La police scientifique s’affairait ce matin à ramasser le moindre indice susceptible de les aider dans leur enquête et identifier les armes utilisées durant cette attaque.

Peu de dégâts, fort heureusement, eu égard à l’intensité du bruit des armes qui a duré pendant presque une heure, soit de peu avant 20 heures jusqu’aux environs de 21 heures selon des habitants des immeubles faisant face aux deux structures de la police nationale attaquées, le commissariat et la brigade mobile de la police judiciaire.

Les terroristes ont lancé leur assaut depuis une colline

Les terroristes en nombre important ont profité de l’avantage de leur position surplombant les deux casernes pour lancer leur assaut. Les terroristes ont d’abord coupé le téléphone et l’électricité des deux structures mitoyennes afin de les isoler et c’est de cette colline que les terroristes ont lancé leurs obus Heb Heb (lance mortiers) en direction des locaux des policiers. Ils ont même lancé une bonbonne de gaz butane ceinturée de dynamite et autres explosifs.

Heureusement que cette dernière n’a pas explosé. Une telle explosion aurait fait des dégâts matériels et humains importants et aurait aidé le plan diabolique des assaillants pour s’en prendre davantage à leur cible.

Les auteurs de l’attaque semblent avoir planifié leur attaque en vue de résultats spectaculaires en se scindant en plusieurs sous-groupes dont certains étaient chargés de retarder l’arrivée des renforts sur les lieux de leur principal objectif.

Ainsi, le barrage de Takhoukht, au carrefour Beni Yenni-Ouadhias et la brigade de gendarmerie de Ouacifs ont été ciblés par des tirs à l’arme automatique par les assaillants pendant que leurs acolytes s’en prenaient aux policiers de la ville de Ouacifs.

Le plan des terroristes avorté

Le plan terroriste a été mis en échec et l’attaque a été repoussée énergiquement. Les renforts n’ont pas mis du temps pour arriver et épauler les policiers encerclés surtout du haut de la colline.

Les militaires ont même pilonné cette zone peu avant 22 heures à l’aide des lance-roquettes RPG7, contraignant ainsi les terroristes à se replier avant de prendre la fuite.

Cette reprise du contrôle de la situation par les forces de sécurité a quelque peu rassuré les habitants même s’ils étaient nombreux à ne pas avoir fermé l’œil pendant le reste de la nuit de l’avis de plusieurs habitants dans la région.

Le bilan de l’attaque est malheureusement de deux morts et 4 blessés parmi les policiers et deux autres blessés parmi des civils selon une source médicale.