Sujet: Afghanistan: Un hélicoptère de l'OTAN s'écrase Jeu 7 Fév 2013 - 23:59
Un hélicoptère de l'OTAN s'écrase en Afghanistan
07/02/2013
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Un hélicoptère de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS), sous l'égide de l'OTAN, s'est écrasé jeudi en Afghanistan, a indiqué l'Alliance dans un communiqué.
"Un hélicoptère de la Force internationale d'assistance à la sécurité s'est écrasé aujourd'hui dans l'est de l'Afghanistan", a précisé l'OTAN.
Sans préciser l'endroit où l'hélicoptère s'est écrasé, le communiqué a déclaré que "l'ISAF était en train d'examiner les circonstances de l'incident pour déterminer ce qui s'est passé".
"Tous les membres d'équipage ont été sauvés, aucune victime n'étant rapporté...", a affirmé le communiqué.
Une violente explosion a secoué jeudi le nord de la ville de Kunduz, capitale de la province du même nom, à environ 250 km au nord de Kaboul, capitale afghane, d'après un fonctionnaire local.
La déflagration a eu lieu jeudi à 10h40 heure locale devant la maison du gouverneur de la province, a rapporté le fonctionnaire à Xinhua, avant d'ajouter qu'un véhicule de la police avait été endommagé par l'explosion. Cependant, il a préféré gardé l'anonymat, expliquant que les autorités doivent mener l'enquête avant de communiquer avec les médias sur l'affaire.
Entre-temps, le porte-parole de la police de la province, Sayed Warwar Hussaini, a insisté sur le fait que l'accident n'avait fait aucune victime, et a déclaré que l'enquête était en cours.
Un avion de la coalition internationale s'est écrasé en Afghanistan en tuant des soldats
27.04.2013, 21:34, heure de Moscou
Citation :
À la suite de l'accident d'un avion dans le sud de l'Afghanistan, quatre soldats de la coalition internationale ont été tués, ont rapporté les médias en référence à une déclaration officielle de l'OTAN.
On ignore pour quelles raisons l'avion s'est écrasé. Selon les données préliminaires, aucune opération militaire n'avait eu lieu dans la région de la tragédie. D'autres détails n'ont pas été divulgués.
Actuellement, environ 100 000 personnes de la coalition internationale se trouvent en Afghanistan, le retrait de la partie principale du contingent du pays est prévu pour fin 2014.
Un homme portant l'uniforme de l'agent de sécurité de l’Afghanistan a fusillé trois soldats de l'OTAN dans l'est du pays, selon des responsables de la Force internationale d'assistance et de sécurité.
Les détails de l'incident n'ont pas été déclarés.
Plus d'une centaine de soldats étrangers ont été tués en Afghanistan cette année, environ 80 d'entre eux sont les Américains.
La dernière attaque contre les soldats américains a eu lieu le 11 août dernier, lorsque trois soldats ont été tués dans une attaque réalisée par les rebelles dans l'est de l'Afghanistan.
Afghanistan: cinq civils tués par une frappe de l’Otan dans l’est
AFP 5 OCTOBRE 2013 À 10:59
Prières devant les cercueils de civils qui auraient été tués lors d'une frappe de l'OTAN, le 5 octobre 2013 près de Jalalabad (Photo Noorullah Shirzada. AFP)
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Cinq civils afghans, dont trois enfants, ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi par une frappe aérienne de l’Otan dans la province de Nangarhar, dans l’est de l’Afghanistan, ont affirmé à l’AFP des responsables locaux. «La nuit dernière, vers 23H00, cinq civils âgés de 12 à 20 ans étaient en train de chasser des oiseaux avec des fusils à plomb, à environ huit kilomètres de Jalalabad (la capitale provinciale, ndlr) quand ils ont été visés par une frappe aérienne des forces étrangères», a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police provinciale, Hazrat Hussain Mashreqiwal.
«Leurs corps ont été transportés à l’hôpital de Jalalabad», a-t-il ajouté. La mort des cinq civils a également été confirmée par le porte-parole du gouvernement local, Ahmad Zia Abdulzai.
Trois des cinq personnes tuées par le bombardement étaient des «écoliers», a précisé un porte-parole du ministère de l’Education local, Mohammad Atif Shinwari.
L’Otan a de son côté indiqué qu’une «enquête était en cours», mais n’avoir connaissance à ce stade d’aucune victime civile.
«Les forces de la coalition et l’armée afghane ont riposté à une attaque en menant une frappe de précision contre des insurgés», a précisé à l’AFP, Will Griffin, un porte-parole de l’Otan.
Les victimes ont été enterrées samedi matin dans la banlieue de Jalalabad et une foule de plusieurs dizaines de personnes, aux visages crispés par la colère et la tristesse, a assisté à une prière en leur hommage, a constaté un photographe de l’AFP.
«A mort les États-Unis, à mort Karzaï! (le président afghan, ndlr)», ont crié plusieurs d’entre eux.
Les victimes civiles causées par les frappes aériennes de l’Otan sont un motif de colère récurrent du président Hamid Karzaï à l’égard de la Force internationale de l’Otan dans le pays (Isaf).
Le 7 septembre, seize civils avaient été tués par une frappe aérienne dans la province de Kunar (est), selon la présidence afghane, qui avait «fermement condamné» l’incident.
L’Isaf avait affirmé que cette frappe avait tué dix insurgés talibans. Chassés du pouvoir en 2001, les rebelles fondamentalistes mènent une guérilla contre les forces afghanes et la coalition militaire internationale menée par les Etats-Unis.
Début février, M. Karzaï avait interdit à ses forces amées de solliciter l’appui aérien de l’Otan, après que dix femmes et enfants eurent été tués, dans le Kunar le long de la frontière pakistanaise, où les talibans sont très présents.
L’Otan a transféré en juin la responsabilité de la sécurité du pays aux forces afghanes et se contente désormais de missions de formation et de soutien.
La coalition doit retirer la grande majorité de ses 87.000 soldats du pays d’ici la fin 2014, faisant craindre une flambée de violences dans un contexte politique sensible, une élection présidentielle étant prévue le 5 avril.
Douze ans de guerre et les moyens militaires colossaux déployés par l’Otan n’ont pas réussi à mater les talibans et les tentatives de négociations de paix avec les rebelles n’ont débouché sur aucune avancée significative.
Samedi, trois personnes ont été tuées, dont un chef tribal, dans l’explosion d’une bombe artisanale au passage de leur véhicule dans la province de Farah (ouest), a indiqué à l’AFP Abdul Rahman Zhawandai, porte-parole du gouvernement local.
Cinq soldats de l'OTAN ont péri au cours d’une journée en Afghanistan. Quatre d'entre eux ont été tués dans la matinée du 6 octobre, dans le sud du pays à la suite d’une explosion d'une bombe improvisée. Un autre soldat a été fusillé le 5 octobre.
Officiellement, le commandement de l'OTAN ne donne aucune information sur la nationalité des militaires tués, toutefois, l'agence Associated Press en référence à une source dans les forces armées a déclaré que tous les quatre soldats tués par la bombe étaient les Américains. La nationalité du soldat fusillé reste inconnue.
La présence de forces américaines en Afghanistan après 2014 est encore loin d’être acquise
14 octobre 2013 – 17:15
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Verra-t-on encore des militaires américains en Afghanistan après la fin de l’année 2014? A cette date, le mandat de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), déployée dans le pays sous l’autorité de l’Otan, sera terminée et une autre mission, appelée “Resolute Support” devrait théoriquement prendre le relais, sous réserve qu’un accord stratégique soit trouvé entre Washington et Kaboul d’ici là.
Justement, c’est la raison pour laquelle John Kerry, le chef de la diplomatie américaine, s’est rendu dans la capitale afghane pour rencontrer le président Karzaï afin d’évoquer le sujet. Si des points de convergences ont pu être trouvés à cette occasion, notamment sur les modalités d’intervention des forces américaines, aucun accord n’a pour autant été conclu.
Sur le principe, le président afghan serait favorable au maintien d’un contingent américain fort de 10.000 hommes. Seulement, il n’est pas question d’accorder à ces derniers la moindre immunité juridique. Or, ce point n’est pas négociable pour Washington, pour qui il n’est pas question de voir ses soldats éventuellement être jugés par la justice afghane pour des délits commis lors de leur mission.
Cette question de l’immunité juridique avait déjà été posée en Irak. Ne l’ayant pas obtenu de la part des autorités de Bagdad, les Etats-Unis décidèrent le retrait total de leurs troupes, lesquelles devaient apporter un appui aux forces armées irakiennes. Faute d’accord bilatéral avec Kaboul, l’administration Obama a d’ores et déjà indiqué à prendre une décision identique. “Il faut souligner que si cette question de (l’immunité) n’est pas résolue, malheureusement il ne pourra y avoir de traité”, a rappelé John Kerry.
De son côté, ke président Karzaï a précisé que cette question de l’immunité des militaires américains serait soumise à la Loya Jirga, la grande assemblée des chefs tribaux afghans, soulignant que ce problème “dépasse l’autorité du gouvernement” afghan. Mais une issue à la fois rapide et positive est loin d’être acquise, même si les forces armées afghanes auront d’énormes difficultés à assurer leurs missions après 2014…
Quoi qu’il en soit, le chef du mouvement taleb afghan, le mollah Omar, a mis la pression, le 13 octobre. “Les envahisseurs et leurs alliés doivent comprendre que (la signature) de l’accord stratégique aurait de graves conséquences pour eux”, a-t-il menacé, dans un communiqué diffusé via Internet, en insistant sur le fait que le maintien de bases américains en Afghanistan “ne sera jamais accepté” et que “le jihad armé se poursuivra à leur encontre avec encore plus de force”.
Washington reconnaît l’échec de l’Occident en Afghanistan
dimanche, 03 novembre 2013 05:05
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IRIB- Une autorité américaine a reconnu l’échec de l’Occident, en Afghanistan, et le massacre des civils, dans ce pays.
James Dobbins, émissaire américain pour l’Afghanistan et au Pakistan, a reconnu que la présence militaire américaine, en Afghanistan, a aggravé l’insécurité et les affrontements, et a occasionné de terribles pertes. Dobbins a ajouté que Téhéran et Moscou pourront participer, après le retrait des forces étrangères de l’Afghanistan, à la reconstruction de ce pays sinistré et détruit.
Les Etats-Unis et l’OTAN se sont engagés à retirer, d’ici 2014, toutes les forces étrangères de l’Afghanistan, pourtant, Washington tente d’y garder une partie de ses militaires, en exerçant des pressions sur Kaboul, pour qu’il signe l’accord sécuritaire avec Washington. Depuis l’attaque des Etats-Unis et de leurs alliés contre l’Afghanistan, en 2011, jusqu’à présent, plus de 20.000 civils ont été tués, et la plupart des infrastructures, comme les routes, les ponts, les installations et les réseaux du transfert d’électricité et d’eau, ont été détruites.
Susan Rice à Karzaï: pas de signature, pas de soldats et plus d’aide!
Posté par Jacques N. Godbout le 25/11/2013 à 18:00
La conseillère à la Sécurité du président américain, Susan Rice, à Washington le 9/92013 (Archives/AFP)
Citation :
Le ton monte entres les États-Unis et Hamid Karzaï. La conseillère de sécurité nationale américaine, Susan Rice, ne pratique pas la langue de bois: pas de signature du traité bilatéral de sécurité, pas de soldats et, peut être, plus d’aide non plus!
En visite à Kaboul, Susan Rice a prévenu ce lundi 25 novembre le président afghan Hamid Karzaï que, de l’avis de la Maison-Blanche, il ne serait pas viable de retarder la signature de l’accord de sécurité entre leurs deux pays.
Elle a répété que, sans signature rapide, les États-Unis «n’auraient pas d’autre choix» que de commencer à prévoir un après-2014 où les troupes américaines ou de l’Otan ne seraient plus présentes en Afghanistan, rapporte l’AFP.
Elle a également laissé planer une menace sur les promesses d’aide faites auparavant par l’Otan à l’Afghanistan.
La visite de Mme Rice intervient alors que le président Karzaï, coincé entre les talibans et ses commanditaires américains, tergiverse sur la signature du traité bilatéral de sécurité (BSA) que Washington et Kaboul négocient laborieusement depuis des mois.
La Loya Jirga, grande assemblée traditionnelle afghane, a pourtant approuvé dimanche cet accord, qui doit définir les modalités de la présence militaire américaine en Afghanistan après le départ des 75.000 soldats de l’Otan, fin 2014, qui fait craindre une flambée de violences dans le pays dont les talibans comntrôlent encore une partie du territoire.
Nalgré l’approbation écrasante du BSA par la Loya Jirga, le président Karzaï a énoncé de nouvelles conditions pour signer l’accord et a indiqué qu’il n’était pas prêt à signer le BSA rapidement.
Les États-Unis, a-t-il indiqué, doivent fournir des garanties quant à leur participation au processus de paix avec les insurgés talibans.
Karzaï pose aussi comme condition la fin de toutes les opérations militaires américaines touchant les maisons afghanes, qui, selon lui, violent la souveraineté afghane.
Surtout, président afghan souhaite que la promulgation de l’accord ait lieu après l’élection présidentielle d’avril 2014, à laquelle la Constitution lui interdit de se présenter. De cette façon, il ne porterait pas la responsabilité de la signature du traité aux yeux des insurgés qui, déjà, ne le porte pas dans leur coeur et qui ont juré d’exécuter tous ceux qui approuverait un telle entente.
La conseillère à la sécurité nationale du président Obama était donc à Kaboul pour signifier à Hamid Karzaï que retarder la signature jusqu’aux élections de l’année prochaine n’était pas viable, car cela ne donnerait pas la clarté nécessaire aux États-Unis et à l’Otan pour planifier leur présence après 2014.
Elle a aussi prévenu que l’absence d’un BSA signé mettrait en danger les promesses d’aides faites par l’Otan et d’autres pays aux conférences de Chicago et Tokyo en 2012.
Pour Susan Rice, c’est clair: pas de signature, pas de soldats et…plus de chocolat!
Par ailleurs, Mme Rice restera en Afghanistan jusqu’à mardi et y rencontrera des «responsables afghans» et des soldats américains, avait précisé dans un communiqué une porte-parole du National Security Council américain, Caitlin Hayden.
L'OTAN met en garde Karzaï sur le traité Afghanistan/Etats-Unis
mardi, 03 décembre 2013 16:02
Citation :
IRIB- Un haut responsable de l'OTAN a averti, lundi 2 décembre, le Président afghan, Hamid Karzaï, que le lancement d'une mission internationale, après 2014, allait dépendre de la signature du traité de sécurité entre Kaboul et Washington, actuellement, en suspens.
S'il n'y a pas d'accord entre l'Afghanistan et les Etats-Unis, il n'y aura «probablement pas de mission post-2014», pour l'OTAN, et les soutiens financiers qui vont avec, a précisé le haut responsable de l'Alliance atlantique, s'exprimant, sous le couvert de l'anonymat. Ce dossier sera au menu des discussions des ministres des Affaires étrangères des 28 pays de l'OTAN, qui se réunissent, mardi et mercredi, à Bruxelles.
Les insurgés talibans ont, récemment, manifesté un rare signe de soutien au président afghan, en approuvant sa décision de différer la signature de ce traité que Washington voudrait boucler, au plus vite. «Il semblerait que [M. Karzaï] ait découvert la vérité», déclarent les Talibans, dans un communiqué, au ton, inhabituellement, sobre, vis-à-vis du président afghan, qu'ils ont coutume de présenter comme une «marionnette» des États-Unis. Hamid Karzaï a refusé, jusqu'à présent, de signer le traité bilatéral de sécurité, estimant que cela ne devait être fait qu'après la présidentielle d'avril 2014.
Six soldats tués dans un écrasement en Afghanistan
Ajouté par Nicolas Laffont on 17 décembre 2013.
Citation :
Six soldats américains de la mission de l’OTAN en Afghanistan (ISAF) sont décédés après l’écrasement de leur hélicoptère.
L’accident s’est produit ce mardi dans le district de Shajau, dans le sud de l’Afghanistan. Pour une raison inconnue, un hélicoptère UH-60 Black Hawk s’est écrasé au cours d’une mission de l’OTAN.
IJC – Six #ISAF service members died following an aircraft crash in southern #Afghanistan today. Cause of crash under investigation. — ISAF Joint Command (@IJC_Press) 17 Décembre 2013 «Une enquête a été diligentée sur la cause de cet écrasement. Selon nos premières informations, il n’y avait pas d’activités rebelles dans le secteur au moment de l’écrasement», a indiqué l’ISAF sans mentionner la nationalité des victimes.
Un haut responsable de la Défense à Washington a confirmé à l’AFP que les six militaires de l’OTAN tués sont Américains, sans préciser s’il s’agissait d’un accident ou si l’appareil avait été abattu.
Ces décès portent à 155 le nombre de soldats de l’OTAN morts cette année en Afghanistan.
Les talibans ont revendiqué l’attaque, mais ils ont l’habitude de gonfler le bilan de leurs assauts ou de revendiquer des «attaques» qui n’en sont pas.
Afghanistan: trois morts dans l'assaut d'une base américaine par les talibans
2013-12-18 19:38:17 xinhua
Citation :
Au moins trois personnes ont été tuées lors d'une attaque lancée par les talibans contre une base des forces américaines dans la province de Nangarhâr(est de l'Afghanistan), le second assaut sur la même base américaine en deux mois, a-t-on appris de diverses sources.
"Les militants, qui étaient au nombre de quatre ou cinq et étaient équipés de gilets d'explosifs, de lance-roquettes et d'armes lourdes, ont lancé mercredi matin un raid contre une base de la coalition à Torkham, ville située dans la zone frontalière du Pakistan", a précisé une source sécuritaire sous couvert d'anonymat.
Un policier afghan et deux assaillants ont été tués, et trois policiers ont été blessés dans l'attaque qui a eu lieu aux environs de 05h30 heure locale, ont rapporté les médias locaux, qui citent le chef de la police de Torkham.
A l'issue de l'attaque, Zabihullah Mujahid, qui se présente comme un porte-parole des talibans, a revendiqué la responsabilité de l'attaque.
L'attaque s'est produite dans la province de Nangarhâr, dont le chef-lieu est Jalalabad, ville située à 120 kilomètres à l'est de Kaboul, la capitale afghane.
Les forces de sécurité ont sécurisé la zone par mesures de précaution. A l'issue de l'attaque, l'autoroute reliant Jalalabad à Torkham, une artère clé pour le transport logistique et le ravitaillement des troupes afghanes et du contingent international, a été fermée, ont affirmé des témoins.
Aucun rapport sur les victimes éventuelles n'est disponible dans l'immédiat, a indiqué la source, avant d'ajouter que l'attaque s'est produite à 06h30 heure locale.
Selon un témoin, un nuage de fumée grise causée par les explosions s'élevait au-dessus de la base.
La base ciblée est un complexe qui abrite un parking pour les véhicules des forces étrangères et des camions de ravitaillement.
Le 2 septembre, plus de 40 camions avaient été détruits et trois activistes abattus lors d'une attaque similaire contre la même base, dont la responsabilité avait été revendiquée par les talibans.
Afghanistan : Trois soldats de l’OTAN tués dans un attentat suicide
Ajouté par Nicolas Laffont on 27 décembre 2013.
Attentat suicide près d'un convoi militaire des forces de la coalition de l'OTAN dans l'est de Kaboul (nunn.asia)
Citation :
Trois soldats de la mission de l’OTAN en Afghanistan (ISAF) sont décédés vendredi lors d’un attentat suicide à la voiture piégée revendiqué par les talibans dans la capitale afghane Kaboul.
L’attaque s’est produite vers 13 heures (3h30, Montréal) sur la route reliant Jalalabad à Kaboul et qui traverse la portion orientale de la capitale. «Il y a eu quatre ou cinq civils blessés qui ont été transportés à l’hôpital», a déclaré Hashmatullah Stanikzaï, porte-parole de la police de Kaboul.
Des ambulances et des véhicules blindés de l’OTAN ont été déployés sur les lieux de l’attentat bouclés par la police afghane.
Les talibans afghans, qui concentrent leurs attaques contre les soldats de l’OTAN et leurs alliés des forces nationales afghanes, ont aussitôt revendiqué ce nouvel attentat.
Un kamikaze a fait exploser son véhicule chargé d’explosifs à côté d’un convoi de véhicules militaires des troupes de la coalition. L’ISAF a confirmé sur Twitter que trois de ses soldats étaient morts dans l’attaque, sans toutefois révélé la nationalité de ceux-ci.
Cette attaque intervient deux jours après une autre, à la roquette, contre l’ambassade américaine dans le centre de Kaboul. Sans doute pour «célébrer» Noël, deux roquettes avaient atterri le 25 dans l’enceinte de l’ambassade sans faire toutefois de victimes.
Les attaques à la roquette avaient été peu fréquentes ces dernières années à Kaboul, mais les rebelles renforcent maintenant la pression sur les États-Unis et les autorités afghanes avant les élections prévues l’année prochaine et le retrait des forces de la coalition en mars 2014.
L’an dernier, à la même période, alors que 45eNord.ca était en Afghanistan pour l’Opération ATTENTION, un attentat à la voiture piégée toujours sur cette route reliant Kaboul et Jalalabad, avait eu lieu sur le site d’une compagnie américaine travaillant pour l’armée nationale afghane.
Alors que la première grosse neige de l’année tombait sur la capitale afghane, un petit camion bourré d’explosif avait détoné entre les usines des groupes Contrack et Najeeb Zarab, non loin du Camp Phoenix de l’OTAN.
L’attentat avait fait un mort et une quinzaine de blessés, dont plusieurs Américains et Sud-Africains, selon un responsable de Contrack.
Un soldat de la Force internationale d'assistance et de sécurité (ISAF), dirigée par l'OTAN en Afghanistan, a succombé mercredi à sa blessure, indique un communiqué de la force.
"Un membre de la Force internationale d'assistance et de sécurité est mort aujourd'hui suite à une blessure non liée au combat dans le sud de l'Afghanistan", dénote le communiqué.
Cependant, le document n'a révélé ni la nationalité de la victime, ni la nature de sa blessure.
L'incident intervient alors que les forces multinationales de paix se préparent à mettre fin à leur mission de combat d'ici la fin 2014.
En 2013, un total de 160 membres des forces de l'OTAN ont perdu la vie en Afghanistan.
Afghanistan: un soldat de l'Otan tué dans une attaque suicide
AFP04/01/2014
Citation :
Six kamikazes talibans ont lancé un assaut contre une base commune des forces afghanes et l'Otan dans l'est de l'Afghanistan samedi, tuant un soldat de l'Otan au cours d'une fusillade prolongée, ont annoncé des responsables.
Un des assaillants s'est fait exploser dans un véhicule bourré d'explosifs à l'entrée de la base dans la province de Nangarhar, et cinq autres insurgés ont été abattus alors qu'ils tentaient de prendre d'assaut les installations.
La Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) dirigée par l'Otan en Afghanistan a confirmé l'attaque, sans indiquer la nationalité des victimes, conformément à sa pratique de laisser les pays contributeurs faire ces annonces.
Selon des responsables afghans et occidentaux, l'attaque a eu lieu dans le district de Shinwar, une région instable sur la route principale de Kaboul vers le Pakistan voisin, où de nombreux insurgés talibans cherchent refuge.
"Autour de 08H00 (03H30 GMT), un kamikaze s'est fait exploser et les cinq autres ont été abattus par les forces de sécurité afghanes", a déclaré à l'AFP Ahmad Zia Abdulzai, porte-parole du gouverneur de Nangarhar.
Dans un communiqué envoyé par e-mail aux médias, un porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid, a revendiqué la responsabilité de l'attaque. Les rebelles islamistes ont promis de renforcer la pression sur les Etats-Unis et les autorités afghanes avant la présidentielle d'avril et le retrait de l'essentiel des forces de la coalition internationale à la fin 2014.
Les insurgés souhaitent reprendre le pouvoir en Afghanistan après cette échéance, alors que le pouvoir à Kaboul les convie à des pourparlers dans l'espoir de stabiliser le pays. Les Etats-Unis tentent quant à eux de convaincre le président afghan Hamid Karzai de signer l'accord bilatéral de sécurité (BSA) encadrant le maintien de quelques milliers de soldats étrangers en Afghanistan après 2014.
Par La Voix de la Russie | Trois militaires de la Force internationale d'assistance à la sécurité ont trouvé la mort dans le crash d'un avion survenu aujourd'hui dans l'est de l'Afghanistan. La nationalité des militaires et le type d'avion ne sont pas communiqués.
Selon les experts, en 2013, 19 militaires otanais ont trouvé la mort dans des catastrophes aériennes.
Les Etats-Unis et les autres pays de l'OTAN projettent d'évacuer leurs troupes de l'Afghanistan d'ici la fin de 2014 ne laissant que des contingents limités chargés d'accorder une assistance à l'armée et aux services de sécurité afghans.
L’Afghanistan ne signera pas le traité avec les USA "sous pression"
L’équipe du site - 25-01-2014 - 11:21
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L'Afghanistan ne signera pas le traité avec les USA "sous pression"Le président afghan Hamid Karzaï a déclaré samedi qu'il ne signerait pas "sous pression" le traité bilatéral de sécurité avec les Etats-Unis et demandé à nouveau des garanties à son principal allié sur le lancement d'un processus de paix avec les talibans.
"L'Afghanistan n'acceptera ou ne signera rien sous pression", a dit M. Karzaï lors d'une conférence de presse à Kaboul, évoquant le traité bilatéral de sécurité (BSA) négocié laborieusement pendant des mois entre les deux pays.
Cet accord doit définir les modalités d'une présence militaire étrangère en Afghanistan après 2014, le retrait des forces d’occupation de l’Otan.
Il a réaffirmé que la signature du traité n'était pas à l'ordre du jour, et qu'elle restait subordonnée à une série de conditions.
"Notre principale condition est le démarrage d'un processus de paix" avec les insurgés talibans, a déclaré le président afghan.
"Nous voulons que les Etats-Unis et leurs alliés aident ce processus avec honnêteté, mais jusqu'à présent nous n'avons pas eu la preuve (de leur honnêteté)", a déclaré le dirigeant afghan.
Les tentatives de pourparlers de paix avec les rebelles, auxquelles ont pris part les Etats-Unis, n'ont pour l'instant débouché sur aucun résultat concret.
"Nous voulons que (les Américains) restent (...) mais s'ils veulent partir, et bien ils partiront, et nous continuerons notre chemin de notre côté", a dit également le président Karzaï.
La signature du BSA permettrait aux fragiles forces afghanes de bénéficier d'un soutien, notamment aérien, après le départ des 58.000 soldats de l'Otan d'ici à la fin de l'année.
Dans l'hypothèse où l'accord serait signé, Washington pourrait maintenir 10.000 militaires en Afghanistan pour une période de deux ans après la fin 2014.
Afghanistan: 37 talibans présumés vont être libérés de la prison de Bagram
Ajouté par AFP le 27 janvier 2014 à 20:00.
Vue extérieure de la prison de Bagram, près de Kaboul, en Afghanistan Archives/Massoud Hossaini/AFP)
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Quelque 37 combattants talibans présumés écroués à la prison de Bagram vont être libérés «très prochainement», ont indiqué lundi les autorités afghanes, malgré les protestations de l’armée américaine en Afghanistan selon laquelle ces prisonniers sont «dangereux».
Ces libérations interviendront en application d’une décision de la présidence afghane, qui avait annoncé le 9 janvier que 72 détenus, sur 88 dossiers de talibans présumés étudiés, seraient libérés, faute de «preuves» suffisantes à leur encontre.
Ces 37 premières libérations seront effectives le temps que soient bouclées les formalités administratives, ce qui pourrait prendre «une à deux semaines», a expliqué à l’AFP un responsable de la Commission de révision de la prison de Bagram, Abdul Shukur Dadras.
«Leur destin est scellé», a-t-il dit. «Ils seront libérés très prochainement, conformément à la législation afghane».
L’annonce de ces libérations a été aussitôt condamnée par la force américaine en Afghanistan (Usfor-A). La Commission de révision de Bagram «relâche dans la société de dangereux insurgés qui ont du sang sur les mains», selon un communiqué.
«Sur les 37 détenus qui vont être libérés, 17 sont liés à la fabrication ou à des attaques avec des engins explosifs artisanaux». La force américaine ajoute que quatre prisonniers sont également impliqués dans des attaques ayant blessé ou tué 42 soldats de l’Otan.
Ces libérations constituent un «revers majeur pour l’instauration de l’état de droit en Afghanistan», insiste la force américaine.
Elles pourraient en outre crisper encore davantage les relations entre Kaboul et Washington au moment où les États-Unis tentent de convaincre le président Hamid Karzaï de signer un traité de sécurité bilatéral (BSA).
Cet accord, que les Américains veulent voir bouclé au plus vite, doit définir les modalités d’une présence militaire américaine en Afghanistan après 2014, lorsque la mission de combat de l’Otan aura pris fin.
Le contrôle de l’essentiel de la prison de Bagram, baptisée la «Guantanamo d’Orient», a été transmis aux autorités afghanes par les Etats-Unis en mars dernier lors d’une cérémonie en présence du président Karzaï, qui avait présenté l’événement comme un symbole des efforts de l’Afghanistan pour retrouver sa souveraineté nationale.
VARSOVIE - Le chef du Pentagone Chuck Hagel a mis en garde jeudi le président afghan Hamid Karzaï en affirmant qu'à force de différer la signature de l'accord bilatéral de sécurité, Washington risque de ne plus avoir de temps pour s'organiser.
En visite à Varsovie, le secrétaire américain à la Défense a laissé percé son impatience devant le souhait de M. Karzaï de ne signer qu'après la présidentielle afghane du 5 avril le traité bilatéral de sécurité (BSA) entre les deux pays.
Négocié laborieusement pendant des mois, cet accord ouvre la voie au maintien d'un contingent américain en Afghanistan après le retrait de la force de l'Otan, d'ici à la fin 2014.
Le problème se pose également pour les pays de l'Otan engagés en Afghanistan, dont la Pologne, qui envisagent de maintenir un contingent pour former l'armée afghane et mener des opérations antiterroristes.
Il ont des Parlements, des budgets, des citoyens, autant de facteurs à prendre en compte et de gens à qui rendre des comptes dans leur pays, a expliqué M. Hagel.
On ne peut donc simplement pas différer et différer parce qu'à un certain point les réalités de la planification, y compris budgétaire, entrent en collision, selon lui.
A Kaboul, le conseiller à la sécurité nationale du président Karzaï, Rangin Dadfar Spanta, a toutefois fait état de progrès dans les discussions entre les deux pays.
Aujourd'hui, je suis plus optimiste que la semaine dernière, attendons quelques jours de plus, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Il y a des efforts des deux parties pour débloquer la situation, a-t-il ajouté, tout en précisant que la signature du BSA restait subordonnée au lancement effectif d'un processus de paix avec les talibans, qui mènent une violente insurrection dans le pays depuis leur éviction du pouvoir en 2001.
Le président Karzaï appelle notamment Washington et ses alliés à en faire plus pour permettre le démarrage d'un tel processus de paix.
Différer la signature (de l'accord) peut certes avoir des conséquences sur la paix et la stabilité en Afghanistan, mais signer un accord faible et vague aussi, a souligné M. Spanta.
Le ministre américain n'a pas caché sa circonspection face aux déclarations de M. Spanta: je ne sais pas, ça change constamment, a-t-il raillé.
La planification et les préparations sur ce que serait la mission (...) restent indéterminés tant que le BSA n'est pas signé, a-t-il martelé.
Dans l'hypothèse où l'accord serait signé, Washington pourrait maintenir 10.000 militaires en Afghanistan pendant deux ans après la fin 2014. D'autres pays de l'Otan ont également annoncé leur contribution en forces et financements.