Jimmy Carter ex-président américain, accuse Obama d’être un assassin !
29-06-2012 - 16:14
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La rubrique écrite par Jimmy Carter, le 39ème président des Etats-Unis, et publiée lundi dans le New York Times, constitue une condamnation exceptionnelle du gouvernement Obama, de sa pratique de l’assassinat, de ses violations criminelles du droit international et de la constitution américaine.
Dans sa rubrique intitulée « Un bilan cruel et inhabituel » Carter écrit : « Les révélations selon lesquelles des responsables de haut niveau ciblent des gens pour être assassinés à l’étranger, dont des citoyens américains, ne sont que la plus récente et inquiétante preuve de l’ampleur donnée à la violation des droits de l’Homme par notre pays. »
Faisant allusion aux dispositions tristement fameuses de la Loi d’autorisation de la Défense nationale (National Defense Authorization Act, NDAA), promulguée le 31 décembre de l’année dernière par Obama, Carter écrit : « Une récente loi a rendu légal le droit du président de détenir indéfiniment une personne parce qu’elle est soupçonnée d’affiliation à des organisations terroristes ou à ‘des forces associées’, un vaste et vague pouvoir qui peut donner lieu à des abus sans contrôle significatif des tribunaux ou du Congrès. » Il poursuit faisant référence à « des violations sans précédent de nos droits » au moyen d’écoutes téléphoniques et d’exploitation de données électroniques sans mandat.
Elaborant sur les frappes de drones américains, l’ancien président ajoute, « En dépit d’une règle arbitraire que tout homme tué par des drones est déclaré être un ennemi terroriste, la mort de femmes et d’enfants innocents se trouvant à proximité est considérée comme inévitable… Nous ne savons pas combien de centaines de civils innocents ont été tués dans ces attaques, chacune d’entre elles approuvées par les plus hautes autorités à Washington. Ceci aurait été impensable dans le passé. »
La rubrique de Carter est apparue le jour même où l’ambassadeur du Pakistan auprès des Nations unies témoignait devant la Commission des Droits de l’homme de l’ONU, pour dénoncer les attaques de drones américains sur son pays et lors desquelles « des centaines d’innocentes personnes, dont des femmes et des enfants ont été assassinées. » Il a dit que rien qu’en 2010, 957 Pakistanais avaient été tués.
Carter continue en dénonçant le gouvernement pour la poursuite des activités du camp de détention de la Baie de Guantánamo à Cuba où, souligne-t-il, sur 169 prisonniers « la moitié ont été déclarés libérables, et pourtant ils ont peu de chance de jamais obtenir leur liberté, » et d’autres « n’ont aucune perspective d’être jamais ni inculpés ou jugés. »
Dans les rares cas où des prisonniers ont comparu devant des cours martiales, remarque-t-il, les prévenus « ont été torturés plus de 100 fois par le « waterboarding » (simulation de noyade, n.d.t) ou ont été intimidés à l’aide d’armes semi-automatiques, de perceuses électriques ou on les a menacés d’abus sexuels à l’encontre de leurs mères. » Il poursuit : « Chose étonnante, ces faits ne peuvent pas servir pour la défense de l’accusé parce que le gouvernement prétend qu’ils se sont produits sous le couvert de la ‘sécurité nationale’. »
Mises à part les objections morales, et il n’y a aucune raison de douter qu’elles jouent un rôle important dans le cas de Carter, l’ancien président exprime de profondes inquiétudes comme quoi la criminalité flagrante des actions menées par le gouvernement américain mine la politique étrangère américaine. Non seulement ses méthodes attisent l’hostilité populaire dans le monde entier, elles privent encore Washington de la capacité de draper sa politique du prétexte des droits de l’Homme et de la défense de la démocratie, une méthode employée de manière significative par l’impérialisme américain depuis son avènement à la fin du 19ème siècle.
Carter, lui-même, avait joué de manière évidente la carte des « droits humains » durant son mandat présidentiel, alors même que son gouvernement tentait de soutenir le régime de torture du Shah en Iran, avait initié l’insurrection islamiste en Afghanistan appuyée par la CIA et affirmé le droit – dans la doctrine Carter – de l’Amérique d’utiliser la force militaire pour asseoir sa domination sur les réserves pétrolières dans le Golfe Persique.
On avait fait entrer Carter, ancien officier supérieur de la marine et spécialiste des sous-marins, à la Maison Blanche en 1977 pour restaurer la crédibilité et la renommée de la présidence américaine suite à la débâcle subie par l’impérialisme américain au Vietnam et à la criminalité révélée par le scandale du Watergate.
Et pourtant, près de quatre décennies plus tard, les méthodes extraconstitutionnelles et la criminalité à la Maison Blanche dépassent de loin tout ce qui avait été fait sous Richard Nixon.
Il n’y a aucun doute que Carter a soigneusement pesé chaque mot de sa rubrique en évitant toute exagération. En effet, le nom d’Obama n’apparaît pas. Avec les premiers mots de l’article, il a toutefois inséré un lien vers un article assez long paru le 1er juin dans le New York Times et qui documente comment Obama a personnellement dirigé la préparation de la « liste des personnes à tuer, » choisissant des victimes et apposant sa signature sur les frappes des drones alors qu’il est sûr que d’innocents civils seront tués.
Dans ce contexte, le recours de Carter au mot « assassinat » pour décrire les attaques de drones a une signification évidente. Le président des Etats-Unis, dit cet ancien président, est coupable de crimes de guerre et de meurtres.
A l’âge de 88 ans, Carter est un observateur impartial, plus préoccupé par son héritage que par un quelconque gain politique. Son témoignage est d’autant plus exceptionnel qu’il a occupé la même fonction qu’Obama, qu’il est du même parti et qu’il avait soutenu l’élection d’Obama.
Qu’est-ce qui l’a poussé à un peu plus de quatre mois des élections présidentielles, de lancer de telles accusations contre le candidat de son parti et le président en exercice ? Il doit croire que le système politique en Amérique est tombé tellement bas dans la criminalité et que la menace d’un Etat policier est tellement grande qu’il est essentiel pour lui de faire entendre sa voix.
Carter déclare que ces activités criminelles ont été commises avec le soutien « bipartite du pouvoir exécutif et législatif» et pratiquement « de façon unanime ». En effet, comme pour faire valoir son argument, ses propres commentaires dans la rubrique – qui ont une signification politique explosive – ont largement été ignorés par les médias de masse.
Douze ans après le vol des élections présidentielles en 2000, la principale leçon de cet épisode crucial de la vie politique américaine est démontrée de plus en plus fortement : il n’existe au sein de l’establishment patronal et politique américain aucune base pour la défense des droits démocratiques et des méthodes constitutionnelles.
Le gouffre sans précédent entre l’oligarchie financière dirigeante et les masses de travailleurs – qui s’est accru de manière continue durant cette période – est totalement incompatible avec de tels droits et de telles méthodes.
Les mots de Carter sont un avertissement. La menace d’un Etat policier américain et le recours aux méthodes meurtrières utilisées à l’étranger par l’impérialisme américain contre la classe ouvrière aux Etats-Unis mêmes, est réelle et grandissante. La classe ouvrière doit se préparer en conséquence en mobilisant son pouvoir politique indépendant contre le système de profit capitaliste duquel ces menaces découlent.
États-Unis : vers un renversement économique inattendu ?
Technique, économie, énergie. Il s'agit de prendre toute la mesure d'une information étonnamment passée inaperçue : les États-Unis étaient de très grands importateurs de pétrole ; de très grands importateurs de gaz ; de très grands dépendants aux sources d'énergies fossiles partout dans le monde. Les États-Unis, dans les années à venir, se sont mis dans la situation d'être exportateurs de pétrole ; exportateurs de gaz naturel ; ils pourraient même devenir parmi les plus grands exportateurs mondiaux.
États-Unis : Mitt Romney, hué, devant une organisation noire
jeudi, 12 juillet 2012 00:49
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IRIB- Le candidat républicain, Mitt Romney, s'est fait huer, mercredi, au congrès de la plus grande organisation noire des États-Unis, en proposant d'abroger la réforme de l'assurance maladie de Barack Obama.
Le multimillionnaire, qui affrontera le premier président noir de l'histoire des États-Unis, à la présidentielle du 6 novembre, a été hué, pendant quelque 25 secondes, devant l'Association nationale, pour l'avancement des personnes de couleur (NAACP). M. Romney, qui détaillait son programme, venait d'affirmer: «J'éliminerai tous les dispositifs chers et non essentiels que je peux trouver, et cela comprend Obamacare», le surnom péjoratif de la réforme du Président Barack Obama.-Unis, en proposant d'abroger la réforme de l'assurance maladie de Barack Obama.
Le multimillionnaire, qui affrontera le premier président noir de l'histoire des États-Unis, à la présidentielle du 6 novembre, a été hué, pendant quelque 25 secondes, devant l'Association nationale, pour l'avancement des personnes de couleur (NAACP). M. Romney, qui détaillait son programme, venait d'affirmer: «J'éliminerai tous les dispositifs chers et non essentiels que je peux trouver, et cela comprend Obamacare», le surnom péjoratif de la réforme du Président Barack Obama.
Le président américain Barack Obama a décrété que les drapeaux du pays seront en berne pendant six jours afin de rendre hommage aux victimes du tireur du cinéma de Denver.
Les 59 blessés et 12 morts étaient en train de visionner le film The Dark Knight Rises en avant-première quant un homme a tiré sur la foule.
La fusillade dans un cinéma d'Aurora (Colorado) a fait 71 victimes dont 12 sont décédées, a indiqué la police locale, précisant que le suspect qui a été arrêté n'avait pas d'antécédents judiciaires.
Lors d'une conférence de presse, le chef de la police d'Aurora, Dan Oates, a déclaré que le suspect, James Holmes, 24 ans, n'était jusqu'alors pas connu des services de police, hormis pour un excès de vitesse.
Etats-Unis: 7 morts, dont le tireur, lors d'une fusillade dans un temple sikh
Publié le 06/08/2012 à 10:48
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Les enquêteurs fédéraux du FBI étaient à pied d'oeuvre lundi pour tenter de déterminer le mobile du tireur qui a attaqué des fidèles dans un temple sikh dimanche à Oak Creek, dans le Wisconsin (nord des Etats-Unis), tuant au moins six personnes avant d'être lui-même abattu par la police.
"Le FBI enquête pour déterminer si cette affaire pourrait relever du terrorisme intérieur, mais aucun mobile n'a été déterminé à cette heure," a indiqué dans un communiqué Teresa Carlton, chargée de l'enquête du FBI.
Selon des responsables s'exprimant sous couvert d'anonymat, des tatouages sur le corps du tireur et certains détails de sa biographie conduisent les enquêteurs à penser qu'il pourrait s'agir d'un acte de "terrorisme intérieur".
Le tireur, un homme blanc d'une trentaine d'années, selon des témoins cités par les médias locaux, a ouvert le feu à 10H30 (15H30 GMT) aux abords de ce temple où avaient commencé à converger aux premières heures de la matinée plusieurs dizaines de fidèles devant assister à une cérémonie religieuse.
Quatre personnes ont été abattues à l'intérieur, et trois à l'extérieur, du temple de cette petite ville de 35.000 habitants dans la banlieue de Milwaukee, au nord de Chicago, selon la police locale.
Par ailleurs, trois hommes, dont un policier, ont été transportés dans un état critique à l'hôpital Froedtert de Milwaukee, a indiqué une porte-parole de l'hôpital à l'AFP.
"Nous considérons qu'il s'agit d'un acte de terrorisme intérieur", avait déclaré le chef de la police locale John Edwards, expliquant lors d'une conférence de presse que le FBI avait rejoint l'enquête.
Dimanche soir, la police a fait évacuer trois pâtés de maisons proches du domicile du tireur, à Cudahy, une banlieue de Milwaukee située à environ quatre kilomètres du temple sikh. Des voisins du tireur l'ont décrit comme un homme agréable et paisible.
La police n'a donné aucune indication sur son identité mais a confirmé qu'il avait été tué par un des policiers qui s'étaient rendus sur place après un appel téléphonique.
La police avait craint à un moment qu'un second tireur ne se trouve dans le temple mais a ensuite indiqué que cela n'était pas le cas.
Selon le Milwaukee Journal Sentinel, l'homme avait commencé à tirer en s'approchant d'un prêtre qui se trouvait à l'extérieur du temple.
Le président du temple, Satwant Kaleka, a été touché et hospitalisé, ajoute le journal.
Selon la radio locale WAOW.com citant Sunny Singh, 21 ans, un ami du jeune homme se garait sur le parking du temple quand il a entendu des coups de feu et a vu deux personnes s'écrouler à terre. Son ami a alors vu le tireur recharger et se diriger vers l'entrée du temple.
Aux abords du temple, Harinder Kaur, une étudiante de 22 ans venue aux nouvelles, a indiqué à l'AFP : "Notre prêtre est mort, le grand-père d'amis est mort, on n'aurait jamais cru que cela pouvait nous arriver. C'était un dimanche normal", a-t-elle dit, évoquant "une communauté très soudée".
Pour Navreet Raman, une quadragénaire, "Cela fait peur. C'est l'endroit où nous prions. Si une église n'est plus un endroit sûr, qu'est-ce-qui est sûr ? Rien".
Un membre du comité de direction du temple, Ven Boba Ri, cité par le Milwaukee Journal Sentinel, a indiqué qu'"il n'avait aucune idée" du motif de la fusillade. "C'est sans doute un crime de haine, ça ne vient pas de quelqu'un de chez nous".
Les sikhs, qui portent un turban et la barbe, sont souvent pris pour des musulmans et font l'objet d'attaques racistes à ce titre aux Etats-Unis, notamment depuis les attentats du 11-Septembre. Ils sont entre 500.000 à 700.000 aux Etats-Unis.
"Il y a eu plusieurs attaques haineuses visant la communauté sikhe ces dernières années et malheureusement nous sommes naturellement enclins à penser qu'il s'agit ici de la même chose", a déclaré Sapreet Kaur, directeur exécutif d'une coalition de groupes sikhs, dans un communiqué.
La plus vieille organisation musulmane du pays, Ahmadiyya, a elle immédiatement "condamné vivement cette fusillade insensée à l'encontre de fidèles", appelant à "plus d'attention portée sur l'éducation religieuse pour une société plus tolérante et plus pacifique".
Le président Barack Obama a exprimé dans un communiqué sa peine et loué la communauté sikhe qui "enrichit" les Etats-Unis.
Le Premier ministre indien Manmohan Singh, lui-même sikh, s'est dit "profondément choqué et attristé".
Les Etats-Unis sont encore sous le choc de la fusillade d'il y a à peine quinze jours dans un cinéma d'Aurora (Colorado, ouest), qui avait fait 12 morts et 58 blessées le 20 juillet. Ce jour là, un jeune homme de 24 ans, James Holmes, avait ouvert le feu en pleine séance de la première du dernier film Batman.
oui c'est vrai, tous les jours et sans relâche les américains tuent des musulmans au Pakistan, en Afghanistan, au Yemen, en Palestine, en Syrie et ailleurs.
Le Minnesota ferme la plupart des services publics : les parcs nationaux, les musées et le zoo sont fermés ainsi que les aires de repos sur les autoroutes. Impossible aussi de pêcher dans les lacs de l’État, les services délivrant les permis étant fermés.
En faillite, le gouvernement a dû mettre la clé sous la porte, renvoyant chez eux 22 000 fonctionnaires, et suspendant les activités de la majorité des services publics. Avant de rouvrir, ceux-ci devront attendre la fin de la bataille entre le gouverneur démocrate et la législature républicaine.
À BOUT PORTANT – Michaël Moore : « Nous, Américains, sommes des tueurs incroyablement bons »
Michael Moore au festival de Tribeca, en avril 2012.
10-08-2012
Citation :
Oak Creek, Aurora, Tucson : hasard du calendrier, ces trois fusillades meurtrières ont fait l'actualité cette semaine aux Etats-Unis. A chaque fois, le même débat revient sur la question du droit à porter des armes, alors que le deuxième amendement de la Constitution autorise officiellement "le peuple à détenir et à porter des armes". Pour la première fois, Barack Obama a appelé à un "examen de conscience" sur les moyens de réduire la violence. Une peine perdue pour le cinéaste américain, Michael Moore, qui réagit aux tueries dans une tribune publiée sur le site Alternet et traduite par Courrier international.
Le réalisateur de Bowling for Columbine, un documentaire réquisitoire contre les lobbys proarmes, s'interroge sur la récurrence de ces fusillades aux Etats-Unis. "Depuis que Caïn a pété les plombs et zigouillé Abel, il y a toujours eu des humains qui, pour une raison ou une autre, perdent temporairement ou définitivement la boule et commettent d’indicibles actes de violences", note Michaël Moore. "Mais il existe une différence entre le reste du monde et les Etats-Unis : chez nous, il y a deux Aurora par jour, 365 jours sur 365", soit 24 Américains tués chaque jour. Un chiffre qui fait des Etats-Unis les "responsables de plus de 80 % des morts par arme à feu survenues dans les 23 pays les plus riches du monde".
Fort de ce constat, le réalisateur passe en revue les différents arguments avancés pour justifier un tel "rythme" de tirs mortels. En premier lieu, "ils diront que c’est la faute des films et des jeux vidéo violents". Mais Michael Moore souligne que les Japonais sont également de grands adeptes de jeux vidéo du genre, et que moins de vingt personnes y sont tuées chaque année avec une arme à feu. "D’autres avanceront que toutes ces tueries tiennent au nombre de foyers brisés", relève l'Américain, avant de comparer avec le Royaume-Uni, qui affiche un nombre quasi équivalent de foyers monoparentaux. Résultat : "Moins de 40 meurtres par arme" en Grande-Bretagne.
Est-ce dans ce cas la "culture de l'homme armé" qu'il faut incriminer ? Le réalisateur avoue avancer cet argument, mais réfléchit au fait qu'un pays comme l'Allemagne, au passé de "grands amateurs de bons petits massacres", n'a pas le même problème. Et le nombre d'armes en circulation n'explique pas forcément mieux le phénomène, puisqu'"au Canada aussi les armes sont légion et pourtant le pays ne compte chaque année que quelque 200 morts par arme à feu."
A la fin de sa tribune, Michael Moore avance sa justification des massacres récurrents qui endeuillent les Etats-Unis : "Tuer est notre façon de résoudre les problèmes qui nous font peur." Un mécanisme qu'il compare également à la politique extérieure mise en place ces dernières décennies par les gouvernements successifs "accros à l'invasion". "Nous, Américains, sommes des tueurs incroyablement bons", constate amer le réalisateur qui avait reçu la Palme d'or en 2004.
Sujet: Suppression du dollar des échanges internationaux Ven 31 Aoû 2012 - 0:19
Ahmadinejad appelle à la supression du dollar des échanges internationaux
30-08-2012 - 15:03
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Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad lors de son discours à l'ouverture du sommet du mouvement des non-alignés à Téhéran, a insisté sur la nécessité de changer la situation actuelle qui prévaut dans les décisions prises au niveau mondial, en insistant sur l'importance de travailler pour le service des nations et des peuples et apporter la justice au monde.
Dans cet ordre idées, il a plaidé pour que le système des finances international renonce à une seule monnaie, en l'occurrence celle du dollar et qu'il soit dirigé via des institutions financières comme le fond monétaire international (FMI) et la banque mondiale (BM) qui adoptent plusieurs monnaies au lieu d'une.
Ahmadinejad a estimé que la gestion du monde est devenue l'apanage de certaines forces dans les pays capitalistes, et que la plupart des pays dans le monde souffrent d'une dette extérieure supérieure à leur taux de production.
Ahmadinejad a souligné que "le Conseil de sécurité a semble-t-il, volé le rôle de l'Assemblée générale en adoptant des décisions à sa place", ajoutant qu'"il n'y a pas un seul pays qui soit en mesure de faire valoir ses droits par via le Conseil de sécurité, et que les nations indépendantes et les gouvernements ne peuvent pas aller au Conseil de sécurité pour obtenir leurs droits".
Une tempête de sable géante a recouvert la ville américaine de Phoenix
8.09.2012, 22:18
Citation :
Une tempête de sable géante a recouvert la capitale de l'État américain d'Arizona – la ville de Phoenix. Un immense nuage jaune est arrivé du désert et a recouvert les maisons et l'aéroport local en à peine quelques minutes. Une épaisse couche de poussière a réduit la visibilité au minimum, les responsables de l'aéroport ont été obligés de retarder les vols.
Un fort vent a abattu plusieurs arbres, des milliers des habitants ont été privés d'électricité. La dernière fois un tel phénomène atmosphérique a eu lieu à Phoenix il y a un mois, et l'une des tempêtes de sable les plus puissantes la ville a survécu l'été dernier.
22:56 18/09/2012 SOTCHI, 18 septembre - RIA Novosti
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Le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré mardi n'avoir jamais entendu parler de la décision russe de mettre fin aux activités de l'agence américaine pour le développement international (USAID) en Russie.
M.Peskov a fait cette déclaration à Sotchi (littoral russe de la mer Noire) où se trouve actuellement le chef de l'Etat russe.
La porte-parole du département d'Etat américain Victoria Nuland a annoncé mardi que l'USAID cessait ses activités humanitaires en Russie suite à une décision des autorités russes de mettre fin à la présence de l'agence en Russie.
La branche russe de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) sera fermée, a annoncé ce mardi Département d'Etat américain. Cependant, les autorités américaines ont souligné que le travail avec les partenaires et les employés russes continuera jusqu’à ce que les projets entamés soient réalisés entièrement.
Les analystes soulignent que la décision de fermer la branche russe d’USAID est liée à l’attitude hostile des autorités russes envers les organisations internationales qui reçoivent un financement des Etats-Unis.
WASHINGTON - Le département d'Etat a trouvé mercredi regrettable que la Russie ait décidé d'interdire les activités de l'Agence américaine pour le développement international (USAID), que Moscou accuse d'ingérence dans la vie politique russe.
Cette mesure, qui risque de tendre encore un peu plus les relations entre les Etats-Unis et la Russie, avait été rendue publique mardi par le département d'Etat et a été confirmée officiellement mercredi par le ministère russe des Affaires étrangères.
Spoiler:
Il est regrettable que la Russie ait pris cette décision, d'abord et avant tout pour le peuple russe que nous soutenions fermement, à hauteur de 50 millions de dollars par an, pour régler leurs problèmes en matière de santé ou d'environnement, a déclaré la porte-parole de la diplomatie américaine Victoria Nuland.
Moscou a interdit à compter du 1er octobre les activités de l'USAID.
Le ministère russe des Affaires étrangères a expliqué que cette décision avait été prise en premier lieu parce que le travail des responsables de l'agence dans notre pays était loin de correspondre aux objectifs déclarés de faciliter le développement de la coopération humanitaire bilatérale.
Il s'agit plutôt de tentatives d'influencer les processus politiques en accordant des bourses, a critiqué le ministère, soulignant que la société civile russe était devenue suffisamment mûre et n'avait plus besoin de +direction extérieure+.
Les Etats-Unis ont répondu rejeter totalement l'idée selon laquelle notre appui à la société civile, à la démocratie, aux droits de l'homme, interfère de quelque manière que ce soit avec les élections, que ce soit en Russie ou n'importe où ailleurs.
L'USAID a apporté depuis des années un soutien financier essentiel à de nombreuses associations de défense des droits de l'homme et ONG telle Golos, qui a dénoncé des fraudes aux élections législatives russe fin 2011 et présidentielle de mars remportée par Vladimir Poutine.
Washington avait annoncé mardi avoir été récemment informé par Moscou de sa décision de mettre un terme à toutes les opérations de l'USAID en Russie, et un responsable américain a dit regretter cette décision.
Le département d'Etat, qui chapeaute l'USAID, a répété mercredi être extrêmement fier de ce que l'USAID a fait en Russie ces deux dernières décennies.
Depuis la fin de l'URSS en 1991, l'USAID a dépensé 2,7 milliards de dollars en Russie dans divers projets --en dehors du soutien aux ONG de droits de l'homme--- tels que la lutte contre le sida ou la protection de l'environnement.
Sujet: Un américain prédit une catastrophe économique Mar 2 Oct 2012 - 23:41
Un milliardaire américain prédit une catastrophe économique
1.10.2012, 21:44
Citation :
L'Amérique se dirige vers un désastre économique, qui aura des conséquences politiques graves. Cette opinion a été exprimée par milliardaire texan Ross Perot, un ancien candidat à la présidentielle, qui a remporté 20 % des suffrages aux élections de 1992.
Dans l’interview au quotidien USA Today, le milliardaire a appelé les candidats aux présidentielles de cette année à préparer des programmes concrets de sortie de la crise.
Pour sa part, le journal souligne que les avertissements que Perot a fait par le passé, sont d’actualité aujourd'hui, même s’il n'est pas heureux que ses prédictions se confirment.
Sujet: Les Etats-Unis et l’économie mondiale Sam 3 Nov 2012 - 21:30
Les Etats-Unis et l’économie mondiale : intertie de la chute
Nikita Sorokine - 2.11.2012, 23:40
Spoiler:
L’ouragan Sandy a soufflé à l’économie américaine plus de 20 milliards de dollars. La coupure d’électricité à New York a paralysé pour plusieurs jours le travail des bourses et des institutions financières les plus importantes. De plus, le désastre naturel avait presque coïncidé avec la présidentielle, si bien que le monde a commencé à s’interroger à juste titre si ces événements n’allaient pas aggraver encore davantage la crise économique globale. Les experts reconnaissent cependant que cette crise est si profonde et désolante qu’il semble sonner le glas de l’ordre mondial existant.
L’économie globale est si solidement attachée aux États-Unis que son indisposition même légère la fait littéralement frémir. La crise européenne n’est qu’une conséquence parmi d’autres des défaillances de l’économie américaine. Leurs causent remontent à 30-40 ans en arrière et s’expliquent par les décisions prises par les dirigeants des États-Unis. En effet, c’est encore sous le président Reagan que la Réserve fédérale a commencé à pomper de l’argent dans l’économie pour stabiliser les prix sur le marché. L’accumulation des réserves de dollars a assuré deux décennies de prospérité mais il est impossible de vivre indéfiniment à crédit. C’est pour cette raison que le monde entier s’est retrouvée dans la situation de force majeure économique et la crise hypothécaire américaine s’est progressivement transformée en endettement de l’Europe dès lors que le fardeau de la dette publique et des ménages est devenu trop lourd aux États-Unis.
Néanmoins, fort du soutien de la Banque Mondiale et du FMI, Washington parvient encore à faire payer les dettes américaines au monde entier. En même temps, l’accroissement continu de la dette souveraine américaine déprécie les réserves monétaires des autres pays.
L’économiste russe Sergueï Khestanov estime que tous comprennent que les fondations économiques des États-Unis sont fragilisées par la dette et que cela porte au moins la menace de répétition de la période des problèmes des années 1970. Les décisions de l’administration américaine visent tout simplement à repousser au plus tard le moment où le monde entier s’exposera à tous les « aléas » de l’ordre des choses existant, - pense Sergueï Khestanov :
Il n’existe malheureusement aucune idée constructive et réaliste qui permettrait de surmonter les contradictions qui se sont accumulées à la fois dans l’économie américaine et mondiale. C’est pour cela que la politique économique appliquée par les milieux monétaristes des États-Unis a toutes les chances de continuer. Le véto opposé par le Congrès à l’accroissement de la dette souveraine sera surmonté d’une façon ou d’une autre, les mesures de stimulation économique seront définies et l’économie américaine et mondiale se développera dans les prochaines années par pure inertie.
De nombreux analystes estiment que l’époque du monde monopolaire dominé par les États-Unis touche à sa fin et réservent de ce fait aux BRICS un rôle considérable dans le futur ordre mondial. D’ailleurs, les experts estiment aussi que le mécanisme mondial des relations économique et politiques tel que nous le connaissons maintenant, est au bout du rouleau. La crise actuelle est la crise du capitalisme dont la ressource du développement est entièrement épuisée.