Téhéran nie chercher à se doter clandestinement d'un arsenal atomique et accuse les services de renseignement occidentaux ainsi que le Mossad israélien d'assassiner ses savants atomistes.

Dans un documentaire diffusé dimanche soir intitulé "Le Club de la terreur", un groupe d'hommes et de femmes assis devant un fond noir ont avoué avoir reçu une formation de plusieurs semaines en Israël avant de rentrer en Iran pour commettre ces assassinats.

Un homme, Behzad Abdoli, a raconté comment il avait été conduit dans un camp d'entraînement tenu secret dans ce documentaire par la censure. "On m'y a dispensé une formation militaire. J'ai appris à conduire une moto, à tirer et à me défendre. On nous a aussi donné des cours sur la façon, par exemple, de prendre des photos. Tout cela en 40 à 45 jours".

Le documentaire, qui ne précise pas si les individus en question ont été jugés ou vont l'être, les montre en train de "mimer" les assassinats.

On y voit aussi des clichés d'un prétendu camp des environs de Tel Aviv. Behzad Abdoli a précisé qu'il s'était rendu en Israël via la Turquie et Chypre.

En juillet, le chef des services secrets iraniens, Heydar Moslehi, avait annoncé la fermeture par son pays de deux réseaux dans et à l'extérieur de la République islamique impliqués, selon lui, dans la formation d'assassins.

Les Etats-Unis ont officiellement démenti être mêlés à ces assassinats. Israël est quant à lui reste muet sur la question.

(GIN avec Reuters)

L'Afrique du Sud, premier importateur africain de pétrole iranien, couvre plus d'un quart de ses besoins en pétrole, en s'approvisionnant, en Iran. L’Afrique du Sud est un grand pays influent, en Afrique. Il est l’un des partenaires commerciaux de l’UE, en Afrique, et est le premier importateur africain de pétrole iranien. L’opposition de l’Afrique du Sud aux sanctions unilatérales des Etats-Unis et de l’UE contre la RII témoigne du fait que même les grands partenaires de l’UE ne désirent pas les rejoindre, pour faire pression sur l’Iran. En imposant des sanctions unilatérales à l’Iran, les Etats-Unis et l’UE cherchent à contraindre ce pays à suspendre ses programmes nucléaires pacifiques. Ils s’efforcent de présenter les activités nucléaires de la RII, comme un danger pour la paix et la sécurité mondiales, pour pouvoir rendre, ainsi, efficaces les sanctions, et inciter les acheteurs de brut iranien à participer aux sanctions pétrolières contre l’Iran. Mais les coopérations de ce dernier avec l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA) et la devise iranienne d’"un monde dépourvu des armes nucléaires" ont déjoué toutes les campagnes d’intoxication de l’Occident contre l’Iran. L’opposition de l’Afrique du Sud et des autres pays émergents, comme la Chine, l’Inde et la Russie, aux sanctions, montre que l’époque de l’hégémonisme de certains pays européens et américains est révolue. La poursuite et l’intensification de la crise financière, en Occident, et le rôle accru des pays émergents, comme l’Afrique du Sud, dans les équations économiques et politiques du monde, annoncent la fin de la domination centenaire de l’Occident, dans le monde. Or, les Etats-Unis et les pays hégémoniques occidentaux sont incapables d’aligner leurs partenaires les plus proches, sur leurs politiques hégémoniques, dans le monde. Par ailleurs, force est de constater que l’époque du diktat hégémonistes est révolu. Les pays émergents, comme l’Afrique du Sud, en sont bien conscients. C’est pourquoi ils ne veulent pas compromettre leurs intérêts, à long et à court terme, dans leur commerce avec la RII, en faveur des politiques hégémonistes de l’Occident.