La Syrie, principal allié de l’Iran, connaît depuis quelque temps elle aussi une sorte de printemps arabe menée par les Frères Musulmans (, et, ainsi que l’a reconnu Hilary Clinton, par Al-Qaïda. Cela n’empêche pas les médias occidentaux de croire que ce mouvement est populaire, spontané et démocratique (9).
La Syrie et l’Iran réaffirmant leur soutien mutuel régulièrement, donnent une autre version de ces émeutes réprimées dans le sang, qui serait fomentées par l’étranger dans le but de renverser Bachar Al-Assad. Par « étranger » comprenez le bloc occidental Europe-USA « le grand Satan ».
Quoiqu’il en soit, une chute du régime syrien faciliterait l’attaque de l’Iran par Israël ou les Etats-Unis. La Syrie offre une base arrière militaire importante à L’Iran, puisqu’elle permettrait un contact direct avec Israël et une surveillance de la Méditerranée et des mouvements de la marine US. Une Syrie non « coopérative » empêcherait aussi l’utilisation de son espace aérien qui est l’une des routes possibles de l’attaque israélienne.
Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que les Occidentaux fassent le forcing auprès du Conseil de Sécurité de l’ONU pour une intervention militaire présentée comme humanitaire, rien de plus logique également que la Chine et la Russie non seulement s’y opposent (n’oublions pas le projet TAP, entre autre, sachant que qui a accès aux robinets détient la planète ) mais arment le gouvernement syrien et postent des navires russes dans le port syrien de Tartous, d’après le Nouvel Obs. Rien d’étonnant non plus à ce que la Russie ait perfectionné les systèmes de renseignements syriens qui dorénavant sont capables de surveiller Israël, Jordanie, Arabie Saoudite, le plateau du Golan (Israël) et la plaine de Bekaa (Hezbollah et Syrie).
La pression de l’UE et de la Ligue arabe contre Bachar Al-Assad est également économique et les sanctions se multiplient :
« Les exportations d'équipements destinés à l'industrie du pétrole et du gaz, et de logiciels permettant l'espionnage de télécommunications devraient être interdites. Et, toujours pour peser sur le secteur énergétique, les investissements favorisant la construction de nouvelles centrales électriques devraient être proscrits. » (La Tribune)
« L’Union européenne (UE) va décréter un embargo sur les exportations syriennes de phosphate, un gel des avoirs de la Banque centrale et une interdiction du commerce des diamants et métaux précieux dans le cadre d’un renforcement des sanctions contre Damas. Les 27 doivent encore trancher la question d’une interdiction des vols commerciaux, même si cette proposition allemande a peu de chance d’être adoptée, car elle pourrait en effet empêcher les ressortissants étrangers de quitter le pays. Le phosphate joue un rôle non négligeable dans l’économie syrienne.
L’UE achète 40 % des exportations syriennes de phosphate. L’Europe avait déjà imposé un embargo sur les ventes d’armes, une interdiction d’importer du pétrole brut syrien et celle de procéder à de nouveaux investissements dans le secteur pétrolier du pays. Près de 150 individus et organisations liés au régime ont aussi vu leurs avoirs gelés » (Le Commerce du Levant)
L’embargo pétrolier contre l’Iran se met en place progressivement et verra chuter la production iranienne d’un tiers.
Citation :
S’ajoute à cela l’embargo bancaire puisque l’Iran est menacée d’être coupée du réseau SWIFT interdisant ainsi tout transfert bancaire. Pour sortir de ce carcan, l’Iran a déclaré : « Dans ses échanges commerciaux avec les autres pays, l'Iran ne travaille pas seulement en dollars, chaque pays peut payer avec sa propre devise ou avec de l'or », « l'Iran reçoit aussi de la Chine ou de l'Inde des produits à la place des devises », « Nous avons trouvé des méthodes pour supprimer le dollar dans nos échanges avec les autres pays, en utilisant les devises locales ou le troc pour contourner les sanctions » a expliqué de son côté le vice-ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi à l'agence Fars.
Sortir du circuit Dollars….ce n’était pas forcément le but recherché par les Occidentaux qui non seulement vont voir le dollar s’affaiblir encore un peu plus, mais ont permis aussi une autonomie de devises de l’Iran et de ceux qui commercent avec elle.
Aujourd’hui, les menaces de part et d’autres se multiplient :
Citation :
Israël se préparerait à une attaque, les Etats Unis tergiverseraient sur leur soutien à Israël, sauf en cas d’attaques directes contre leurs intérêts ( blocage du Détroit d’Ormuz par exemple) ou en cas d’attaques de centres de populations israéliennes, ou en cas de position de faiblesse de Obama dans sa campagne électorale, les Israéliens restent persuadés que la riposte iranienne ne sera pas écrasante….ce qui est tout à fait incompatible avec l’une des raisons qui les pousserait à une attaque rapide, le fait que l’Iran a dores et déjà suffisamment d’uranium enrichi.
Ces menaces ont mis La Russie en alerte et Poutine a déjà déclaré, ainsi que la Chine, une hausse des investissements militaires…..dans le même temps, du fait de la crise, les USA et bon nombre de pays européens ont, eux, enclenché le mouvement contraire. La Lybie, test grandeur nature de l’engagement européen dans des conflits armés, a démontré que la France, les Usa et l’Angleterre avait été peu suivies.
D’après le GEAB (10)de mars, « pour donner quand même une estimation de probabilité d'un tel conflit à l'Eté 2012, notre équipe a tenté de quantifier les quatre options :
Attaquer l’Iran avant ou après les élections israéliennes ?
02/05/2012
Citation :
De nombreux exercices militaires, à Tel Aviv, dans la région du Golan, au niveau de la frontière égyptienne, et celle de la Jordanie mais aussi à Gaza. Sans oublier un appel des réservistes ? Que se passe t’il ?
Il est important de savoir que les prochaines élections en Israël sont prévues pour la mi-mai, dans une quinzaine de jours.
Le Parti de gauche et les anciens généraux comme les responsables du Shabak et du Mossad ont un intérêt commun, celui de faire tomber le gouvernement par la loi Tal et la décision du Premier ministre Benyamin Netanyaou de frapper préventivement l’Iran.
Il y a plusieurs solutions pour Netanyaou. Prévoir une attaque avant les élections et espérer gagner la guerre, avec un minimum de pertes et congratuler une victoire,ce ne fera que remporter les élections grâce au soutien populaire.
Mais cette décision peut-elle être prise sans passer un accord avec Obama?
Faut il demander la permission avant, pendant ou après cette attaque sachant que de toutes les façons, les USA ,les anglais et les français seront impliqués dans cette guerre.
Israël / Iran : « Non à la folie ! » (Officiels israéliens)
Yahia Gouasmi, Président du Parti Anti Sioniste.
PAS - Vendredi, 04 Mai 2012
Citation :
Les autorités du régime sioniste sont en désaccord entre elles, notamment sur la question du nucléaire iranien et sur une éventuelle frappe militaire contre l’Iran.
"Olmert est le mercenaire de l'Iran"!!(Ehud Barak)
Citation :
IRIB- 03-05-2012 - Le fossé se creuse, de jour en jour, entre les autorités du régime sioniste, en ce qui concerne l'Iran : dans des propos, pour le moins, saugrenus, le ministre de la Guerre d'Israël, Ehud Barak, qualifie l'ex-Premier ministre Olmert et les anciens dirigeants du Mossad et de Shin Bet de "mercenaires de l'Iran".
"Ehud Barak est un extrémiste partisan de l'attaque contre les installations nucléaires iraniennes", a écrit "Haaretz", dans son numéro de jeudi. Les dirigeants israéliens, qui ont été, vivement, critiqués par Barak, avaient, auparavant, mis en garde contre toute attaque contre l'Iran, la qualifiant de catastrophique, pour Israël même. Olmert avait accusé Dagan, Deskin, Netanyahu et Barak d'avoir exagéré la menace iranienne.
L'ancien président du Shin Bet avait, auparavant, déclaré que Netanyahu et Barak n'ont pas la capacité de se lancer dans une guerre contre l'Iran. Tenant compte des élections anticipées, en septembre prochain, dans les territoires occupés, Netanyahu et les autres extrémistes sionistes envisagent, semblerait-il, de profiter des tensions avec l'Iran, pour obtenir davantage de voix, bien que plusieurs autorités israéliennes soient certains que l'attaque contre l'Iran équivaudrait à l'anéantissement d'Israël.
Un inspecteur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est mort dans un accident de voiture dans le centre de l’Iran, a annoncé aujourd’hui l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran dans un communiqué. Seo Ok-seok, ressortissant de Corée du Sud, faisait partie de l’équipe permanente que l’AIEA maintient en Iran, a précisé le communiqué.
Mort d’un inspecteur de l’AIEA en Iran : accident ou assassinat ?
S’agit-il d’un assassinat masqué ou d’un réel accident ?
Publié le : 8 mai 2012
Citation :
Un inspecteur de l’AIEA, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, est décédé mardi en Iran. Selon le gouvernement, il a été tué dans un accident de voiture près d’un réacteur à eau lourde dans la province Markazi.
Les routes iraniennes sont connus pour être dangereuses et le pays est largement réputé pour son taux élevé de morts sur les routes tous les ans. Mais il n’empêche que la mort d’un pareil homme nous fait poser des questions : a t-il été tué car il avait découvert un « secret » ? A t-il été assassiné pour retarder un prochain rapport accablant sur la bombe atomique iranienne ?
Selon Téhéran, le réacteur, qui fait partie du complexe d’Arak, sera utilisé pour la production d’isotopes à usage médical et industriel.
La victimr, Seo Ok-Seok, citoyen de Corée du Sud, était dans un véhicule en compagnie d’un autre inspecteur, originaire lui de Slovaquie. Le conducteur de la voiture, un iranien, ainsi que le Slovaque, sont actuellement à l’hôpital.
Les inspecteurs de l’agence de surveillance des Nations Unies visitent régulièrement les installations nucléaires iraniennes. Le Conseil de sécurité de l’ONU s’inquiète du développement du programme nucléaire civil iranien, soupçonné d’être détourné à des fins militaires. Dans ce contexte de fortes tensions avec Téhéran, des inspections menées par l’AIEA ont lieu en Iran, mais certains sites restent hors du contrôle des inspecteurs internationaux.
L’île de Dahlak, une île très fréquentée, surtout par Tsahal.
13/05/2012
Citation :
Selon le Washington Post, on apprend par l’auteur David Ignatius que le secrétaire à la Défense, Leon Panetta pense qu’il y a une forte probabilité qu’Israël frappe l’Iran en Mai ou Juin avant que le pays ennemi entre dans ce que les Israéliens décrivent ” une zone d’immunité” : la construction d’une bombe nucléaire.
Une attaque imminente
Pour les israéliens, le danger est d’autant plus grave car les iraniens ont stocké suffisamment d’uranium enrichi en profondeur au niveau des installations souterraines pour fabriquer une arme. De plus, Israel redoute que les États-Unis les freinent militairement.
Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou ne veut pas laisser le sort des civils israéliens dans les mains des pays alliés… Un scénario concernant une mini-guerre qui pourrait durer entre cinq jours des frappes israéliennes , logiquement suivie d’une décision de l’ONU pour un cessez-le-feu…
Les îles de l’Érythrée, un tremplin pour les forces de Tsahal
Mais, une autre information qui elle date de plusieurs années mais qui n’en reste pas moins importante de par la situation actuelle est la présence d’une base militaire israélienne sur les îles de l’Érythrée et plus précisément su l’Île de Dahlak.
Pour rappel, suite à l’attaque d’Israël contre le Liban, le quotidien Al-Thawra avait publié un article intéressant ou il avait déclaré qu’Israël avait transféré trois navires de guerre de sa base militaire sur l’île de Dahlak (Erythrée sur la Mer Rouge) pour soutenir ses opérations militaires contre le Liban.
Et d’après des sources officielles , la plus grande base navale de la défense/intelligence en dehors d’Israël se trouve sur l’île de Dahlak.
Un allié caché pour Israël
Ceci fait suite à un accord entre l’Érythrée et Israël signé en 1995. L’Érythrée utilisait des navires de guerre israéliens , un important soutien logistique à partir de cette base navale au cours de son occupation au sein de l’île Hunaish en 1996.
Les sources ont révélé qu’Israël était présent sur les deux îles érythréennes: Dahlak et Fatma. Les déchets nucléaires israéliens se sont accumulés dans ces îles. Israël a également des centres de surveillance sur la mer Rouge pour surveiller le Royaume d’Arabie Saoudite, le Yémen et le Soudan, en plus des mouvements du pétrole.
Un accord entre les deux pays
Le ministère érythréen des Affaires étrangères a réfuté la présence de toute base israélienne sur leurs îles. Toutefois, une étude intensive menée par le Centre d’études politiques et stratégiques a publié sur le journal Al-Ahram en Juin 2006, intitulé “Régime Isaias Afeworki, un développement des relations avec Israël, où se trouve des bases militaires israéliennes sur le sol érythréen. Cette nouvelle relation stratégique entre les deux gouvernements a commencé lorsque le président Issayas Afeworki est venu en Israël pour un traitement médical en 1993.
Afewerki avait été transféré à Israël par un avion américain. Un accord global et inclusif entre les deux pays a été signé officiellement en Mars 1993 entre le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le président érythréen Afewerki.
Les motivations de cette alliance
Selon le Centre pour le rapport d’études politiques et stratégiques », Israël a quelques motifs clairs pour établir et améliorer les relations avec l’Érythrée. C’est un choix décidé pour ses zones stratégiques situées dans la Corne de l’Afrique et la mer Rouge.
Des motivations qui peuvent être résumées en deux points:
1- L’importance géostratégique des 360 îles érythréens, en particulier les îles Dahlak et Fatma. Elles sont situées dans la passerelle sud de la mer Rouge qui occupent quelques 1080 km de terre. Les deux îles ont des caractéristiques importantes qui influent sur l’équilibre international et régional de la marine. Les deux îles peuvent également être utilisées pour le stationnement marin et les forces terrestres mais aussi pour surveiller toutes les activités navales dans la région. Israël pense que par le contrôle de ces îles, il pourra éviter toutes tentatives arabes d’imposer un blocus naval sur Israël sous aucun prétexte.
2- Un autre avantage est l’importance de l’emplacement de l’Érythrée au service des stratégies israéliennes dans l’automobile et l’espionnage en Arabie saoudite, le Yémen et le Soudan. Les trois pays ne sont pas les alliés d’Israël. En 1998, le bulletin”Foreign Report” , spécialisé dans les affaires de renseignement, ont rapporté qu’Israël entretient des relations étroites avec intelligentsia d’Éthiopie et l’Érythrée. Le réseau d’espionnage du Mossad a placé ses agents dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, pour un centre de collecte de renseignements et informations.
GUERRE OU PAIX ? – L’élite israélienne divisée sur l’Iran
> 17 mai 2012
Citation :
En Israël, la perspective d'une attaque contre l'Iran divise élite politique, intelligentsia militaire et figures du renseignement... Au risque de mener à une guerre bien réelle, s'inquiète le magazine américain Foreign Policy.
Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et le ministre de la défense, Ehoud Barak, défendent une approche provocatrice et multiplient les menaces. Alors que plusieurs anciens dirigeants des agences de renseignement expriment publiquement leurs réserves. Pour Meir Dagan, à la tête du Mossad jusqu'à la fin de 2010, l'idée d'attaquer l'Iran est la "chose la plus stupide qu'[il ait] entendue". En avril, Yuval Diskin, le précédent directeur du Shin Bet, le service de sécurité intérieure et de contre-espionnage, s'en était violemment pris à Nétanyahou et à Barak.
L'auteur de l'article du Foreign Policy, Natan Sachs, s'interroge sur les conséquences plus ou moins dramatiques de ces dissensions au sein de l'élite israélienne. Après avoir rappelé que la classe politique fait face à des problèmes intérieurs (manifestations régulières contre la vie chère), il envisage plusieurs possibilités, qui dépendent toutes de l'interprétation des signaux envoyés par le gouvernement israélien.
Comment interpréter la rhétorique israélienne ?
Si les anciens chefs de l'espionnage ont raison sur le manque de jugement de Nétanyahou et de Barak, la situation est inquiétante. Si, cependant, Dagan et Diskin se trompent et que la stratégie affichée du gouvernement israélien est calculée, alors sous-estimer sa crédibilité augmente les risques d'attaque. En résumé, moins l'attaque est crédible, plus l'Iran parle de bluff, plus Israël, provoqué, est enclin à attaquer.
Certains analystes américains estiment que les menaces du gouvernement israélien visent à pousser les Etats-Unis et la communauté internationale à intervenir. Plus les sanctions à l'égard de l'Iran sont sévères, et les menaces d'intervention militaire américaines sérieuses, moins Israël risque de devoir intervenir seul. Si c'est le cas, le journaliste estime qu'Israël agit comme un "fou rationnel" : "a rational madman".
Mais d'autres observateurs, tant israéliens qu'étrangers, pensent que les menaces du premier ministre et du ministre de la défense israéliens sont sérieuses et que leur rhétorique de fin du monde va déboucher sur l'attaque des installations nucléaires iraniennes. Nétanyahou déclare régulièrement que l'Iran est une menace pour l'existence même d'Israël et fait même référence à l'Holocauste. Le premier ministre israélien craint le développement du programme nucléaire iranien depuis plusieurs décennies, et il pourrait vouloir faire de sa destruction le grand succès de sa fin de "règne". De ce point de vue, les déclarations du gouvernement israélien viseraient à préparer la communauté internationale à une attaque de l'Iran et à en obtenir "l'autorisation".
United States has a ready plan for military attack on Iran to stop Iranian nuclear program.
> Update May 18, 2012
Citation :
The Pentagon has a ready plan for a military attack on Iran, the American ambassador to Israel warned days before a key meeting over the controversial nuclear program of the Islamic Republic. Western countries and Israel are exerting pressure on Iran to stop uranium enrichment, saying that Tehran is secretly trying to build a nuclear bomb. Iran insists that its nuclear program is strictly civil.
Certains pays occidentaux envisagent d’attaquer l’Iran, selon Moscou
> Par La Rédaction | 20/05/2012 | 20:24
Citation :
Certains pays occidentaux envisagent une action militaire contre l’Iran qu’ils soupçonnent de vouloir se doter de l’arme nucléaire, a déclaré ce dimanche le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov.
Le responsable russe s’adressait à des journalistes dans l’avion qui le ramenait du sommet du G8 à Camp David, où les dirigeants mondiaux ont laissé entendre qu’ils étaient prêts à puiser dès cet été dans leurs réserves stratégiques de pétrole si un durcissement éventuel des sanctions contre Téhéran devait limiter les approvisionnements sur le marché.
«C’est l’un des signes nombreux et variés, venant de plusieurs sources, qui montrent que l’option militaire est considérée comme possible et réaliste», a dit Riabkov.
«Nous recevons des indications, à la fois par des canaux publics et par nos services de renseignement, selon lesquelles cette option est considérée dans certaines capitales comme désormais plus plausible» a-t-il affirmé. (Reuters)
Les ministres britanniques sont en train d’élaborer un plan d'action en cas de guerre entre Israël et l’Iran, rapporte ce mercredi la corporation britannique BBC.
La Grande-Bretagne envisage deux scénarios d’action en cas de conflit: entrer dans la guerre aux côtés d'Israël et de ses alliés, parmi lesquels il y aurait certainement des pays de l'OTAN, ou se limiter au soutien diplomatique de l'Etat juif.
Malgré certains changements positifs dans les relations entre l'AIEA et les médiateurs internationaux avec l'Iran, Israël et les États-Unis n'excluent pas la possibilité d'une frappe militaire sur les installations nucléaires iraniennes.
Iran : Des traces d’uranium enrichi à plus de 20% découvertes par l’AIEA
Par Agence | 25/05/2012 | 17:53
Citation :
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a découvert des traces d’uranium enrichi à un niveau de pureté supérieur à la limite de 20% sur le site nucléaire souterrain de Fordo, selon un rapport de l’agence.
Les résultats d’analyses d’échantillons prélevés dans l’environnement sur le site de Fordo le 15 février 2012 «ont montré la présence de particules dont les niveaux d’enrichissement atteignaient 27%», indique l’AIEA dans ce document, alors que le degré d’enrichissement le plus élevé déclaré par l’Iran est d’un peu moins de 20%. Cela reste largement en dessous du niveau de 90% nécessaire à la fabrication de l’arme atomique.
La Russie estime que les sanctions unilatérales introduites par les Etats-Unis contre l'Iran contredisent le droit international, a annoncé aujourd'hui Alexandre Loukachevitch, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
« Forts de leur condition d'émetteur de la monnaie principale du commerce mondial, les Etats-Unis abusent, de fait, du statut du dollar en organisant un blocus commercial et monétaire de Téhéran et en y forçant des opérateurs économiques d'autres pays qu'ils cherchent à contraindre à rendre les comptes devant le secrétariat au Trésor sur tous les contacts avec l'Iran.
Nous sommes en présence d'un chantage non dissimulé allant jusqu'à intimider les hommes d'affaires étrangers n'ayant pas rompu leurs liens avec l'Iran par l'interdiction d'entrée en Amérique », a déclaré Alexandre Loukachevitch. La déclaration a été communiquée par le service de presse du ministère des Affaires étrangères de Russie.
Les autorités américaines devraient préparer des attaques contre les sites nucléaires iraniens, les négociations entre les six médiateurs (Russie, Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) et Téhéran n’ayant aucune perspective, estime le sénateur américain Marco Rubio.
« A mon avis les négociations échoueront malheureusement sur tous leurs aspects. Nous devons nous poser la question de savoir si nous sommes prêts à exister côte à côte avec un Iran nucléaire. Il n’existe qu’un seul pays au monde capable de résoudre cette situation, c’est nous » a ajouté le sénateur américain.
Obama n'a pas l'intention de déclencher cette guerre avant les élections présidentielles, mais le Sénateur a peut-être des accointances avec Israel qui veut jeter les USA dans la gueule du loup.
Les Etats-Unis ne veulent pas de cette guerre. Ils en agitent le risque juste pour soumettre les pays arabes de la région et vendre encore plus d'armes.