Le Sénat américain a publié des courriels qui montrent comment la banque à profité de la crise des crédits immobiliers à risques - 24 Avril 2010
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Une commission du Sénat américain a publié ce samedi 24 avril des courriels montrant comment la banque Goldman Sachs a bénéficié de la crise des crédits immobiliers à risques pour empocher des dizaines de millions de dollars. Carl Levin, président de la Sous-Commission sénatoriale permanente d'enquête, a écrit dans un communiqué accompagnant la publication de ces documents que " Les banques d'investissement comme Goldman Sachs n'étaient pas de simples courtiers, elles étaient les promoteurs intéressés de produits financiers risqués et complexes qui ont favorisé l'éclosion de la crise".
Sur le même sujetLa direction de Goldman Sachs poursuivie en justice Dans un de ces messages, le PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, affirme: "Nous n'avons bien évidemment pas échappé à la pétaudière des crédits immobiliers à risque. Nous avons perdu de l'argent et ensuite nous en avons gagné plus que nous n'en avons perdu grâce à nos positions courtes" (opérations boursières permettant à un opérateur de réaliser des gains en pariant sur la baisse d'une valeur).
La publication de ces messages n'arrive pas au bon moment pour Goldman Sachs. Une plainte a été déposée par l'autorité de régulation des marchés boursiers américaine (SEC) le 16 avril pour fraude devant la justice civile. La banque est accusée par la SEC d'avoir trompé des investisseurs en leur faisant faire des placements sur des titres risqués dont elle savait qu'ils allait baisser, sans les informer quelle-même pariait sur la baisse des produits qu'elle leur faisait acheter. Selon le Washington Post de samedi 24 avril, la banque s'apprête à nier la semaine prochaine devant le Congrès avoir mal agi dans cette affaire.
Une nouvelle tentative d'assassinat contre Barack Obama ?
27 Avril 2010
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Un homme équipé d'une arme chargée est arrivé à l'aéroport d'Asheville (Caroline du Nord) d'où décollait le président Barack Obama, dimanche. Lors de son arrestation, il a déclaré avoir "entendu dire que le président était en ville" et vouloir "voir le président".
Grave menace de marée noire sur les côtes américaines - 28 Avril 2010
par Pascal FletcherMIAMI (Reuters) - La nappe de pétrole qui s'échappe d'un puits endommagé par l'explosion d'une plate-forme dans le golfe du Mexique est désormais immense et menace d'atteindre la côte américaine ce week-end.
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Le puits, situé à 1.500 mètres sous la surface de l'océan au large de la Louisiane, a formé une nappe de presque 1.000 kilomètres de diamètre et de plus de 74.000 km2, rapportent les garde-côtes.
"Il s'agit potentiellement d'un problème très grave (...) Nous ne nous faisons aucune illusion sur le risque que cela implique", a déclaré à la presse l'amiral Thad W. Allen, chef des garde-côtes.
Selon lui, la nappe menace d'atteindre l'est du littoral de la Louisiane, les côtes du Mississippi et de l'Alabama mais il n'y a pas de risque immédiat pour le sud de la Floride.
"La meilleure prévision est qu'il n'y aura pas d'impact sur la côte ces trois prochains jours", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Miami. "Cela dépend du temps et de la trajectoire (de la nappe)."
Le conseiller à la sécurité d'Obama s'excuse pour une blague juive - 28 Avril 2010
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Le conseiller du président américain Barack Obama pour la sécurité nationale, le général James Jones, a présenté ses excuses lundi pour avoir raconté lors d'un discours une blague mettant en scène un taliban et un commerçant juif.
"Je regrette cette plaisanterie faite en introduction de mon discours et je demande pardon à quiconque s'est senti blessé", a déclaré le général Jones lundi dans un communiqué.
"Cela a aussi détourné l'attention de l'important message que je voulais faire passer ce jour-là: à savoir que l'engagement des Etats-Unis envers la sécurité d'"Israël" est sacro-saint", a réitéré le général Jones.
Mercredi, la plaisanterie a été accueillie par des rires et des applaudissements, lors d'un dîner à l'institut politique du Proche-Orient à Washington.
Elle racontait la rencontre entre un taliban assoiffé et un commerçant juif. Le taliban supplie le vendeur de lui donner de l'eau, mais celui-ci lui propose à la place de lui vendre une cravate.
Face à la colère du taliban, le vendeur lui suggère de se rendre dans un restaurant tout proche, où il pourra acheter de l'eau.
Un peu plus tard, le taliban revient furieux voir le marchand en lui disant: "ton frère me dit que je dois avoir une cravate pour entrer dans le restaurant!"
Réagissant à cette plaisanterie, la soi-disant Ligue anti-diffamation (ADL), une des plus importantes organisations de lutte contre l'antisémitisme aux Etats-Unis, a jugé la blague "déplacée".
"Certaines personnes se croient obligées d'entamer un discours avec une plaisanterie. C'est le pire type de blague que pouvait raconter le conseiller à la sécurité nationale", a estimé Abraham Foxman, directeur de l'ADL, dans un entretien télévisé.
Barack Obama au cœur de méchantes rumeurs d'adultère...30 Avril 2010
Barack Obama est dans le chagrin, et certaines mauvaises langues n'hésitent pas à lui porter le coup de grâce. Alors que le locataire de la Maison Blanche a été profondément touché par la mort de Dorothy Height (on l'a vu verser une larme hier lors des funérailles de cette grande dame, militante pour les Droits civiques), voila que le magazine américain Globe révèle une mauvaise histoire de liaison supposée entre l'actuel président des Etats-Unis et l'une de ses collaboratrices de l'époque.
L'affaire est vieille.
Et bien sûr, certains crient à la manipulation politique.
Selon le magazine américain (repris par le journal suisse Le Matin), qui s'appuie sur le témoignage d'un ancien chauffeur, le brillant Barack, alors très ambitieux et en course en 2004 pour le poste de sénateur de l'Illinois (il fut élu en novembre de la même année), aurait entretenu une relation extra-conjugale avec Vera Baker, 29 ans, qu'il connaît depuis de nombreuses années.
Le chauffeur raconte aux journalistes les avoir raccompagnés un soir, après un meeting électoral, à l'hôtel George Washington, tout près du Capitole, et a souligné que Mlle Baker lui aurait demandé de ne pas l'attendre.
Il ne précise pas en revanche si Mlle Baker avait prévu de passer la nuit dans cet hôtel, comme il est de coutume lorsque des collègues de travail sont en déplacement... Toutefois le journal va encore plus loin et affirme l'existence d'une vidéo de surveillance plutôt compromettante pour le 44e président des Etats-Unis.
Pis, il avance que des ingénieurs en informatique seraient sur une piste sérieuse, concernant des échanges d'e-mails sans équivoque avec la jolie Vera Baker.
Une femme qui aurait d'ailleurs fait peur à la Première Dame, Michelle, à tel point qu'elle aurait fait en sorte de l'envoyer en Martinique, loin de son époux, il y a quelques années, pour travailler pour une chaîne de télévision.
Le quartier de Times Square, à New York, a été évacué samedi soir après la découverte d'un véhicule piégé contenant des matériaux explosifs. Il semblerait que cette tentative d'attentat soit le travail d'amateurs.
Voiture piégée à New York: les enquêteurs à la recherche de suspects - 03 Mai 2010
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La police américaine est à la recherche des auteurs de l'attentat avorté de samedi à New York, étudiant notamment les vidéos montrant un homme quittant les lieux samedi soir ainsi que des empreintes digitales prélevées sur le véhicule piégé. Alors que les enquêteurs accumulaient des indices jugés sérieux, le chef de la police de New York, Raymond Kelly, a estimé qu'aucune preuve ne permettait pour l'instant d'authentifier la revendication de l'attentat raté faite par les talibans pakistanais, affiliés au réseau Al-Qaïda.
Le maire de New York, Michael Bloomberg, a lui déclaré que les enquêteurs n'avaient pas de preuve liant la tentative d'attentat "à Al-Qaïda ou une autre organisation terroriste majeure".
Véhicule piégé : les nouveaux héros de New York - 04 Mai 2010
Deux vendeurs de rue sont devenus les héros de New York après avoir repéré la voiture piégée de Times Square.
Mon frère m'a dit 'cette voiture dégage de la fumée depuis longtemps. Appelle le 911'», raconte Mohamate Niasse. Avec son frère Ali, cet homme de 52 ans vend des cartes postales de New York aux touristes depuis six ans, sur le trottoir de Times Square. Leur voisin de pavé, Lance Orton, a alors dit aux deux hommes qu’il avait déjà fait appeler un policier. Le marchand de t-shirts observe depuis quelques minutes le véhicule en question. Un Nissan Pathfinder, de couleur foncé, garé sur un stationnement interdit. Non loin de là, Duane Jackson, qui propose pour sa part des sacs à main bon marché, est lui aussi intrigué. «Qu’est ce qu’il fout-là cette andouille» se rappelle s’être demandé le vendeur de 58 ans. Difficile pourtant de repérer quelque chose d’étrange à Times Square, artère bouillonnante au cœur de Manhattan, où se croisent chaque jour plus de 360000 personnes. Mais les vendeurs ont eu du flair.
Le policier a remarqué une odeur de poudre et s'est rendu compte qu'il s'agissait d'autre chose qu'un simple véhicule dégageant de la fumée à cause d’une cigarette mal éteinte dans le cendrier. Wayne Rhatigan et deux de ses collègues, deux jeunes recrues, établissent alors un périmètre de sécurité et préviennent les pompiers et les démineurs. Ce sont eux «les héros incroyables» a déclaré Wayne Rhatigan, après avoir diné à Times Square dimanche, avec le maire de New-York, Michael Bloomberg qui l’a invité pour le féliciter. «Lance Orton a vu quelque chose et a fait quelque chose», a déclaré l’édile dans l’éloge qu’il a rendu aux deux hommes. Lance Orton, plutôt réticent devant son quart d’heure de gloire, n'était pas présent
Les démineurs à l'ouvrage, samedi soir (Photo: Reuters)
«Nous sommes les oreilles et les yeux des flics ici»
«Nous sommes une poignée de vétérans ici et nous avons l'habitude d'être vigilants, car on sait que la liberté a un prix», explique Duane, qui de son côté, semble apprécier sa nouvelle notoriété. «Nous sommes les oreilles et les yeux des flics ici, qu'il s'agisse de jeux de bonneteau ou des voleurs. Nous connaissons les flics par leur prénom et on a leur numéro de portable». Duane a raconté son histoire au «New York Times», ses années dans la Navy, ou comme vendeur dans des rues proches du World Trade Center lors des attentats de 1993 et 2001. Malgré la peur, New York, deux fois meurtrie, est toujours alerte. Et dès dimanche, la vie avait repris son cours pour ces nouveaux héros.
Attentat New York : un suspect arrêté - 04 Mai 2010
Il embarquait pour Dubaï lorsqu'il a été arrêté: le suspect N.1 aux USA, qui aurait tenté de faire exploser une voiture à New-York, serait un Américain d'origine pakistanaise.
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Un suspect dans la tentative d'attentat à la voiture piégée à New York a été interpellé à l'aéroport alors qu'il essayait de prendre un vol pour Dubaï, a annoncé mardi matin le ministre américain de la Justice Eric Holder. M. Holder n'a pas donné plus de précisions assurant que l'enquête sur l'attentat avorté de samedi soir en plein centre de Manhattan se poursuivait.
"L'enquête se poursuit, tout comme nos efforts pour rassembler des renseignements utiles, et nous continuons à suivre plusieurs pistes", a déclaré l'Attorney General. "Mais il est clair que le but derrière cet acte terroriste était de tuer des Américains", a-t-il dit.
Chasse à l'homme made in USA
Plusieurs médias américains ont rapporté mardi qu'un homme identifié comme un ressortissant américain d'origine pakistanaise avait été arrêté dans le cadre de l'enquête. Selon la chaîne de télévision MSNBC, il s'agit d'un homme identifié sous le nom de Shahzad Faisal, un Pakistano-Américain âgé de 30 ans.
La police a déclenché une gigantesque chasse à l'homme pour tenter de retrouver le ou les auteurs de l'attentat avorté de samedi à New York. Au Pakistan, le groupe taliban Tehrik-e-Taliban (TTP) a revendiqué l'attentat raté dans une vidéo dont l'authenticité a cependant été mise en doute
Le chef taliban pakistanais Mehsud avait annoncé des attentats aux USA - 03 Mai 2010
Le chef taliban pakistanais Hakimullah Mehsud, donné pour mort en janvier, est apparu sur une vidéo datée de début avril annonçant des attentats dans de grandes villes des Etats-Unis, a rapporté lundi le centre de surveillance des sites islamistes (SITE).
"L’heure est proche où nos soldats attaqueront les grandes villes des Etats-Unis", a affirmé Mehsud dans cette vidéo qui aurait été tournée le 4 avril, selon SITE.
Mehsud était supposé avoir été tué dans un raid aérien américain en janvier mais plusieurs médias américains ont indiqué la semaine dernière que les services de renseignement du Pakistan estimaient qu’il avait survécu à l’attaque.
Le groupe taliban Tehrik-e-Taliban dirigé par Mehsud avait revendiqué être derrière l’attentat raté à la voiture piégée samedi soir à New York dans une autre vidéo dont l’authenticité a cependant été mise en doute.
Attentat raté de New York : un suspect identifié sur une vidéo
france24 — 3 mai 2010 — SUR LE TERRAIN - Lenquête se poursuit pour tenter de remonter jusquaux responsables de l'attentat déjoué samedi soir à Times Square. Les policiers recherchent notamment un homme blanc d'une quarantaine d'années, identifié par des images de vidéosurveillance.
New York : le suspect inculpé pour terrorisme - 04 Mai 2010
Faisal Shahzad, l'Américain d'origine pakistanaise arrêté à l'aéroport alors qu'il s?apprêtait à s'envoler pour Dubaï, doit comparaître devant le tribunal fédéral de Manhattan dès demain. Son domicile a fait aujourd'hui l'objet d'une fouille.
C’est la première fois depuis 1962 que Washington dévoile l’importance de son arsenal nucléaire, entendant ainsi renforcer sa position dans les négociations avec l’Iran, et faire pression sur des pays qui gardent le secret sur leur arsenal, comme la Chine.
Le département américain de la Défense a annoncé lundi 3 mai que les Etats-Unis possédaient 5.113 têtes nucléaires dans leur arsenal disponible, ainsi que "plusieurs milliers" d’autres ogives hors d’usage attendant d’être démantelées. C’est la première fois depuis 1962 que les Etats-Unis dévoilent l’importance de leur arsenal nucléaire. Washington entend ainsi renforcer sa position dans les négociations avec l’Iran, et faire pression sur des pays qui gardent le secret sur leur arsenal, comme la Chine.
france24 — 5 mai 2010 — SUR LE TERRAIN - Les investigations se poursuivent ainsi au Pakistan, où des recherches sont en cours pour identifier les destinataires d'appels composés à partir du téléphone portable de Faisal Shahzad. Deux personnes ont été interpellées mardi à Karachi (sud du Pakistan) sur la base d'enregistrements téléphoniques