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| Sujet: 16 000 personnes au service de la DRM Dim 26 Mai 2013 - 4:04 | |
| LA DRM EST DE PLUS EN PLUS ENGAGÉE EN AFRIQUE
16 000 personnes au service de la Direction française du renseignement militaire25-05-2013 - Citation :
- Mobilisée dans différents endroits du monde, dont l'Afrique, la Direction du renseignement militaire (DRM) française est citée dans la réforme des services de renseignements français. Participant à la collecte de renseignements à caractère militaire, la DRM est intervenue aux Balkans, au Mali, en Afghanistan et en Irak, entre autres endroits du monde, et aurait participé à la collecte de renseignements pour l'assaut donné par les forces spéciales françaises, le 24 du mois en cours, contre les auteurs présumés de l'attaque terroriste perpétrée, la veille, contre une caserne militaire à Agadez (au Niger).
De plus en plus engagée militairement en Afrique (offensive au nord du Mali, intervention des forces spéciales au Niger,…), la France cherche à organiser davantage la collecte de ses renseignements militaires dans le cadre de, notamment, la lutte antiterroriste. (…) Au cours des vingt dernières années, la DRM a été le principal pourvoyeur de renseignements de l'état-major des armées et responsable de l'important développement des moyens techniques d'observation spatiale. «Le service a su démontrer sa plus-value sur le théâtre des opérations, aux Balkans, au Mali en passant par l'Afghanistan et la Côte-d'Ivoire pour ne citer que ceux-là.
Et bien que les décrets fondateurs des services de renseignements laissent subsister quelques chevauchements, la DRM et la DGSE ont signé plusieurs protocoles d'accord.
A ce titre, les effectifs de la DRM n'interviennent pas en France, agissent en uniforme, dans le cadre officiel des opérations des armées, ne recourent jamais à la clandestinité et laissent à la DGSE le soin de fournir le pouvoir exécutif en renseignements politico-stratégiques», est-il mentionné dans ce document. Ce sont, selon ce document, 16 000 militaires et civils qui peuvent être mis à la disposition de la DRM dans l'accomplissement de ses missions. «(…)
Le service (qui) ne dispose que de 1619 personnes (dont 80% de militaires), s'appuie sur les moyens des armées (jusqu'à 16 000 militaires et civils peuvent ainsi contribuer à la collecte du renseignement militaire, élément que le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2008 avait pourtant omis», lit-on dans ce rapport. «De même, les expériences militaires dans les Balkans, l'émergence du terrorisme fondamentaliste, les conflits irakien et afghan, le progrès des technologies dans le domaine du recueil et du traitement du renseignement, ont induit des défis que le service doit à présent se donner les moyens de relever», est-il encore écrit dans ce document parlementaire français.
Le même rapport note que «de surcroît, si les formations et qualifications des personnels militaires ont été en grande partie rénovées, la DRM ne peut toujours pas procéder librement à ses recrutements et dépend totalement du bon vouloir des directions des ressources humaines de chacune des armées, lesquelles assurent également la sélection des agents devant rejoindre leurs propres centres de renseignement» et qu' «il en résulte des parcours de carrière incohérents et parfois une inadaptation entre les personnels et les fonctions qu'ils doivent assumer».
«Pour remédier à ces difficultés, tout en tenant compte des spécificités des besoins inhérents au service et des règles appliquées au ministère de la Défense, la mission estime que la DRM devrait pouvoir recruter ses personnels dans le vivier des officiers et sous-officiers de chacune des armées», est-il ajouté dans ce document. http://www.letempsdz.com/content/view/94318/1/ |
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