Russie: les mauvais élèves seront avertis par le FSB
11 juil. 2010 Dimitri Vivodtzev
En adoptant une loi donnant plus de pouvoir aux services de sécurité, la Russie franchit un pas supplémentaire dans le musellement de toute opposition.
Citation :
Désormais, les agents du FSB (Service Fédéral de Sécurité), auront le pouvoir de convoquer les citoyens, qui se seraient rendus coupables « d’actions pouvant conduire au crime », et de leur donner des « avertissements officiels ». Les agitateurs seront alors passibles d’une amende ou d’une détention pouvant aller jusqu’à quinze jours. C’est la loi qui a été adoptée le 9 juillet 2010 par la Douma d’Etat. Le projet initial, présenté à l’assemblée le 24 avril, prévoyait de s’attaquer exclusivement à la prévention du terrorisme et de l’extrémisme. Il proposait alors que la législation permette aux agents fédéraux de publier dans les médias la liste des personnes « averties », et que ces dernières soient sommées de se rendre auprès des organes de sécurité. Devant l’hostilité de l’opposition (Parti communiste et Russie juste), dénonçant une loi qui n’a aucun rapport avec la prévention du terrorisme, mais qui viserait en fait tous les opposants au pouvoir, ces deux derniers points ont été abandonnés. Mais la coalition antigouvernementale n’a pu empêcher que les sphères de compétence des services de renseignements soient finalement largement étendues.
L'opposition au pouvoir de plus en plus réprimée
Ainsi, tout mouvement de protestation pourra désormais faire l’objet d’un « avertissement ». Pour Sergeï Mitrokhine, leader du parti libéral Jabloko, les citoyens se voient ainsi privés de l’une de leurs libertés les plus élémentaires. « Une personne qui manifeste en signe de protestation verra désormais un agent en civil venir vers lui en exigeant qu’il arrête. Et si la personne ne se plie pas aux injonctions de cet agent, ce sera quinze jours de détention sans autre avertissement», explique-t-il au journal Kommersant. C’est d’ailleurs précisément ce qui est arrivé aux jeunes activistes de son parti, qui le jour même de l’adoption de cette loi, ont exprimé leur mécontentement en s’enchaînant devant le bâtiment de la Douma d’Etat. Les agents de l’OMON (équivalent des CRS) les ont gentiment accompagnés au poste de police le plus proche. Ils tombent désormais sous le coup de cette loi sanctionnant la « désobéissance » aux forces de l’ordre.
Un système quadrillé par les services de sécurité?
Pour Guennadi Goudkov, député de Russie juste et vice-président du Comité de sécurité, le gouvernement devrait plutôt privilégier le dialogue avec la société. « Cette loi, dit-il, ne va faire que renforcer l’opposition, plutôt que de la museler ». Une prévision que ne partage pas Sergeï Mitrokhine, pour qui Jabloko est « le seul parti à réellement s’insurger contre ce nouveau pouvoir donné au FSB ». Le parti libéral tente en vain de recueillir des lettres de désaccord au sein de la population. « Les gens ne comprennent pas que les services de sécurité sont en train de quadriller la société », s’alarme Mitrokhine. Une inquiétude qu'exprime également Andreï Illarionov. Cet économiste, ancien collaborateur de Vladimir Poutine, considère sur le site d’information newsru.com, que « tout le système politique russe est désormais concentré dans les mains des représentants des services de sécurité ».
Les autorités ont une peur panique de l'opposition
Cette nouvelle loi, jugée scandaleuse par tous les défenseurs des Droits de l’homme en Russie, semble être une nouvelle étape du processus de contrôle de l’opposition par le gouvernement. Les autorités redoutent plus que tout une « révolution orange ». C’est la raison pour laquelle ils tentent au maximum de légiférer en ce sens. Pour beaucoup d’observateurs, la lutte contre le terrorisme sert de prétexte au durcissement de la loi contre toute forme de contestation du pouvoir. En ce sens, les autorités russes sont constamment en régression dans le domaine de la démocratie, ce qui contraste avec la volonté de moderniser le pays affichée par Dmitri Medvedev. Le journal d’opposition Novaya Gazeta ne ménage pas ses critiques à l’égard de cette politique. Dans un article publié en juin, il révélait le contenu de la note explicative accompagnant le projet de loi. Il y est spécifié que le FSB s’inquiète de « l’intensification des organisations radicales », favorisant la montée de la tension sociale, et entrainant la jeunesse vers l’activisme extrémiste des « médias indépendants », dont les articles mettent en doute la « capacité de l’Etat à défendre ses citoyens ».
Décédé en août dans des conditions mystérieuses, le numéro deux du renseignement militaire russe (GRU), Yuri Ivanov, pourrait avoir été assassiné par la diaspora tchétchène.(...) [ 184 mots ] [4€]
Sujet: Re: Services Secrets Russes FSB Ven 15 Oct 2010 - 7:36
Le FSB jugé plus dangereux que le KGB
Radio-Canada.ca, avec Reuters et The Guardian - jeudi 14 octobre 2010
Citation :
Les méthodes du service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (FSB) seraient encore pires que celles employées par le KGB à l’époque soviétique, selon les journalistes russes Andrei Soldatov et Irina Borogan.
De passage à Londres mercredi pour le lancement de leur livre intitulé « La nouvelle noblesse », les deux journalistes ont expliqué à l’agence Reuters que les choses se sont détériorées dans les rangs des services de sécurité avec la chute du communisme.
« Le KGB était une organisation redoutable, mais elle était sous le contrôle strict du Parti communiste », expliquent les auteurs. « Mais avec le FSB, il n’y a plus aucun contrôle politique ni aucun contrôle du Parlement sur l’organisation. Nous avons créé des services secrets totalement hors de contrôle. »
Au nom de la lutte contre les terroristes islamistes
Selon Andrei Soldatov et Irina Borogan, les méthodes des services de sécurité sont particulièrement brutales. Dénonçant un manque flagrant d’imputabilité au sein du FSB, les auteurs ajoutent que la guerre au terrorisme islamique est devenue « l’excuse officielle » pour justifier des abus.
Pour Irina Borogan, les méthodes du FSB russe s’apparentent davantage à celles des polices secrètes arabes, les moukhabarâts, qu’à celles de l’ancienne agence de contre-espionnage soviétique.
Dans leur livre, Andrei Soldatov et Irina Borogan retracent l’ascension d’ex-agents et dirigeants du KGB, dont Vladimir Poutine, dans l’appareil d’État de la Russie postsoviétique. Les auteurs se demandent par ailleurs ce qui a amené Boris Eltsine à choisir Vladimir Poutine comme successeur.
Selon eux, les services secrets se sont réapproprié le contrôle des leviers de l’État depuis l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine. L’ex-dirigeant du KGB a placé nombre d’anciens collaborateurs dans les postes clés du Kremlin, de l’armée et des grandes corporations.
Le livre, qui n’a pas été distribué en Russie, cite l’exemple d’un terrain de 99 acres situé au coeur de Moscou, dans l’un des secteurs les plus chers, qui a été offert pour une somme dérisoire à un dirigeant du FSB en remerciement de services rendus.
Avènement d’une nouvelle puissance au Kremlin
Il s’est créé, selon les deux journalistes, une « énorme et nouvelle puissance » à la tête de l’État russe destinée à protéger et à servir les intérêts d’une poignée d’individus demeurés loyaux à leurs anciens patrons du KGB. Il en résulte un service de sécurité beaucoup plus dangereux et plus imprévisible que le KGB de l’ère soviétique.
Un point de vue que partage la militante russe pour les droits de la personne Lyudmila Alexeyeva. « Le KGB était répressif, mais moins dangereux que le FSB. Il y avait certes des prisons, des hôpitaux psychiatriques, mais il [le KGB] n’assassinait pas systématiquement les gens comme ils le font maintenant », déclarait récemment Mme Alexeyeva dans une entrevue accordée à Reuters.
Ces dernières années, des agents du FSB ont été soupçonnés d’avoir commis plusieurs assassinats, dont celui de la journaliste Anna Politkovskaïa et d’Alexander Litvinenko, un détracteur de Vladimir Poutine, empoisonné par une substance radioactive en Grande-Bretagne en 2006.
Sujet: Re: Services Secrets Russes FSB Ven 15 Oct 2010 - 17:21
Les nouveaux KaGéBistes » Par Michel Garroté
15/10/2010
Citation :
Deux journalistes russes, Andreï Soldatov et Irina Borogan viennent de publier, en anglais, ‘La Nouvelle Aristocratie’ (The New Nobility : The Restoration of Russia's Security State and the Enduring Legacy of the KGB). Leur livre relate le mode opératoire du FSB, héritier du KGB. Andrei Soldatov et Irina Borogan sont co-fondateurs du Site Internet Agentura.Ru. Andreï Soldatov a travaillé pour la Novaya Gazeta de 2006 à 2008.
Les reportages de Agentura.Ru ont été – et sont encore – repris dans le New York Times, le Moscow Times, le Washington Post, Online Journalism Review, Le Monde, le Christian Science Monitor, la chaîne télévisée américaine CNN et la chaîne radio-télévisée britannique BBC.
Michael Stott, avec Bertrand Boucey et Gilles Trequesser, pour l’agence de presse britannique Reuters, nous présentent ce livre sur le FSB russe. Sur le FSB tel qu’il est, c’est à dire le FSB issu de l’ex-KBG. Et non pas le FSB soi-disant « réformé », tel qu’on se l’imagine.
Voici les propos recueillis par Reuters auprès des deux auteurs du livre, Andreï Soldatov et Irina Borogan : « Longtemps redoutés en Russie comme à l'étranger, les services secrets russes ont beaucoup changé depuis l'époque soviétique : ils sont bien pires. Telle est la thèse défendue par deux jeunes journalistes russes, Andreï Soldatov et Irina Borogan, qui viennent de publier un livre sur le FSB, les Services fédéraux de sécurité issus du KGB soviétique ».
Reuters précise : « ‘Le KGB était une organisation très puissante mais il était strictement contrôlé par le Parti communiste’, rappelle Andreï Soldatov dans une interview accordée à Reuters à Londres, où les deux auteurs sont venus faire la promotion de leur ouvrage. ‘Avec le FSB, il n'y a plus de contrôle du parti et il n'y a pas de contrôle parlementaire (...) nous avons désormais des services secrets qui échappent à tout contrôle’, a-t-il ajouté. ‘Cette absence de responsabilité et les méthodes de plus en plus brutales qu'ils utilisent font que les services russes ressemblent davantage aux moukhabarat, les polices spéciales du monde arabe, qu'aux anciennes agences soviétiques’, ajoute Irina Borogan ».
Reuters ajoute : « L'ouvrage s'intitule ‘La Nouvelle Aristocratie’. Ce titre est tiré d'une expression employée par Nikolaï Patrouchev, ancien patron du FSB, dans un discours prononcé à la fin de l'année 1999 dans lequel il se réjouissait de la puissance retrouvée du FSB dans le sillage de Vladimir Poutine, ancien espion alors sur le point d'accéder à la présidence du pays. Pour les auteurs, l'actuelle classe dirigeante du FSB ressemble à bien des égards à l'aristocratie russe de l'époque tsariste. Les gradés du FSB mènent un train de vie somptueux financé par des revenus tirés de leur position privilégiée, ce qui contraste vivement avec l'austérité des responsables des services secrets soviétiques, dont les avantages disparaissaient dès qu'ils quittaient leurs fonctions ».
Reuters enchaîne : « ‘Les membres des nouveaux services de sécurité russes sont bien plus que de simples serviteurs de l'Etat’, écrivent les deux journalistes. ‘Ce sont des propriétaires fonciers et des acteurs influents’. Dans leur ouvrage, qui n'a pas été publié en Russie ni même évoqué dans les médias russes, ils rappellent comment une quarantaine d'hectares de terrain situés dans l'un des secteurs les plus chers de Moscou ont été légalement remis contre une bouchée de pain en 2003-2004 à des agents de haut rang du FSB pour services rendus ».
Reuters poursuit : « ‘Certaines parcelles ont ensuite été revendues pour plusieurs dizaines de millions de dollars. Les agents du FSB et leurs homologues du SVR, le renseignement extérieur, sont de plus en plus utilisés pour défendre les intérêts économiques des oligarques russes’, affirme Andreï Soldatov. Car en dépit de la richesse et de la puissance des services secrets, les auteurs pensent que le vrai pouvoir en Russie est entre les mains de ces hommes d'affaires ».
Reuters conclut : « Les agents des services secrets ne sont ‘absolument pas des dirigeants’, juge Irina Borogan. ‘Ils n'ont pas de vision propre du système politique et économique en Russie’, dit-elle. Malgré ses promesses de modernisation de la Russie, le président Dmitri Medvedev ne va probablement rien changer au fonctionnement des services secrets, avancent les auteurs. ‘Nous pensons que ce système créé par Poutine lui convient assez car il est assez stable et que lui-même ne voit guère l'intérêt (de le réformer)’, conclut Alexeï Soldatov » (Fin de la dépêche Reuters).
Pour ce qui concerne notre blog, les sources dont nous disposons, nous ont déjà informés, par le passé, que sous l’impulsion de Poutine, ex-officier supérieur du KGB, le FSB est rapidement devenu, dès 1999, le service secret et la police spéciale, d’un système autoritaire, et non pas, d’un système libre et démocratique. Les méthodes brutales qu'utilise le FSB font qu’il ressemble plus aux polices spéciales du monde arabe qu'aux agences de l’ex-empire soviétique. Cela dit, le FSB n’applique pas le système exterminateur et concentrationnaire, tel que le faisait le KGB avec ses goulags durant l’ère soviétique.
Les hauts dignitaires de l’actuel FSB sont, certes, des propriétaires fonciers et des acteurs influents. Les hauts dignitaires de l’actuel FSB défendent, en effet, les intérêts économiques des hommes d'affaires. Cela dit, les hauts dignitaires de l’actuel FSB ne sont pas des dirigeants. Ils sont les garants de la stabilité du système progressivement mis en place par Poutine, il y a plus de dix ans. Ils garantissent le fonctionnement de la ‘Poutinie’, régime autoritaire et capitaliste, dépourvu de stratégie globale à long terme.
Sujet: Re: Services Secrets Russes FSB Jeu 21 Oct 2010 - 22:06
A l'école des petites espionnes
Elles ont entre 11 et 15 ans. Dans ce pensionnat à l'entrée très sélective, elles se préparent à réaliser leur rêve : devenir officier de l'armée russe ou du FSB (l'ex-KGB)..
Sujet: Re: Services Secrets Russes FSB Ven 29 Oct 2010 - 18:36
Citation :
Espions pro-russes arrêtés en Géorgie : Tbilissi se refuse à tout commentaire (médias)
TBILISSI/MOSCOU, 29 octobre - RIA Novosti
L'agence Reuters a rapporté vendredi que 20 espions présumés étaient arrêtés en Géorgie. Il s'agit de citoyens géorgiens qui auraient créé un réseau d'espionnage en Géorgie et auraient livré des informations secrètes à la Russie, a indiqué l'agence se référant aux organes judiciaires géorgiens.
Sujet: Re: Services Secrets Russes FSB Mar 9 Nov 2010 - 23:22
Citation :
USA: en prison, l'agent de la CIA continuait à être un espion pour la Russie
09 Novembre 2010 06h36
AgrandirDiminuerImprimerRéagir (0)Un célèbre agent-double de la CIA accusé d'avoir continué à vendre des informations à la Russie, via son fils, alors qu'il se trouvait justement en prison après avoir été condamné pour espionnage au profit de Moscou, a plaidé coupable lundi aux Etats-Unis.
Harold Nicholson, 59 ans, a été condamné en 1997 à 23 ans et six mois de prison pour avoir vendu à Moscou des informations sensibles, dont l'identité de plusieurs espions américains en activité en Russie.
La politique du Kremlin influencée par le renseignement (WikiLeaks)
Citation :
08/12/2010 - L’ambassadeur des Etats-Unis a par ailleurs constaté en 2009 que le Service du renseignement extérieur (SVR), le Service fédéral de sécurité (FSB) et le ministère de l’Intérieur concevaient les relations russo-américaines "en termes de guerre froide et considéraient les démarches des Etats-Unis et de leurs alliés comme une tentative de déstabiliser le pays".
Le diplomate a également indiqué au directeur du FBI que les services de sécurité russes "utilisaient le système judiciaire du pays pour réprimer les opposants au pouvoir en place".
Modernisation économique: Poutine demande l'aide des services secrets
Citation :
18/12/2010 - Le premier ministre russe Vladimir Poutine a appelé samedi les services secrets du pays à œuvrer pour la modernisation de l'économie nationale en recueillant les informations sur les projets innovants étrangers.
"Le Service des renseignements extérieurs de Russie (SVR) constitue, sans doute, un outil fondamental facilitant la prise de bonnes décisions sur la scène internationale pour la Russie, qui mène une politique extérieure active. Mais ce n'est pas tout. Les services de renseignement opèrent également dans le domaine scientifique, technique et politique. Le service secrets peuvent nous aider à moderniser notre économie", a indiqué Poutine dans une émission d'actualités diffusée en Extrême-Orient russe.
"Cela ne signifie pas qu'il faut violer les lois étrangères. Les services de renseignements de nombreux pays étudient entre autres des sources d'informations légales. Mais ils sont plus prévoyants et interceptent des projets intéressants et prometteurs sans être obligés de les voler. Il suffit d'analyser tout ce qu'il y a (sur le marché)", a ajouté le premier ministre qui a lui-même servi dans le renseignement.
"Il faut trouver des projets prometteurs et bien orienter les secteurs de l'économie russe", a conclu Poutine.
WIKILEAKS RÉVÈLE LES COULISSES D'UNE RÉUNION DE LA LIGUE ARABE
L’Algérie a interdit la projection des films de Steven Spielberg
Citation :
Une note de l'ambassade des États-Unis à Damas publiée par Wikileaks a révélé que l'Algérie avait accepté parmi un certain nombre de pays arabes de boycotter les films et les productions réalisés par le réalisateur américain Steven Spielberg. L'Algérie a également interdit tout traitement avec la banque d'affaires américaine Merrill Lynch et le géant des cosmétiques Estee Lauder.
Selon le quotidien Guardian Unlimited qui a publié la note, la correspondance des États-Unis révélée par le site lors d'une réunion du bureau central de la Ligue arabe en avril 2007 a classé les réalisations de Steven Spielberg sur la liste noire des compagnies étrangères, et il est strictement interdit de traiter avec elles en raison de leurs relations avec Israël.
Selon la même source, l'Algérie, l'Irak, le Liban, le Koweït, la Libye, le Maroc, la Palestine, le Qatar, l'Arabie saoudite, le Soudan, la Syrie, la Tunisie, les Émirats Arabes Unis et le Yémen ont décidé de boycotter toutes les œuvres de Spielberg qui a fait un don de 1 million de dollars à Israël durant l'agression israélienne au Liban.
La Malaisie, le Pakistan et l'Indonésie ont aussi rejoint le boycott et décidé de ne plus traiter avec le géant des cosmétiques Estee Lauder en raison de ses relations avec Israël ; par la même occasion, les opérations de coopération avec la banque d'affaires américaine Merrill Lynch ont été mises sur une liste de surveillance. Les seuls pays arabes qui n'ont pas assisté à la réunion sont les signataires des accords de paix avec Israël, à savoir l'Egypte, la Mauritanie, la Jordanie, Djibouti et la Somalie.
De son côté, le porte-parole de Steven Spielberg, Marvin Levy, a déclaré que «cette décision n'a pas eu d'impact négatif sur les ventes du réalisateur, la distribution de ses produits s'est faite normalement de par le monde».
Les services secrets russes (FSB) ont affirmé aujourd'hui avoir déjoué un attentat au Daguestan, république instable du Caucase russe, qui connaît un regain de violences.
Une bombe artisanale a été désamorcée près d'une mosquée à Makhatchkala, capitale du Daguestan, a indiqué un porte-parole de l'antenne locale du FSB, cité par l'agence Interfax.
Il a été découvert à 11 heures (12 heures à Paris) après la fin de la prière du vendredi par le propriétaire du véhicule, qui a alerté la police, selon la même source.
Après la première guerre de Tchétchénie (1994-1996) entre forces russes et indépendantistes, la rébellion s'est progressivement islamisée et a de plus en plus débordé les frontières tchétchènes pour se transformer au milieu des années 2000 en un mouvement islamiste armé actif dans tout le Caucase du Nord.
AFP - 11/02/2011 - Les services secrets russes (FSB) ont affirmé aujourd'hui avoir déjoué un attentat au Daguestan, république instable du Caucase russe, qui connaît un regain de violences. Une bombe artisanale a été désamorcée près d'une mosquée à Makhatchkala, capitale du Daguestan, a indiqué un porte-parole de l'antenne locale du FSB, cité par l'agence Interfax.
Fixé avec des aimants, l'engin explosif était caché sous une voiture garée près de la mosquée, a indiqué le porte-parole. Il a été découvert à 11 heures (12 heures à Paris) après la fin de la prière du vendredi par le propriétaire du véhicule, qui a alerté la police, selon la même source.
Après la première guerre de Tchétchénie (1994-1996) entre forces russes et indépendantistes, la rébellion s'est progressivement islamisée et a de plus en plus débordé les frontières tchétchènes pour se transformer au milieu des années 2000 en un mouvement islamiste armé actif dans tout le Caucase du Nord. Le Daguestan est particulièrement touché par ces violences, il est presque quotidiennement le théâtre d'attaques, d'embuscades ou d'attentats.
Sujet: Re: Services Secrets Russes FSB Sam 14 Jan 2012 - 11:21
Vladimir Poutine a rendu un dernier hommage au maître espion soviétique Guevork Vartanian
13 janvier 2012 – 18:31
Citation :
Le Premier ministre russe Vladimir Poutine, par ailleurs ancien du KGB, a rendu un dernier hommage, ce 13 janvier, à Guevork Vartanian, une légende de la communauté du renseignement à l’époque soviétique, décédé le 10 janvier dernier, à l’âge de 87 ans.
D’origine arménienne, Gevork Vartanian avait été approché à l’âge de 16 ans par le NKVD, l’ancêtre du KGB. Ayant suivi son père, lui-même également membre du service de renseignement et affecté depuis 1930 à Téhéran, le jeune espion se voit chargé, en 1940, d’une mission visant à démasquer les agents nazis dans la capitale iranienne. Selon des informations officielles, il aurait, avec son groupe, réussit à en confondre près de 400 ans deux ans.
Entre autres « faits d’armes » pendant la Seconde Guerre Mondiale, Gevork Vartania a notamment réussi à infiltrer les services secrets britanniques à Téhéran en suivant une formation destinés à de agents prévus pour être envoyés en URSS. Mais surtout, il aurait réussi un déjouer un projet d’attentat nazi contre le président américain Franklin D. Roosevelt, Winston Churchill et Joseph Staline, réunis à Téhéran pour tenir une conférence sur l’après-guerre. Cet épisode a inspiré le film « Téhéran 43, nids d’espions », une production franco-hélvético-soviétique avec Alain Delon.
Par la suite, l’on ne sait que très peu de choses sur les activités de Gevork Vartania au cours de la Guerre Froide, ces dernières étant encore classifiées. Seulement qu’il a été fait « Héros de l’Union soviétique », qu’il a épousé, à trois reprises, la même femme, également espionne comme lui et qu’il a, avec elle, voyagé dans le monde entier.
« Il a passé sa vie à l’étranger. Il a dû travailler dans des conditions les plus difficiles en mettant en danger sa vie à lui et celle de sa femme. Mais à chaque fois, il sortait vainqueur. Il a fait une énorme contribution à la sécurité de notre pays en obtenant des informations sur les plans en préparation chez nos adversaires mais aussi chez nos faux amis en Orient et en Occident. Son apport est sans doute colossal » a déclaré Vitaly Korotkov, un ancien des services russes, cité par La Voix de la Russie.
Officiellement, il avait pris sa retraite en 1992, soit au moment de la chute de l’URSS. Toutefois, il semblerair qu’il ait continué à conseiller le SVR – les renseignements extérieurs russes issus du KGB. « C’était un homme au grand cœur, doté d’une intelligence rare. Non seulement il était au courant de tous les petits détails de la situation politique dans les pays où il avait travaillés mais il avait une vision globale de la situation sur la planète » a encore expliqué Vitaly Korotkov.
Un officier russe condamné pour espionnage au profit des Etats-Unis-
11 février 2012 – 13:56
Citation :
Même si la guerre froide est terminée depuis la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’URSS, les affaires d’espionnage entre la Russie d’un côté et les Etats-Unis et, plus généralement, les pays membres de l’Otan de l’autre continuent.
En juillet 2010, un réseau d’agents du SVR, le service de renseignement extérieur russe héritier du premier directorate du KGB, avait été démantelé aux Etats-Unis après une longue enquête. Mais Washington n’est pas en reste.
Ainsi, un officier russe, le lieutenant-colonel Vladimir Nesterets, affecté en qualité d’ingénieur au cosmodrome de Plesstsk, dans le nord ouest de la Russie, vient de reconnaître, selon le FSB, d’avoir transmis « contre rémunération des informations concernant les missiles stratégiques de la dernière génération qui constituent un secret d’Etat ». Les engins en question pourraient être le Topol M ou le IARS
Cette affaire a été rendue publique après qu’un tribunal militaire a condamné l’officier à une peine de 13 ans « de camp à régime sévère ».
Trois jours plus tôt, le président russe, Dmitri Medvedev, a indiqué que le FSB avait, au cours de l’année 2011, démasqué près de 200 espions, parmi lesquels se trouvaient des citoyens russes. « Ces chiffres montrent que l’activité des services spéciaux étrangers ne faiblit pas, ils remplissent leur tâche » a-t-il souligné.
Si les Etats-Unis sont montrés du doigt à l’occasion de l’affaire « Nesterets », ils ne sont pas les seuls à s’intéresser de près à ce qu’il se passe en Russie. Ainsi, en octobre dernier, le FSB avait annoncé l’arrestation d’un ressortissant chinois qui s’intéressait d’un peu trop près aux codes sources des systèmes antimissiles S-300.
Par ailleurs, la Russie est fortement soupçonnée d’être impliquée dans une autre affaire d’espionnage. Mais au Canada cette fois. En effet, un officier de marine canadien âgé de 40 ans a été arrêté en janvier dernier pour avoir communiqué à une « organisation étrangère » des données secrètes concernant probablement l’Otan. Les autorités canadiennes sont restées relativement discrètes sur ce dossier mais selon des analystes, il ne fait pratiquement pas de doute que le GRU, le service de renseignement de l’armée russe, soit mouillé dans cette histoire.
Attentat déjoué contre Vladimir Poutine (actualisation)
MOSCOU, 27 février - RIA Novosti
Citation :
Le Service de sécurité d'Ukraine a confirmé les informations relayées lundi par les médias russes, selon lesquelles les services secrets russes et ukrainiens avaient déjoué un attentat terroriste contre le premier ministre russe Vladimir Poutine.
D'après la première chaîne de télévision russe, l'attaque a été préparée par des terroristes coordonnés par le chef islamiste Dokou Oumarov.
Le député du parti au pouvoir Russie unie Nikolaï Kovalev a déclaré que l'attaque déjouée cherchait à déstabiliser le pays à l'approche de la présidentielle. Selon lui, c'est Dokou Oumarov qui se trouvait derrière l'attentat, car "la présidentielle et le choix des Russes en faveur de la stabilité ne lui conviennent pas, bien sûr. D'où cette tentative de réagir par des attaques et de déstabiliser le pays".
Le leader du parti d'opposition Russie juste et ex-président du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) Sergueï Mironov estime que l'information sur l'organisation d'un attentat contre Vladimir Poutine est véridique.
"Il est très probable que l'attentat était en préparation. Je connais la situation et en tant qu'ancien membre du Conseil de sécurité, je suis au courant de plusieurs faits. J'estime que malheureusement, c'est vrai".
Par ailleurs, M.Mironov, candidat à la présidence russe, n'a pas exclu que les informations sur l'attentat, déjoué il y a près d'un mois, n'aient été publiées délibérément qu'à quelques jours de l'élection.
Un scientifique finlandais soupçonné d'espionnage pour la Russie
14.04.2012, 13:32
Citation :
Au Danemark, un professeur de l'Université de Copenhague, originaire de la Finlande, est soupçonné de coopérer avec les services de renseignement russes.
Les autorités danoises estiment que le scientifique, qui s'appelle Timo Kivimyaki, aurait consulté des diplomates russes pendant six ans et a reçu au total environ 16.000 euros. Selon des représentants du Service du renseignement de la sécurité danoise, les Russes, avec qu'il a eu des rencontres, pourraient être des espions.
L'enquête contre ce professeur a été menée depuis plusieurs années. Il a été plusieurs fois convoqué pour un interrogatoire. Par ailleurs, des perquisitions dans son appartement ont été effectuées.
À la fin de mars, Kivimyaki a été officiellement accusé d'espionnage. Le scientifique ne se considère pas coupable.