Le magazine a noté que "les problèmes entre l'administration du président Barack Obama et l'Egypte n'ont pas commencé récemment ! Car, les politiciens américains ont commis une grave erreur dans le sillage de la chute de Moubarak quand ils ont parié sur la direction de l'armée pour faciliter la transition démocratique de l’Egypte et de maintenir les intérêts américains".

Le document affirme que "les relations entre les États-Unis et l'Egypte ont atteint le plus bas niveau depuis Février dernier avec la question des ONG, quand 16 employés américains ont été inculpés par la justice égyptienne. Et donc, l'administration Obama a aussitôt réactivé l'aide militaire suspendue, après que le gouvernement égyptien ait levé l'interdiction de voyager aux Américains et leur permettre de quitter le pays. Toutefois, la justice égyptienne a poursuivi les Egyptiens travaillant avec les organisations de la société civile. "

Par conséquent, conclut, le magazine, il est temps pour l'administration d’Obama de changer cette stratégie, surtout que ce sont les Etats-Unis qui peuvent toujours à n’importe quel moment suspendre l'aide militaire à l'armée égyptienne, mais le jeu du pouvoir est souvent complexe dans certains cas. Et, le défi auquel fait face Washington c’est de convaincre la junte qu’elle peut réellement perdre le soutien militaire américain.

Le porte-parole de la présidence, Yasser Ali, a démenti lundi les rumeurs selon lesquelles le maréchal Hussein Tantawi et l'ancien chef d'état-major de l'armée Sami Anan étaient placés en résidence surveillée, disant qu'ils ont partie de l'équipe présidentielle.

Le président Morsi avait décidé dimanche de mettre à la retraite le maréchal Tantaoui, chef du conseil militaire et l'a remplacé au ministère de la Défense par le général Abdel Fattah al- Sissi, le chef des renseignements militaires.

Le chef d'état-major de l'armée Sami Anan avait été également mis à la retraite. MM. Tantaoui et Anan ont toutefois tous deux été nommés conseillers auprès du président Morsi, selon les médias officiels.

"Depuis la manifestation de l'année dernière, l'armée a la responsabilité de protéger le pays, malgré les défis et les menaces au cours de la période de transition", souligne le conseil militaire.

"Nous ne cherchons pas à gouverner le pays, nous avions organisé les élections de manière intégrale et transparente qui ont amené le premier président élu", affirme le conseil militaire dans le communiqué.

Mohamed Morsi avait créé la surprise dimanche en écartant le maréchal Tantaoui, ministre de la Défense qui fut chef d’Etat de fait après la chute de Hosni Moubarak, et le général Anan. Tous deux avaient dans la foulée été nommés conseilleurs auprès du président.

La décision du président avait provoqué l’effervescence dans les milieux politiques et sur les réseaux sociaux, qui se demandaient si le maréchal Tantaoui avait accepté sans rechigner d’être écarté.

Mohamed Morsi s’est défendu de vouloir marginaliser des personnes ou des institutions. « Je ne leur veux que du bien. Je veux qu’ils se consacrent à une mission, la protection de la nation », avait-il assuré en allusion aux membres des forces armées.

Selon une page Facebook proche des forces armées, les changements à la direction des forces armées sont « une étape naturelle ». « Il est temps qu’une nouvelle génération de commandants des forces armées assume la responsabilité sacrée de protéger la nation contre toute menace », selon un communiqué publié sur cette page.

Citation :

Le général Abdel Fattah al-Sissi, chef de l’armée et homme fort de l’Égypte qui a destitué le président islamiste Mohamed Morsi le 3 juillet 2013 pour exécuter la volonté du peuple, mais disait n’avoir aucune ambition politique, a déclaré samedi qu’il serait candidat à la présidentielle si le peuple le «réclame».

Depuis la destitution de Morsi, le gouvernement intérimaire nommé et dirigé de facto par les militaires réprime dans le sang les manifestations des pro-Morsi, qu’il accuse de «terrorisme» mais a promis des élections présidentielle et législatives cette année.

Le chef des Armées égyptienne, ministre de la Défense et homme fort du nouveau régime, le général Abdel Fattah al-Sisi, a déclaré dimanche (heure du Caire) «Si je brigue la présidence, ce sera à la demande du peuple et avec le soutien de l’Armée, puisque nous sommes dans une démocratie», rapporte l’agence officielle égyptienne MENA, reprise par toute la presse égyptienne.

Un certain nombre de comités de soutien à sa candidature, dont un appelé «Par la volonté du peuple », ont été mis en place pour faire pression sur El-Sisi et l’amener à briguer la présidence lors des prochaines élections, prévues d’ici la mi-2014.

De pareils comités de soutien ont même suggéré que le général devrait devenir président par référendum, au lieu d’élections.

L’homme fort du nouveau régime est devenu une figure populaire depuis le 3 juillet 2013, jour où il apparaissait à la télévision égyptienne pour annoncer l’éviction du président Morsi, emprisonné et accusé de haute trahison depuis, en affirmant que celui-ci avait «échoué à répondre aux demandes du peuple » à la suite des manifestations de masse à travers le pays contre le régime islamiste .

Le 24 juillet, le chef des Armées et ministre de la Défense avait aussi demandé et obtenu des Égyptiens, qui étaient descendus en masse dans la rue, un «mandat» permettant à la police et aux forces armées de réprimer les manifestations violentes et « le terrorisme».

Dans son discours de dimanche, qui a été diffusé à la télévision nationale égyptienne, le général El-Sisi a également appelé les Égyptiens à «faire leur devoir national en votant en grand nombre» lors du référendum sur la constitution amendée les 14 et 15 janvier .

La constitution islamiste, adoptée lors de la présidence de Mohamed Morsi, avait été suspendue lors de sa destitution.

Le nouvel homme fort de l’Égypte avait aussi déclaré la veille que le référendum constitutionnel doit corriger la trajectoire démocratique et permettre de construire un État démocratique moderne qui répond [aux aspirations] de tous les Égyptiens.

L’Égypte est à la veille d’un «tournant historique» après «la mise en œuvre des premières étapes de la feuille de route et deux révolutions uniques, qui ont impressionné le monde par leur calme [sic]», a ajouté le général…

La confrérie de M. Morsi avait remporté toutes les élections depuis que la révolte populaire de 2011 avait chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak, lui aussi issu de l’armée, après 30 ans de règne absolu, mais s’était déconsidérée en tentant d’islamiser à marche forcé la société égyptienne et et en s’avérant incapable de redresse l’économie égyptienne, devenue chancelante.

Une grande majorité de la population soutient maintenant le nouveau pouvoir dans l’implacable répression menée contre les islamistes, en particulier contre les Frères musulmans.

Le référendum constitutionnel de mi-janvier, font observer certains experts, pourrait aussi constituer une sorte de plébiscite si la participation à ce scrutin auquel le général al-Sissi presse les Égyptiens de participer est suffisamment élevée.

Ironie du sort, Abdel Fattah al-Sissi, 59 ans, ancien chef du renseignement militaire, avait été nommé chef de la toute puissante armée égyptienne en 2012 par le président islamiste Mohamed Morsi.

http://www.45enord.ca/2014/01/egypte-le-chef-de-larmee-a-la-presidence-si-le-peuple-le-reclame-dit-le-general-al-sissi/

Citation :

Cinq soldats ont péri ce samedi dans le crash d'un hélicoptère de l'armée dans la péninsule égyptienne du Sinaï théâtre d'affrontements avec des groupes d'insurgés islamistes, a-t-on appris de sources médicales.

L'armée a confirmé dans un communiqué que l'appareil s'était écrasé au sol, indiquant seulement qu'elle était à la recherche de son équipage. Rien n'a filtré pour l'heure sur les causes du crash.

Ce drame survient au moment où des milliers d'Egyptiens manifestent au Caire leur soutien au gouvernement dirigé de facto par l'armée depuis qu'elle a destitué le président islamiste élu Mohamed Morsi il y a sept mois et où des rassemblements de quelques centaines d'opposants, islamistes et libéraux, sont violemment dispersés par la police dans la capitale. Les deux camps entendent commémorer le troisième anniversaire de la révolte populaire qui a chassé Hosni Moubarak du pouvoir en 2011.

Vendredi, quatre attentats visant la police ont tué six personnes au Caire, revendiqués par un groupe jihadiste s'inspirant d'Al-Qaïda et basé dans le Sinaï.

http://www.ouest-france.fr/egypte-cinq-soldats-tues-dans-le-crash-dun-helicoptere-dans-le-sinai-1880441

Citation :

Contrary to initial reports, the man-portable air defence system (MANPADS) used to shoot down an Egyptian military helicopter on 25 January was not a Strela-2 series (SA-7 'Grail'), but a more sophisticated missile system.

The Sunni radical group Jamaat Ansar Bayt al-Maqdis released a video on 26 January showing an operative firing a MANPADS at an Mi-8/17 transport helicopter, which then crashes, but the front end of the system had been deliberately blurred in post-production to make it difficult to identify.

Egyptian sources reported that a 'SAM-7' (a derivative of the SA-7 designation) was used in the attack, which happened near the border with the Gaza Strip and killed five soldiers. The New York Times cited a senior US official as saying the preliminary evidence indicated it was a 9K32 Strela-2.

However, a single frame from the video taken as the operator ducks to avoid the dust caused by the main motor ignition shows the MANPADS he is holding has an angled battery coolant unit (BCU) like the ones used by the Russian 9K34 Strela-3 (SA-14 'Gremlin') Igla series rather than the horizontally aligned cylindrical battery used with the less advanced Strela-2 and -2M (9K32M).

Analysis of the video carried out by IHS Jane's shows the dimensions of the system's missile tube match those of the Igla series, but not the shorter and wider Strela-2, -2M and -3.

Strela-2s proliferated during the Libyan conflict in 2011 and some have probably been smuggled across Sinai to the Gaza Strip, where militants paraded the system last year. However, the effectiveness of the decades-old Libyan weapons is questionable.

In contrast, the Igla series - 9K310 Igla-1 (SA-16 'Gimlet'), 9K38 Igla (SA-18 'Grouse') and 9K338 Igla-S (SA-24 'Grinch') - is more advanced, but less common.

A spate of insurgent attacks involving Iglas followed the US-led invasion of Iraq in 2003, but they have rarely been seen in militant hands since 2007. Although Libya had the vehicle-mounted version of the Igla-S, it does not appear to have bought any man-portable Iglas.

The dimensions of the MANPADS seen in the video also fit those of the Chinese QW-2, which also uses an angled non-cylindrical BCU similar to those of the Igla series. Iran's military uses this system or a locally built version, but is not known to have transferred it to militants based in the Gaza Strip.

http://www.janes.com/article/33165/egyptian-militants-downed-helo-with-igla-type-manpads

Citation :

Le ministre de la Défense d’Égypte Abdel Fattah al-Sissi a quitté mercredi son poste pour se présenter au scrutin présidentiel prévu en avril prochain.

Le maréchal Sissi a annoncé sa démission lors d’une réunion du Conseil militaire égyptien. Le général avait auparavant confirmé son intention de briguer la présidentielle, soulignant qu’il ne pouvait pas rester indifférent face aux exigences du peuple égyptien.

Citant une source militaire, le journal égyptien Al-Ahram ajoute qu’Abdel Fattah al Sissi devrait annoncer sa décision à la population lors d’une allocution télévisée.

En vertu de la législation égyptienne, le candidat doit renoncer à son poste ministériel pour pouvoir se présenter à l’élection.

Abdel Fattah al-Sissi a gagné une immense popularité en Égypte après que les troupes armées ont soutenu les manifestations populaires du 30 juin dirigées contre le président islamiste Mohammed Morsi. Il a fait entendre à plusieurs reprises qu’il ne briguerait le mandat présidentiel que si le peuple et l’armée le souhaitent.

http://www.45enord.ca/2014/03/egypte-le-marechal-sissi-demissionne-pour-briguer-la-presidentielle/

Citation :

La visite effectuée par l’ancien ministre de la défense égyptien Abdel Fattah Sissi à Moscou en février dernier a porté ses fruits dernièrement. Un important contrat d’armement a été signé entre les deux parties égyptienne et russe, un accord qui a soulevé l’ire d’Israël, proche des frontières avec l’Egypte et qui craint que ce pays arabe ne redevienne parmi les pays arabes les plus forts dans la région. De plus, une telle transaction changera l'équilibre des forces en cours sur la base de la supériorité militaire israélienne.

Cet accord d’armement stipule la livraison à l’Egypte des avions de type MIG-35, du système de défense aérien capable de détecter les avions survolant à basse altitude, des avions de chasse MIG-29 sophistiqués comparables aux F-16 américains, des systèmes antinavires, des munitions et des armes légères diverses. Cet accord a provoqué l’hystérie des milieux militaires et politiques.

La décision égyptienne de se doter d’armes est survenue suite à la tentative américaine de revoir ses aides à l’Egypte, les Etats-Unis étant pendant des années la source principale d’approvisionnement en armements au Caire. Cherchant à se libérer des chantages politiques américains, et à se révolter contre les attaques israéliennes grandissantes dans la région arabe, et contre la minimisation du rôle du Caire en paralysant la Ligue arabe, la direction égyptienne a pris la décision de se tourner vers la Russie, bête noire des Etats-Unis.

En effet, les pressions américaines se sont multipliées sur l’Egypte après la destitution de l’ancien président Mohammad Morsi. Washington a essayé de jouer la carte des aides fournies à l’Egypte, dont ceux d’armements afin de faire pression sur les politiciens égyptiens. Washington pensait que cette carte est toujours efficace alors que le mouvement de contestation populaire rejette toute partie qui tente de l’acculer dans le cadre de la citoyenneté «　esclave　» loin des grands problèmes nationaux. Mais la réaction égyptienne a surpris les Etats-Unis　: se tourner vers la Russie qui a ouvert ses dépôts d’armes pour permettre aux Egyptiens de choisir ce que bon leur semble en matière d’armement.

L’administration US a réalisé que ses pressions ne seront pas productives au moment où Israël répétait auprès des Américains sans cesse ses craintes quant au danger que pose l’Egypte sur ses prochains projets. Malgré ces lamentations sionistes, le Pentagone a annoncé la livraison prochaine à l’armée égyptienne de dix avions de combat Apache, ce qui reflète un changement américain de la politique envers l’Egypte.

Le président russe Vladimir Poutine a su profiter de l’échec américain en Egypte pour renforcer sa présence stratégique dans la région à travers l’Egypte, le plus grand et le plus fort parmi les pays de la région. Une mesure qui poussera les Américains à regretter leur retrait de ce pays, en faveur de l’expansion russe.

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=168684&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=41&s1=1