaboration avec le MI6, ont prévu de lancer une attaque informatique massive contre les installations iraniennes après la rencontre de l’Iran avec le groupe P5+1 à Moscou», a déclaré Heydar Moslehi à la chaîne Press TV.
«Ils cherchent toujours à mettre leur plan en application, mais nous avons pris les mesures nécessaires», a-t-il ajouté sans plus de précision.
Un virus très complexe baptisé Flame a été détecté en Iran et au Moyen-Orient le mois dernier et le programme nucléaire iranien a été la cible du «ver» informatique Stuxnet en 2010, qui visait les centrifugeuses utilisée pour l’enrichissement d’uranium.
L’Iran et les Six (États-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne et Allemagne) n’ont pas réussi à surmonter leurs divergences, lundi et mardi à Moscou, au sujet du programme nucléaire de la République islamique. Ils se retrouveront le 3 juillet à Istanbul pour une réunion de suivi technique. (Reuters)
Embargo pétrolier : L’Iran menace la Corée du sud de cesser d’importer ses produits
28/06/2012 | 20:17
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L’Iran a menacé jeudi la Corée du Sud de cesser d’importer des produits sud-coréens si Séoul arrêtait d’acheter du pétrole iranien dans la foulée de l’embargo pétrolier total décidé par l’Union européenne à partir du 1er juillet.
Si la Corée du Sud coupe totalement ses importations de pétrole de la République islamique, l’Iran pourrait décider en retour de reconsidérer ses relations avec ce pays, a déclaré le ministre du Pétrole Rostam Ghassemi à l’agence officielle Irna.
L’Iran est l’un des grands importateurs de produits sud-coréens, et (la Corée du sud) va souffrir si elle met en œuvre une politique de sanctions contre le pétrole iranien, a-t-il ajouté.
La Corée du Sud a annoncé mardi qu’elle allait suspendre toute importation de brut iranien à partir du 1er juillet en raison des sanctions de l’UE qui vont notamment interdire aux réassureurs européens contrôlant 90% du marché mondial de l’assurance maritime de garantir les cargaisons de pétrole en provenance d’Iran.
Troisième acheteur de pétrole iranien avec quelque 220.000 barils/jours en 2011, la Corée du Sud a annoncé en juin avoir réduit ses importations de près de 15% depuis le début de l’année, sous la pression des États-Unis qui ont menacé de sanctionner les sociétés étrangères impliquées dans le commerce pétrolier avec l’Iran.
L’UE a également annoncé la fin de toute importation de pétrole iranien à partir du 1er juillet, dans le cadre d’une politique de sanctions visant à faire pression sur l’Iran pour l’obliger à freiner son programme nucléaire controversé, condamné par six résolutions de l’ONU. (AFP)
Iran : Le Kenya va acheter 4 millions de tonnes de pétrole par an
Par Agence | 02/07/2012 | 16:17
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Le Kenya a signé un accord avec l’Iran portant sur l’achat de quatre millions de tonnes de pétrole par an, a déclaré ce lundi le secrétaire général du ministère kényan de l’Energie, Patrick Nyoike.
Cette annonce intervient au lendemain de l’entrée en vigueur de l’embargo décrété par l’Union européenne sur les nouveaux contrats d’importation de pétrole iranien. Les Etats-Unis ont également adopté des sanctions contre les pays important du brut iranien.
Grâce à l’accord signé avec le Kenya, l’Iran va pouvoir exporter 80.000 barils de pétrole par jour supplémentaires.
Une seule raffinerie
Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), ses exportations, qui représentent la moitié des revenus du pays, ont chuté de 40% cette année et sont tombées à 1,5 million de bpj en mai.
L’AIE explique cette tendance par les menaces de sanctions américaines et européennes liées aux soupçons pesant sur le programme nucléaire de l’Iran.
Le Kenya dispose d’une seule raffinerie, capable de traiter 1,6 million de tonnes de brut par an. (Reuters)
Sanctions contre l’Iran: La Suisse va moins loin que l’UE sur le pétrole
Par Agence | 05/07/2012 | 15:20
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Comme l’Union européenne, la Suisse durcit dès vendredi ses sanctions à l’égard de l’Iran. Le Conseil fédéral a toutefois décidé d’aller moins loin sur les produits pétroliers iraniens.
Les transactions devront être déclarées, mais elles ne seront pas interdites. Le gouvernement justifie cette différence par des « raisons de politique extérieure ».
Pour sa politique des bons offices, la Suisse a tout intérêt à garder contact avec l’Iran où elle représente notamment les intérêts américains, a expliqué jeudi à l’ATS le porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères Jean-Marc Crevoisier.
L’importation, l’achat, la vente et le transport de pétrole, de produits pétroliers et de produits pétrochimiques iraniens et les opérations financières et d’assurance s’y rapportant devront être déclarés au Secrétariat d’État à l’économie (SECO).
Ce contrôle permettra de s’assurer que la Suisse ne sert pas à détourner l’embargo mis en place par l’UE, a ajouté M.Crevoisier. Le cas échéant, la Suisse pourrait interdire ces transactions. La déclaration permettra également au SECO de connaître leur volume. Il n’y a plus d’importation de pétrole brut iranien depuis 2006.
Métaux et communications
L’ordonnance révisée prévoit par ailleurs une interdiction de livrer des biens d’équipement utilisés dans l’industrie pétrochimique iranienne et des restrictions au financement dans ce domaine. Ne seront plus autorisés non plus le commerce des métaux précieux et des diamants à des organes publics iraniens de même que la livraison d’équipements pouvant servir à surveiller ou intercepter des télécommunications.
Le texte étend encore les transferts de fonds soumis à autorisation aux paiements en numéraire. La livraison de pièces et de billets neufs à la Banque centrale d’Iran devra désormais être aussi déclarée au SECO.
Enfin, les listes actuelles de biens à double usage dont l’exportation en Iran est interdite ou soumise au régime de l’autorisation ont été adaptées. Des sanctions financières ont été prononcées à l’encontre de 78 nouvelles personnes soupçonnées d’avoir commis des violations graves des droits de l’Homme. Cet ajout porte le total des personnes sanctionnées à 152, a précisé le SECO. (AWP/ATS)
Bon, cette guerre avec l’Iran, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ?
Jusqu'où irait cette guerre ?
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Ah bon, elle a déjà commencé ? Sans images, sans éditions spéciales, sans logo en incruste sur l’écran, sans cartes, sans experts ?
Le problème des guerres, c’est qu’elles évoluent aussi vite que les écrans sur lesquels on les regarde. La question de celle-ci n’est pas de savoir quand elle commencera, mais jusqu’où elle ira.
Chaque guerre a eu son média mais ce temps est révolu. Désormais tout le monde a Facebook et un écran plat pour suivre le cours des choses et surtout, chaque public a sa vérité. La guerre de 40 avait la radio et depuis le Vietnam, les images priment. La guerre du Vietnam fut la seule que perdirent les Américains sur deux fronts : sur le terrain et dans l’opinion.
Ils se sont rattrapés ensuite. La première guerre du Golfe a été télévisée mais particulièrement encadrée. Les images étaient fournies par l’armée, premières images d’une guerre propre, avec vues satellite d’explosions de bunkers. La deuxième guerre du Golfe est la première guerre post-Internet et depuis, tout dérape. L’information n’est plus tenue, tout juste peut-on la contraindre aux images au détriment de l’enquête. Faites du cinéma, mais pas du journalisme.
Avant, il n’y avait qu’une vérité, celle qu’on voyait ; maintenant, chacun peut lire sa vérité et en voir les mêmes images, mais commentées selon ses goûts. Les musulmans s’informent par al Jazeera, les juifs sur Guysen TV, on leur raconte à tous l’histoire qu’ils veulent entendre. Les juifs non israéliens adorent se faire peur, s’inquiéter plus que de raison, se raconter qu’Israël est un paradis en danger et qu’ils en détiennent chacun une action. Les musulmans se délectent des saillies antisionistes et antisémites des Palestiniens, d’Al-Qaïda et des Iraniens et tout le monde consomme un peu à la carte ce qu’on appelle “les conflits arabes”.
C’est dans ce contexte qu’arrive la “guerre avec l’Iran”. La guerre qui vient a tout pour être un succès planétaire : c’est un film d’espionnage avec l’hypothèse d’un risque nucléaire, dans un contexte géopolitique lui-même explosif.
Le casting d’abord, particulièrement riche et soigné. Il y a plus de méchants que de gentils et ils ont tous un solide mobile. Ahmadinejad, l’Iznogoud iranien, Netanyahaou, l’Israélien qui n’inspire pas confiance, Poutine le revanchard, Obama le gentil qui veut surtout être réélu, les Frères musulmans égyptiens qui hésitent entre le radicalisme anti-israélien soft ou dur, les militaires égyptiens corrompus et sous perfusion du Pentagone, les fourbes pakistanais qui jouent triple jeu, les services secrets chinois aux pouvoirs insoupçonnés, les Nord-Coréens et leurs laboratoires secrets… Ne manquerait plus qu’Ariel Sharon décide de se réveiller de son coma. Mais ce n’est pas dans le scénario.
Un scénario catastrophe tordu mais vraisemblable : un pays de méchants barbus, l’Iran, menace Israël de l’atomiser. Pour contrer cette funeste perspective, Israéliens et Américains mènent depuis des années au joystick une guerre secrète avec l’Iran. Des scientifiques nucléaires iraniens ou pakistanais sont discrètement occis, des virus sont injectés dans les réseaux informatiques militaires et scientifiques iraniens, des sous-marins israéliens dernier cri achetés aux Allemands s’entraînent au fond des eaux internationales à la dissuasion nucléaire balistique, mais “Tsahal” a un problème : elle est en désaccord avec son Premier ministre.
Elle rechigne à attaquer l’Iran, d’abord parce qu’on ne lui désigne que des bunkers inatteignables, et ensuite parce que la suprématie militaire israélienne dans la région, grâce à sa légendaire domination aérienne, n’est plus si évidente. La Russie inonde la zone de batteries de missiles dernier cri fournies avec ingénieurs aux manettes. Ils en ont équipé avec succès la Syrie et l’Iran. La semaine dernière, la Syrie a ainsi abattu un appareil turc. A la manoeuvre : Poutine lui-même, redevenu tsar et qui rêve de réimposer la Russie au centre du jeu mondial. Il sait qu’il doit commencer par se redéployer dans cette région qui compte trop d’oléoducs et d’intérêts russes. De ses alliés d’antan, la Russie n’a plus guère que la Syrie, où elle compte 100 000 ressortissants, et l’Iran, à qui elle fournit tout ce qu’il veut.
On notera la subtilité du scénariste qui fait entrer Poutine dans le jeu au moment où Obama est obligé de se mettre en retrait pour cause de campagne électorale. 1956, 1968, 2008, les Russes ont souvent su profiter des élections américaines pour pousser leurs pions.
Dans cette guerre qu’on nous annonce comme imminente, il y a un méchant, Ahmadinejad, l’Iznogoud iranien qui rêve de satisfaire à la fatwa des ayathollahs de rayer Israël de la carte. Il sait qu’il n’a pas de bombe atomique à brandir à la face du monde et que le blocus international sur le pétrole, s’il dure, risque de retourner la rue contre lui. En Iran, patrie des chiites, le pouvoir est religieux et veut la guerre parce qu’elle est sainte, et la rue veut la paix, la démocratie et la consommation. Pour l’heure, le pays est tenu, mais les révolutions arrivent vite en ce moment. Mais l’Iran n’est le méchant qu’aux yeux de la moitié du public. L’autre moitié veut voir Tel Aviv en cendres. C’est la suite de cette guerre qui est brandie comme une menace par Israël, les USA et l’Iran, pas son commencement.
Une suite qui aura plusieurs champs de bataille. Deux fronts au moins : un front invisible, une cyberguerre basée sur le renseignement, le hacking et les frappes chirurgicales, et un second front, inquiétant, qui se trouvera quelque part entre la Palestine, le Liban, Israël et la Syrie. Les Iraniens ont dans ce coin leurs alliés fidèles du Hezbollah qui ne demandent qu’à être fournis en armement pour attaquer. Hamas et Hezbollah ont fait reculer Israël tant sur le plan militaire que du renseignement ; de plus, ils mènent un conflit de guérilla avec un équipement puissant d’armée presque conventionnelle.
Les services secrets occidentaux ont passé ces dernières années à déjouer sur le papier les scénarios catastrophes d’attaques kamikazes avec des armes biologiques ou des bombes sales. Ils savent que l’hypothèse n’a rien de fictionnel.
Pas de bon film de guerre sans un solide volet espionnage. Les Israéliens du Mossad et les Américains de la CIA ont uni leurs efforts pour ralentir significativement l’Iran dans sa démarche en 2005 et ils n’ont jamais cessé depuis de le harceler.
En Israël, dirigé en ce moment par l’inquiétant Benyamin Netanyahou, on sent un certain tiraillement au sommet du pouvoir. D’un côté, le Premier ministre qui veut se faire une place dans l’Histoire entre Begin et Sharon, un va-t-en-guerre avide d’opérations d’espionnage, de l’autre, une partie de l’armée, inquiète des difficultés qu’elle aurait à affronter, et le Mossad, qui est devenu une voix politique qui compte via ses anciens dirigeants qui se montrent publiquement critiques. Meir Dagan, qui l’a dirigé ces dix dernières années, a jeté plus qu’un froid en déclarant que l’idée d’attaquer l’Iran était la plus stupide qu’il ait entendue. Ambiance.
Côté américain, Obama veut passer aux guerres propres. Drones, satellites et virus et pour le reste, sous- traitance. Le déploiement militaire hérité de Bush en Irak et en Afghanistan coûte la moitié des 800 milliards du budget de la Défense US. Un budget qui a triplé en cinq ans dans un dérapage incontrôlé et a rempli les poches d’un complexe militaro-pétrolo-industriel incestueux. Sous Clinton, l’état de la CIA était tel qu’il a ignoré ce puits de bureaucratie et d’alcoolisme incapable de déceler un éléphant dans un couloir pour mener sa politique étrangère et les meilleurs éléments de la CIA étaient partis dans les boîtes paramilitaires montées par les plus malins d’entre eux. Depuis Bush, les Blackwater et autres Halliburton prospèrent, propriété du clan ou de ses arrière-cours. Du grand art, Jack Bauer y aurait perdu le nord mais le clan Bush restera dans l’histoire pour avoir appliqué mieux que personne un précepte selon lequel plus c’est gros, mieux ça passe.
Voilà, grosso modo, la guerre qui vient ; elle démarrera d’un clic, un clic sur un détonateur d’un Palestinien, un clic sur un bouton lance-missile, un clic sur le bouton enter d’un ordinateur d’un hacker israélien du Mossad, un clic sur le bouton power de notre télévision.
Par Pierre-Louis Rozynès
Publié le 06/07/2012 | Mots clés : Médias, Moyen-Orient, Week End
Iran : une compagnie italienne, suspendue, dans un projet pétrolier
dimanche, 08 juillet 2012 05:41
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IRIB- La société nationale du pétrole a suspendu le contrat d’une société italienne, jusqu’au nouvel ordre, a rapporté l’agence de presse Mehr.
Il s’agit de la société «Edison Italia», qui était active, dans le bloc de l’exploration et du développement des installations Off Shore, à Dayer, dans les eaux du golfe Persique. «Edison Italia» et la Compagnie nationale du pétrole de la RII ont signé, il y a six ans, un contrat de 107 millions de dollars, mais le contrat vient d’être suspendu, en raison du non engagement de la partie italienne, par rapport à l’avancement des travaux.
Iran : chef spirituel a appelé le peuple à se préparer à la guerre
11.07.2012, 20:12
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Le chef spirituel iranien, l'ayatollah Ali Khamenei a appelé la population du pays pour la première fois à se préparer à la guerre et la fin du monde. Ce message a été fait dans une déclaration récente aux Iraniens. Il Khamenei a également exhorté les fidèles à attendre l'arrivée de l'Imam Mahdi. Dans la croyance chiite, il devrait venir au jour du jugement pour sauver le monde et la création d'un ordre mondial islamique.
Khamenei a déclaré que le devoir de les Iraniens - « se préparer à l'arrivée d'un grand chef ». « Sous la direction d'Allah et avec Son aide invisible, nous ferons de sorte que la civilisation islamique l'emportera dans le monde. C'est notre destin » a déclaré l'ayatollah.
Selon des rapports publiés par les médias iraniens récemment, les autorités distribuent une brochure « Les six derniers mois » parmi ses soldats, en les encourageant à se préparer à l'arrivée de l'imam et l'opposition au l'Occident qui gagne une puissance nucléaire.
Sujet: Assassinats des savants atomistes iraniens Jeu 12 Juil 2012 - 13:44
Le Mossad, artisan de l’assassinat des scientifiques atomistes iraniens
mardi, 10 juillet 2012 04:18
Citation :
IRIB- Le Mossad est l’artisan de l’assassinat des savants atomistes iraniens, a indiqué le membre de la direction de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Majlis islamique, Baqer Hosseini.
"Les crimes commis par le régime sioniste pourront être poursuivis, auprès des instances internationales", a souligné Baqer Hosseini.
La secrétaire d'état américaine, Hillary Clinton, a rencontré, lundi, à Jérusalem, le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak.
Par Marc Henry - Publié le 16/07/2012 à 19:02 Réactions (2)
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Hillary Clinton plaide contre un cavalier seul militaire, alors que le ton monte avec Téhéran.
Hillary Clinton a pressé lundi Israël ne pas faire cavalier seul en attaquant les installations nucléaires iraniennes sans le feu vert des États-Unis. Ce message a été transmis en termes diplomatiques. «Des amis comme nous doivent penser et agir ensemble de façon intelligente et créative», a déclaré la secrétaire d'État américaine, venue pour la première fois depuis près de deux ans en Israël. Benyamin Nétanyahou est ainsi invité à ne pas prendre d'initiative militaire, malgré l'échec des négociations menées jusqu'à présent avec Téhéran.
L'option de frappes «préventives» semblait ne plus être d'actualité ces derniers mois. Bon gré mal gré, le premier ministre israélien avait accepté de donner une chance aux sanctions internationales contre Téhéran, comme le lui demandait Barack Obama. Mais cette tactique n'a pour le moment pas réussi à convaincre Téhéran de geler son programme nucléaire.
Benyamin Nétanyahou accuse l'Iran d'être derrière une série de tentatives d'attentats anti-israéliens ces derniers mois à Chypre, au Kenya, en Géorgie, en Azerbaïdjan, en Thaïlande et en Inde. Tous ces projets, qui ont abouti pour la plupart à des arrestations, y compris de ressortissants iraniens, ont échoué grâce notamment aux renseignements fournis par le Mossad, affirment les médias israéliens. Ces attaques visaient des lignes aériennes, des hôtels, des sites touristiques fréquentés par des Israéliens, et «auraient pu constituer une déclaration de guerre», estimait hier le quotidien Haaretz, en soulignant que «l'Iran joue ainsi un jeu très dangereux susceptible d'embraser tout le Moyen-Orient».
Cette «nervosité» n'a pas échappé à Barack Obama, qui a décidé de ne laisser aucun répit à Benyamin Nétanyahou et à Ehoud Barak, son ministre de la Défense. La liste des responsables américains se succédant à Jérusalem est impressionnante: le sous-secrétaire d'État William Burns s'y est rendu la semaine dernière et le conseiller à la sécurité nationale américain, Tom Donilon, y a effectué une visite tenue secrète dimanche. Hillary Clinton a pris le relais et Leon Panetta, le secrétaire à la Défense, y est attendu à la fin du mois.
Les Américains ont présenté une nouvelle série de sanctions, plus dures, qui pourraient être imposées à l'Iran, comme le réclame Nétanyahou. La principale de ces mesures pourrait se traduire par un boycottage international des 57 navires iraniens chargés des exportations de pétrole dans le monde.
Dans le cadre de la campagne présidentielle américaine, Mitt Romney, le candidat républicain - qui se présente comme un ardent défenseur d'Israël -, doit lui aussi effectuer une visite à Jérusalem vers le 29 juillet. La date retenue pour le moment est hautement symbolique. Elle correspond au jour de deuil et de jeûne commémorant chaque année la destruction du Temple juif de Jérusalem, une manière de rappeler au candidat républicain les conséquences désastreuses que pourrait avoir un régime iranien doté de l'arme nucléaire.
Autre fait notable qui pourrait constituer un avertissement: la censure militaire israélienne a autorisé la diffusion, dimanche soir, d'un documentaire sur la centrale nucléaire de Dimona, dans le sud du pays construite par la France à la fin des années 1950. Plusieurs ingénieurs qui ont participé à l'opération ont été autorisés à témoigner pour la première fois. En se retranchant derrière d'avis d'experts étrangers, tous les intervenants ont estimé «entre 150 et 400» le nombre de bombes atomiques dont disposerait Israël.
Messages : 2892Points actifs : 4005Localisation : Bab El OuedInscription : 11/04/2010Nationalité :
Sujet: Re: Iran Sam 28 Juil 2012 - 23:40
US / OTAN / Israël : « Attaquer l’Iran serait une catastrophe pour tout le monde
28-07-2012 - 14:59
Citation :
Les guerres « d’invasions, d’agression et d’occupation » de Washington ne sont plus viables économiquement et socialement ». Dans une interview au site d’information RT, Bill Ayers, vétéran de guerre, professeur et chercheur aux Etats unis ajoute aussi que si l'OTAN, les États-Unis ou Israël attaque l'Iran, cela conduirait à une catastrophe.
Le militant dénonce la vieille mentalité coloniale des Etats Unis et sa « grotesque » politique de deux poids deux mesures… Washington est effrayée sur la possibilité que l'Iran puisse un jour se doter d’une ogive nucléaire alors que des révélations des services de renseignements américains ont a plusieurs reprises nié une telle menace….Par contre, concernant «Israël », la troisième puissance nucléaire du monde, les discours se font rares, voire inexistants.
Notons que contrairement à Téhéran, «le sionistan » ne fait pas parti du traité de non-prolifération nucléaire, admet même avoir des armes.
C'est le monde qui est dangereux, qui est instable, mais il n'est pas instable à cause de l'Iran. Il ya tellement de meilleurs façons d'être un citoyen du monde que de secouer son épée à chaque fois que vous en avez envie.
Ayers fait partie du mouvement Occuper Wall Street, et affirme qu’il y a un nombre croissant d’ «anti-guerre "
Suite à une question sur ce qu’il pense des mouvements de contestations à travers le monde moderne, Ayers y voit un développement imprévisible mais merveilleux qui vient directement du Printemps arabe.
« L'idée que les gens peuvent réellement changer les choses est contagieux. Il y véritablement une vague où les gens disent que le monde tel qu'il est, n'est pas le monde tel qu'il doit être, qu’il pourrait être autrement. Et quand les gens sentent que grâce à leur mouvement de protestation, ils obtiennent gain de cause, alors ils entrent en action… Plein d'espoir.