Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) connaît une hausse sans précédent de ses effectifs et de son budget, au point où sa croissance force la construction d’un nouveau siège social, au coût de 70 millions de dollars, dans la région d’Ottawa.
Citation :
Selon les informations compilées par Le Devoir, depuis dix ans, le budget des services secrets du gouvernement fédéral a bondi de 179 %, soit l’une des hausses les plus rapides dans tout l’appareil étatique. En 2000, son enveloppe budgétaire était de 179 millions de dollars, alors qu’elle frôle les 500 millions cette année. Il s’agit d’un record depuis que le SCRS a vu le jour, en 1984.
Même phénomène en ce qui concerne le nombre d’employés de l’organisme, qui mène ses activités dans la discrétion. La hausse est de 40 %. Il y a dix ans, 2091 personnes oeuvraient au SCRS, alors qu’elles sont près de 3000 aujourd’hui.
Les récentes controverses entourant les coûts de la sécurité des sommets du G8 et du G20, ainsi que les agissements des forces de l’ordre en fin de semaine à Toronto, ont fait sortir de l’ombre le SCRS.
Dans le cadre du G8 et du G20, le SCRS a obtenu 3,1 millions de dollars supplémentaires pour mener à bien ses recherches et ses opérations. On est toutefois loin du budget de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), qui a obtenu la rondelette somme de 507 millions de dollars pour les deux événements.
Des agents du SCRS étaient présents lors du G20 de Toronto, en fin de semaine. Ses hommes avaient à l’oeil des cibles bien précises, selon les informations obtenues. Leur objectif n’est pas, contrairement aux corps policiers, d’empêcher le vandalisme ou de débusquer les criminels. « On parle d’une infiltration plus subtile. Le travail numéro un du SCRS, c’est le terrorisme », explique au Devoir un haut fonctionnaire qui a requis l’anonymat pour pouvoir parler franchement.
En date du 10 mai 2010, le SCRS surveille étroitement un peu plus de 200 personnes au Canada soupçonnées de terrorisme.
Pourtant, les probabilités que se produise un acte terroriste à Toronto étaient faibles, de l’aveu même de Richard Fadden, le grand patron du SCRS. « Nous croyons que personne n’est réellement intéressé à causer des troubles de cet ordre », avait-il dit sur les ondes de CBC. M. Fadden soutenait que les terroristes préfèrent frapper lorsqu’on ne les attend pas et que la sécurité est plus faible. M. Fadden a toutefois ajouté que des « groupes anarchistes » et d’autres extrémistes pourraient passer à l’action.
Le journaliste Fabrice de Pierrebourg, coauteur du livre intitulé Ces espions venus d’ailleurs : enquête sur les activités d’espionnage au Canada (Stanké), affirme que le SCRS entre en action dès qu’une importante menace pour la sécurité du Canada se présente. « Son mandat est de collecter des renseignements, que ce soit du terrorisme ou d’autres groupes. C’est certain que des agents étaient présents aux G8 et G20 », dit-il.
De plus en plus présents à l’étranger
Contrairement à plusieurs agences de renseignement dans le monde, le SCRS dirige la vaste majorité de ses activités ici même, au Canada. À peine 50 agents sont postés dans 30 pays, généralement dans les ambassades.
Mais ce rôle « évolue » rapidement et les activités à l’étranger se multiplient, confirme Marc Boyer, porte-parole de l’organisme. « De plus en plus, le SCRS mène des opérations et recueille des renseignements de sécurité à l’étranger, dont un grand nombre dans des régions jugées à haut risque. »
Le SCRS est notamment présent en Afghanistan, auprès des soldats canadiens. L’agence a également travaillé à la libération d’otages canadiens pris dans les filets d’al-Qaïda, notamment en Afrique.
Le SCRS a un mandat proactif, de sorte qu’il peut agir sans attendre qu’un crime soit commis. Un rôle discret qui peut déclencher des controverses, comme la semaine dernière, lorsque Richard Fadden a révélé à CBC que son organisme enquête sur des politiciens provinciaux au Canada.
Des ministres d’au moins deux provinces canadiennes, ainsi que des politiciens municipaux de la Colombie-Britannique, seraient sous l’influence de pays étrangers, selon M. Fadden. Il a refusé de nommer ces politiciens, affirmant ensuite que « le SCRS estime que ces cas ne sont pas suffisamment préoccupants pour les porter à l’attention des autorités provinciales ». N’empêche, la controverse a fait rage au Canada anglais.
À l’étroit
La rapide croissance du SCRS depuis une décennie a forcé l’organisme à lancer la construction d’un nouveau siège social, au coût de 69,5 millions, en banlieue d’Ottawa, qui sera prêt en 2011. L’augmentation des ressources a commencé en 2000, sous un gouvernement libéral. Les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis ont alors amené Ottawa à enrichir les services secrets canadiens. L’arrivée au pouvoir des conservateurs n’a rien fait pour ralentir la croissance. Le budget a grimpé de 20 % et le nombre d’employés, de 21 %, depuis 2006.
L’augmentation des ressources est nécessaire dans le contexte mondial actuel, selon Marc Boyer. « Le monde est plus dangereux et moins prévisible de nos jours qu’il ne l’était à la création du SCRS, entre autres à cause du nombre d’États déliquescents et de l’émergence de nombreux groupes violents comme al-Qaïda. »
Le gouvernement fédéral n’avait pas d’autre choix que d’augmenter les ressources du SCRS, affirme Fabrice de Pierrebourg. « On a négligé certains aspects de la menace dans les dernières années, notamment dans l’espionnage industriel, très présent. Les autres pays sont très actifs sur ce front. Le Canada ne peut pas rester les bras croisés », dit-il.
Sujet: Services Secrets Canadiens Mer 25 Juil 2012 - 18:39
Canada: un espion vend des infos sur les Etats-Unis, l'Angleterre et l'Australie
Un officier canadien arrêté pour fait d'espionnage après avoir transmis des informations acquises elles-mêmes...par espionnage électronique
Publié le 25/07/2012 à 08:36
Citation :
Un officier de la marine canadienne arrêté en janvier pour des faits d'espionnage présumé pourrait avoir révélé "à une entité étrangère" des informations confidentielles collectées par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Australie, rapporte la presse australienne. L'officier Jeffrey Paul Delisle, qui travaillait dans un centre de communications et de renseignement de la marine à Halifax (sud-est du Canada), a été inculpé en janvier par la justice canadienne.
Peu après, plusieurs diplomates russes en poste au Canada ont été renvoyés. Le ministère russe des Affaires étrangères a démenti un lien entre ces deux événements. Selon le Sydney Morning Herald, l'officier canadien aurait également vendu à Moscou des informations obtenues par signaux (radio et radar) collectées par les Etats-Unis, l'Australie, la Grande-Bretagne et la Nouvelle-Zélande (Note de TB : le vaste réseau d'espionnage planétaire Echelon ?).
Ces informations sont "classifiées" à un degré de confidentialité plus élevé que celles révélées par le soldat américain Bradley Manning, l'informateur présumé du site WikiLeaks, selon le quotidien qui cite des sources des renseignements australiens. Jeffrey Paul Delisle a été au centre de discussions entre de hauts responsables australiens et canadiens, ainsi que l'objet d'une réunion internationale secrète en Nouvelle-Zélande en début d'année, ajoute le journal.
"La communauté des renseignements obtenus par signaux est très étroite, nous partageons nos renseignements surtout avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada", a déclaré un ancien officier australien de cette branche des renseignements. Une porte-parole du ministère australien de la Défense a indiqué que le gouvernement ne commentait pas les informations liées aux renseignements.
Au Canada, Delisle est passible d'une peine d'emprisonnement à vie s'il est reconnu coupable.
Rapport du SCRS déposé au Parlement: menaces, dangers et incertitudes!
Vue aérienne du siège du SCRS à Ottawa (Photo: Normand lester, WikiCommons)
Ajouté par Jacques N. Godbout on 21 septembre 2012.
Citation :
Le SCRS, le Service canadien du renseignement de sécurité, a déposé son rapport public 2010-2011 le jeudi 20 septembre au Parlement canadien.
Le rapport n’est peut-être pas une lecture à conseiller avant de se mettre au lit. On y décrit un monde parsemé d’embûches et de dangers. Le terrorisme, l’espionnage, mais, surtout, des menaces nouvelles et parfois imprécises nous guettent, s’il faut en croire le rapport du SCRS.
Conclusion
Si on devait inventer un slogan pour faire la publicité de ce rapport, ce slogan pourrait être « Après la lecture de ce rapport, rien ne vous semblera plus comme avant »!
« Nous préférerions tous vivre dans un monde où un pays pacifique comme le nôtre n’aurait pas besoin d’un robuste appareil de sécurité et de renseignement. (…) Malheureusement, ce n’est pas le monde dans lequel vivent les Canadiens. », conclut Richard Fadden.
Richard B. Fadden, le directeur du Service canadien du renseignement de sécurité affirme, dans le mot qu’il adresse aux Canadiens dans ce rapport, que « … la violence commise au nom d’idéologies politiques ou religieuses extrémistes est encore un fléau mondial. Des gouvernements oppressifs continuent de produire, ou de chercher à produire, des armes de destruction massive, mettant ainsi la sécurité internationale en péril. La concurrence économique et stratégique que se livrent les nations les pousse à mener des activités d’espionnage hostiles semblables à celles observées au temps de la guerre froide. »
Richard Fadden souligne « Auparavant, nous savions grosso modo quelle menace pesait sur nous et qui étaient nos adversaires. De nos jours, il peut être difficile de les repérer. Dans le monde de l’espionnage, les cyberattaques contre des systèmes d’informations sensibles sont menées instantanément, à la vitesse d’Internet; les victimes ne savent pas ce qui les a touchés ni par qui elles l’ont été, et dans certains cas, ne savent même pas qu’elles ont été touchées. »
Le directeur du SCRS ajoute encore «Pour ce qui est du terrorisme, Internet permet aux extrémistes de créer des communautés virtuelles. Les terroristes n’ont plus à assurer la sécurité de leur repaire, car ils peuvent discuter des méthodes à employer depuis leur petit appartement. »
Le rapport aborde plusieurs sujets controversés
Le rapport de 50 pages aborde plusieurs sujets : le contexte de la menace, le terrorisme et l’extrémisme , le financement du terrorisme, les armes chimiques, biologiques,radiologiques et nucléaires ,la cybersécurité, l’espionnage et les ingérences étrangères,le programme de filtrage de sécurité (conçu pour empêcher les personnes qui représentent une menace pour la sécurité du Canada d’entrer au pays ou d’y obtenir un statut ou d’avoir accès à des sites et des informations sensibles).
Notons, parmi les sujets couverts par le rapport, les opérations à l’étranger, la collaboration à l’échelle internationale, et l’échange responsable d’information, sujet qui avait fait les manchettes en août dernier quand les Canadiens avaient appris que le partage d’information avec des pays qui recourent à la torture serait dorénavant autorisé dans certains cas où la sécurité du Canada primera sur la prévention de la brutalité envers les prisonniers.
Des documents révélaient alors que le ministre de la Sécurité publique Vic Toews a transmis ces directives à la GRC et à l’ASFC peu de temps après avoir donné des directives presque identiques au Service canadien de renseignement de sécurité.
Lorne Waldman, l’avocat de Maher Arar, victime de torture après que des informations erronées fournies par le Canada eurent conduit à sa déportation en Syrie par les autorités américaines, avait alors déclaré que les directives du ministre de la Sécurité publique aux agences fédérales démontrent que le Canada n’a pas tiré les leçons de l’affaire Arar.
Conclusion
Si on devait inventer un slogan pour faire la publicité de ce rapport, ce slogan pourrait être « Après la lecture de ce rapport, rien ne vous semblera plus comme avant »!
« Nous préférerions tous vivre dans un monde où un pays pacifique comme le nôtre n’aurait pas besoin d’un robuste appareil de sécurité et de renseignement. (…) Malheureusement, ce n’est pas le monde dans lequel vivent les Canadiens. », conclut Richard Fadden.
Sujet: Re: Services secrets canadiens SCRS Mer 10 Oct 2012 - 23:45
Jeffrey Paul Delisle plaide coupable d’espionnage
Ajouté par Nicolas Laffont on 10 octobre 2012.
Le sous-lieutenant Jeffrey Paul Delisle plaide coupable d’espionnage
Citation :
Le sous-lieutenant Jeffrey Paul Delisle plaide coupable d’espionnage Accusé d’espionnage, le sous-lieutenant Jeffrey Paul Delisle, ancien-agent du renseignement de la Marine royale canadienne a finalement décidé de plaider coupable aux trois chefs d’accusation qui ont été portés contre lui.
Il devait comparaître ce mercredi devant une cour provinciale de Nouvelle-Écosse, pour ses audiences préliminaires, mais son avocat a déclaré au juge que son client reconnaissait sa culpabilité à toutes les accusations.
Jeffrey Paul Delisle est accusé d’avoir manqué à ses obligations et d’avoir transmis à des entités étrangères de l’information, ce qui pourrait nuire aux intérêts du Canada. Les faits qui lui sont reprochés auraient eu lieu de juillet 2007 à janvier 2011, à Ottawa et à Kingston, ainsi qu’à Halifax et Bedford.
Il a travaillé pour le chef du renseignement de la défense et pour l’état-major interarmées stratégique, qui supervise la quasi-totalité des plans et opérations militaires au Canada et à l’étranger.
À Halifax, il faisait parti de l’unité Trinity qui suit le déplacement des bateaux qui entrent et sortent des eaux canadiennes. L’unité traite aussi des informations provenant d’autres pays de l’OTAN.
Il aurait ainsi divulgué un véritable trésor d’informations secrètes à des agents russes sur une échelle comparable à la remise à WikiLeaks de rapports militaires et diplomatiques des États-Unis par le soldat américain Bradley Manning.
Dans un reportage de Radio-Canadam, on apprend également que l’agent canadien s’est rendu à l’ambassade russe à Ottawa en 2007 pour vendre les informations et aurait reçu 3000 $ par mois.
Rien n’a encore était dit à propos de la peine imposée au sous-lieutenant, puisque les procédures ont cessé le temps que la cour détermine la date où elle se prononcera.
À lire aussi:
L’affaire de l’espion canadien cause bien des maux de tête aux Australiens >>
Sujet: Dans les coulisses des services secrets canadiens Ven 3 Mai 2013 - 0:50
Dans les coulisses des services secrets canadiens
Publié le 02 mai 2013 à 04h30 | Mis à jour le 02 mai 2013 à 07h31
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Un feuilleton judiciaire inusité agite le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS): l'organisme se débat pour justifier le congédiement d'un espion montréalais dont la grossière incompétence aurait potentiellement compromis les opérations antiterroristes. Mais l'ex-agent secret n'a pas dit son dernier mot et il se défend en éclaboussant la hiérarchie des services secrets.
Les documents de cour consultés par La Presse dans cette affaire offrent un rare accès aux coulisses du SCRS, dont le fonctionnement demeure à ce jour ultraconfidentiel.
Marc-André Bergeron était entré à l'emploi du service en janvier 2003. Comme tous les nouveaux agents, il était considéré comme étant «en stage» pour cinq ans avant de pouvoir accéder à la permanence d'emploi. Les trois premières années étaient réservées à du travail de bureau, les deux dernières, aux enquêtes sur le terrain.
La recrue a réussi plusieurs formations à son arrivée, notamment celle sur la conduite automobile adaptée aux filatures.
Ses premières évaluations soulignent ses aptitudes sociales et sa motivation. Mais la situation se dégrade lorsqu'il se retrouve affecté aux enquêtes de terrain à Montréal, d'abord dans l'unité «Maghreb 2» puis dans la section «Moyen-Orient-Hezbollah».
«Les incidents rapportés dans les évaluations du rendement du fonctionnaire mettaient en cause la crédibilité du SCRS, l'efficacité de ses opérations et à plus d'une reprise, ont compromis la sécurité du SCRS», a témoigné Michel Coulombe, un cadre de longue date qui vient d'être nommé directeur par intérim de l'organisme.
Les reproches se sont accumulés: Bergeron se serait montré «incapable de faire la différence entre les faits et la fiction», aurait manqué de jugement, raté des entrevues, se serait absenté sans avertir ses supérieurs.
Rapports embarrassants
Alors qu'il travaillait sous un pseudonyme dans le quartier Saint-Michel, il aurait fourni une fausse adresse courriel à un individu qui proposait de lui envoyer des informations. Cette façon de faire a enragé son supérieur, qui estimait que Bergeron avait «fermé pour toujours la porte à cette personne» en lui donnant une adresse non fonctionnelle.
Bergeron avait aussi enragé son patron en invitant un «visiteur d'origine libanaise» au bureau du SCRS sans avertir ses supérieurs, ce qui pouvait mettre la sécurité du service en danger. Il aurait par ailleurs mis plus de six mois à traiter le rapport d'un informateur, en plus de rédiger de mauvais rapports et d'utiliser la fonction «copier-coller» sans vérifier l'exactitude des informations citées.
Source d'embarras potentiel, un de ces mauvais rapports a circulé chez des partenaires du SCRS. «C'est un employé du service qui travaille dans un organisme extérieur qui a remarqué le manque de vérification de base», lit-on dans une évaluation de Bergeron.
Or, malgré ces défauts allégués, Bergeron est resté en charge de gros dossiers au sein de l'antenne montréalaise du SCRS, par exemple, l'extrémisme sunnite, le Groupe islamique combattant marocain et les attentats de 2004 à Madrid.
Un superviseur «dictatorial» et «taciturne»
Bergeron a été licencié en octobre 2007, trois mois avant l'obtention de sa permanence. Il a déposé un grief contestant vigoureusement son renvoi. Dans sa plainte, il dénonce le comportement «ignoble» de son supérieur immédiat.
Il dit n'avoir jamais compris pourquoi ce dernier s'acharnait à dénigrer son travail, allant jusqu'à lui lancer qu'il risquait de devenir «impotent». Alors qu'il souhaitait s'améliorer, Bergeron dit avoir été incapable d'obtenir l'attention de son patron, qu'il devait poursuivre jusqu'aux toilettes s'il voulait lui parler.
Il a d'ailleurs fait témoigner deux autres employés du SCRS, qui ont décrit un superviseur dictatorial, taciturne, nerveux, acharné à faire respecter le règlement. Une employée a déclaré que le superviseur la rendait mal à l'aise et l'avait fait pleurer à une occasion.
Un arbitre de grief a finalement annulé le licenciement de Bergeron en 2011, mais le SCRS s'est immédiatement tourné vers la Cour fédérale pour faire casser la décision. La démarche vient d'aboutir: la semaine dernière, le juge Richard Boivin a annulé la décision, qu'il juge mal fondée, et ordonné la reprise du processus devant un nouvel arbitre.
Joint par La Presse, Marc-André Bergeron a préféré ne pas commenter. Le SCRS n'avait pas rappelé La Presse au moment de publier ces lignes.