Abus sur mineurs : démission d'un évêque irlandais au Nigeria
06 juin 2010
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L'Eglise catholique est sous le feu des attaques depuis plusieurs mois après la révélation en cascade de scandales pédophiles commis par des membres du clergé souvent couverts par leur hiérarchie et notamment en Irlande. Hier lundi 31 mai, le pape Benoît XVI a accepté, la démission de l'évêque de Benin City, au Nigeria. L'homme, Richard Anthony Burke, est accusé d'avoir abusé d'une mineure dans les années quatre-vingt.
L’affaire remonte à l’année 2008 lorsqu’une plainte est formellement déposée par Dolorès Atwood. Agée de 40 ans et vivant au Canada, cette nigériane accuse alors Richard Anthony Burke, l'évêque de Benin City, d'avoir abusé d'elle à l'âge de 14 ans, au moment ou elle était hospitalisée à l'hôpital catholique de Warri, dans le sud du pays.
Selon Madame Atwood, l'évêque irlandais aurait même continué à avoir des relations sexuelles avec elle jusqu'en 2003. Face à ces déclaration embarrassantes, l’affaire a été confinée au secret au Nigeria, ce qui n’a pas empêché Monseigneur Burke de présenter sa démission aux autorités pontificales.
« Un comportement inapproprié et irresponsable »
Dans un communiqué publié à Dublin, il a exprimé sa « honte » et « sa grande douleur » reconnaissant avoir eu « un comportement inapproprié et irresponsable ». En revanche, il a nié le fait que Dolorès Atwood ait été mineure au moment des faits.
Joint par RFI, John Onaiyekan le président de l’Association Chrétienne du Nigeria a déclaré n’avoir « aucun commentaire à faire sur cette décision ». « Il ne m’a jamais informé qu’il souhaitait démissionner, je n’ai plus de contacts avec lui depuis plus d'un an », a-t-il ajouté.
Ils seront morts dans un avenir proche. C’est la tragique hypothèse de Richard Fuller, de l’Institut Blacksmith, concernant des centaines d’enfants. Depuis le mois de mars, au moins163 Nigérians ont perdu la vie en raison de l’exploitation sauvage de mines d’or. Les hôpitaux de l’Etat de Zamfara, dans le Nord-Ouest du pays, ont déclaré plusieurs centaines de cas d’empoisonnement d’habitants venant de cinq villages des districts d’Anka et Bungudu.
Pour séparer les paillettes d’or de la boue, les orpailleurs utilisent du plomb. Ces derniers temps, ils l’ont ensuite rejeté dans les rivières qui alimentent les populations en eau. Les enfants mouraient les uns après les autres. Du paludisme, pensaient les villageois. Jusqu’à ce qu’on analyse leur sang lors du programme annuel de vaccination. Si le porte-parole de l’Etat de Zamfara a commencé par nier la vague d’empoisonnements, les autorités nigérianes cherchent dorénavant à la stopper. Le temps presse : de nombreux habitants sont contaminés, sols et cours d’eau regorgent de plomb et lors de la saison des pluies qui arrive, la pollution pourrait s’étendre à d’autres régions de l’Etat.
L’Etat se lance dans la décontamination
« Les malades sont actuellement soignés et les travaux de décontamination sont en cours dans les zones sinistrées », a affirmé lundi le ministre nigérian de la Santé, Suleiman Bello. Le gouvernement de l’État du Zamfara a débloqué 1,6 million de dollars pour faire face à ce problème de santé public. La terre contaminée va être remplacée par de la terre saine, et le sol des habitations sera cimenté. Sa’adu Idris, responsable de la santé publique de l’Etat de Zamfara a déclaré à la BBC que les zones concernées seraient décontaminées dans les quatre semaines à venir.
L’Organisation mondiale de la santé, le Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies, la société de consultants new-yorkaise Blacksmith Institute et la branche hollandaise de Médecins sans frontières sont venus prêter main forte au gouvernement.
Prendre l’or et rejeter le plomb dans l’eau. Une mauvaise habitude des orpailleurs qui a déjà entraîné la mort d’au moins 163 personnes. Le bilan de la contamination pourrait s’alourdir.
Prendre l’or et rejeter le plomb dans l’eau. Une mauvaise habitude des orpailleurs qui a déjà entraîné la mort d’au moins 163 personnes. Le bilan de la contamination pourrait s’alourdir.
Nigeria: au moins 95 morts dans l'incendie d'un camion-citerne
jeudi, 12 juillet 2012 13:23
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IRIB-Au moins 95 personnes qui tentaient jeudi de récupérer de l'essence d'un camion-citerne accidenté sont mortes dans l'incendie du véhicule dans le sud du Nigeria, a déclaré un responsable de la sécurité routière. On dénombre une vingtaine de blessés.
"Quatre-vingt-treize personnes sont mortes de brûlures sur place. Deux autres sont mortes ensuite à l'hôpital et 18 ont été grièvement blessées", a dit Kayode Olagunju, commandant de secteur de la Commission fédérale de la sécurité routière dans l'Etat de Rivers où a eu lieu l'accident.D'après un porte-parole de la police de l'Etat de Rivers, le véhicule s'est renversé dans la matinée dans la région d'Ahoada: "Des gens se sont précipités pour récupérer le carburant et un incendie a éclaté, embrasant beaucoup de monde", a dit ce porte-parole.
L'accident est survenu près de Port Harcourt, la principale ville du Nigeria pour le raffinage du pétrole.Des accidents importants, impliquant souvent d'énormes camions de transport, sont fréquents au Nigeria où la plupart des routes sont en mauvais é
Mali : Enlèvement et agression du directeur de publication du quotidien "l'Indépendant"
[ 7/13/2012 5:43:58 AM ] XINHUANET
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Le directeur de publication du quotidien privé "l'Indépendant", Saouti Labass Haïdara, a été enlevé jeudi soir aux environs de 21 heures par des hommes armés et cagoulés qui l'ont tabassé avant de le laisser.
C'est aux environs de 23 heures qu'il a été amené à l'hôpital par ses proches collaborateurs, a-t-on appris de source bien informée.
Selon certains témoins, "des hommes armés et cagoulés sont venus devant l'imprimerie de son journal pour l'amener de force".
"Lorsque ses employés voulaient riposter, ces hommes armés ont tiré à l'air pour disperser la foule", ont précisé ces mêmes témoins.
Le président de l'Union nationale des journalistes du Mali (UNAJOM), Ibrahim Famakan Coulibaly et celui de la maison de la presse de ce pays, Makan Koné, ont "condamné" cet acte.
M. Koné a annoncé "la tenue d'une Assemblée générale dès ce vendredi matin à 8 heures (heure locale) à la Maison de la presse, qui sera suivie d'une marche de protestation contre cet enlèvement et les précédents".
M. Koné a aussi annoncé "la suspension de toutes les publications au Mali à partir de lundi prochain, toujours dans le cadre de la protestation".
Pour sa part, le président de l'UNAJOM a "appelé le gouvernement malien à prendre des mesures et dispositions urgentes afin qu'on arrête les enlèvements des journalistes. Celui-ci a précisé que ce qui est en cours inquiétant et que le Mali n'est pas habitué à cela".
Sujet: Manifestation monstre à Kano/Nigeria Sam 22 Sep 2012 - 18:14
Nigeria : Manifestation monstre contre le film islamophobe à Kano
Par Agence | 22/09/2012 | 11:30
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Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus samedi dans les rues de Kano, la principale ville du nord du Nigeria à majorité musulmane, pour protester contre le film islamophobe réalisé aux Etats-Unis, a constaté l’AFP.
La foule s’étend sur plusieurs kilomètres et des manifestants crient: mort à l’Amerique, mort à Israël et mort aux ennemis de l’islam, selon un journaliste de l’AFP. (AFP)
Nord du Nigeria: 2 morts, des dizaines de blessés dans l'attaque d'une église
AFP | 23/09/2012 | 16h51
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Au moins deux personnes, une femme et un enfant, ont été tuées dimanche et quarante autres blessées dans l'attaque d'un kamikaze qui a fait explosé une voiture piégée près d'une église catholique dans l'Etat de Bauchi, dans le nord du Nigeria, a indiqué la Croix-Rouge.
L'attentat suicide perpétré à Bauchi, capitale de l'Etat du même nom, n'a pas été revendiqué mais il rappelle de précédentes attaques menées par le groupe islamiste radical Boko Haram, considéré comme responsable de la mort de plus de 1.400 personnes depuis 2010.
L'assaillant visait l'église catholique St John de la ville de Bauchi où de strictes mesures de sécurité avaient été mises en place après une série d'attentats à la bombe contre des églises par Boko Haram.
Les fidèles étaient en train d'être contrôlés devant l'église lorsque le kamikaze s'est approché, fonçant avec son véhicule dans la foule qui attendait de pouvoir assister à la messe, a déclaré à l'AFP le responsable de la Croix-Rouge dans l'Etat de Bauchi, Adamu Abubakar.