Moscou planifie de garder à soi le point de ravitaillement matériel et technique à Tartous syrienne. C’est ce qu’a déclaré le commandant en chef de la Marine de guerre de Russie Viktor Tchirkov. Comme l’a précisé le vice-amiral, cette base est indispensable pour assumer la mission anti-piraterie dans le golfe d’Aden.

Le commandant en chef de la Marine de guerre de Russie Viktor Tchirkov a informé de même de la présence en ce moment de dix bâtiments de guerre russes et de dix navires de soutien en Méditerranée. Ils accomplissent des tâches de préparation régulières, leur expédition ayant été planifiée l’année dernière et vont faire escale à Tartous.

En tant que puissance maritime la Russie doit avoir des ports, mieux des bases navales, a rappelé à ce propos le colonel-général Léonide Ivachov, président de l’Académie des problèmes géopolitiques. La Russie avait quitté sa base à Kamran au Vietnam et celle d’Aden. Après cela Tartous est restée le seul point de ravitaillement et de repos pour les équipages de navires de guerre et commerciaux de Russie, a remarqué Léonide Ivachov :

Strictement parlant, on ne peut pas appeler ce point à Tartous une base navale. Nous n’y avons que des ateliers navigants de réparation. Ce port n’est pas aménagé en base, ce qui est en principe faisable. Si nous y gardons notre présence, il faut effectuer une modernisation, afin d’avoir une base d’appui.

Au fur et à mesure de l’escalade à propos de la Syrie une ingérence militaire devient probable. Dans ce contexte la base russe à Tartous acquiert une grande portée géopolitique, considère Anatoli Tsyganok, qui dirige le Centre des prévisions militaires.

Si la Russie y perde sa base, elle ne pourra assumer sa présence en Méditerranée. Dès que la Russie perdra sa base à Tartous, elle perdra en même temps la Syrie. Et, comme une variante possible, des hostilités pourraient commencer dans la région en direction de l’Iran. Alors les troupes russes au Caucase vont rencontrer des problèmes exceptionnellement difficiles.

La Russie a fait clairement savoir son intention de garder à soi le point de ravitaillement en Syrie. C’est une composante importante pour assurer les intérêts géopolitiques de la Russie sur les mers.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, estime que les chances de parvenir à une réconciliation nationale, en Syrie, subsistent toujours. Cela signifie donc que le soutien militaire au régime de Damas n'est pas l'objectif principal de Moscou. A la différence de l'Occident, qui a choisi d'armer l'opposition anti-Assad, la Russie a, ouvertement, retiré la plupart de ses bâtiments de guerre de la Méditerranée.

"La Russie ne s'ingère pas dans la crise syrienne. Elle s'oppose, également, aux scénarios occidentaux prévoyant l'usage de la force contre Damas. Le sort des sites militaires russes dépend, donc, des efforts déployés par le Président Assad, pour rétablir la paix, en Syrie", a indiqué Igor Korotchenko, directeur du Centre d'analyse du commerce mondial d'armes.

"La Russie n'a pas de plan précis, en ce qui concerne la défense de ses intérêts géopolitiques, au Proche-Orient", a indiqué un autre expert militaire, le général Iouri Netkatchev.

"On a l'impression que la Russie a laissé la situation, dans cette région, à l'abandon. Moscou pourrait apporter une aide plus efficace au régime d'Assad, y compris, en lui fournissant des armes. Car avec la chute d'Assad, la Russie perdrait son unique allié, au Proche-Orient", a conclu le général.

Soulevé et le statut de la base russe, son personnel et les membres des familles des militaires. Maintenant, il "sera similaire à la situation du personnel administratif et technique des missions diplomatiques, a accepté la Convention de Vienne de 1961», a déclaré assistant présidentiel. Cela donne l'immunité du personnel, membres de la famille et de la propriété de la base. «Il s'agit d'un très haut niveau, un statut élevé, qui, si elle n'est pas équivalente au personnel diplomatique, puis - la deuxième ligne," - dit Ouchakov.

L'accord précise les modalités et les frais de location pour l'utilisation des installations. "Selon le nouveau document, le conseil a pas de frais d'" - a dit le fonctionnaire du Kremlin. Il a noté que les «contradictions dans le processus d'harmonisation du document n'était pas." «Il y avait une requête à la demande des deux côtés, et nous sommes arrivés à un compromis", - dit-il seulement. "La base de données doit Tadjikistan autant que nous le faisons, pour assurer la sécurité dans la région», - a dit Ouchakov.

Protocole d'entente signé aujourd'hui entre les ministères de la Défense stipule «actions conjointes concrètes des ministères dans un proche avenir", a déclaré le conseiller du président. Ce, en particulier, le renforcement de la coopération dans la formation du personnel militaire, ainsi que quelques autres questions.

Gatchina 201e bannière de base deux fois Red militaire - la plus grande terre russe base militaire à l'étranger. Il s'agit d'une partie du district militaire Volga-Oural, la base de contingent compte environ sept mille personnes. Il se compose de trois régiments de fusiliers motorisés, régiment d'artillerie automoteur, un régiment de missiles anti-aériens, des installations séparées lancer division des systèmes de fusées «Grad». A l'aéroport de Douchanbé aile déployée.

Histoire des Etats-Unis a commencé au cours de la Seconde Guerre mondiale: en 1943 à Leningrad a été formé 201e division d'infanterie du moteur, qui en 1945 était stationnée au Tadjikistan. De 1980 à 1989, la division faisait partie du contingent limité de troupes soviétiques en Afghanistan.

Après l'effondrement de l'Union soviétique, la base juridique de la mise 201e division russe au Tadjikistan a été le Traité sur la sécurité collective du 15 mai 1992, et le Traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle entre la Russie et le Tadjikistan le 25 mai 1993
En Octobre 2004, sur la base de la division a été créée 201e 201e base militaire russe. Accord sur le statut et les conditions de séjour au Tadjikistan a été signé le 16 Avril 1999, entrée en vigueur le 16 Octobre 2004 durée du contrat était de 10 ans avec une prolongation automatique pour cinq périodes d'un an.

Question sur la saisie de la signature d'un nouvel accord russo-tadjik sur l'extension de la base militaire au Tadjikistan 201e depuis 49 ans a été levé en Septembre 2011, lors d'une visite officielle au Tadjikistan, alors président de la Russie Dmitri Medvedev.
Photo ITAR-TASS.