Sujet: Axe Russie - Eurasie Dim 3 Juin 2012 - 16:51
Moscou et Pékin contre l’expansion des alliances militaires (Lavrov)
03-06-2012 - 16:25
Citation :
La Russie et la Chine s'opposent au développement et à l'expansion des alliances militaires, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à l'agence Chine nouvelle.
Moscou et Pékin sont hostiles à la politique d'expansion des alliances militaires, ainsi qu'au déploiement de systèmes antimissile sur la base de blocs régionaux et "aux tentatives d'assurer la sécurité de certains Etats au détriment des autres", a fait savoir le ministre.
"La Russie et la Chine soutiennent l'avènement d'une architecture multipolaire des relations internationales, la formation de systèmes démocratique, politique et économique plus équitables et le renforcement du rôle central de l'Onu dans la résolution de questions d'actualité d'ordre international", a poursuivi M.Lavrov.
Rappelons, que e président russe Vladimir Poutine se rendra en Chine (5-7 juin) après le sommet Russie-UE à Saint-Pétersbourg (3-4 juin), une réunion qui s'inscrit dan le cadre des renforcemenst des relations entre les deux pays.
Sujet: Re: Axe Russie - Eurasie Mar 5 Juin 2012 - 0:44
Les relations sino-russes au plus haut, selon le chef de la diplomatie russe (INTERVIEW)
Agence de presse Xinhua 2012/06/04
Citation :
Les relations entre la Russie et la Chine sont parvenues à des sommets jamais atteints auparavant, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d'une interview écrite accordée à l'agence de presse Xinhua, à l'approche de la visite en Chine du président Vladimir Poutine.
Lors de cette visite d'Etat qui aura lieu du 5 au 7 juin, les dirigeants des deux pays devraient discuter du développement de la coopération bilatérale dans divers domaines, a indiqué M. Lavrov.
Depuis que la Russie et la Chine ont signé le Traité de bon voisinage, d'amitié et de coopération en 2001, les relations bilatérales ont connu de remarquables avancées, s'est réjoui M. Lavrov.
Le chef de la diplomatie russe a énuméré certaines de ces avancées, notamment le règlement complet des questions frontalières, un niveau record de 80 milliards de dollars échangés dans le cadre du commerce bilatéral en 2011, la coopération stratégique dans le secteur de l'énergie, une coordination étroite sur les dossiers internationaux, sans oublier les lancements des Années de la Chine en Russie et de la Russie en Chine ainsi que des Années mettant à l'honneur les langues russe et chinoise. Lors de la visite de M. Poutine, un communiqué conjoint sur les relations bilatérales sera signé et des entrepreneurs des deux pays passeront un certain nombre d'accords, a fait savoir M. Lavrov.
Les deux pays chercheront également à développer encore davantage leurs relations commerciales et économiques, en s'efforçant notamment de trouver des moyens d'optimiser la structure de leur commerce bilatéral, d'assurer une utilisation rationnelle et la protection des ressources en eau transfrontalières, et d'effectuer des inspections conjointes à la frontière, a ajouté le ministre russe.
Depuis que les dirigeants des deux pays ont décidé d'établir un partenariat de coopération stratégique global, basé sur l'égalité, la confiance, le soutien mutuel, la prospérité commune et l'amitié durable, les deux pays ont agi de façon concertée pour faire avancer leurs relations, a encore noté M. Lavrov.
Sur le front politique, les deux pays ont convenu de continuer à renforcer la confiance mutuelle, à promouvoir les échanges de haut niveau et à s'apporter soutien mutuel en ce qui concerne le maintien de leur souveraineté, de leur unité et de leur intégrité territoriale respectives. Et sur le plan économique, les deux pays se sont fixé pour objectif, en matière de commerce bilatéral, d'atteindre 100 milliards de dollars en 2015 et 200 milliards de dollars en 2020, a rappelé M. Lavrov.
Par ailleurs, la Russie et la Chine n'ont pas ménagé leurs efforts pour stimuler les échanges culturels et les échanges entre les deux peuples, ainsi que pour approfondir leur coopération militaire, a indiqué le ministre.
Dans le même temps, Moscou et Beijing ont mené une coopération étroite dans le cadre des instances internationales et régionales, telles que les Nations Unies, l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), le Groupe des 20 (G20) ou encore le groupe des BRICS, a souligné M. Lavrov.
Les deux pays se sont également étroitement coordonnés sur les points chauds au niveau mondial, notamment sur les situations au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ainsi que sur la question nucléaire de la péninsule coréenne, a-t-il ajouté.
La coopération entre la Russie et la Chine à tous les niveaux dans les affaires internationales peut servir de modèle aux autres pays en leur montrant l'intérêt d'harmoniser leurs positions pour résoudre les problèmes mondiaux les plus compliqués, a déclaré M. Lavrov. Les deux pays, qui ont des positions similaires sur de nombreux dossiers internationaux, ont mené une coordination étroite pour répondre aux changements profonds survenus dans le monde sur les plans géopolitique et économique, a indiqué le ministre russe des Affaires étrangères.
"La Russie et la Chine ont des intérêts fondamentaux communs. Ils ont des positions similaires sur les changements profonds en cours dans le monde et des approches semblables face aux nouveaux défis", a souligné M. Lavrov.
"La Russie et la Chine soutiennent la construction d'un monde multipolaire, la mise en place d'un système politique et économique mondial plus juste et plus démocratique, et le renforcement du rôle central de l'ONU pour ce qui est de la coordination sur les questions internationales délicates et leur résolution", a encore précisé le ministre russe.
La coopération sino-russe sur la scène internationale a contribué à la paix et la stabilité du monde, a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne la 12e réunion du Conseil des chefs d'Etat des pays membres de l'OCS qui va avoir lieu tout prochainement et à laquelle M. Poutine participera, M. Lavrov a souligné que cette rencontre revêtait une grande importance pour le renforcement de la coopération entre les pays membres de l'OCS.
Selon M. Lavrov, les dirigeants devraient adopter plusieurs textes et examiner la possibilité d'accepter l'Afghanistan en tant qu'Etat observateur et la Turquie en tant que partenaire de dialogue.
Ce n'est qu'en unissant leurs efforts que les pays peuvent contrer les menaces à la sécurité régionale, a estimé M. Lavrov, soulignant que l'OCS est devenue un facteur clé pour préserver la sécurité et la stabilité au niveau régional.
L'expansion de l'OCS "renforcerait le potentiel de l'organisation et élèverait son prestige international. Du sang neuf apporterait un supplément d'énergie à l'OCS", a-t-il estimé. Créée le 15 juin 2001 à Shanghai, l'OCS est une organisation internationale intergouvernementale qui regroupe la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan. A ce jour, il y a quatre Etats observateurs, à savoir l'Inde, l'Iran, la Mongolie et le Pakistan, et deux partenaires de dialogue qui sont la Biélorussie et le Sri Lanka.
La 12e réunion du Conseil des chefs d'Etat des pays membres de l'OCS aura lieu à Beijing les 6 et 7 juin.
Sujet: Re: Axe Russie - Eurasie Mar 5 Juin 2012 - 23:57
Poutine en Chine, vers le renforcement d'un front anti Occident?
mardi, 05 juin 2012 15:14
Citation :
IRIB- "Le partenariat stratégique entre la Chine et la Russie enregistre, aujourd'hui, un nouveau départ d'une ampleur historique", a déclaré, mardi, le Président chinois, Hu Jintao, à l'issue de négociations avec son homologue russe, Vladimir Poutine, en visite, à Pékin".
"Le partenariat stratégique sino-russe réalise, aujourd'hui, un nouveau départ historique, et nous sommes prêts, en commun avec la partie russe, à le promouvoir et à le porter à un niveau de plus en plus élevé", a indiqué Hu Jintao, lors de la cérémonie de signature de documents, dans le domaine de la coopération bilatérale.
Et d'ajouter que les parties souhaitaient renforcer la coopération, sur la scène internationale, lors du règlement de problèmes clés régionaux et internationaux. Le Président russe, Vladimir Poutine, en visite d'Etat, en Chine, et son homologue chinois, Hu Jintao, ont signé, mardi, une déclaration conjointe sur l'approfondissement du partenariat stratégique entre leurs deux pays.
Une quinzaine de documents ont, également, été signés, à l'issue des négociations, à Pékin, entre les leaders russe et chinois. Ils concernent, notamment, la coopération énergétique et industrielle, ainsi que la modernisation et l'innovation. Ces documents portent, aussi, sur l'élargissement des domaines d'investissement et le renforcement des relations régionales entre les deux pays.
Dans le cadre de la visite d'Etat, en Chine, du Président russe, Vladimir Poutine, le groupe russe "Sibur Holding", leader dans le domaine de la pétrochimie, a signé, mardi, un accord de coopération avec le groupe chinois, "Sinopec".
En octobre 2011, les deux compagnies ont signé un mémorandum de compréhension sur une éventuelle création de deux co-entreprises visant à produire du caoutchouc nitrile, à Krasnoïarsk (Sibérie) et Shanghai. En avril dernier, un accord portant sur une coopération, à Krasnoïarsk, a été conclu. "Les ministères russe et chinois de la Défense poursuivront leurs relations, afin d'assurer la sécurité, dans la région Asie/Pacifique", a déclaré le Président russe, Vladimir Poutine, à l'issue de ses entretiens avec son homologue chinois, Hu Jintao. "Nous attribuons un rôle important à l'initiative visant à renforcer la sécurité, en Asie/Pacifique.
Il est certain que, dans ce contexte, nous continuerons à entretenir les relations entre nos ministères de la Défense", a indiqué le chef de l'Etat russe. "Nous prônons la formation, dans la région, d'une architecture de sécurité et de coopération ouverte et égale en droits, basée sur les principes du droit international", a souligné le président.
Sujet: Re: Axe Russie - Eurasie Mer 6 Juin 2012 - 20:11
La Russie et la Chine vont accroître leur coopération militaire
6 juin 2012 – 16:20
Citation :
Avant de participer au sommet sur la sécurité de l’Organisation de coopération de Shanghai, à Pékin, le président russe, Vladimir Poutine a fait part de l’intention, le 5 juin, de son pays d’accroître ses relations militaires avec la Chine.
« Récemment ont eu lieu des manoeuvres navales conjointes en mer Jaune, les premières de ce genre entre nous. Nous sommes convenus, le président Hu et moi-même, de poursuivre ce type de coopération », a ainsi indiqué le chef du Kremlin, à l’issue d’une rencontre avec son homologue chinois, en faisant référence à un exercice ayant eu lieu en avril dernier.
Ce dernier a fait entrer la coopération militaire sino-russe dans une ère nouvelle dans la mesure où, pour la première fois, les manoeuvres ont porté sur des aspects opérationnels concernant la guerre navale, notamment en matière de missions anti-sous-marines (ASM) et anti-aériennes. Et il a ainsi permis aux deux forces d’échanger des informatins tant techniques que tactiques.
Plus largement, Vladimir Poutine, qui a récemment fait l’impasse sur les sommets du G8 et de l’Otan, a parlé de l’intention commune à la Russie et à la Chine de « renforcer » leur « coopération dans le cadre des grandes organisation internationales (ONU, G-20 BRICS, OCS). « La coopération stratégique sino-russe est en train de franchir un nouveau palier. Continuons à travailler ensemble pour approfondir nos relations » a-t-il ajouté, en expliquant que les » intérêts de nos deux pays coïncident dans de nombreux domaines importants ».
Sur le plan économique, les deux pays ont signé plusieurs accords de coopération, dont portant sur la création d’un fonds d’investissement sino-russe doté de 4 milliards de dollars. Il est aussi question d’une association pour développer conjointement des avions long-courriers, ce qui, au vu de l’expertise russe en matière aéronautique, serait de nature à doper les capacités de l’industrie chinoise en la matière (et l’on pense aux éventuels progrès dans le domaine militaire).
Enfin, comme la Chine est l’un des premiers consommateurs mondiaux d’énergie et que la Russie est l’un des principaux producteurs d’hydrocarbures, il y aurait là aussi matière à s’entendre. Mais, visiblement, ce ne sera pas pour cette fois, même si un accord portant sur la livraison annuelle de 70 milliards de m3 de gaz pendant 30 ans est en cours de négociation depuis 2009. Le vice-Premier ministre russe Arkadi Dvorkovitch a en effet récemment estimé peu probable qu’un accord soit trouvé à l’occasion du déplacement de Vladimir Poutine à Pékin.
De leur côté, les Etats-Unis cherchent à renforcer leurs relations avec l’Inde, qui n’est pas franchement amie avec la Chine. Le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, en visite au même moment à New Delhi, a expliqué que la nouvelle stratégie de son pays vise « étendre (ses) partenariats militaires et (sa) présence dans l’arc s’étendant du Pacifique occidental et l’Asie de l’est à la région de l’océan Indien et l’Asie du sud ».
Du coup, a-t-il conclu, « la coopération dans la défense avec l’Inde est un pivot dans cette stratégie ». Et d’en appeler à un renforcement des liens militaires entre Washington et New Delhi, notamment avec la planification de davantage d’exerices conjoints et davatange d’efforts en matière de recherche.
Sujet: Re: Axe Russie - Eurasie Sam 9 Juin 2012 - 22:12
Vers un axe Russie/Eurasie contre l'Occident ?
par Jean-Sylvestre Mongrenier - samedi, 09 juin 2012 09:51
Citation :
IRIB- Réuni à Pékin, les 7-8 juin 2012, le Sommet de l'OCS (Organisation de Coopération de Shanghaï) permet aux dirigeants russes et chinois d'afficher leurs convergences. Ce n'est pas seulement une mise en scène. Vladimir Poutine a d'autres priorités qu'un véritable partenariat d'ensemble avec les Occidentaux. Il entend donner forme à une sorte de Russie-Eurasie et se tourner vers le « monde des émergents ».
Si Vladimir Poutine a pu décliner l'invitation au G-8 de Washington ainsi qu'au sommet euro-atlantique de Chicago, les 18 et 19 mai derniers, un tel comportement vis-à-vis de la Chine et des Etats de l'OCS (Organisation de Coopération de Shanghaï), était inconcevable.
De fait, le sommet de Pékin aura soigneusement mis en scène la relation spéciale entre les présidents russe et chinois. Il ne s'agit pas là d'un leurre destiné à rehausser la position russe dans la négociation d'un «grand marché» avec l'Occident. Poutine entend être le refondateur de la Russie définie comme une puissance eurasiatique et rassemblant autour d'elle l'ex-URSS. Plus largement, le partenariat sino-russe et la promotion de l'OCS comme forum de coopération et de sécurité visent à marginaliser les puissances occidentales en Haute-Asie, d'où l'importance qu'il faut accorder aux logiques qui sous-tendent l'événement.
Une rapide mise en perspective s'impose. La fondation de l'OCS voici plus d'une décennie a pour préalable le resserrement des relations entre Moscou et Pékin dans l'après-Guerre froide, en contrepoint de l'hégémonie américano-occidentale. Au lendemain d'un sommet du G8 organisé à Moscou, Boris Eltsine se rend en Chine, du 24 au 26 avril 1996, pour y lancer un «partenariat stratégique» entre les deux pays.
De nombreux accords sont alors signés concernant la mise en place d'un « téléphone rouge », des transferts de technologie nucléaire civile, l'exploitation des ressources énergétiques, la coopération militaro-industrielle et les échanges commerciaux.
Depuis, les ventes d'armes russes à la Chine ont très fortement baissé mais la coopération énergétique s'est traduite par la construction d'un oléoduc reliant les gisements de Sibérie orientale à Daqing (les négociations relatives à la construction de gazoducs n'ont pas encore abouti à ce jour) et le commerce bilatéral s'est renforcé.
La recherche de synergies en Asie centrale est prolongée par la signature à Shanghaï, le 26 avril 1996, d'un traité de sécurité régionale liant aussi le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan. Le texte donne forme au «groupe de Shanghaï», un vague cénacle qui ne retient guère l'attention dans un premier temps.
La coopération porte sur la négociation d'accords frontaliers entre les pays signataires (leurs frontières communes sont longues de 8.000 km), la lutte contre l'extrémisme, le terrorisme et le séparatisme, le tout dans une optique de stabilité régionale alors que les Talibans prennent le pouvoir à Kaboul. Cette coopération ouvre ensuite sur la fondation de l'OCS, le 26 avril 2001. Le secrétariat de l'OCS est sis à Pékin et Tachkent, ancienne capitale du Turkestan russe, abrite une «structure anti-terroriste régionale».
Outre les pays susmentionnés, l'OCS accueille l'Ouzbékistan (2001). En 2004, la Mongolie obtient un statut d'observateur et, l'année suivante, l'Inde, le Pakistan et l'Iran sont à leur tour conviés en tant qu'observateurs à l'OCS. C'est désormais le cas de l'Afghanistan. La Russie et la Chine utilisent l'OCS pour promouvoir un discours anti-hégémonique qui a le droit d'être tenu contre les Etats-Unis et l'OTAN, engagés en Afghanistan depuis 2001 (opération Enduring Freedom) et disposant de bases en Ouzbékistan (base de Karshi-Khanaba), jusqu'en 2005, du moins, ainsi qu'au Kirghizstan (base de Manas).
Pourtant, le jeu est autrement complexe. Schématiquement, la Russie cherche à utiliser l'OCS pour contrôler la poussée énergétique et commerciale de la Chine en Asie centrale tout en légitimant sa présence régionale en tant que puissance eurasiatique.
La Chine entend quant à elle faire de l'OCS une «plate-forme» d'influence, renforcer ses réseaux bilatéraux en Asie centrale, accroître ses importations d'hydrocarbures en provenance de la Caspienne, promouvoir ses exportations de biens manufacturés et de services (ingénierie et BTP). Pour les pays d'Asie centrale, l'enjeu est de sortir du tête-à tête avec la Russie et de développer une diplomatie multivectorielle qui consolide leur indépendance, les capitaux chinois permettant par ailleur de financer les infrastructures qui font défaut.
Bien que des manœuvres militaires communes soient régulièrement organisées, l'OCS ne saurait être comparée à une alliance, moins encore à une sorte d'«OTAN eurasiatique». Les Etats membres ne sont pas liés entre eux par une clause de défense mutuelle et les rivalités sont multiples, notamment en Asie centrale. Les dirigeants russes voudraient développer des liens militaires organiques entre l'OCS et l'OTSC (Organisation du traité de sécurité collective), ce qui renforcerait leur position propre.
Ils promeuvent la candidature de l'Inde pour contrebalancer le poids de la Chine et s'opposent à la négociation d'une zone de libre-échange (la Russie privilégie la Communauté économique eurasiatique). Les dirigeants chinois veulent mettre en avant la dimension économique de l'OCS et ils ont une vision plus globale des enjeux (voir l'importance des relations sino-américaines au plan commercial et financier), bien au-delà de l'Eurasie à laquelle se réfère officiellement l'organisation de Shanghaï. Source : Atlanticoinfo