Sujet: Re: Nouveau coach des verts Jeu 22 Juil 2010 - 18:59
Equipe nationale : les signes d’un déclin annoncé
22 juillet 2010
Citation :
La Fédération algérienne de football (FAF) a décidé, dimanche 18 juillet, de reconduire Rabah Saâdane à la tête des Verts jusqu’à la CAN 2012, avec comme objectif de qualifier l’équipe nationale en finale de cette compétition continentale. La reconduction de Saâdane a été faite contre l’avis d'une bonne partie de l’opinion publique nationale, mécontente des résultats des Verts depuis le début de l'année, avec une défaite humiliante en demie-finale de la CAN 2010 contre l'Egypte (0-4) et l'élimination au premier tour du Mondial.
Cette désignation s’est faite également contre l’avis de nombreux techniciens algériens qui ont mis en avant les faiblesses techniques et tactiques du sélectionneur national. Enfin, elle semble avoir été faite contre l’avis du président de la FAF lui-même. Ce dernier n’a jamais caché en privé ses doutes sur les capacités de son sélectionneur. Mais en Algérie, la politique n’est jamais loin du football.
La reconduction de Rabah Saâdane dans ces conditions ouvre une nouvelle période pour l’équipe nationale. La dynamique gagnante qui a mené les Verts au Mondial semble bien terminée. Cette dynamique s'est construite autour de deux éléments majeurs. D'abord, une fédération puissante menée par un homme, Mohamed Raouraoua, revenu aux commandes avec les pleins pouvoirs et animé par la double ambition de construire une équipe et de renforcer sa propre légitimité à la tête du football national. L’autre élément, ce sont les joueurs. Ils ont rejoint l’équipe nationale avec l’envie de défendre les couleurs de leur patrie mais aussi de participer à la renaissance des Verts, après 24 ans d’absence du Mondial.
Au milieu, Rabah Saâdane, malgré ses faiblesses techniques, avait acquis sa légitimité en devenant une sorte de père protecteur pour les jeunes joueurs et en appliquant les directives de la FAF, garante de la stabilité et de la rigueur qui ont manqué à l’équipe nationale ces dernières années.
Aujourd’hui, ces ingrédients qui ont fait le succès de l’équipe nationale durant la campagne de qualification à la CAN et au Mondial, viennent de voler en éclats. Les joueurs ont découvert que le maillot des Verts ne se portait pas seulement par l’effort et le mérite mais que dans certains cas, les choix du sélectionneur obéissaient à des critères qui sont loin de la logique sportive.
Les errements tactiques du sélectionneur qui a changé de méthode de jeu à plusieurs reprises sans résultats a fini par le discréditer auprès des joueurs. La CAN en Angola puis le Mondial sud-africain ont été marqués par plusieurs tentatives de rébellion de joueurs qui protestaient contre leur non-titularisation. Une première depuis sa désignation en octobre à la tête des Verts. A chaque fois, il a fallu l’intervention de Mohamed Raouraoua pour rappeler les joueurs à l’ordre. En imposant à la FAF sa reconduction pour deux années supplémentaires, Rabah Saâdane a affaibli Mohamed Raouraoua, se privant ainsi d’un soutien de taille auprès des joueurs. C’est désormais la porte ouverte à tous les excès. Le début d’un déclin annoncé.
Sujet: Re: Nouveau coach des verts Jeu 22 Juil 2010 - 19:02
Cela veut dire que Saadane a été imposé à la FAF pour des motifs qui n'ont rien à voir avec le Football.
Ce qui me chagrine le plus c'est le comportement de Saadane qui sacrifie tout le bonheur des algériens qui exigent son dé&part alors que lui il s'entête à rester comme entraineur.
Sujet: Re: Nouveau coach des verts Dim 5 Sep 2010 - 1:42
On l’avait pressenti
Rabah Saâdane démissionne
Rabah Saâdane n'est plus entraîneur de l'équipe nationale. Il a remis hier matin sa démission au président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, qui l'a acceptée. Cette tournure des évènements était pressentie dès lors que les Verts n'étaient pas parvenus à prendre le dessus sur les Tanzaniens dans leur premier match de la phase de qualifications à la CAN 2012.
Citation :
L'entraîneur national était, en quelque sorte, placé au pied du mur et semblait être tenu d'enregistrer un résultat positif au risque d'être poussé à la démission.
Le match nul a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase jusqu'à le forcer à prendre la décision de partir. Ce départ intervient au lendemain d'un match qui s'était déroulé à Blida, une ville choisie, si l'on en croit le président de la FAF, par l'entraîneur national qui pensait que dans cette ville les supporters étaient moins exigeants que ceux de la capitale.
Il a fini par constater que ce soit à Alger, Blida, Bel Abbès, Béchar, Constantine, Annaba ou Tizi Ouzou, les supporters algériens sont les mêmes, certains, en minorité, se montrant très sportifs, d'autres ne tolérant pas la moindre faiblesse de leur équipe et n'hésitant pas à fustiger le coach national jusqu'à l'abreuver d'insultes et de critiques. Et Saâdane a été largement «servi» dans ce domaine vendredi soir. C'est certainement ce comportement du public à son égard qui l'a amené à rédiger sa lettre de démission.
Il devait quitter son poste au lendemain de la Coupe du monde, une compétition durant laquelle les observateurs algériens, dans leur majorité, avaient estimé que l'équipe nationale n'avait pas atteint l'objectif qui lui avait été fixé, à savoir le passage au second tour. A ce moment-là, la presse le donnait comme partant certain et avait même avancé des noms d'entraîneurs pour le remplacer. Saâdane avait alors fait planer le doute sur son avenir.
«J'attends de voir le président de la FAF, à son retour d'Afrique du Sud, pour décider de ce que je vais faire», disait-il alors. Il avait fini par être reçu par Raouraoua, une entrevue qui s'était terminée sur une sorte de pacte entre les deux hommes selon lequel l'entraîneur national avait une mission à mener et qu'il convenait de le maintenir à son poste.
«J'ai accepté de continuer pour ne pas laisser l'équipe nationale sans entraîneur alors que l'échéance de la qualification à la CAN 2012 approche», expliquait-il après sa discussion avec le responsable du football algérien.
Il s'en va à un moment où cette phase de qualification vient de débuter et que le prochain match contre la République centre-africaine va se jouer dans un mois. C'est dire que le président de la fédération est appelé à précipiter les choses pour nommer, au plus vite, un entraîneur national sachant que les convocations des joueurs, notamment ceux de l'étranger doivent parvenir dans leurs clubs respectifs au minimum 15 jours avant le match en question.
Lors d'une conférence de presse avant la Coupe du monde, M. Raouraoua avait démenti avoir pris contact avec des coaches étrangers à une période où les rumeurs de départ de Saâdane après le Mondial circulaient. «Je peux vous certifier que je n'ai appelé personne et que sur mon bureau je n'ai aucune proposition ni CV de quiconque», affirmait-il.
Il lui faudra bien maintenant se décider à appeler quelqu'un car il y a urgence. Récemment, la presse a fait état d'une entrevue qu'il a eue avec l'entraîneur du Mouloudia d'Alger, Alain Michel. Aucune des deux parties n'avaient démenti cette information et on avait même prétendu que Raouraoua lui avait proposé de prendre en charge le volet formation de la fédération.
Aujourd'hui, il ne serait pas impossible que le Français soit celui qui sera appelé pour suppléer au départ de Saâdane. En tout cas, les jours, voire les heures qui viennent nous édifieront sur le sujet.
Toujours est-il que Rabah Saâdane sera resté à la tête de l'équipe nationale un peu moins de trois ans, une sorte de petit record quand on sait qu'en Algérie le poste d'entraîneur national de football n'est guère un gage de stabilité. Saâdane vient ainsi de boucler son 5e «mandat» à la tête des Verts, lui qui avait été entraîneur national en 1981-82 (adjoint de Rogov), en 1984-86, en 1999, en 2004 et d'octobre 2007 à septembre 2010).
Il quitte son poste après avoir emmené l'équipe nationale à la Coupe du monde et à la CAN 2010. Il est, pour le moment, l'entraîneur national algérien le plus titré si on compte qu'il était aux côtés de Rogov à l'occasion de la qualification des Verts au Mondial de 1982, qu'il était entraîneur national en chef de l'équipe nationale qui s'était qualifiée aux Coupes
du monde de 1986 et de 2010, qu'il avait mené cette équipe nationale aux demi-finales de la CAN 2010, aux quarts de finale de la CAN 2004, qu'il avait remporté la Coupe d'Afrique des clubs champions avec le Raja Casablanca en 1989 et la Ligue des champions arabe avec l'Entente de Sétif en 2007. Il sera difficile à un autre entraîneur algérien d'en faire autant.
Sujet: Re: Nouveau coach des verts Dim 5 Sep 2010 - 1:44
Alain Michel : «Diriger l'équipe d'Algérie ? Pourquoi pas...»
04/09/2010
Citation :
Aussitôt la démission de Rabah Saâdane annoncée, les spéculations ont commencé quant à sa succession et le premier nom qui a fusé est celui de l'actuel entraîneur du MCA, Alain Michel. Nous avons aussitôt contacté ce dernier qui nous a révélé qu'il a effectivement rencontré le président de la FAF il y a quelques jours mais qu'il s'agissait d'autre chose que de diriger l'équipe nationale :
«On a parlé de formation, de développement du football...» Néanmoins, la conjoncture ayant changé, il n'est pas exclu que l'intérêt porté par la FAF à Alain Michel soit converti au poste d'entraîneur national, et à ce propos, Alain Michel nous a dit : «En fait, diriger l'équipe nationale d'Algérie, pourquoi pas ? ça ne me déplaîrait pas du tout.
Je n'ai jamais fait un secret de mon ambition de prendre un jour en main une sélection nationale, ce qui constituerait une nouvelle expérience pour un technicien comme moi qui a fait un long et riche parcours professionnel. En plus, l'avantage que j'ai ici, c'est de bien connaître le football algérien et la mentalité des joueurs aussi bien ceux qui sont à l'étranger que ceux d'ici. Mais pour le moment, ça ne reste qu'au stade des spéculations», nous a dit Alain Michel.
Sujet: Re: Nouveau coach des verts Dim 5 Sep 2010 - 1:46
Omar Betrouni (ex-international) :«Saâdane aurait dû partir après la CAN»
04/09/2010
Citation :
«Quand on n'arrive pas à battre une modeste équipe comme la Tanzanie, ça veut dire qu'il y a un vrai problème au sein de cette équipe nationale. Je pense que tout le monde a été très déçu par le niveau affiché par notre EN ces derniers temps. Comme face au Gabon, l'équipe n'a montré aucun fond de jeu.
Si on avait une grande équipe, on aurait plié le match dans les premières minutes comme on le faisait dans le passé. Saâdane a failli à sa mission. Au lieu d'improviser et d'essayer de trouver des solutions vitales, il fait du surplace.
Il prend toujours les mêmes et il recommence. A sa place, j'aurais démissionné juste après la Coupe d'Afrique des nations. On l'a maintenu contre vents et marées et voilà le résultat : un piètre Mondial et je crains le pire pour l'avenir.»
Sujet: Re: Nouveau coach des verts Dim 5 Sep 2010 - 2:04
Après la scandaleuse prestation contre la tanzanie
Enfin Saâdane part…
Par : Samir Lamari - Liberté 05/09/2010
À en croire des indiscrétions provenant de la FAF, le prochain entraîneur national sera un étranger. Il faut rappeler que lors du Mondial et même avant, le président de la FAF, M. Mohamed Raouraoua, avait déjà entamé un certain nombre de contacts avec des techniciens étrangers.
Citation :
Le fiasco de l’équipe nationale de football vendredi contre la Tanzanie a fini par avoir raison du coach national Rabah Saâdane. Touché dans son amour-propre suite aux insultes proférées par le public du stade Tchaker contre lui, notamment à la fin de la partie, Saâdane — la nuit portant conseil — a préféré rendre le tablier et présenter sa démission. L’information qui était du reste dans l’air dans la matinée, a été rendu publique dans l’après-midi vers 15h par la FAF.
En effet, dans un communiqué laconique, la FAF indique que M. Rabah “Saâdane a déposé ce samedi sa démission de son poste de sélectionneur de l’équipe nationale A. Le choix de M. Saâdane a été entériné par le président de la Fédération algérienne de football, lequel a tenu à le remercier et à lui rendre hommage pour l’excellent travail accompli”. La FAF, dans un langage diplomatique, conclut qu’elle rend hommage à “Rabah Saâdane qui a su, jusqu’à lors, mener l’équipe nationale aux dernières phases finales de la CAN et de la Coupe du monde 2010”. La rapidité avec laquelle la FAF a accepté la démission de Saâdane confirme les informations faisant état d’un problème de confiance entre l’instance fédérale et le coach national.
L’échec au Mondial 2010 avait poussé la FAF, dans un premier temps, à envisager la non-reconduction du contrat de Saâdane avant de se raviser devant la pression des décideurs. D’ailleurs, aux yeux de la FAF, Saâdane était beaucoup plus en sursis et le rendez-vous contre la Tanzanie était déterminant pour l’avenir du staff technique national. Devant la pression de la rue, la fédération ne pouvait pas se permettre de tergiverser encore et les décideurs ont fini visiblement par être convaincus de la nécessité de tourner la page de Saâdane. À un mois du match déjà décisif contre la République centrafricaine comptant pour la seconde journée des éliminatoires de la CAN-2012, les Verts se retrouvent donc, sans entraîneur, dans une position difficile pour la suite du parcours. D’où la nécessité pour la FAF d’agir vite et trouver un remplaçant de qualité.
À en croire des indiscrétions provenant de la FAF, le prochain entraîneur national sera un étranger. Il faut rappeler que lors du Mondial et même avant, le président de la FAF, M. Mohamed Raouraoua, avait déjà entamé un certain nombre de contacts avec des techniciens étrangers dont le Français, René Girard, qui a actuellement en charge l’équipe de Montpellier. La piste de l’entraîneur du MCA, Alain Michel, avait été également évoquée. Cependant, la FAF, en raison de la proximité de la rencontre contre la République centrafricaine, prévue le 8 octobre, pourrait se voir obligée de confier l’intérim de la barre technique de l’EN à l’actuel entraîneur de l’EN des locaux et des moins de 23 ans, Abdelhak Bencheikha.
Sujet: Re: Nouveau coach des verts Dim 5 Sep 2010 - 2:17
Le sélectionneur hué au stade Tchaker de Blida
La goutte qui a fait déborder les Verts
Par : Samir Lamari - 05/09/2010
Si le match contre la Tanzanie a été la goutte qui a fait déborder le vase, les prestations précédentes n’étaient pas meilleures.
Citation :
Si jusque-là le coach national Saâdane, assailli par les critiques à la suite d’un Mondial pour le moins qu’on puisse dire décevant, le faux pas de vendredi soir contre la Tanzanie, une formation inconnue du gotha africain, a arrondi encore plus les confins de la grogne pour atteindre la rue algérienne.
Au stade Tchaker, surnommé le bastion des Verts, au nom d’une superstition dont lui seul a le secret, Saâdane a entendu des vertes et des pas mûres. Devant la médiocrité du visage affiché par les Verts depuis pas mal de temps déjà, la vox populi a fini par craquer. “Partez, Saâdane partez !” scandent à pleins poumons et à l’unisson les 40 000 supporters présents au stade Tchaker… au bout de 30 minutes de jeu.
Pour les Algériens, le diagnostic est vite fait : celui qui a mené l’Algérie au Mondial 2010, au détriment de l’égypte doit descendre de son piédestal pour laisser la place à une rupture nécessaire. Incapable d’apporter des solutions à une équipe en pleine déconfiture et minée par un esprit défaitiste depuis un certain lourd affront essuyé contre l’égypte (4-0) lors de la CAN-2010, Saâdane, dixit “le public merveilleux” doit partir. Une remise en cause claire et nette de l’option adoptée à la fin du Mondial par les décideurs du football algérien qui ont préféré jouer la carte de la continuité avec les conséquences que l’on connaît désormais.
Saâdane l’intouchable, qui “s’en fout” des critiques et qui n’a que faire des remarques des membres du bureau fédéral, est cette fois irréversiblement fragilisé par le courroux du peuple. Il est clair désormais que le chemin menant à la phase finale de la CAN-2012 est parsemé d’embûches. Ce qui s’apparentait à un simple duel entre l’Algérie et le Maroc avec même la possibilité de voir les deux pays se qualifier à la faveur d’une bonne récolte de points, prend désormais la tournure d’une page plus compliquée avec cet invité surprise à savoir la Tanzanie. Pour espérer se qualifier à la CAN-2010, les Verts doivent désormais récolter des points à l’extérieur et s’interdire tout faux pas à l’avenir.
La tâche est devenue dure ! Mais le plus inquiétant dans cette affaire, ce n’est pas forcément le challenge qui attend les Verts mais l’état de déliquescence technique dans lequel se retrouve l’équipe. Une formation sans âme, sans projet de jeu, ni schéma tactique précis et un entraîneur qui n’a pas plus la maîtrise de son groupe. Aujourd’hui, il apparaît clairement que Saâdane n’offre plus les garanties nécessaires pour remettre l’équipe sur les rails. Avec un groupe de joueurs qui n’en fait qu’à sa tête et une fédération qui ne lui témoigne plus le même soutien, Saâdane était miné de l’intérieur et ne possédait plus les moyens de redresser la barre.
Faillite est tactique
L’échec de l’équipe nationale de football, vendredi soir à Blida contre la Tanzanie, est d’abord un revers tactique. Devant une équipe de Tanzanie dont on savait à l’avance qu’elle allait se cantonner forcément en défense, le coach national n’a pas réussi à mettre en place un dispositif tactique qui lui permet de percer la muraille d’en face pour au moins deux raisons.
La première, c’est d’abord d’avoir privilégier, outrageusement, le jeu long à coup de passes longues et aléatoires. Pendant toute la partie, les joueurs, bien que dominateurs sur le terrain, ont préféré balancer des balles vers Ziaya et Djebbour pour tenter de surprendre un gardien tanzanien petit de taille mais à l’arrivée c’est le keeper qui aura eu le dernier mot.
Au lieu d’insister sur la profondeur du jeu et le passage par les ailes, les coéquipiers de Yebda ont facilité la tâche à la défense tanzanienne. Ce penchant anodin au jeu aérien qui n’a rien à voir avec le jeu algérien fait de passes courtes et de rapidité d’exécution, est symptomatique de l’incapacité du staff technique à imprimer à cette équipe une vraie philosophie de jeu. L’équipe d’Algérie souffre d’un mal criant, elle ne sait plus construire son jeu et ses attaques. Elle ne se donne plus le temps de préparer la riposte ou le plan d’attaque. C’est la preuve qu’à l’entraînement, peu de choses sont faites par le staff technique. Et au milieu de cette médiocrité ambiante, Saâdane se permet même le luxe d’improviser comme cette décision irréfléchie et franchement hasardeuse de faire jouer Ghezzal sur le flanc droit alors que le gars est incapable d’enchaîner deux passes courtes avec un coéquipier (n’est-ce pas Ziani) ou d’adresser un centre correct. à sa place, même un vétéran comme Raho aurait fait mieux. C’est du pur bricolage.
La seconde raison est liée au mauvais choix tactique de Saâdane qui a opté pour un semblant 3-5-2, alors que l’effectif qu’il a sous la main lui dicte peut-être un 4-3-3, plus efficace avec Boudebouz et Abdoun sur les ailes et une seule pointe en attaque. En somme, c’est assurément une opération de “desaâdanisation” qu’il faut adopter au plus vite pour éviter que l’équipe nationale ne sombre de nouveau dans les méandres de la décennie noire. Seul un changement de qualité à la tête de la barre technique est à même de provoquer le déclic et de rompre avec cette médiocrité ambiante qui règne au sein des Verts. Avec la démission de Saâdane, c’est désormais possible à condition que la FAF ne se trompe pas de choix de staff.
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Sujet: Re: Nouveau coach des verts Sam 11 Sep 2010 - 22:17
L’Etat Algérien donne son feu vert à Raouraoua pour un coach étranger
Publier le 9.09.10
L’ordre du jour de la rencontre qui s’est tenue mardi passé au siège du MJS entre le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hachemi Djiar, et le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, avait trait au départ de Saâdane et la venue de son successeur qui, dit-on, serait un étranger.
Citation :
Plusieurs points ont été épluchés par les deux hommes forts du sport et du football algériens, entre autres l’avenir de la sélection algérienne à la suite de la démission de Rabah Saâdane samedi passé après le nul concédé à Blida contre la Tanzanie. Le président de la FAF a été pris au dépourvu après la démission de Saâdane, car il ne s’attendait pas à ce départ en ce moment précis, lui qui croyait que la sélection algérienne n’allait faire qu’une bouchée de la Tanzanie. Mais cette démission a perturbé le président de la FAF qui a décidé de prendre attache avec les pouvoirs publics pour essayer de trouver la bonne solution pour apaiser la tension des supporters.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports El- Hachemi Djiar, qui a toujours affirmé que les pouvoirs publics sont derrière l’EN et qu’ils n’hésitent pas à mettre tous les moyens à la disposition des Verts, a réitéré, au cours de cette entrevue, l’engagement de l’Etat à poursuivre son aide pour la sélection nationale. Raouraoua fut rassuré par le discours du ministre, ce dernier lui a signifié clairement que les pouvoirs publics sont favorables à l’engagement d’un entraîneur étranger de renom pour prendre la barre technique de la sélection algérienne.
Raouraoua rassuré
Le président de la FAF, qui a toujours gardé de bons rapports avec le MJS, a profité de cette rencontre pour discuter de l’après-Saâdane. Ils ont évoqué les préparatifs du prochain match qui attend l’EN dans un mois en Centrafrique contre la République centrafricaine pour le compte de la seconde journée des éliminatoires de la CAN 2012. Le court terme et le long terme ont été discutés par les deux hommes. Pour le court terme, il est presque certain que pour le match du 9 octobre à Bangui, c’est Abdelhak Benchikha qui assurera l’intérim, car le temps presse et la FAF est dans l’impossibilité de recruter un entraîneur de renom dans cet intervalle de temps.
Concernant le moyen terme, les deux hommes ont convenu d’embaucher un coach étranger qui réponde aux critères fixés par la FAF, notamment en matière de carte de visite qui doit être étoffée. Le ministre de la Jeunesse et des Sports s’est engagé à aider la FAF pour financer la venue du futur sélectionneur national. D’ailleurs, c’est le volet financier qui était un obstacle pour la FAF quant au recrutement d’un driver étranger, maintenant les pouvoirs publics ont donné leur feu vert à la FAF pour ramener un grand entraîneur étranger. Raouraoua pourra entamer sa prospection qui débutera après l’Aïd, incha Allah. D’ailleurs, le boss de Dély Ibrahim l’a déclaré cette semaine à ses proches. Il est attendu que Raouraoua et Djiar poursuivent leurs discussions dans les prochains jours pour clore définitivement ce dossier qui focalise l’attention de l’opinion sportive algérienne.
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Sujet: Re: Nouveau coach des verts Sam 11 Sep 2010 - 22:18
Une sage décision.
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Sujet: Re: Nouveau coach des verts Sam 11 Sep 2010 - 22:21
Courbis: «L’Algérie m’intéresse»
Publier le 8.09.10
Roland Courbis a affirmé hier à RMC, chaîne pour laquelle il travaille comme consultant, qu’il a été contacté par une personne qui se dit proche de la fédération algérienne, en précisant néanmoins qu’il n’y a rien d’officiel tant que les responsables de la FAF n’ont pas pris langue avec lui.
Citation :
Contacté par nos soins afin d’avoir plus de détails sur l’éventualité de la venue de Courbis en équipe nationale, celui-ci nous a confirmé l’information parue sur le site de RMC. «Effectivement, une personne s’étant présentant comme proche de la fédération algérienne de football, m’a appelé à trois reprises pour me demander si je suis intéressé à l’idée d’entraîner l’équipe nationale d’Algérie. Je lui ai répondu poliment comme j’ai l’habitude de le faire dans ce genre de situation : pourquoi pas ? Je suis intéressé à l’idée de prendre une sélection», a indiqué l’ancien coach de Montpellier.
Sa réponse ne souffre d’aucune ambigüité, mais notre interlocuteur a beaucoup insisté pour nous dire qu’il ne faut pas tirer de conclusions hâtives tant qu’il n’y a rien de concret. «Je tiens à vous faire savoir qu’il n’y a rien d’officiel avec les responsables de la fédération algérienne pour le moment», a-t-il souligné avant de poursuivre : «Si je dois venir, ce sera évidemment dans un cadre organisé. Je pourrais amener avec moi un entraîneur adjoint, mais je dois être secondé par un coach local. C’est ma manière de travailler et j’estime que c’est la plus approprié pour réussir. Je vous cite l’exemple de Stephan Kovacs lorsqu’il a pris les rênes de l’équipe de France dans les années 70, il a travaillé avec Michel Hidalgo, lequel a volé de ses propres ailes par la suite.»
«Je connais l’Algérie»
Tout en avouant qu’il est emballé à l’idée de driver une équipe nationale, Courbis déclare que s’il vient en Algérie, il ne viendra pas en novice. «Je connais l’Algérie et les joueurs de la sélection algérienne, à l’image de Karim Ziani. Bien que je ne l’aie pas entraîné à l’OM, j’ai eu l’opportunité de le voir à l’œuvre à plusieurs reprises. Je suis un Marseillais et j’ai eu l’occasion de voir à l’œuvre Ziani», confie-t-il. Le coach français ne s’est pas arrêté là puisqu’il ajoute que c’est lui qui a donné le surnom de Zizou à Zinedine Zidane. «Il ne faut pas oublier que c’est moi qui ai emmené Zidane de Cannes à Bordeaux et c’est moi qui lui ai donné le surnom de Zizou», a-t-il tenu à rappeler.
Exerçant comme consultant à RMC, Courbis pense qu’il peut facilement continuer à exercer son métier de consultant tout en drivant une équipe nationale. «Si avec un club, ce ne sera pas facile d’allier les deux métiers, avec une sélection, c’est possible», précise-t-il. Tout en montrant sa disponibilité à succéder au désormais ancien sélectionneur national, Rabah Saâdane, l’entraîneur français a beaucoup insisté pour nous dire que malgré les appels reçus de la personne s’étant présentée comme proche de la FAF, il affirme que pour lui tant que les responsables de la fédération algérienne de football ne l’ont pas contacté, il n’y a rien d’officiel pour lui.
source: Competition
Foxbat16
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Sujet: Re: Nouveau coach des verts Sam 11 Sep 2010 - 22:24
Benchikha sera maintenu dans le staff technique
Publier le 9.09.10
Citation :
On n’arrête pas de parler de Benchikha depuis la démission de Rabah Saâdane, les pourparlers sont toujours en cours entre le probable intérimaire Benchikha et le président de la fédération. Jusque-là, ce n’est pas encore fait officiellement, on annonce Benchikha pour guider les Verts contre la République centrafricaine, mais la fédération n’a rien communiqué pour l’instant. Pourquoi donc ?
Cela fait exactement 5 jours que la sélection algérienne est sans entraîneur, la fédération a accepté la démission de Saâdane, sans annoncer celui qui lui succédera, ni même désigner son intérimaire. Contrairement à la plupart des sélections du monde, dès qu’il y a démission ou limogeage du coach principal, c’est automatiquement que son adjoint lui succède, même si de façon temporaire. En sélection d’Algérie, ce n’est pas le cas, du moins personne n’a évoqué le nom de Zoheir Djelloul, on a directement pensé à l’entraîneur de la sélection des locaux. Mais, ce dernier ne voulait pas accepter sans imposer certaines conditions.
De son côté, la FAF ne cache pas sa priorité pour trouver un entraîneur de renom, toute la confusion est là. On ne sait pas si on veut de Benchikha pour succéder à Saâdane définitivement, ou alors assurer l’intérim avec le «Général » en attendant de trouver un sélectionneur ? Ce qui cloche dans cette affaire Benchikha est que ce dernier ne fait pas l’unanimité dans l’opinion sportive algérienne, la rue reste sceptique le concernant, les techniciens ne voient pas en lui l’homme idéal, et les joueurs de l’actuelle EN ne le connaissent pas assez.
Ce sont ces données qui ont fait que Benchikha ne soit encore nommé officiellement, ni pour assurer l’intérim ni pour aller plus loin. On reste sceptique quant à voir Benchikha à la tête des Verts, même si ce dernier se sent sûr de lui et de ses capacités. Justement, son souhait, lorsqu’on l’a appelé pour l’équipe nationale A’, était d’évoluer, de travailler plus, de prouver qu’il est capable de mieux faire et d’atteindre un palier supérieur.
La FAF tergiverse
La Fédération algérienne de football est tenue de trouver, dans l’immédiat, un successeur à Saâdane, on n’attendait peut-être pas sa démission en ce moment. Rappelons que Raouraoua avait entamé des discussions et des négociations avec des entraîneurs, juste après le Mondial. A l’époque, on ne savait pas encore si Saâdane allait prolonger sa mission à la tête des Verts. Mais les jours qui ont suivi, on a vu Saâdane reconduit dans son poste et la situation paraissait stable, jusqu’au match amicale face au Gabon.
La défaite au 5-Juillet et l’hostilité du public, ce jour-là, avaient placé Saâdane sur un siège éjectable. L’échec contre la Tanzanie à Blida avait presque surpris la FAF de voir Saâdane quitter le navire alors que les Verts venaient juste d’entamer les éliminatoires de la CAN 2012. La FAF est prise au dépourvu, on n’a plus le temps de trop attendre pour ramener un étranger, ni se sentir trop acculé pour faire appel à Benchikha. Ce qui est sûr, à Dély Ibrahim, on tergiverse pour pendre une décision.
Quels rapports joueurs de l’EN- Benchikha ?
L’autre point très important est qui laisse la fédération indécise est celui de la relation entre l’actuel effectif de la sélection et Benchikha. Cette génération de joueurs n’a pas eu l’occasion de travailler aveclui auparavant. Ziani était clair dans l’entretien qu’il nous a accordé juste après l’annonce de la démission de Saâdane.
«Benchikha, connais pas», étaient les mots de Karim Ziani dans nos colonnes. Ceux qui connaissent bien l’entourage des Verts et leur tendance savent pertinemment que Benchikha risque de ne pas faire l’unanimité au sein du groupe. Pour l’actuelle génération de joueurs, Saâdane reste le meilleurs entraîneur algérien, il n’y a pas un autre qui lui est égal ou qui le dépasse. Puisque le cheikh est parti, vaut mieux avoir un étranger plus compétent. Personne, par contre, n’a remis en cause les potentialités de l’ex-champion de Tunisie avec le Club Africain.
Les supporters restent sceptiques
Les supporters étaient la principale cause qui a poussé Saâdane à jeter l’éponge, mais ces mêmes supporters ne sont pas très convaincus de voir Benchikha sélectionneur national. Les supporters de l’EN trouvent que leur équipe nationale mérite de passer à un palier supérieur, lorsqu’ils ont demandé le départ de Saâdane, c’était pour avoir un sélectionneur plus compétent. Le nom d’Abdelhak Benchikha ne fait pas l’unanimité chez les fans. La plupart pensent que si pour ramener Benchikha, il valait mieux garder Saâdane. C’est ainsi que l’opinion sportive voit la situation, même si Benchikha se montre prêt à relever tous les défis. C’était en tous les cas la situation pour Saâdane lorsqu’on l’avait rappelé. C’est en réalisant des exploits sur le terrain qu’il est devenu héros national, et en échouant dans certaines missions, on a demandé son départ.
Le test passe par la Centrafrique
Aux dernières nouvelles, Benchikha pourrait bien faire partie du futur staff de l’EN, il ne sera peut-être pas l’entraîneur en chef, mais il fera partie du nouveau staff, même si ce n’est pas encore officiel. Une autre hypothèse le donne entraîneur principal s’il réussira sa mission en Centrafrique. Si on fait appel à lui pour cette rencontre, ça sera le vrai test pour Benchikha. On le jugera alors par ses contacts avec les joueurs et sa préparation de la rencontre.
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Sujet: Re: Nouveau coach des verts Sam 11 Sep 2010 - 22:31
Belhadj: «On veut un entraîneur compétent»
Publier le 9.09.10
L’international algérien d’Al-Sadd n’est pas inquiet pour l’avenir de l’EN. Malgré le semi-échec concédé face à la Tanzanie, il pense que l’équipe va se ressaisir. Il affirme néanmoins que le match face à la Centrafrique ne sera pas facile et que lui et ses équipiers doivent batailler dur pour espérer revenir avec un résultat probant. Il tient à rendre hommage à Saâdane en disant que celui-ci a fait du bon travail.
Citation :
- La Tanzanie vous a imposé le partage des points à Blida, vous êtes sans nul doute déçus par le nul concédé lors de la première journée des éliminatoires…
- Bien sûr que je sois déçu par le nul concédé face à la sélection tanzanienne, mais je dirais qu’on n’est qu’au début des éliminatoires et que nous allons nous ressaisir. Je signale que l’Algérie n’est pas la seule équipe à se faire accrocher chez elle, puisque le Maroc, la Tunisie et l’Egypte ne se sont pas imposés chez eux lors de la première journée des éliminatoires. On a raté deux points face à la Tanzanie, mais il n’y a pas de quoi s’alarmer. Rien n’est encore joué et on tâchera de réagir positivement dès la prochaine rencontre.
- Le sélectionneur national, Rabah Saâdane, a démissionné de son poste après le nul concédé devant les Tanzaniens, que pensez-vous de son départ ?
- L’entraîneur Rabah Saâdane a présenté sa démission après le nul face à la Tanzanie et on doit respecter sa décision. C’est son choix. Il faut reconnaître qu’il a fait du bon travail et il faut lui rendre hommage pour tout ce qu’il a donné pour l’équipe nationale. Non seulement, il l’a qualifiée pour le Mondial sud-africain, mais il a aussi enregistré de bons résultats en Angola.
- Comment avez-vous appris la nouvelle de la démission de Saâdane ?
- J’ai appris le départ de Saâdane par le biais de la presse. Je respecte sa décision et je n’ai pas à la commenter.
-Vous dites que le coach Saâdane a fait du bon travail, mais les supporters n’ont jamais raté une occasion pour le descendre en flammes après le retour de l’équipe d’Afrique du Sud.
- Même les journalistes n’ont pas été tendres avec lui. Ils le critiquaient à chaque fois. Dans la vie, il y a toujours des ingrats. Le coach national a décidé de partir et on doit respecter son choix.
- Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, est en train de prospecter pour engager un entraîneur d’envergure, êtes-vous pour la venue d’un grand entraîneur ?
- Bien sûr qu’on est pour le recrutement d’un grand entraîneur. Les responsables de la fédération savent ce qu’ils font et il faut leur faire confiance. On veut bien d’un entraîneur d’envergure, mais je dois vous dire qu’on est même favorables pour la venue d’un coach local. Le plus important est qu’il soit compétent. Cela dit, un entraîneur étranger ou local, l’essentiel qu’il ait des compétences.
- L’entraîneur de l’équipe nationale A’, Abdelhak Benchikha, devra assurer l’intérim jusqu’à la rencontre face à la République centrafricaine, connaissez-vous ce coach ?
- Je ne le connais pas. Je sais qu’il a fait de bons résultats avec l’équipe nationale A’ et qu’il pourrait faire de même avec nous.
- Les supporters des Verts s’attendent à une réaction positive lors de la prochaine journée.
- Nos supporters ne doivent pas s’inquiéter. On fera tout pour leur rendre le sourire dès la prochaine journée. On n’est qu’au début des éliminatoires et on aura tout le temps pour nous ressaisir.
- La victoire est donc impérative lors de la prochaine rencontre face à la République centrafricaine ?
- Oui, on ira en Centrafrique pour de revenir avec les trois points de la partie. Ce ne sera pas facile, car il n’y a plus de petites équipes. La preuve, la République centrafricaine a tenu en échec le Maroc chez lui et devant ses supporters. On disait que cette sélection ne participerait pas aux éliminatoires de la CAN 2012, mais tout ce qu’on racontait était faux. Elle a brillé lors de la première journée face au Maroc et on doit se méfier d’elle.
- Karim Ziani et Antar Yahia nous ont affirmé que l’équipe nationale doit impérativement s’imposer en Centrafrique.
- On abordera évidemment le prochain match avec la ferme détermination de glaner les trois points. On a été tenus en échec lors de la première journée et il est tout à fait normal qu’on veuille récupérer les points perdus à Blida dès le prochain match face à la République centrafricaine.
- Disposez d’informations sur l’équipe de Centrafrique ?
- On ne dispose pas d’informations précises sur cette équipe, mais on doit nous méfier d’elle. C’est un adversaire à prendre très au sérieux et il faut lui faire mille calculs. L’équipe de la Centrafrique a imposé le partage des points aux Marocains chez eux, cela prouve qu’elle a des qualités. J’avoue qu’il n’y a plus de petites équipes et que les sélections africaines ont beaucoup évolué ces dernières années. Il faut qu’on négocie match par match et ne rien laisser au hasard pour atteindre notre objectif.
- Accorsi, l’entraîneur de la Centrafrique, nous a confié dans une conversation téléphonique, que son équipe n’a pas peur des Verts et qu’elle a les moyens de vous battre…
- Comme je vous l’ai déjà dit, il n’y a plus de petites équipes en Afrique. L’équipe de Centrafrique mérite tout notre respect et on doit se méfier d’elle. Le match ne sera pas une sinécure, mais on est déterminés à faire le nécessaire pour se ressaisir de notre faux pas concédé vendredi dernier face à la Tanzanie.
- D’aucuns disent que la Tanzanie était prenable et que vous auriez pu glaner les trois points de la partie ?
- C’est vrai qu’on aurait pu marquer. On s’est créé plusieurs occasions, malheureusement, on n’a pas su les exploiter. L’efficacité nous a fait défaut. Les attaquants disaient auparavant que l’équipe ne se créait pas des occasions, mais face à la Tanzanie, on s’est procuré plusieurs occasions sans pouvoir les concrétiser.
- A votre avis, qu’est-ce qui n’a pas marché face à la sélection tanzanienne ?
- L’équipe s’est créé une multitude d’occasions, mais j’avoue qu’on a péché par excès de précipitation. Ce qui est fait est fait, on doit tirer les enseignements nécessaires afin de mieux préparer les matches à venir.
- Peut-être que le fait de jouer en plein de mois de Ramadhan a influé sur le rendement des joueurs ?
- Il ne faut pas tout mettre sur le dos du Ramadhan. Certes, ce n’est pas aisé de jouer lors de la dernière semaine du Ramadhan, mais il faut reconnaître qu’on aurait pu l’emporter, si l’efficacité était au rendez-vous.
- Tout le monde pensait au départ que la qualification pour la phase finale de la CAN 2012 se jouerait seulement entre le Maroc et l’Algérie, mais il s’est avéré finalement que même la Tanzanie et la Centrafrique auront leur mot à dire.
- Au risque de me répéter, il n’y a pas d’équipe faciles. La Centrafrique a prouvé qu’elle est difficile. Le fait qu’elle ait accroché le Maroc prouve qu’elle a des qualités et qu’ il ne faut pas la sous-estimer. La Tanzanie, pour sa part, a montré de belles choses à Blida. On doit négocier match par match pour pouvoir arracher la qualification pour la phase finale de la CAN 2012.
- Que pensez-vous de la sélection marocaine ?
- Le Maroc dispose d’une bonne équipe et il peut revenir en force dans les matches à venir. La sélection marocaine est entraînée par un grand entraîneur et il ne faut pas l’enterrer. Elle a concédé un faux pas lors de la première journée face à la Centrafrique, mais elle peut revenir à tout moment.
- Avez-vous suivi le match qui a opposé le Maroc à la République centrafricaine ?
- Non, je ne l’ai pas suivi. Je connais Hadji et Chamakh. Malgré le nul concédé lors du match précédent, le Maroc reste un sérieux prétendant pour la qualification. C’est pour cela que je vous ai dit qu’on doit préparer match pour match.
- L’entraîneur Accorsi nous a affirmé que l’Algérie et le Maroc sont pénalisés après leurs semi-échecs concédés lors de la première journée, qu’avez-vous à lui dire ?
- Ce qui nous intéresse, c’est notre équipe. Certes, on s’est fait accrocher au match aller, mais on aura tout le temps pour se ressaisir. On se concentre seulement sur nos matches et on fera le maximum pour revenir avec les trois points de notre déplacement en Centrafrique.
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Sujet: Re: Nouveau coach des verts Sam 11 Sep 2010 - 22:32
Sujet: Re: Nouveau coach des verts Lun 13 Sep 2010 - 16:28
Rabah Saâdane ne regrette pas sa démission
13/09/2010
Citation :
Le désormais ex-sélectionneur de l’équipe nationale Rabah Saâdane ne regrette pas sa démission au lendemain du match nul concédé le 4 septembre à domicile face à la Tanzanie (1-1). Interrogé par Alarabiya.net, Saâdane défend son bilan à la tête des Verts, affirmant avoir réalisé avec le onze national les meilleurs résultats de ces vingt dernières années, à savoir une qualification en Coupe du monde après une absence de 24 ans et une qualification en demi-finale de la dernier Coupe d’Afrique jouée en Angola.
Sur son avenir professionnel, Saâdane ne semble pas pressé de reprendre le travail, malgré de « nombreuses offres » qu’il a reçues notamment des pays du Golfe. « Pour l’instant, je passe de bons moments avec ma famille, des moments que je n’ai pu passer durant ces trois dernières années», a-t-il dit. Rabah Saâdane a exclu avoir reçu une offre officielle pour entraîner l’équipe nationale soudanaise, mais assurant qu’il est prêt à étudier toute offre venant de la fédération soudanaise.
L’ex-sélectionneur des Verts écarte tout engagement avec des clubs affirmant n’être intéressé que par les offres des sélections nationales. Il indique avoir déjà reçu par le biais de ses amis des offres notamment de l’Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis sans pour autant préciser s’il y a quelque chose d’officiel ou pas. Une chose est sûre : l'Algérie est définitivement derrière lui.
Sujet: Re: Nouveau coach des verts Lun 13 Sep 2010 - 16:32
Abdelhak Benchikha nouvel entraîneur de l’équipe nationale
13/09/2010
Citation :
Abdelhak Benchikha a été nommé sélectionneur de l’équipe nationale en remplacement de Rabah Saâdane, a annoncé lundi 13 septembre la FAF. « La Fédération Algérienne de Football a nommé Mr. Abdelhak Benchikha au poste de sélectionneur national en remplacement de Mr. Rabah Saâdane démissionnaire », a précisé la FAF.
Saâdane avait démissionné de son poste de sélectionneur au lendemain du match nul concédé par l’équipe nationale face à la Tanzanie (1-1) le 3 septembre dernier à Blida pour le compte de la première journée des qualifications à la CAN-2012.
La nomination de Benchikha répond au souci de la fédération « de faire confiance aux techniciens algériens de haut niveau d’une part et à celui d’assurer d’autre part la stabilité de l’encadrement de l’Equipe Nationale au moment où celle-ci se trouve en pleine phase de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations – CAN- 2012 », a ajouté la même source.
Le nouveau sélectionneur a pour mission de « qualifier l’Algérie à la prochaine CAN-2012 », a indiqué la FAF. Les Verts affronteront la République centrafricaine le 10 octobre prochain à Bangui pour le compte de la deuxième journée des éliminatoires.
« Le staff technique, outre sa composante actuelle, sera renforcé dans le but d’améliorer son rendement », a indiqué la FAF. Benchikha rencontrera bientôt la presse pour présenter son programme.
Sujet: Re: Nouveau coach des verts Lun 13 Sep 2010 - 16:36
Saâdane: « C’est la faute aux supporters Algériens ! »
Publier le 12.09.10
Cinq jours après avoir présenté sa démission du poste de sélectionneur national, Rabah Saâdane a accordé, jeudi passé, un entretien au journal saoudien El Watan dans lequel il revient sur les accusations portées contre lui et qui ont motivé son départ. Détail important : à travers ses propos, l’ancien sélectionneur national laisse clairement entendre qu’il a été indirectement démis de ses fonctions et non pas qu’il a démissionné de son propre chef.
Citation :
«Je suis un professionnel qui connaît son métier»
Au début de l’interview, Saâdane a mis un point d’honneur à souligner qu’il n’est pas un charlatan débarqué dans le monde du football et qu’en dépit des critiques dont il a fait l’objet ces derniers temps de la part de certains qui ont même douté de ses compétences, lui qui a qualifié l’Algérie par deux fois à la Coupe du monde. «Je suis un professionnel qui connaît son métier. J’ai eu l’honneur de servir mon pays dans de grandes compétitions internationales», a-t-il souligné. Une manière peut-être d’adresser un message codé à ses détracteurs.
«Les joueurs jouaient la peur au ventre»
Sur les causes du recul des résultats de la sélection ces derniers mois et qui a même débouché sur un nul à domicile en match officiel contre la Tanzanie, il a répondu : «Il y a de nombreuses raisons qui ont fait que la sélection nationale n’ait pas montré un niveau aux niveau des attentes, dont le retard pris dans la préparation et le mauvais état psychologique des joueurs qui jouaient la peur au ventre, car redoutant la réaction du public.»
«Les supporters leur ont fait supporter plus qu’ils n’en pouvaient»
Dans le même ordre d’idées, Saâdane a ajouté : «Le public a beaucoup pressé les joueurs et les a fait supporter plus qu’ils n’en pouvaient, surtout en faisant des comparaisons entre le rendement de certains joueurs avec leurs clubs et la sélection. Ils les ont enfermés dans plusieurs cercles d’accusation.» Ces déclarations visent à totalement disculper les joueurs des reproches qui leur sont faits et à endosser la responsabilité de l’échec aux seuls supporters alors que ces derniers, qui ont toujours été fidèles aux Verts, ont le droit d’exiger des résultats, surtout qu’ils ont bien vu que les Verts sont arrivés à un stade où ils ne peuvent pas se permettre de laisser des points à domicile face à la Tanzanie deux mois après avoir tenu tête à l’Angleterre.
«Les joueurs ont toujours agi avec abnégation et loyauté»
Saâdane a défendu bec et ongles les camarades de Anthar Yahia, accusés de faire passer la sélection au second plan depuis leur retour du Mondial. «Les joueurs sont innocents des charges que les supporters ont portées contre eux, dont celle de négligence envers la sélection. Ils n’ont jamais fait acte de négligence dans l’accomplissement de leur travail et de leurs devoirs. Je le dis et le répète : ils ont à chaque fois défendu les couleurs nationales avec abnégation et loyauté. Je ne serais pas juste si je disais le contraire.»
«Les supporters doivent combler le fossé»
Toujours au sujet des rapports entre les joueurs et les supporters, Saâdane a ajouté : «Tout ce que je souhaite, c’est que les supporters veillent dorénavant à soutenir les joueurs de la sélection et à rendre les rapports à leur état naturel en comblant le fossé qui s’est creusé entre les deux parties.» C’est par ce vœu que Rabah Saâdane a conclu l’interview qu’il a accordée au journal Al Watan d’Arabie Saoudite.
Sujet: Re: Nouveau coach des verts Lun 13 Sep 2010 - 16:41
Rabah Madjer: “Les verts ont eu la grosse tête !”
Publier le 13.09.10
Citation :
L’actualité du football national est polarisée par le départ de Saâdane, on suppose que vous suivez avec le plus grand intérêt l’évolution de la situation ?
Citation :
Rabah Madjer : C’est sûr, je n’ai jamais changé mes habitudes : j’étais et je suis toujours à l’écoute de tout ce qui se passe autour de l’équipe nationale et de son parcours.
C’est vrai que le départ de Rabah Saâdane fait l’actualité, mais que voulez-vous que je vous dise ? La vie de l’entraîneur est ainsi faite, il est otage des résultats de l’équipe. En Algérie, on n’échappe pas à cette règle, les gens ont le droit de rêver et veulent toujours plus, de meilleurs résultats quoi !
Mais vous avez certainement un avis, une analyse à faire par rapport à ce qui s’est passé ?
La responsabilité doit être partagée entre joueurs et staff technique. il ne faut pas blâmer uniquement l’entraîneur qui prépare, durant toute la semaine, avec toute la rigueur qu’il faut, sa rencontre. le jour du match, ce sont les joueurs qui ont le plus de responsabilité ; ils doivent respecter la tactique, les consignes. Donc, la responsabilité revient à eux sur le terrain.
Vous ne pensez pas qu’avant le mondial Saâdane avait un groupe plus motivé qu’après la coupe du monde ?
Vous avez complètement raison ! ce n’est pas du tout le même état d’esprit qui avait régné avant la coupe du monde. je pense que les joueurs ont eu la grosse tête. c’est ce qui explique cette décadence de l’équipe. Dès la fin de cette compétition, certains ont dit que ça y est, on est arrivé, alors que c’est complètement faux, car le plus dur, c’est de se maintenir à un rang élevé. c’est ce que certains joueurs n’ont pas compris et sont tombés dans l’autosatisfaction. Il faut toujours garder les pieds sur terre et continuer à travailler ; il faut respecter l’adversaire sur le terrain quel que soit son niveau et son nom. il ne faut jamais le sous-estimer. Vous savez, l’état d’esprit constitue la force de frappe de l’équipe, si vous le perdiez, vous n’auriez plus la même force, c’est ce qui s’est passé avec notre équipe. elle a perdu la motivation qui a fait sa force lors des éliminatoires pour le mondial. Pourtant, nous avons déjà tiré la sonnette d’alarme à l’époque, lorsque l’équipe avait perdu face à la Serbie, puis le Gabon et enfin la Tanzanie qui était capable même de nous battre chez nous.
Fallait-il donc apporter un sang nouveau après le mondial pour que l’équipe puisse maintenir le même état d’esprit ?
Je suis sûr et certain que Saâdane a fait tout son possible, il faut lui tirer chapeau pour tout le bon travail qu’il a réalisé. il y avait toutefois d’autres facteurs exogènes qui ont influé négativement sur l’équipe. À mon avis, il fallait une discipline et une rigueur au sein du groupe. Pour insuffler un sang nouveau, il faut impérativement une rude concurrence en donnant la chance au joueur local de prouver ce dont il est capable. À mon avis, c’est ce qu’il faut faire pour instaurer un équilibre au sein de la sélection. Je ne vous apprends rien, la concurrence stimule davantage le groupe. L’erreur était de marginaliser complètement le produit local. il faut revenir vers les joueurs locaux et leur donner la chance au même titre que les autres joueurs professionnels. Il faut changer de politique vis-à-vis d’eux et créer une concurrence loyale afin de ne pas léser une partie au détriment de l’autre. il faut aussi un respect mutuel au sein de l’équipe entre le joueur et l’entraîneur ; personne n’a le droit d’imposer quoi que ce soit à l’équipe et à l’entraîneur.
Certains joueurs professionnels nous ont laissés sur notre faim à l’image de Medhi Lacen que vous avez défendu bec et ongles pour qu’il rejoigne les Verts…
Lacen dispose de grandes potentialités. malheureusement, pour des raisons que j’ignore, il les a pas mises à la disposition de l’équipe lors du mondial. je suis stupéfait, moi aussi, par ses prestations qui étaient loin de son niveau habituel.
Pourquoi d’après vous ?
La faute n’incombe pas uniquement à lui, elle incombe aussi à toute l’équipe qui n’a pas marché. Malgré ce ratage, Lacen reste un atout majeur pour l’équipe nationale.
L’absence de Mourad Meghni a-t-elle pesé sur le rendement de l’équipe ?
Je vous l’ai dit, c’est toute l’équipe qui n’a pas bien marché. Il est vrai qu’il a laissé un vide dans l’équipe, mais ce n’est pas uniquement un ou deux joueurs qui ont failli, c’est tout le groupe. Moi, par exemple, je suis sidéré par la manière avec laquelle Yazid Mansouri a été traité, voire écarté du groupe lors du mondial, alors qu’il jouissait de statut du capitaine d’équipe et titulaire depuis une dizaine d’années. Mais à la dernière minute, on s’est subitement aperçu qu’il n’est pas bon. Le pire est qu’on ne lui a même pas donné dix minutes pour qu’il puisse jouer un mondial et étoffer par là même son CV. je le dis, ils n’ont pas été corrects avec lui, pourtant il a beaucoup donné à cette équipe nationale, c’est un garçon qui mérite une sortie plus honorable ; il s’est toujours montré disponible pour l’EN au moment où certains lui tournaient le dos. Ce n’est pas juste ce qu’ils ont fait avec ce joueur exemplaire.
Votre nom est cité partout comme éventuel successeur de Saâdane… Qu’en est-il à votre avis ?
Je suis gêné lorsqu’on évoque avec moi le sujet de la barre technique de l’équipe nationale. je me retrouve dans une position inconfortable ; les gens interprètent mal mes propos. je préfère alors ne rien dire à ce sujet. Laissez-moi saisir cette aubaine pour remercier le public algérien qui a toujours confiance en moi. La réponse ne viendra pas de Rabah Madjer.
Sincèrement, êtes-vous candidat pour le poste de sélectionneur national ?
Excusez-moi, je ne peux pas répondre à cette question.
Sujet: Re: Nouveau coach des verts Lun 13 Sep 2010 - 16:44
Belloumi: “Ils s’immisçaient trop dans les prérogatives de Saâdane”
Publier le 13.09.10
On s’en rappelle. Consultant de choix de Liberté et éditorialiste à Liberté Foot, la légende vivante du football algérien qu’est Lakhdar Belloumi avait bien gardé, tout au long de la campagne victorieuse des éliminatoires jumelées du Mondial et de la CAN-2010 et même bien après, de “perturber la sérénité” du club Algérie en se refusant, “par conviction et par respect à Mohamed Raouraoua”, de se joindre à ces commentateurs-analystes écorcheurs qui s’en sont donnés à cœur joie pour faire et défaire l’actualité des Verts.
Citation :
Mais dans une période aussi charnière, l’inoubliable tombeur des Allemands de la RFA sur le vert gazon d’El-Molinon ne pouvait s’empêcher d’apporter sa contribution et sa vision des choses, si souvent éclaireuse, pour une analyse plus juste, dépassionnée et constructive à même de mieux comprendre les raisons de cette frustrante baisse de régime de l’EN.
Pour Lakhdar Belloumi, outre le sélectionneur qui était en place et qui détient une part de responsabilité avérée dans cette série de mauvais résultats enregistrés depuis la CAN angolaise, “les joueurs composant l’EN en sont, eux aussi, grandement responsables”. “La question de la responsabilité ou non des joueurs ne se pose même pas tant la réponse est claire. Bien sûr que les joueurs de l’équipe nationale sont également responsables du manque de résultats positifs enregistrés depuis près de dix mois ! Et ils en sont même grandement responsables, eux qui semblent n’en faire qu’à leur tête en sélection !”, tranchera d’ailleurs d’emblée l’ancien faiseur de bonheur du Ghali de Mascara.
“Tout le monde pouvait d’ailleurs le remarquer lors de la récente sortie officielle face à la faible Tanzanie. L’EN était indisciplinée dans son jeu par la faute du comportement de ses joueurs sur le terrain. Chacun n’en faisait qu’à sa guise. L’exemple le plus édifiant et qui résume tout est cette action où l’on voit deux joueurs se disputer la balle pour tirer un coup franc. Ils n’ont pas pu se mettre d’accord, s’accrochant devant les caméras pour un simple coup franc.
Justice divine : le premier tireur a envoyé la balle dans le mur avant que l’autre, sur le second essai accordé par l’arbitre, n’en fasse autant. C’était pitoyable ! De plus, notre arrière-latéral gauche, pour illustrer encore plus cette indiscipline tactique et cette anarchie sur le terrain, faisait presque ce qu’il voulait, tirer tantôt les coups francs comme bon lui semblait, tantôt les corner, sans pour autant que cela ne soit accompagné de réussite”, argumentera à ce sujet Belloumi, pour lequel ces “anomalies” découlent d’une raison toute simple et tellement évidente.
“Mais tout cela incombe au sélectionneur qui était en place. Lorsque les joueurs commencent à outrepasser leurs prérogatives et à n’en faire qu’à leur guise, c’est que forcément, il y a un manque de poigne de leur mentor ! C’est d’ailleurs là le point faible de Rabah Saâdane et, sûrement, l’une de ses grossières erreurs. Pour avoir trop laissé faire les joueurs au point même de s’immiscer dans des domaines qui ne sont normalement pas de leur ressort comme les lieux de stages ou de préparation, Saâdane l’a payé de sa place à la tête de l’EN”, estimera notre interlocuteur, qui en veut pour preuve “qu’aller se préparer à zéro degré alors que la Coupe d’Afrique des Nations en Angola nécessitait une acclimatation à la chaleur suffocante et au taux d’humidité très élevé demeure à ce jour, à mon sens, une aberration”.
Et d’enchaîner : “Le plus grave dans cette affaire est que cette grossière erreur de planning n’est pas due à un manque de savoir-faire de Saâdane puisque, comble de l’ironie, la préparation en altitude demeure sa spécialité ! Sur ce point, l’influence certaine des joueurs qui ont préféré se préparer dans le sud de la France est évidente.
Résultat des courses : une humiliante défaite face à un néophyte nommé Malawi, avant que le groupe ne s’habitue finalement à l’effort physique en altitude et ne parvienne à sauver sa CAN”. Cet exemple, parmi tant d’autres, suffit à convaincre Belloumi “qu’il demeure ainsi très clair que si les joueurs professionnels que compte l’équipe nationale font pratiquement ce qu’ils veulent, c’est surtout parce que l’entraîneur se laisse ou s’est laissé faire. D’autant plus que la qualification à la Coupe du monde et l’explosion de joie populaire qui en a fait des héros de toute une nation leur a certainement donné l’impression d’être intouchables”, affirmera encore l’ancien international aux 138 capes qui rappelle, sur ce point précis, bien des vérités.
“Or, avec la même ossature, à quelques exceptions près, l’EN et ces joueurs s’étaient montrés incapables ne serait-ce que d’accrocher le wagon de la CAN-2006 puis celui de la CAN-2010 ! Il n’y a, de fait, pas de quoi être si fiers ni se croire aussi forts ni aussi intouchables !” indiquera ainsi le Ballon d’Or africain 1981 pour lequel “ce changement au niveau de l’état d’esprit qui n’est plus le même que celui des éliminatoires jumelées de la CAN et du Mondial 2010 demeure également l’une des raisons de cette baisse de régime des Verts qui semblent perdre au fil des rencontres et des rendez-vous amicaux soient-ils ou officiels cette rage de vaincre, cette motivation et cet esprit de guerriers qui faisaient leur force”.
De fait, toujours d’après Lakhdar Belloumi, “cette vérité nécessite un renforcement de l’EN et l’injection d’un sang neuf à même de redynamiser le groupe et de réinstaurer une certaine concurrence qui ne serait que doublement bénéfique dans la perspective des échéances futures”.
“À ce sujet, renchérit-il, si faire appel à d’autres éléments de valeur évoluant dans les championnats étrangers reste une hypothèse tout à fait plausible, sélectionner des joueurs du crû, ne serait pas plus mal”.
“Car, il ne faut pas avoir honte de le dire : bon nombre de joueurs évoluant dans le championnat national mérite cette promotion. Pour ce qu’ils ont démontré jusqu’à présent dans leurs clubs respectifs, ces joueurs, sans les citer, mériteraient d’être sélectionnés. Peut-être pas pour être lancés immédiatement dans le grand bain comme titulaires mais pour au moins faire partie du groupe à même de pouvoir démontrer tout leur potentiel au contact des joueurs de l’autre rive”, espère d’ailleurs l’orfèvre du football algérien des eightees qui a toujours milité pour une EN à ossature locale.
Sujet: Re: Nouveau coach des verts Lun 13 Sep 2010 - 16:47
Madjer, Belloumi et Menad accusent les joueurs de l’EN
Publier le 13.09.10
Pour le second numéro du supplément sports et fidèle à un souci permanent d’ouvrir le débat autour de questions importantes au moment où la majorité privilégie le commentaire subjectif
Citation :
Pour le second numéro du supplément sports et fidèle à un souci permanent d’ouvrir le débat autour de questions importantes au moment où la majorité privilégie le commentaire subjectif, Liberté donne la parole cette semaine aux techniciens pour apprécier la responsabilité des joueurs de l’équipe nationale dans l’échec qui a conduit au départ de Saâdane.
Le constat est implacable : les joueurs sont tout aussi responsables que Saâdane et certains iront jusqu’à porter une plus grande responsabilité. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’“ils ne faisaient qu’à leur tête et s’occupaient beaucoup plus des tiraillements internes”. Débat !
Sujet: Re: Nouveau coach des verts Lun 13 Sep 2010 - 16:49
Les Anglais gardent une belle image de l’Algérie après le Mondial
Publier le 13.09.10
La prestation honorable des Verts au Mondial africain continue de faire parler de l’Algérie, car l’image du pays a changé beaucoup vers le mieux chez les Anglais.
Citation :
Selon l’APS, qui a recueilli des opinions des membres de la communauté algérienne vivant en Grande-Bretagne et des Britanniques, les retombées du Mondial, et spécifiquement de la confrontation Algérie-Angleterre, étaient d’un impact extrêmement positif sur l’image de l’Algérie en Angleterre. Les résidents algériens de Londres ont affirmé que le bon visage démontré par les coéquipiers de Ziani face aux hommes de Capello a permis de faire connaître davantage notre pays aux Anglais et de donner un élan remarquable à notre image en Grande-Bretagne.
« Ils connaissaient très peu de l’Algérie avant le Mondial, aujourd’hui c’est différent » , a indiqué Mustapha, employé dans une multinationale de bâtiment et ardent supporter de l’EN. « Oh Great Algeria », lui ont dit ses collègues de travail le lendemain du match. Il était très fier ce jour-là. Il faut dire que les Anglais nous sous-estimaient avant le match », ajoute-t-il, qui ont qualifié le groupe de « easy » qui veut dire facile en français.
Selon lui, malgré que la communauté algérienne en Grande-Bretagne demeure minoritaire par rapport aux autres communautés, les 30.000 résidents algériens constituent une communauté marquante à travers sa présence permanente et les liens ne cessent de se développer « grâce aux relations entre les deux pays qui ont été boostées par la visite effectuée en 2006 par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika », affirme ce résident. De leur côté, les Anglais ne cachent pas qu’ils connaissaient peu de choses sur l’Algérie, mais depuis ce fameux nul (0-0), où l’Algérie a tenu tête aux « Three Lions », les choses ont pris une autre dimension.
« Les joueurs algériens ont été de véritables ambassadeurs de l’Algérie durant ces joutes », a indiqué à l’APS, Bob Grigg, un journaliste sportif local. Contrairement aux Etats-Unis, le football est une véritable passion en Angleterre. Il représente un canal extraordinaire de communication. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, que l’Algérie, qui a figuré dans le groupe de l’Angleterre, a bénéficié de cet avantage, puisque la rencontre était suivie par des dizaines de millions de téléspectateurs. Quant à son collègue Harry Seaman, il n’était pas étonné de voir des gens se poser la question dans la salle de rédaction « Algeria? Where is That? » (L’Algérie? C’est où ça?) vu que l’Algérie était absente pendant 24 ans à ce rendez-vous international.
« Mais depuis, les Anglais se sont intéressés à l’Algérie et ont une vision plus claire de ce pays », a-t-il poursuivi. Pour dire vraiment que l’Algérie à gagné du terrain, un grand nombre de Londoniens retiennent les noms des joueurs algériens de l’EN à l’instar de Halliche, Bouguerra ou Ziani, dont les tentatives offensives ont donné des sueurs froides aux supporters. D’ailleurs pas mal de joueurs algériens étaient convoités par les clubs de Premier League, à l’image du pilier de défense de l’équipe nationale, Rafik Halliche, qui a réussi à poser les pieds chez le club londonien de Fulham.