29/06/2010 - almanar - Une nouvelle voix israélienne a surgi à l'encontre du gouvernement de Netanyahu. Cette fois-ci, c'est la chef de l'opposition, Tzipi Livni, qui a violemment critiqué le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la guerre, Ehud Barak.
Elle les a accusés de contribuer à la destruction de l'Etat d'"Israël" via leur politique.
Lors d'une réunion à la Knesset avec le parti Kadima, lundi, Livni a dit: "Bibi (Netanyahu) et Barak détruisent l'Etat. Ils engouffrent le pays dans plusieurs crises, et emmène "Israël" vers la crise la plus pire de son histoire".
"Pour sauver le gouvernement, il faut les changer, et changer la politique qu'ils adoptent", a encore souligné Livni.
Selon elle, "le pays a besoin d'une politique différente, une politique appuyée par une autre coalition, et puisque Netanyahu ne veut pas changer sa voie, il faudrait alors les changer (Netanyahu et Barak) pour sauver l'Etat".
Notons qu'après ses déclarations, Livni s'est réunie avec le président israélien, Shimon Peres. Ce dernier avait rencontré, la semaine dernière, à deux reprises, Netanyahu pour le convaincre d'élargir son gouvernement afin de sauver "Israël" de son isolement.
Madame Marie Adélaïde DUGLAN | France Provence Vaucluse Carpentras
Depuis l'Occident, nous ne voyons pas la différence qu'il y a entre le sionisme de "Bibi, Barak et de la folle de Kadida. Israël n'a plus aucune solution de rechange et n'a plus de crédit...donc plus aucune raison d'être sur le sol de la Terre Sainte..Que cela plaise à Shimon Peres, à Tzipi Livni où à n'importe lequel des sionistes à travers le monde. Les barbares Nazisioniste doivent vite quitter la Palestine et c'est aux vrais Peuples de Terre Sainte de les chasser!!! Ils seront pour l'Eternité la Grande Honte de la Judaïté !
Moscou s’engage à ne pas vendre d’armements sophistiqués à l’Iran ni à la Syrie
30/06/2010 Almanar
Citation :
Le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov s’est engagé auprès de son homologue Avigdor Libermann à ne pas vendre d’armements offensifs, ni à l’Iran ni à la Syrie, a rapporté le journal londonien arabophone AlQuds AlArabi, : « nous sommes engagés à respecter tous les traités et accords internationaux et nous ne vendrons pas d’armements sophistiqués ni à l’Iran ni à la Syrie » a-t-il annoncé devant son hôte israélien à Jérusalem AlQuds occupé.
Par ailleurs et selon le quotidien israélien Haaretz, des divergences ont marqué la rencontre entre les deux hommes sur la poursuite des relations avec le mouvement de résistance Hamas, que Tel Aviv reproche à Moscou. Durant la conférence de presse, Lavrov a défendu cette tendance, assurant que « durant toutes les tractations, nous tentons de les persuader à opter pour la voie politique et à soutenir l’initiative de paix arabe ».
Une autre divergence a également fait surface, notamment sur l’avenir du processus de paix. Toujours selon le chef de la diplomatie russe, « il faut avancer dans le processus de paix, en organisant une conférence commune du quartette et de la Ligue arabe » faute de quoi, prévient-il, « les courants extrémistes au sein des Palestiniens vont s’intensifier ».
De plus, Lavrov a repris à son compte les allégations du chef du Central Intelligency Agency ( CIA) Leon Panetta lequel a prévenu que Téhéran possède assez d’uranium faiblement enrichi pour fabriquer deux bombes atomiques. « Concernant l’enrichissement de l’uranium en Iran, c’est connu et on le sait déjà, selon les conclusions de l’Agence internationale de l’énergie atomique, que les Iraniens ont en leur possession 2.000 kilogrammes d’uranium faiblement enrichi, ce qui est suffisant pour deux bombes » a-t-il souligné, estimant toutefois que « ce n’est pas quelque chose de nouveau », en allusion aux déclaration de Panetta.
Selon Lavrov, l’Iran poursuit son enrichissement de l’uranium car il ne peut pas obtenir le carburant nécessaire pour leur réacteur expérimental » et de poursuivre : « nous nous sommes adressés aux États-Unis à l’AIEA et leur avons suggéré une commission d’experts afin de trouver une solution pour lui fournir du carburant de sorte qu’il n’ait pas besoin de l’enrichir sur place, et j’espère que l’Iran va acquiescer pour ne pas compliquer les choses ».
S’agissant du système de défense anti aérien S300, Lavrov s’est montré ambigu : « ce n’est pas clair jusqu’à présent quel sera le contenu des sanctions décidées par le Conseil de sécurité » assurant toutefois que Moscou allait appliquer les résolutions de la Communauté internationale » .
Falk accuse « Israël » de perpétrer des crimes de guerre
30 juin 2010 Almanar
Citation :
Le rapporteur spécial chargé par le conseil des droits de l'homme de l'ONU pour poursuivre l'état des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, Richard Falk, a accusé l'entité sioniste de perpétrer de dangereuses violations dont certains sont considérées des crimes de guerre.
Dans son rapport publié à Genève, Falk a affirmé que les menaces israéliennes contre les députés palestiniens de l'Est de la ville occupée d'al-Qods d'annuler ou de retirer leur carte de séjour, sans compter le plan du président de la municipalité de l'occupation visant à démolir les maisons des Palestiniens dans la ville, représentent une violation flagrante de la loi internationale.
Il a appelé les autorités israéliennes à cesser leurs mesures oppressives immédiatement, notamment la décision de démolir 22 maisons qui se composent de 89 appartements dans le village de Selwan à al-Qods.
D'autre part, Falk a condamné fermement la décision israélienne d'expulser 4 députés Palestiniens qui habitent dans la ville occupée d'al-Qods, depuis plusieurs années.
Le rapporteur onusien a souligné que cette décision représente un crime de guerre selon l'accord de Rome.
La virtuelle bombe iranienne et la réelle bombe israélienne
30 juin 2010
Citation :
Une fois de plus, l’opinion publique arabe et musulmane ainsi que tous les observateurs inquiets des conséquences incalculables de l’escalade diplomatique américaine face à l’Iran sont envahis par des sentiments de déception, d’amertume et de révolte impuissante. Ces sentiments trouvent en partie leur explication dans le fait que la diplomatie américaine semble appliquer une « politique de deux poids, deux mesures » dans le dossier du nucléaire iranien. Comment justifier, en effet, cette intransigeance à l’égard d’un programme qu’on suppose ayant des virtualités militaires dans le futur alors qu’on ferme les yeux sur les capacités nucléaires militaires- bien réelles celles-là- de l’Etat hébreu ?
L’argument ressassé suivant lequel une bombe nucléaire serait plus dangereuse entre les mains d’un régime dictatorial que si elle était en possession d’un régime démocratique ne tient pas la route. Historiquement, il est bien connu que la seule fois où une bombe atomique a été utilisée dans un conflit armé, c’était bien de la part d’une démocratie (en l’occurrence, les Etats-Unis contre le Japon à Hiroshima et Nagasaki) et non de la part d’un Etat totalitaire. C’est dire que les critères qui entrent en ligne de compte dans la décision de recourir à l’emploi de la force ultime ne sauraient dépendre d’un seul paramètre, à fortiori idéologique. Par ailleurs, l’intransigeance américaine sur le dossier iranien ne contraste pas seulement avec la complaisance avérée à l’égard d’Israël. Elle contraste également avec la ligne de conduite, plus modérée, suivie dans le dossier nucléaire nord-coréen. Ces éléments amènent logiquement à reconsidérer la question sous un autre angle.
Une lecture attentive du nouveau projet de sanctions proposé par les Etats-Unis contre l’Iran pourrait nous aider à voir plus clair. Dans ce projet, on peut distinguer deux grands volets. Le premier se rapporte à tout ce qui a trait au commerce de l’uranium et des matières entrant dans sa manipulation et son enrichissement. Le second se rapporte à la vente de huit types d’armement « lourd ». Si on veut interdire l’enrichissement de l’uranium à des fins militaires comme on le prétend, le premier volet semble logique et approprié. Si la diplomatie américaine s’était contentée de ce volet, elle aurait été sans doute plus persuasive. Mais comment expliquer la présence du second volet de sanctions ? Dans les huit types d’armement « lourd » visés par le projet de sanctions, on retrouve les chars, les véhicules blindés de transport de troupes, les avions de combat, les hélicoptères d’attaque, les pièces d’artillerie, les systèmes de défense aérienne et bien entendu les missiles (anti-chars et anti-navires).
A regarder de près la liste des matériels interdits, on ne peut que conclure à la volonté américaine de neutraliser le potentiel de défense CONVENTIONNEL iranien, et ce au mépris des règles de droit international. En effet, s’il venait à être appliqué, ce système de sanctions constituerait un précédent dangereux dans les relations internationales : un pays se trouve amputé de ses capacités de défense nationale conventionnelles alors qu’il ne s’est pas rendu coupable de violation de la charte des nations unies en agressant par exemple un Etat voisin souverain.
Que veut réellement l’Amérique ?
Ce décalage flagrant entre l’objectif affiché par la diplomatie américaine – à savoir prévenir la fabrication d’une bombe nucléaire iranienne- et l’objectif réel des sanctions planifiées qui est de désarmer pratiquement l’Iran ne pourrait s’expliquer que par la volonté de prévenir définitivement toute « capacité de nuisance » iranienne dans la région. Il faut entendre par cela toute capacité iranienne à intervenir dans la restructuration géopolitique de la région du Moyen Orient. Plus précisément, le désarmement de l’Iran – ou du moins son affaiblissement militaire- permet à l’administration américaine d’atteindre deux objectifs.
A court terme, il s’agit de rassurer l’allié israélien sur le bien-fondé de la politique américaine dans la gestion du dossier iranien. L’opposition américaine à une éventuelle frappe préventive israélienne contre les sites nucléaires iraniens ne cache aucune complaisance mais traduit seulement une différence d’appréciation quant à la meilleure stratégie à suivre pour assurer le triomphe de la pax americana dans la région. Ce n’est pas un hasard si Washington a choisi la voie de l’escalade diplomatique en ce moment précis. Il s’agit d’envoyer un signal amical fort à son allié israélien pour garantir un maximum de chances au processus de négociations indirectes israélo-palestiniennes qui vient de s’ouvrir sous les auspices de George Mitchell.
A moyen terme, l’escalade diplomatique américaine s’inscrit dans une nouvelle stratégie fondée sur une tentative de prendre en compte plusieurs éléments qui ne sont pas nécessairement convergents :
1) tout en reconnaissant la nécessité d’associer d’autres acteurs internationaux et régionaux à la gestion de la région vitale du Moyen Orient, les Etats-Unis considèrent que la défense de leurs intérêts stratégiques passe par la préservation de leur leadership dans cette région, or c’est cette « exigence » que l’Iran défie par sa politique actuelle ;
2) même si des divergences claires sont apparues récemment avec le gouvernement de Netanyahou dont l’intransigeance sur les dossiers palestiniens en suspens risque de torpiller les efforts de Washington en vue d’asseoir une pax americana dans la région, les Etats-Unis ne sont pas prêts à abandonner leur alliance « spéciale » avec Israël contrairement aux lectures hâtives faites par certains observateurs à propos des nouvelles orientations de l’administration Obama. Cette alliance « spéciale » ne saurait s’accommoder d’un Iran qui pourrait disputer à Israël le leadership militaire dans la région ;
3) paradoxalement, l’escalade diplomatique américaine à l’égard de Téhéran pourrait présager un plus grand volontarisme américain dans le dossier palestinien mais malheureusement dans l’état présent des rapports de forces dans la région et dans l’état actuel de division des rangs arabes et palestiniens, rien n’indique que la cause palestinienne pourra en sortir renforcée ;
4) tactiquement, l’affaiblissement militaire –au moins momentané- de l’Iran et l’interdiction de son accession au statut de puissance nucléaire permet aux Américains de regagner la confiance –perdue partiellement- de leurs alliés arabes du Golfe qui craignent – à tort ou à raison- la montée en puissance de l’Iran ;
5) stratégiquement, l’affaiblissement militaire de l’Iran a pour objectif inavoué de préparer le terrain à une « meilleure » négociation et à une « meilleure » solution de la question palestinienne (il faut entendre par là une solution qui bafoue les droits fondamentaux du peuple palestinien et qui assure une division régionale du travail favorable à la domination israélo-américaine) dans la mesure où cet affaiblissement aura nécessairement des répercussions sur les alliés régionaux de l’Iran : la Syrie, le Hezbollah et le Hamas. Pour atteindre leur objectif stratégique, les Américains n’iront pas nécessairement jusqu’au clash définitif avec l’Iran. En durcissant leur politique à son égard, ils espèrent encore le persuader de son intérêt à entrer dans le nouveau système régional proposé par Washington ;
6) en réussissant jusqu’ici à entraîner dans leur escalade diplomatique non seulement leurs alliés occidentaux mais aussi Moscou et Pékin, les Etats-Unis réalisent en même temps un double résultat : d’une part, ils isolent l’Iran et, d’autre part, ils interdisent aux Russes et aux Chinois la possibilité de jouer contre eux la carte iranienne dans le futur proche. Bien entendu, si les Russes et les Chinois ont laissé tomber cette carte iranienne c’est sans doute dans certaines limites et en contrepartie d’avantages substantiels dans d’autres domaines ;
7) en choisissant de ne donner aucune chance à l’accord irano-turco-brésilien, les Etats-Unis ont sans doute asséné un coup au crédit diplomatique de Brasilia et d’Ankara mais cela ne veut pas dire qu’ils s’interdiront à l’avenir d’utiliser ces deux cartes –surtout la carte turque- en vue de diminuer le rôle de leurs rivaux européen, russe et chinois dans le projet de reconfiguration géopolitique de la région du Moyen Orient.
La bombe israélienne
Pressée d’un côté par les stratèges du pentagone qui veulent à tout prix sortir du bourbier de l’Irak et de l’Afghanistan et de l’autre par ses alliés arabes qui lui reprochent sa passivité dans le dossier palestinien –considéré à juste titre comme le point de fixation essentiel de toutes les contradictions et de toutes les frustrations dont se nourrissent les violences qui ravagent le Moyen Orient- l’administration Obama a sans doute raison de prendre au sérieux la question palestinienne.
Mais sous la pression de lobbies influents dans les domaines de la politique et de la communication publiques, la lecture que fait cette administration du conflit israélo-palestinien reste d’un simplisme infantile : à entendre les proches du président Obama, la solution de la question palestinienne est rendue difficile en raison essentiellement de l’intransigeance des « durs » des deux côtés ! Si pour la droite israélienne, il suffit de la pression américaine, pour les « durs » du Hamas et du Djihad islamique palestiniens (sans parler du Hezbollah libanais et son allié syrien), Washington ne pourrait les « modérer » ou les neutraliser le cas échéant que si elle coupait ce qui est supposé être leur système nerveux central : l’Iran. La dernière escalade diplomatique américaine contre l’Iran apparaît sous cet angle assez logique.
Le problème dans cette lecture américaine est qu’elle fait fi de la véritable bombe qu’il s’agit de désamorcer avant qu’elle ne fasse exploser avec elle l’ensemble d’une région pourtant vitale pour le système mondial. Avant de s’inquiéter de la virtuelle bombe iranienne, les Américains auraient été mieux avisés de rechercher avec plus de sérieux et de profondeur les raisons qui ont fait échouer toutes les étapes diplomatiques censées mener à la paix depuis Madrid et Oslo.
La question palestinienne dont l’administration américaine reconnaît pourtant la centralité dans l’architecture des conflits qui minent le Moyen Orient ne date pas de 1979, année de la « révolution islamique » iranienne. Le problème palestinien existe bien avant cette date. Ce problème existe parce qu’il existe un problème qui s’appelle Israël. Réduire l’intransigeance des composantes nationales de la résistance palestinienne qui refusent d’abdiquer les droits nationaux légitimes de leur peuple à une « manipulation » syrienne ou iranienne relève d’une analyse schématique.
Le principal pourvoyeur de résistants palestiniens, c’est l’Etat colonial israélien lui-même. Non content d’exister au mépris de la géographie et de l’histoire au détriment d’un peuple qui a été chassé de chez lui par la force, l’Etat colonial d’Israël ne cesse depuis la conférence de Madrid (1991) et d’Oslo (1993) de torpiller le processus de paix AMERICAIN qui est pourtant loin de lui être fatal en s’acharnant chaque année à réduire la superficie de ce qui pourrait devenir un jour un territoire palestinien indépendant jusqu’à lui enlever pratiquement toute viabilité géographique et économique.
Jusqu’à ce jour, cette politique odieuse et vicieuse continue devant une communauté internationale impuissante. Comme un enfant gâté auquel les parents n’ont jamais envoyé un signal fort que les choses peuvent sérieusement changer s’il continue dans ses turpitudes, Israël constitue par sa politique de colonisation criminelle une bombe sociale ambulante. Cette bombe menace y compris la crédibilité et les intérêts stratégiques des Etats-Unis dans cette région du monde. Mais cette bombe, qui a déjà laissé des traces indélébiles dans le corps meurtri du peuple palestinien, menace l’ensemble des peuples de la région d’une conflagration généralisée qui viendra s’ajouter au calvaire quotidien des peuples qui ont déjà goûté aux guerres « civilisatrices » américaines.
Calculs et perspectives
Croire que la neutralisation de l’Iran et de la Syrie (à supposer que les Etats-Unis arrivent à atteindre cet objectif) suffira à obliger les Palestiniens à accepter n’importe quelle solution négociée constitue non seulement une faute morale mais aussi et surtout une erreur stratégique flagrante. Israël peut se cacher derrière son mur de la honte, il peut enfermer les Palestiniens dans un territoire exigu qui ressemble de plus en plus à une prison en plein air, il peut compter sur la lâcheté des régimes arabes corrompus, mais jusqu’à quand pourra-t-il défier les réalités démographiques et historiques de toute une région ?Avec ou sans l’Iran, avec ou sans le Hamas, la bombe israélienne continuera de menacer la région parce que le colonialisme israélien –comme tout colonialisme- est tout simplement une matière sociale inflammable. Si les Américains semblent « aimer » ce qui leur arrive en Irak et en Afghanistan alors que selon leurs propres aveux, ni l’Iran, ni la Syrie, ne semblent jouer un rôle actif dans ces conflits, qu’en sera-t-il demain lorsque, poussés dos au mur, tous les protagonistes de la région se verraient contraints de s’unir et de défendre chèrement leur peau contre l’ennemi commun israélo-américain ?
Tout au long du XXe siècle, l’Orient a cherché à survivre aux agressions impérialistes en mettant en œuvre des formes variées de résistance. Les Etats de la région, produits d’un processus complexe de résistance et de compromis, ont montré plus d’une fois leur impuissance à répondre aux aspirations nationales et sociales de leurs peuples respectifs. Même si elle finirait par avoir lieu, la neutralisation de l’Iran et de la Syrie à laquelle s’attelle manifestement l’Amérique risque d’enlever aux peuples arabes tout espoir de pouvoir s’appuyer sur des Etats en vue de défendre leur intégrité et leur dignité bafouées. Cette neutralisation risque même de précipiter la disqualification historique de l’Etat-nation dans cette région du monde.
Les peuples arabes et musulmans – à commencer par le peuple palestinien- seront contraints de rechercher d’autres formes de résistance et de lutte pour faire valoir leurs droits fondamentaux à la liberté, à la justice et au développement durable. La société civile est appelée à voir son rôle et ses multiples formes de résistance non violente prendre une importance stratégique considérable. Rien ne permet de conclure que la résistance civile des sociétés arabes sera moins radicale quant au fond ou moins efficace quant aux résultats que les différentes formes de résistance politique et militaire tentées jusqu’ici avec le soutien de la Syrie et de l’Iran. Cette perspective ne pourra que conforter les mouvements de solidarité avec le peuple palestinien, à travers le monde, dans leur action civile et démocratique visant à imposer un boycott international de l’apartheid israélien. Les calculs stratégiques israélo-américains apparaîtront, de plus en plus clairement, comme des calculs à courte vue.
Mardi, à l'issue d'un entretien avec Banjamin Netanyahou, le président américain a exhorté Israéliens et Palestiniens à entamer des "pourparlers directs", visant à relancer le processus de paix au Proche-Orient, dans les plus brefs délais. "Bien avant", en tout cas, le mois de septembre et la fin du moratoire imposé depuis dix mois sur les colonies dans les Territoires.
Citation :
Israéliens et Palestiniens doivent mettre l'été à profit pour relancer le processus de paix. Tel est le message adressé par Barack Obama aux deux parties, à l'issue de son entretien avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, tenu mardi dans le bureau ovale de la Maison blanche. Pour le président américain, le temps presse. En septembre, s'achève en effet le moratoire sur les constructions de logements de colons dans les Territoires. Or, sa prorogation, essentielle pour restaurer un semblant de confiance entre les deux camps, est encore loin d'être acquise. Instauré en novembre dernier par Benjamin Netanyhou, sous forte pression américaine, la mesure est effectivement loin de faire l'unanimité au sein du gouvernement israélien à dominante conservatrice.
Apaisement
Face à tant d'incertitudes, et alors que la crise de "flottille de la liberté" a perdu en intensité, Washington veut donc accélérer la cadence. "Nous nous attendons à ce que les pourparlers de proximité (menés sous médiation américaine, ndlr) conduisent à des pourparlers directs", a déclaré Barack Obama à l'issue des échanges. Dans son esprit, ceux-ci doivent débuter "bien avant" l'expiration du fameux moratoire. A ses côtés, Benjamin Netanyahou n'a pas dit autre chose, affirmant qu'il était "grand temps" de passer à la phase directe des négociations. Le Premier ministre israélien a alors appelé de ses vœux une rencontre avec Mahmoud Abbas, le chef de l'Autorité palestinienne, afin de relancer les discussions portant sur la création d'un Etat palestinien. Un souhait quelque peu prématuré, estime-t-on du côté de Ramallah, les pourparlers indirects ayant insuffisamment avancé depuis l'offensive israélienne de 2008 sur la bande de Gaza, pour pouvoir passer à un nouveau stade de négociations.
En tout état de cause, à Washington, Benjamin Netanyahou a pu, lui, se féliciter, du réchauffement des relations israélo-américaines. En froid avec le Premier ministre israélien depuis le mois de mars dernier - et l'annonce de nouvelles colonies à Jérusalem-Est en pleine visite du vice-président Joe Biden dans la région - Barack Obama avait annulé le dernier rendez-vous prévu entre les deux hommes, le 1er juin dernier, au lendemain de l'assaut lancé contre "la flottille de la liberté" et qui s'était soldé par la mort de neuf militants pro-palestiniens turcs. Depuis cet éprouvant épisode, Benjamin Netanyahou a, selon la diplomatie américaine, pris des décisions allant dans le bon sens. A commencer par la mise sur pied d'une commission d'enquête - même israélienne et non internationale - pour faire la lumière sur le sanglant assaut ou, surtout, un allègement du blocus terrestre de la bande de Gaza. Signe visible de cette "détente", le Premier ministre de l'Etat hébreu a eu le droit, mardi, de poser devant les photographes au côté du leader américain. Il avait en effet été privé de cette faveur en mars dernier...
Nucléaire: Obama refuse qu'Israël soit "singularisé" - 07 juillet 2010
WASHINGTON - Barack Obama a averti mardi que montrer Israël du doigt à cause de son programme nucléaire --dont l'Etat hébreu n'a jamais admis l'existence-- pourrait miner la tenue de la conférence internationale pour un Proche-Orient dénucléarisé prévue en 2012.
Citation :
Le président américain a lancé son avertissement via un communiqué qui abordait ses entretiens avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche mardi. "Le président a tenu à souligner que la conférence pourrait seulement avoir lieu si tous les pays se sentent assez en confiance pour y participer", a expliqué la présidence dans un communiqué. Il a également averti que "toute tentative de stigmatiser Israël rendra improbables les perspectives d'une telle conférence".
La tenue de la conférence sur un Proche-Orient dénucléarisé avait été annoncée en mai lors de la conférence de suivi du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) aux Nations unies à New York. Les Israéliens n'ont jamais reconnu disposer de l'arme atomique et refusent d'adhérer au TNP.
Lors de la conférence de suivi, les participants avaient adopté une déclaration finale affirmant qu'il importe qu'Israël adhère au traité et place toutes ses installations nucléaires sous les garanties globales de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)". Israël avait protesté, affirmant être "la seule véritable démocratie au Proche-Orient et le seul pays menacé d'anéantissement".
Au sortir de ses entretiens avec M. Netanyahu mardi, Barack Obama a dit avoir assuré le chef du gouvernement israélien que la politique américaine en matière de prolifération nucléaire au Proche-Orient n'"a pas changé". "Nous sommes intimement convaincus que, vu sa taille, son histoire, la région dans laquelle il se trouve, et les menaces auxquelles il doit faire face, Israël a des obligations exceptionnelles en matière de sécurité", a dit M. Obama.
Obama : il est interdit d’évoquer le nucléaire israélien
Publié le Mercredi 07 Juillet 2010 à 09:43
Citation :
arabs48.com - A l’issue de la rencontre entre Barack Obama et Benyamin Netanyahu à la Maison blanche, des sources politiques à Washington ont révélé que les négociations directes entre Israël et l’autorité palestinienne vont reprendre dans quelques semaines. Par ailleurs, les accompagnateurs du chef du gouvernement israélien se sont dits satisfaits des déclarations d’Obama, relatives à l’ambigüité nucléaire israélienne.
Des sources de l’administration américaine ont déclaré que le Président Obama et le chef du gouvernement israélien ont évoqué les négociations indirectes, et les moyens de les relancer pour parvenir aux négociations directes.
Selon le journal israélien, Yediot Aharonot, le gel des implantations en Cisjordanie dont les colonies d’al-Qods occupé, a été abordé lors de cette rencontre, mais les deux parties ont tenu à l’esquiver pendant la conférence de presse.
Dans un entretien qui s’est poursuivi pendant une heure 40 minutes, Netanyahu a laissé entendre : "ce qui est demandé à Israël, c’est de faire des concessions, alors que le sérieux des Palestiniens sur des affaires substantielles n’a pas été examiné". Selon ses dires, "les Palestiniens doivent clarifier leur position lors des négociations directes envers le droit au retour et la fin du conflit".
A en croire des sources politiques américaines, cette rencontre qualifiée par Obama "d’excellente", était une réussite à l’inverse des rencontres précédentes entre les deux hommes.
Par ailleurs, des sources israéliennes ont indiqué que les déclarations d’Obama au sujet de l’ambigüité nucléaire israélienne n’ont jamais été faites par un ancien président américain, notamment au regard de l’inquiétude d’Israël quant à la possibilité d’un changement de la politique US dans ce domaine. Bien que les Etats-Unis aient décidé pendant la conférence du nucléaire de Washington de faire d’Israël un cas spécial. Barack Obama avait alors déclaré : "nous pensons que compte tenu de sa puissance, de son histoire dans la région où il se trouve, et des menaces qui le guettent, Israël a des besoins sécuritaires spécifiques…il faut qu’il ait la capacité de riposter à toute menace le visant dans la région".
Le Président Obama a loué la volonté d’Israël pour la paix, et son sérieux en vue de renouer avec les négociations directes avec l’autorité palestinienne. Le Président américain a, dans ce contexte, prévenu "que cibler le programme nucléaire israélien pourrait torpiller la tenue de la conférence sur le désarmement au Moyen-Orient, prévue pour 2012". Obama a adressé cette mise en garde dans un communiqué publié mardi au sujet de ses entretiens avec Netanyahu à la Maison blanche. "Cette conférence ne pourrait réellement avoir lieu, que si tous les pays éprouvent le besoin d’y participer ; toute tentative de mettre l’accent sur Israël rendrait peu probable sa tenue".
L’organisation d’une conférence sur le désarmement au Moyen Orient a été annoncée en mai dernier lors d’une conférence de suivi sur le traité de non prolifération nucléaire (TNP), organisée par les Nations-Unies à New-York.
Le moyen orient ne désarmera jamais tant qu'il y restera une seule goutte de pétrole : parce que les pays producteurs d'armes, comme les USA, Israël, la France et d'autres, ont trop besoin des pétrodollars pour financer leurs propre armement...
Toutes ces déclarations pseudo-pacifistes ne sont que des foutaises jetées à la face du monde!
D'où cette impunité dont bénéficie un Etat voyou comme Israel. Puisque sa fonction est d'empêcher la paix, pour le bonheur des marchands d'armes.
Lettre secrète américaine à Israël sur son engagement nucléaire
Citation :
08/07/2010 - Almanar - "Israël" a récemment reçu une "lettre secrète" des Etats-Unis dans laquelle Washington réaffirme son engagement au niveau de la coopération nucléaire avec l'entité sioniste, bien que cette dernière n'ait pas signé le Traité de la non prolifération nucléaire.
La radio militaire israélienne a annoncé que "les Etats-Unis ont promis à Israël de lui vendre des matières nécessaires à la production de l'électricité et à la technologie scientifique, qualifiant Israël de "pays responsable qui se comporte avec modération malgré ses capacités".
Selon la même source, d'autres pays ont refusé de collaborer avec Israël dans le domaine nucléaire, vu que ce dernier n'est pas signataire du TNP. "Ceci a compliqué la production de l'énergie à Tel Aviv", a-t-elle ajouté.
Le Président américain Barack Obama avait annoncé mardi dernier lors de la réception du Premier ministre israélien Benjamin Netenyahu qu'il n'y a eu aucun changement dans la politique américaine envers la position israélienne quant au Traité de la non prolifération nucléaire.
La grande Amérique devrait être plus juste dans ses relations internationales. Elle encourage Israel et veut détruire l'Iran pour ses ambitions d'un nucléaire civil.
Accueil chaleureux entre Obama Netanyahu: notre alliance ne peut pas être brisée
Mercredi 7 Juillet 2010
Citation :
Le président américain, Barak Obama, a réservé, mardi, un accueil chaleureux au premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à qui il a rappelé son engagement en faveur de la sécurité d’"Israël".
Au cours de cet entretien, le président américain a affirmé qu'il fera tout pour renforcer ses relations avec "Israël". Selon lui, "l'alliance ferme qui relie les Etats-Unis à "Israël" ne peut pas être brisée, car elle englobe nos intérêts sécuritaires et stratégiques".
"Notre alliance est entre deux pays démocratique qui partagent un ensemble de valeurs communs", a-t-il insisté, tout en ajoutant que "nos deux peuples se rapprochent de plus en plus les uns des autres, avec le temps".
Obama a, en outre, salué la retenue dont a fait preuve l'entité sioniste ces derniers mois et a réitéré, comme Netanyahu, son inquiétude quant au programme nucléaire iranien, qu’ils ont aussi évoqué.
S'agissant des soi-disant "tensions" entre les deux alliés, Netanyahu les a qualifiées de "très fausses", accusant les médias de propager de telles informations.
Netanyahu a également affirmé que ses discussions avec Obama était "globale et excellente", indiquant avoir abordé "les moyens de coopération en matière de sécurité et de renseignements". Il a poursuivi qu'ils se sont mis d'accord "sur la poursuite du travail dans les mois et les années qui viennent afin de protéger leurs intérêts communs face aux nouveaux défis".
Lors de sa précédente visite en Mars, Netanyahu n’avait eu droit ni à une photo officielle ni à une conférence de presse commune à cette occasion, Washington ayant mal accepté que soient annoncés de nouveaux projets de colonies à l'Est de Jérusalem occupée en pleine visite du vice-président, Joe Biden.
Cette fois, tandis que les journalistes emplissaient le bureau ovale, les deux dirigeants se sont assis côte à côte
11/07/2010 - Almanar - L'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert était de nouveau interrogé dimanche par la police dans le cadre de l'enquête sur l'affaire "Holyland", un énorme scandale immobilier à Jérusalem, a annoncé un porte-parole de la police.
Il avait déjà été interrogé à deux reprises en mai par des enquêteurs de la brigade des fraudes.
"Ehud Olmert s'est rendu dimanche matin au siège de la brigade" à Lod près de Tel-Aviv, a indiqué le porte-parole Micky Rosenfeld.
Il est soupçonné de blanchiment d'argent, de corruption et d'abus de confiance à l'époque où il était maire de Jérusalem et ministre du Commerce et de l'Industrie.
D'après les médias, il est soupçonné d'avoir reçu un pot-de-vin de 3,5 millions de shekels (700.000 euros) pour donner son feu vert au projet "Holyland", un gigantesque complexe immobilier à Jérusalem, lorsqu'il était maire de la Ville sainte (1993-2003).
L'ancien Premier ministre oppose un démenti catégorique à ces accusations, affirmant n'avoir autorisé qu'un projet initial beaucoup plus modeste.
M. Olmert, 64 ans, est par ailleurs jugé depuis septembre 2009 pour trois autres affaires remontant à l'époque où il était maire de Jérusalem puis ministre de l'Industrie et du Commerce (2003-2006).
États-Unis : Des paramilitaires juifs "se préparent au pire" face à la "menace islamique"
05/09/2010
Un groupe de juifs activistes américains estime que les Israéliens sont en danger, où qu'ils soient - et estime qu'ils devraient se préparer au pire. Ses membres sont impliqués dans la formation paramilitaire intensive et les méthodes de survie.
Vraiment étonnant de la part des USA qui laissent autant de liberté à ces aventuriers qui minent la noble société américaine.
Foxbat16
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Messages : 2892Points actifs : 4005Localisation : Bab El OuedInscription : 11/04/2010Nationalité :
Sujet: Re: Israel Lun 6 Sep 2010 - 22:35
La majorité des jeunes juifs contre l’égalité des droits avec les Arabes
Citation :
06/09/2010 Un sondage réalisé par le professeur Kamil Fox, de l’université de « Tel-Aviv », a révélé qu'une grande majorité des jeunes juifs, de 15 à 18 ans sont contre l’égalité des droits avec les Arabes, et affirment qu’ « Israel » doit être un Etat juif.
Quoique 64% des jeunes juifs reconnaissent que les Arabes vivant dans les territoires occupés en 1948 sont privés de leurs droits, 59% d'entre eux pensent qu’il ne faut pas accorder l'égalité aux Arabes.
Cependant 96% des jeunes juifs ont affirmé qu’ « Israël » doit être un Etat juif. Et 41% d’entre eux se sont prononcés en faveur de la déchéance de la citoyenneté à ceux qui s’y opposent.
50% des jeunes interrogés ont également exprimé leur refus d’étudier dans une classe, où il y a au moins un élève arabe.
Foxbat16
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Sujet: Re: Israel Lun 6 Sep 2010 - 22:35
Comment interprêter ces chiffres ? Israel est-il vraiment un Etat démocratique ?
Vidéo : Michel Collon flingue les 10 mensonges qu’on entend dans les médias
by admin on 17 septembre 2010
Nous vous avions promis du contenu. Nous attaquons fort : voici une vidéo très instructive du journaliste d’investigation belge « Michel Collon » que nous avons eu l’honneur de rencontrer, et qui soutient notre initiative.
Il a écrit un livre intitulé « Israel, Parlons-en », qui aurait plutôt dû s’appeler « Israel, Parlez-en » où il démonte point par point tous les grands mythes de la propagande israélienne. Ce livre s’adresse à toutes les personnes confrontées à des gens désinformés au quotidien et leur donne les moyens de faire ouvrir les yeux à leurs interlocuteurs.
A l’heure actuelle, il y a « 23,395 personnes [qui] aiment ça » sur Facebook. Pas mal pour une vidéo, non ?
Michel Collon : "Les 10 grands médiamensonges d'Israël"
Michel Collon, écrivain et journaliste, animateur du site michelcollon.info, répond aux grands mythes qui servent à justifier Israël et sa politique :
Ahmadinejad: "Netanyahu est un tueur en série qu’il faut juger"
24/09/2010 - almanar
Citation :
Le président iranien Mohammad Ahmadinejad a déclaré dans une interview sur la chaîne satellitaire américaine CNN que « Netanyahu est un tueur en série qu’il faut poursuivre en justice pour avoir assassiner des femmes et des enfants ».
Concernant sur les sanctions à l'encontre de l'Iran, il a affirmé qu'il « ne laissera personne nuire à l'Iran » et que « son pays ne souhaite pas posséder une bombe nucléaire, car sa possession n’est pas dans leur intérêt », ajoutant que la crainte d'une bombe nucléaire vient de l'entité sioniste et certains dirigeants d'Amérique, et donc, c’est l'entité et à l’administration des États-Unis de désarmer leurs arsenaux nucléaires parce que la véritable menace vient des bombes nucléaires qu’ils possèdent ! »
Pour ce qui est d’un éventuel dialogue avec le président Obama, Ahmadinejad a déclaré que tout dépend des conditions et des circonstances, notant qu’il est très utile pour des chefs d'Etat et les médias de se réunir afin d'échanger des idées et leurs points de vue dans les couloirs de l'Organisation des Nations Unies et lever de nombreux obstacles ».
En ce qui concerne la libération des deux Américains, accusés d'espionnage et qui ont sont entrés illégalement en Iran le président Ahmadinejad a dit ne pas avoir d’influence direct sur le dossier seul le juge en charge décide.
Et sur la libération de l’espionne Sara Shord, le président iranien a assuré que sa libération est un acte humanitaire et de compassion fondé sur une proposition, mais que « nous n'avons pas eu d'intervention juridique sur son dossier » a-t-il souligné.
Serment d'allégeance à un "Etat juif": Lieberman satisfait
07/10/2010 - almanar
Citation :
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, s'est félicité jeudi d'un projet de loi du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui obligera les candidats à la citoyenneté à prêter allégeance à "Israël, Etat juif et démocratique".
"Je félicite le Premier ministre pour sa décision d'aller de l'avant avec cette législation", a affirmé Lieberman à la radio publique. "Toute personne qui veut recevoir la citoyenneté israélienne devra prêter serment d'allégeance à "Israël" en tant qu'Etat juif et démocratique", a ajouté Lieberman, qui est le principal allié de Netanyahu.
Le texte, qui doit être présenté dimanche au conseil des ministres, amende la loi actuelle sur la citoyenneté et comprend le paragraphe suivant: "Je jure de respecter les lois de l'Etat d'Israël comme Etat juif et démocratique", selon un communiqué du bureau du Premier ministre.
Cet amendement controversé apparaît comme une victoire pour l'aile droite et extrémiste de la majorité gouvernementale, en particulier pour le parti de Lieberman, Israel Beiteinou, tandis qu'il inquiète les Arabes, qui constituent 20% de la population totale de l’entité sioniste.
Selon les analystes politiques, Netanyahu chercherait à s'attirer les bonnes grâces de Lieberman afin d'obtenir son soutien, ou au moins sa neutralité, au cas où il déciderait de décréter un nouveau gel de la colonisation en Cisjordanie occupée.
M. Netanyahu a pour l'instant refusé de prolonger le gel partiel de la colonisation qu'il avait décrété il y a dix mois.
L’Autorité palestinienne a averti qu'elle mettrait fin aux négociations directes relancées le 2 septembre si la colonisation reprenait. Mahmoud Abbas doit se prononcer sur le sujet lors d'une réunion de la Ligue arabe prévue vendredi à Syrte (Libye).
Israël, les travaillistes veulent se débarrasser d’Ehud Barak
Publié le Lundi 11 Octobre 2010 à 10:15
Citation :
Les ministres travaillistes du cabinet Netanyahu ont l’intention de démettre Ehud Barak, qui occupe également le portefeuille de la défense, de ses fonctions du chef du parti travailliste.
Le journal israélien Maariv a titré à sa une dans son édition de ce lundi : "Rébellion au sein du parti travailliste". Celle-ci intervient dans la foulée des déclarations de Barak approuvant "la loi d’allégeance". Les sondages montrent par ailleurs un déclin, sans précédent, du parti travailliste.
Maariv a rapporté les propos des responsables au sein du parti travailliste qui estiment que "Barack a détruit le parti", et qu’il ne leur reste plus d’autre choix que de le destituer.
Selon les mêmes sources, une stratégie se prépare en vue de convoquer un congrès avant la fin de l’année afin d’amender le règlement intérieur du parti, et fixer une date pour l’organisation des primaires.
Maariv ajoute que les sondages qui ont crédité le parti travailliste, sous la présidence de Barak, de six sièges au sein de la Knesset ; sa prestation, et ses rapports avec les ministres de son groupe, ont poussé les ministres travaillistes à planifier son limogeage, en tant que numéro un du parti.
Les statuts du parti travailliste stipulent que les primaires doivent avoir lieu une année avant la tenue des élections générales de la Knesset.
Le journal israélien a parlé "d’erreurs politiques" de Barak, au cours de la dernière période, qui lui ont fait perdre sa base au sein du parti. Ehud Barak n’a pas discuté, selon le journal israélien, avec les ministres travaillistes sa position envers la loi d’allégeance. Ses différends avec le ministre Benyamin Ben Eliezer suite aux fuites sur sa rencontre avec le chef de la diplomatie turque, l’accablent davantage. Il a également tourné le dos au ministre Shlom Samhoun dont il était proche, et a perdu beaucoup de sa popularité suite à son désaccord, hyper-médiatise, avec le chef d’état major israélien, Gabi Ashkenazi.
Ce faisant, les membres arabes de la Knesset ont fustigé le gouvernement israélien après son approbation dimanche du projet d’amendement de la loi contraignant tout candidat non-juif à la citoyenneté israélienne de prêter allégeance à "l’Etat juif et démocratique d’Israël". Des dizaines de milliers d’intellectuels juifs ont manifesté à Tel-Aviv contre cette loi.
Les députés arabes israéliens ont, quant à eux, vilipendé cet amendement . Selon le député Mohamed Baraka, "celui-ci n’est pas Liebermann, c’est le vrai Netanyahu", l’accusant "de tirer le premier coup en vue de législations racistes d’envergure pendant la session d’hiver de la Knesset". Et de poursuivre : "Celui-ci n’est pas Liebermann mais Ehud Barak qui a donné son accord de principe à cet amendement et contribue ainsi à mettre Israël en tête des régimes les plus racistes du monde contemporain".
Jamal Zahalka, un autre membre arabe de la Knesset, a tiré à boulets rouges sur Israël dont "le gouvernement est atteint d’une démence raciste", "en l’absence de garde-fous intérieurs, l’opinion arabe est obligée de se tourner vers la communauté internationale pour arrêter cette démence", a-t-il préconisé.
Tzipi Livni, Israël est devenu "une risée politique"
Publié le Lundi 11 Octobre 2010 à 17:42
Citation :
Tzipi Livni, membre de la Knesset et chef de l’opposition en Israël, s’est attaquée à l’approbation du gouvernement Netanyahu de la loi de la citoyenneté, déplorant "qu’Israël se soit transformé d'un Etat juif démocratique en une risée politique".
"La chose la plus importante que l’on doit préserver, est qu’Israël sera un Etat juif où règne la justice et l’égalité entre ses différents habitants", a souligné Tzipi Livni, faisant remarquer que "ce type d’arbitraire ne pousse pas les choses vers l’avant, mais au contraire, nous conduira à des conflits internes stériles. C’est une mauvaise décision qui ne préserve pas Israël en tant qu’Etat juif, mais lui porte atteinte".
Pour sa part, le parti d’Avigdor Liebermann, "Israël beitonou", a exprimé son profond soulagement suite à l’approbation de cette loi, précisant qu’"il s’agit d’un message clair pour tous ceux, à l’intérieur et à l’extérieur, qui ne considèrent pas Israël comme un Etat juif".
Des sources de ce mouvement extrémiste ont annoncé que "le parti va continuer à appliquer l’ensemble des principes auxquels il croit, et à obtenir l’allégeance totale de toute personne naturalisée en Israël".
Pour sa part, Benyamin Netanyahu a déclaré ce soir à l’ouverture de la séance d’hiver de la Knesset qu’il "est prêt à prolonger le moratoire sur le gel de la colonisation en Cisjordanie, à condition que l’autorité palestinienne reconnaisse Israël comme un Etat juif". Et d’ajouter :" je regrette que les Palestiniens n’ont pas répondu à mon appel de reconnaître Israël en tant qu’Etat juif, et les Etats-Unis tentent par d’autres moyens de maintenir les négociations".
Il a encore laissé entendre : "si la direction palestinienne dit d’une manière claire à son peuple qu’elle reconnaît Israël comme un Etat pour le peuple juif, je serais prêt à tenir une réunion de mon cabinet et à lui demander de ratifier un gel supplémentaire de l’extension des colonies".
Et de poursuivre : "les Etats-Unis présentent des suggestions, et nous les étudions avec circonspection, conformément aux intérêts israéliens à leur tête la sécurité et le droit à l’existence".
Netanyahu a prétendu que "le refus des Palestiniens de la reconnaissance des droits du peuple juif, et ses relations historiques dans cet endroit, est à l’origine du conflit. Sans le règlement de cette question, le conflit n’arriverait pas à son terme".