Hillary Clinton confirme des discussions avec l'Iran prévues en avril
Samedi 31 mars 2012 à 18:34
Citation :
La prochaine séance de discussions sur le nucléaire iranien entre Téhéran et les six pays du groupe P5+1 aura lieu les 13 et 14 avril à Istanbul, a confirmé samedi la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton. Les six puissances impliquées sont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies - Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni - et l'Allemagne. La précédente séance de négociations avait eu lieu en janvier 2011 dans la première ville de Turquie.
Système de défense antimissile pour le Golfe Persique
31.03.2012, 21:30
Citation :
Le secrétaire d’État américaine Hillary Clinton, en parlant au forum sur la sécurité à Riyad, a proposé de mettre en place un système de défense antimissile pour protéger le Golfe Persique de missiles balistiques iraniens.
Elle a dit que les États-Unis sont prêts à prendre « des mesures pratiques et concrètes pour améliorer la sécurité commune », y compris la mise en place d'un système de défense antimissile régional. Clinton a souligné l'inquiétude de Washington concernant « la capacité de l'Iran à développer des armes nucléaires ».
La soi-disant menace iranienne est savamment entretenue. Combien coûterait un projet de bouclier antimissile de cette envergure et dont la finalité première serait de protéger d'abord Israel, moyennant un gros financement saoudien bien évidemment.
Iran: une attaque nucléaire en préparation (expert)
06 Avril 2012
Citation :
IRIB-Une puissante attaque militaire est en cours de préparation contre l'Iran, estime le président de l'Académie des problèmes géopolitiques de Moscou, Leonid Ivachov, persuadé que les agresseurs feront nécessairement appel à l'arme nucléaire.
"Les Américains et Netanyahou [premier ministre israélien, ndlr] préparent l'opinion publique à l'éventualité de l'utilisation d'armes nucléaires", a déclaré vendredi M. Ivachov lors d'une table ronde à la Douma (chambre basse du parlement russe).L'expert propose d'engager une discussion internationale sur la création d'une zone dénucléarisée au Proche-Orient et invite les six médiateurs sur le dossier nucléaire iranien (Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Etats-Unis et Allemagne) à se porter garants de la sécurité dans la région."Il faut que les Six donnent des garanties concrètes de la sécurité à l'Iran, à Israël et aux autres Etats", a-t-il indiqué.
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Sujet: Re: Iran Sam 7 Avr 2012 - 17:40
[size=120]Israël-Iran: Le face-à-face nucléaire[/size]
Le secret le moins bien gardé d'Israel
Publié le 07 avril 2012 à 10h26
Citation :
Le 13 avril, l'Iran doit reprendre les pourparlers avec les grandes puissances sur son programme nucléaire. Il sera question de nucléaire civil, d'inspections et de sanctions. Des sujets d'une grande importance trotteront dans toutes les têtes: les menaces de frappes proférées par Benyamin Nétanyahou et les armes nucléaires d'Israël, secret le moins bien gardé du Proche-Orient.
- Pendant que l'Iran subit des sanctions, Israël entretient le flou sur ses armes nucléaires - Sous le signe de l'ambiguïté - Irritant régional - La bombe du poète - Nucléaire israélien : le rêve de Ben Gourion
Experts : "Israël" ne pourra pas détruire les sites nucléaires iraniens
F-16 - IAF
almanar - 09-04-2012 - 18:48
Citation :
elon des experts militaires, citées par l’éminente revu militaire américaine Jane’s, l'entité sioniste ne pourra pas détruire le programme nucléaire iranien pacifique d’une frappe nucléaire.
En effet, selon ces experts, les plans israéliens sont minés d’options risquées, comme bombarder les installations nucléaires iraniennes ou tirer des missiles à longue portée, ou encore lancer un raid exécuté par des forces spéciales contre des sites iraniens, et ce en raison de leur doute quand aux capacités militaires de l’entité sioniste à mener contre l’Iran une opération réussie.
Dans son article, Jane’s conclut qu’en raison des longues distances et de la qualité particulière des sites nucléaires iraniens ; toute frappe aérienne se heurte à de grands dangers qu’ « Israël est incapable de surmonter » !
Et selon, le chercheur Malcolm Chalmezer, de l'Institut royal des services, « une seule opération militaire ne fera certes pas l’affaire comme en Syrie ou en Irak, où les sites nucléaires ne sont pas situées sous la terre, et donc la tâche sera beaucoup plus difficile ».
Et de poursuivre : "Les iraniens sont des experts dans la construction du béton armé en raison de leurs problèmes chroniques avec les tremblements de terre qui frappent souvent la région".
Enfin, Chalmezer a souligné que "les frappes aériennes peuvent détruire les usines de production d'électricité ou les usines d'approvisionnement en énergie, mais pour ce qui est des centrifuges, l’opération est de loin plus risquée et plus sensible".
Cela dit, et selon le quotidien britannique Telegraph, des responsables britanniques ont mis en garde contre une attaque israélienne surprise contre l’Iran. L’un d’entre eux a reconnu : "Dans le passé, nous avons sous-estimé l’impact des actes commis par les Israéliens en solo, commis avec une audace qui outrepasse tout protocole militaire".
Toujours selon Telegraph, les options militaires israéliennes peuvent comprendre des frappes menées par des forces de commando, à partir d'un navire transportant des hélicoptères cachés dans le golfe Persique ou à partir d'un sous-marin.
Et selon un ancien des forces spéciales: "Ils (ndrl : les israéliens) l'ont fait auparavant et donc ils peuvent parfaitement mener des opérations pour changer l’équation. Je ne dis pas que c’est impossible, toutefois je serais très surpris s’ils décident de le faire car les risques d’une telle opération sont considérables.. Ainsi, pour une seule opération militaire aérienne, il est requis un escadron d’au moins 60 pilotes, ne serait-ce que pour frapper un seul site nucléaire, éventuellement celui de Fordou qui se situe sous une montagne, et donc difficile à bombarder par air " !
Le gouvernement de l'Etat hébreu étudie le coût d'une attaque militaire des installations nucléaires iraniennes. Si le coût humain pourrait s'avérer relativement réduit, en revanche les conséquences économiques seraient considérables, avec notamment la flambée du prix du pétrole.
Une avalanche de milliers de roquettes et de missiles suivie d'une paralysie de l'activité des entreprises et d'une chute en spirale de la Bourse de Tel Aviv sans compter une flambée du prix du pétrole. Sur le papier, ces épisodes d'une guerre avec l'Iran auraient tout du scénario catastrophe pour l'économie israélienne. Benjamin Netanyahu se dit pourtant prêt à prendre ce risque en évoquant une possible "option" militaire contre les installations nucléaires iraniennes. Pour le Premier ministre, il pourrait s'agir du moindre mal. Son argument est simple : l'Iran doté de la bombe atomique constituerait une menace autrement plus grave pour l'existence même d'Israël que des représailles que pourraient mener Téhéran et ses alliés islamistes du Hezbollah au Liban et des islamistes palestiniens du Hamas dans la bande de Gaza en réponse à des raids aériens israéliens.
300 victimes potentielles du côté israélien
D'ores et déjà Ehud Barak, le ministre de la Défense, a évalué le nombre de victimes israéliennes potentielles. "Il n'y a aucune chance pour qu'il y ait 500.000 morts, ni 5.000, ni même 500", a-t-il affirmé récemment en avançant le chiffre de 300. Il a ainsi répondu au député d'opposition Zeev Bielski prévoyant une catastrophe humaine à la suite de l'impréparation de la défense passive incapable de protéger comme il convient la population civile faute de suffisamment d'abris. Sur le front économique, Yarom Ariav, un ancien directeur général du ministère des Finances, estime à plusieurs dizaines de milliards d'euros le coût d'une guerre. Il a rappelé dans le quotidien financier Globes que l'armée avait obtenu une rallonge d'environ 15% de son budget (1,7 milliard d'euros) pour reconstituer ses stocks d'armes et de munitions à la suite de la guerre menée en 2006 pendant trois semaines contre le Hezbollah au Liban.
L'activité économique du pays serait réduite de moitié
Les réparations de bâtiments, de logements touchés par une partie des 4.000 roquettes tirées par le mouvement chiite avaient coûté 1,4 milliard d'euros. En cas de conflit avec l'Iran, les attaques de missiles beaucoup plus massives pourraient réduire de moitié toute l'activité économique du pays, soit l'équivalent d'une perte pour le PNB de 10 milliards d'euros si les opérations militaires devaient durer un mois. Et pour couronner le tout, le prix du pétrole pourrait s'envoler à cause d'un possible blocus par les Iraniens du détroit d'Ormuz dans le Golfe par où transitent 60% du brut exporté dans le monde. Une telle flambée du coût de l'énergie ne manquerait pas de déclencher une sévère récession en Europe et aux Etats-Unis, les principaux partenaires commerciaux de l'Etat hébreu. Bref de quoi provoquer une descente aux enfers de la Bourse de Tel Aviv.
Débat sur la longueur d'un tel conflit
Mais, selon les professionnels, tout dépend de la longueur d'un éventuel conflit. "Le marché peut se redresser très vite s'il voit que la fin de guerre est en vue comme cela a été le cas au bout de quatre jours durant la confrontation avec le Hezbollah en 2006. En revanche, la Bourse continuera à descendre en vrille s'il y a une escalade ou une prolongation des affrontements", prévoit Yoram Gabaï de Peiilim Investment, une société de gestion d'actifs. "Dans la guerre comme dans les investissements, il faut disposer d'une stratégie de sortie avant de commencer à agir", prévient-il. Sur ce point, Moshé Vered, un ancien haut responsable du ministère de la Défense est plutôt pessimiste. Selon lui, une guerre avec l'Iran "pourrait ne pas se mesurer en terme de jours, de mois, mais d'années. "Le conflit entre l'Iran et l'Irak de Saddam Hussein (1980-1988) a fait un demi-million de morts du côté iranien et coûté davantage que tous les revenus tirés du pétrole par l'Iran durant le 20e siècle, mais ce n'est que lorsque la survie du régime a été mise en cause que les Iraniens ont accepté un cessez-le-feu", rappelle-t-il.
Pour Danny Yatom, un ancien patron du Mossad, les services de renseignements israéliens, l'enjeu en vaut malgré tout la chandelle. "Certains affirment que l'Iran n'osera jamais lancer une attaque nucléaire contre Israël. Mais qui peut dire à coup sûr qu'ils ont raison ? Nous n'avons pas les moyens de prendre un pari aussi dangereux et accepté ainsi de devenir l'otage de Téhéran", souligne cet maître espion.
Des pertes israéliennes sous-estimées synonymes de guerre psychologique.
Foxbat16
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Sujet: Re: Iran Jeu 12 Avr 2012 - 12:49
L’échec du stratagème "Grand Moyen-Orient" sous le fallacieux prétexte de "l’arme atomique" de l’Iran
Djerrad Amar - Le Quotidien d’Oran - jeudi 12 avril 2012 - 09h:23
Citation :
On se réuni, on parle, on sanctionne, on menace puis on recommence. Cela fait presque 20 ans que cela dure. Cela devient de la schizonévrose. Les menaces de « frappes préventives », réitérées à satiété, pour empêcher l’Iran de se doter de « l’arme nucléaire » ne sont plus crédibles, d’une part parce qu’ils connaissent la vérité et d’autre part parce qu’ils redoutent les conséquences qu’ils savent catastrophiques pour leurs intérêts et leur gendarme local.
L’hypothèse d’une frappe préventive israélienne contre l’Iran demeure à l’ordre du jour, même si, à Jérusalem, les autorités déclarent que cette option n’est pas rapprochée.
Une frappe israélienne demeure militairement compliquée. Les Israéliens veulent auparavant faire l’acquisition de bombes susceptibles de produire des destructions importantes dans des ouvrages souterrains particulièrement renforcés.
La question du rayon d’action des avions de l’armée israélienne est aussi un problème. Selon certaines informations, plutôt que de faire demi-tour après leur raid, ces appareils iraient se poser en Azerbaïdjan. Reste que l’option militaire risquerait d’embraser tout le Moyen-Orient, déjà déséquilibré par la situation en Syrie et l’arrivée au pouvoir en Égypte de gouvernants hostiles à la politique de rapprochement menée avec Israël depuis plus de trente ans.
Au lieu de mener une politique de paix, des politiciens allemands aident à préparer la guerre: cela sent la guerre
Mondialisation.ca, Le 16 avril 2012
Citation :
Les Américains ont mis en place autour de l’Iran la plus grande concentration de troupes depuis la Seconde Guerre mondiale. Israël a déjà mis en position les sous-marins nucléaires livrés par l’Allemagne et testé et préparé l’attaque nucléaire préventive à l’aide de manœuvres.
Pour éviter une guerre sur deux fronts, l’Egypte a été déstabilisée par le Mossad et la CIA, puis Kadhafi a été éliminé. Face à ce «bon travail de la CIA», le président américain a déploré le mauvais travail du Mossad en Syrie où l’on n’avance pas. Dans la presse occidentale, on prétexte qu’il s’agit d’un soulèvement populaire. En réalité, le Mossad et la CIA ont mené la prétendue révolte populaire avec des mercenaires étrangers venus d’Algérie, de Libye, de Turquie et des Taliban(!), en s’occupant du financement, de l’armement et la stratégie. Selon Panetta, le ministre de Guerre américain, ce n’est qu’à la suite de ce prétendu «travail de libération» en Syrie qu’Israël pourra attaquer l’Iran, probablement entre avril et juin. Plus vite le président Assad est éliminé et le pays déstabilisé, plus vite la guerre contre l’Iran aura lieu.
Nucléaire iranien : Israël reconnait, enfin, son gros mensonge
de : Nicolas Shahshahani - mardi 17 avril 2012 - 10h44
Citation :
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad n’a jamais déclaré qu’Israël devait être « rayé de la carte » : sept ans après le lancement de la campagne occidentale contre le programme nucléaire iranien, un haut dirigeant israélien a fini par admettre, publiquement, que cette phrase avait été inventée de toutes pièces par ses propres services de propagande !
L’aveu de Dan Meridor, vice-Premier ministre israélien chargé du Renseignement et de l’Energie atomique, a eu lieu lundi soir à l’antenne d’Al Jazeera.
Le quotidien israélien Yediot Aharonoth a l’honnêteté de le reproduire dans ses colonnes mardi matin.
Les médias ignares, notamment français, qui nous ont bassiné pendant des années avec cette phrase, pourtant démentie dès 2005 par des traductions impartiales de la parole du président iranien, feront-ils leur autocritique ? On peut en douter.
La phrase « rayer Israël de la carte » a pourtant une grande importance. C’est en effet le seul « argument » développé par les puissances elles-mêmes maîtresses de la technologie nucléaire, civile et militaire, pour s’opposer au programme nucléaire iranien, au point de menacer ouvertement de bombarder l’Iran.
Car le nucléaire iranien n’a pas toujours été tabou pour l’Occident, bien au contraire.
Dans les années 1970, l’Iran était dirigé par une monarchie (un « Roi des Rois », le « Shah-an-Shah ») étroitement alliée à Israël et à l’Otan (Etats-Unis, France, etc ).
Et l’Iran de ces années-là, dont la police secrète (la « Savak ») est formée par le Mossad israélien et la CIA américaine, est ouvertement encouragé à dépenser ses pétro-dollars pour acheter en Occident des centrales nucléaires, et à développer les technologies de production de plutonium, à usage potentiellement militaire.
La donne change en 1979 quand une vaste révolution populaire renverse le régime du Shah, et aboutit assez rapidement à l’avènement du régime toujours en place 30 ans plus tard, la République Islamique d’Iran.
Contrairement à ce que médias et gouvernants tentent de nous faire croire, ce ne sont pas les caractéristiques religieuses et politiques détestables (tchador obligatoire, cas de lapidations de femmes adultères, torture et assassinat des opposants, etc.) de l’Iran actuel qui gênent les puissances occidentales, mais le positionnement plus indépendant de ce pays depuis le renversement du Shah et l’instauration de la République Islamique.
Nos Sarkozy, Hollande, Guéant et compagnie s’accommodent parfaitement du régime de l’Arabie Saoudite, où les femmes n’ont même pas le droit de conduire une automobile, mais dont les dirigeants lèchent les pieds de Washington.
Alors, quand l’Iran entend poursuivre le développement de son industrie nucléaire –uniquement civile selon ses dirigeants, assurément militaire aussi, selon la propagande occidentale-, l’Otan et Israël menacent. Non qu’on puisse interdire, en règle absolue, le droit de l’Iran de se préparer à l’après-pétrole, concèdent-ils dans un premier temps.
Non qu’on puisse même interdire, en règle absolue, le droit de l’Iran à éventuellement posséder l’arme atomique, sont-ils bien obligés d’ajouter, puisqu’eux-mêmes possèdent un arsenal nucléaire, et qu’ils s’en sont déjà servi (les Etats-Unis en 1945, contre les populations civiles japonaises d’Hiroshima et Nagasaki).
Mais voyez-vous, il faut établir un règlement différent pour l’Iran, car ce dernier « veut rayer Israël de la carte », nous ont-ils répété depuis des années.
Or, la phrase était une invention d’une officine israélienne de désinformation, le centre MEMRI.
Dès le lancement de la campagne « Ahmadinejad veut rayer Israël de la carte », des traducteurs indépendants s’étaient pourtant intéressés à la réalité des propos prononcés en 2005, dans sa langue persane maternelle, par le président iranien fraîchement élu.
Et on n’y trouvait pas trace de ce fameux « rayer Israël de la carte ». La phrase exacte du discours d’Ahmadinejad était en effet : « L’Imam Khomeyni (fondateur de la République Islamique en 1979, NDLR) a dit que le régime occupant Jérusalem disparaîtra un jour de la page de l’histoire ».
Ahmadinejad avait ensuite précisé sa pensée, en prédisant au régime sioniste (les dirigeants iraniens se refusent à prononcer le mot « Israël ») un sort identique à celui de l’Union soviétique ou à celui du Shah d’Iran. Une rhétorique somme toute banale, illustrant le fait que l’histoire est pleine d’exemples de disparitions de régimes politiques, sans que les pays correspondants soient pour autant « rayés de la carte » par une dévastation nucléaire ou autre.
L’aveu de Dan Meridor est-il une bévue de sa part, ou le signal que les dirigeants israéliens ont mis un bémol, ne serait-ce que temporaire, à leur folie belliciste ? A suivre.
Le Pentagone déploie au large de l'Iran 430 missiles de croisière
20.04.2012, 17:48
Citation :
La flotte américaine en service au large de l'Iran dispose actuellement de 430 missiles de croisière Tomahawk d'une portée de 1 600 kms.
Le service d'information de la marine US a annoncé la présence dans le Golfe d'un groupe de navires avec le porte-avions Entreprise à leur tête.
Les navires qui l'accompagnent et un sous-marin nucléaire faisant également partie du groupe disposent au moins de 130 missiles de croisières.
Un autre groupe dirigé par l'USS Abraham Lincoln déployé dans le nord de la mer d'Arabie en dispose autant.
La région du Golfe est, en plus, patrouillée par le sous-marin nucléaire Georgia armé de 154 missiles et un autre sous-marin ayant à son bord 12 Tomahawk.
Les dirigeants militaires israéliens calment le jeu sur l'Iran
AFP - Publié le 25/04/2012 à 13:05
Citation :
"L'Iran avancera sur le chemin de l'acquisition de la bombe mais la décision en ce sens doit être prise en premier. Si le guide suprême iranien l'ayatollah Ali Khamenei le veut, son pays ira de l'avant dans l'acquisition de la bombe atomique, mais la décision doit être prise en premier", a analysé le général Gantz.
Les dirigeants militaires israéliens tempèrent le risque que l'Iran décide de se doter de l'arme nucléaire et se montrent plus confiants dans l'efficacité des sanctions économiques, tablant sur la "rationalité" de Téhéran.
Cette analyse tranche avec le discours du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui accusait il y a une semaine "les gens qui refusent de voir la menace iranienne" de n'avoir "rien appris de la Shoah".
Le chef d'état-major israélien, le général Benny Gantz, a confié au quotidien de gauche Haaretz ne pas croire que le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, "voudra franchir le pas supplémentaire" nécessaire pour la production d'armes nucléaires.
Le général Gantz --qui était récemment aux Etats-Unis-- a même qualifié de "gens très rationnels" les dirigeants de Téhéran et estimé que les sanctions internationales commençaient "à porter leurs fruits".
Israël renonce à 21 ans d’intox sur la prétendue bombe iranienne
Publié le : vendredi 27 avril
Citation :
Dans un entretien accordé au quotidien Haaretz, à l’occasion de l’anniversaire de l’auto-proclamation de l’État d’Israël, le général Benny Gantz a admis que l’Iran ne cherche pas à fabriquer la bombe atomique.
Les agences de presse internationales ont rapporté dans leurs dépêches leur couverture de la visite du ministre de la Défense israélien Ehud Barak à Washington au début de la semaine dernière que «le programme nucléaire iranien» était en tête de la liste des dossiers traités par les pourparlers avec les hauts responsables américains.
Cela signifie que la question du progrès nucléaire de l'Iran avait la priorité sur les autres thèmes régionaux, notamment la situation en Syrie, l’aide américaine à Israël pour financer le système d’anti-roquettes «Iron Dome» , sans oublier aussi l'enflammation soudaine de la question des îles d'Abou Moussa, dont la propriété est contestée entre l'Iran et les Emirats Arabes Unis, et l’éventualité que d'autres conflits s’enflamment entre ces deux pays sur les deux autres îles.
Barak a donc tenu à souligner l'argument sans cesse soulevé par Israël que l'Iran continue à développer ses capacités nucléaires. Il n’a accordé aucune attention aux différences d'estimations entre les Américais et les Israéliens. Il a même fait sienne l'opinion des États-Unis, soulignant qu’il n’y a aucune différence entre les États-Unis et Israël à l'encontre du dossier nucléaire iranien.
Il était clair qu’Israël veillait avec le plus grand soin à réaliser des résultats bien précis de la visite de Barak:
L'Iran va utiliser la bombe atomique pour répondre à une attaque
28.04.2012, 18:37
Citation :
L'Iran va accélérer ses travaux sur la création de la bombe atomique dans le cas où Tel-Aviv fera une frappe préventive contre la République islamique, a déclaré l'ancien chef de service de contre-espionnage d'Israël Yuval Diskin.
Plus tôt cette semaine, l'état-major israélien a déclaré que Tel-Aviv est prêt à attaquer l'Iran pour détruire ses installations nucléaires.
Auparavant, le gouvernement israélien a déclaré qu'il reste des mois avant qu'une décision finale sur une opération militaire contre l'Iran sera prise.
L'Israël insiste sur le fait que la recherche nucléaire de l'Iran vise à développer des armes nucléaires.
Une attaque israélienne sur l’Iran pour l’été 2012 ?
mardi 1 er mai 2012
Citation :
En 2007, Nicolas Sarkozy annonçait que le danger d’une guerre avec l’Iran était réel en raison de sa prétention à posséder l’énergie nucléaire et donc l’arme atomique. (1).
Rappelez vous, Bernard Kouchner, alors Ministre des Affaires Etrangères, nous avait même demandé de nous « préparer au pire »
Ou en sommes nous aujourd’hui ? Israël bombardera-t-elle les installations nucléaires de l’Iran avant l’été, profitant ainsi de la campagne électorale américaine, comme s’interroge Le Point ?
Comme toujours, c’est encore plus complexe dans cette région du monde ou intérêts stratégiques, économiques et religieux s’entremêlent.
Le cauchemar d’Israël
Citation :
La première raison est un des piliers de la construction d’Israël qui n’acceptera jamais qu’un pays musulman hostile se dote de l’arme nucléaire. Or l’Iran est non seulement correctement armée, mais en plus menace régulièrement Israël (qui en fait de même de son côté) de la "rayer de la carte" ainsi que tous les ennemis de l’Islam (notamment les Sunnites).
L’Histoire a d’ailleurs montré par deux fois la résolution d’Israël à empêcher un état arabe de se doter de la bombe nucléaire :
-Bombardement du réacteur nucléaire d’Osirak, au sud de Bagdad (2), le 7 juin 1981.
-Attaque d’un site syrien ou avait été construit avec l’aide de la Corée du Nord un réacteur nucléaire (3), le 6 septembre 2007.
Face à la non réaction, à l’époque, des pays attaqués et de la communauté internationale, il est fort à parier qu’Israël continue à se sentir suffisamment puissante et soutenue « par défaut » pour renouveler cette opération contre l’Iran.
La nouvelle stratégie américaine présentée par Obama dans le Strategic Defense Review (SDR) en janvier dernier (4) insiste sur les enjeux asiatiques, se désengageant de l’Europe au prétexte que nous sommes « devenus des producteurs de sécurité plutôt que des consommateurs" » (5)
Dans ces enjeux, L’Iran a un rôle important énergétique (production de gaz, de pétrole, pipelines, Détroit d’Ormouz…) que se disputent d’un côté les Etats Unis, de l’autre la Russie.
Il suffit d’un coup d’œil sur la carte pour comprendre tout l’intérêt pour les USA de s’installer dans cette région en favorisant l’émergence de gouvernants acquis aux USA et en défaisant les autres par des Printemps arabes par exemple…. (6) ( Ces zones étant insuffisamment sécurisées, le prétexte est tout trouvé pour une installation militaire américaine).
Le pipeline BTC (Bakou-Tbilissi-Ceyhan ) reliant la Mer Caspienne à la Méditerranée devenant insuffisant, est en projet l’oléoduc TAPI (Turkestan-Afghanistan-Pakistan-Inde), ces deux tracés évitent Russie et Iran.
L’Iran de son côté, travaille sur un projet concurrentiel le IPI (Iran-Pakistan-Inde), le TAP n’ayant alors que peu de chance de se réaliser si le projet IPI voyait le jour.
Les USA sont donc prêts à tous les « efforts » pour le contrôle de cette zone, et l’Iran n’est bien entendu pas « coopérative ».
D’APRES LEON PANETTA , SECRETAIRE AMERICAIN A LA DEFENSE, ISRAEL POURRAIT ATTAQUER L'IRAN A L'ETE 2012 (7)
Citation :
Les routes possibles de l'attaque israélienne
L'attaque pourrait avoir lieu cet été pour plusieurs raisons :
- L’Iran installerait des centrifugeuses perfectionnées d’enrichissement d’uranium à haut rendement, dans la montagne de Fordow, près de Qom, bunker trop profond pour être touché par ses bombes.
- Selon le rapport du Bipartisan Center, Téhéran pourrait disposer d’assez d’uranium faiblement enrichi pour alimenter plusieurs bombes d’ici la fin de l’année.
- Les sanctions internationales sur les banques et le pétrole iraniens sont jugées sans effet par Israël, puisque contournées grâce au soutien de la Russie, la Chine et l’Inde.
La Syrie, principal allié de l’Iran, connaît depuis quelque temps elle aussi une sorte de printemps arabe menée par les Frères Musulmans (, et, ainsi que l’a reconnu Hilary Clinton, par Al-Qaïda. Cela n’empêche pas les médias occidentaux de croire que ce mouvement est populaire, spontané et démocratique (9).
La Syrie et l’Iran réaffirmant leur soutien mutuel régulièrement, donnent une autre version de ces émeutes réprimées dans le sang, qui serait fomentées par l’étranger dans le but de renverser Bachar Al-Assad. Par « étranger » comprenez le bloc occidental Europe-USA « le grand Satan ».
Quoiqu’il en soit, une chute du régime syrien faciliterait l’attaque de l’Iran par Israël ou les Etats-Unis. La Syrie offre une base arrière militaire importante à L’Iran, puisqu’elle permettrait un contact direct avec Israël et une surveillance de la Méditerranée et des mouvements de la marine US. Une Syrie non « coopérative » empêcherait aussi l’utilisation de son espace aérien qui est l’une des routes possibles de l’attaque israélienne.
Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que les Occidentaux fassent le forcing auprès du Conseil de Sécurité de l’ONU pour une intervention militaire présentée comme humanitaire, rien de plus logique également que la Chine et la Russie non seulement s’y opposent (n’oublions pas le projet TAP, entre autre, sachant que qui a accès aux robinets détient la planète ) mais arment le gouvernement syrien et postent des navires russes dans le port syrien de Tartous, d’après le Nouvel Obs. Rien d’étonnant non plus à ce que la Russie ait perfectionné les systèmes de renseignements syriens qui dorénavant sont capables de surveiller Israël, Jordanie, Arabie Saoudite, le plateau du Golan (Israël) et la plaine de Bekaa (Hezbollah et Syrie).