Sujet: Economie de l'Algérie Lun 8 Fév 2010 - 21:22
Les commandes, le niveau du dinar et l’environnement inerte tirent le moral des chefs d'entreprises vers le bas - 08/02/2010
Citation :
Après un court répit de deux mois en novembre et décembre, le moral des chefs d'entreprises algériens est reparti à la baisse en janvier. L'indice de confiance mensuel publiée par le Forum des Chefs d'entreprises (FCE) est en baisse de trois points par rapport au mois de décembre. Le résultat de ce sondage « traduit la persistance du ralentissement de l'activité des entreprises », commente le FCE.
Le secteur le plus touché par ce pessimisme est le BTPH, avec une baisse de 30 points de leur indice de confiance, qui atteint ainsi son plus bas niveau de l'année écoulée. La baisse de 40% du volume de leurs carnets de commande a pesé sur le moral des chefs d’entreprises. « Les 513 chefs d’entreprise de l’échantillon soulignent aussi un environnement contraignant et inerte », précise l'étude, qui évoque la mauvaise qualité des prestations bancaires, de l'administration ou des communications.
Autre problème pointé ce mois-ci par les chefs d'entreprises: le niveau du dinar. Pour 67% d'entre eux, il est défavorable à leurs activités.
Sujet: Re: Economie de l'Algérie Sam 13 Mar 2010 - 15:12
Lancement de Maghreb Emergent, un nouveau site d'information économique 13/03/2010
Citation :
Un nouveau site internet d’information économique, maghrebemergent.com vient d’être lancé par un groupe de journalistes algériens. « C’est un portail spécialisé en économie et en finance.
Il y a d’un côté un portail d’information remis à jour chaque semaine qui est le fruit de travaux de journalistes et de l’autre, une agrégation de chiffres et de données.
Sujet: Re: Economie de l'Algérie Dim 21 Mar 2010 - 23:40
Excédent commercial de 2,59 Mds USD durant les deux premiers mois de 2010 21/03/2010
Citation :
La balance commerciale de l'Algérie a enregistré un excèdent de 2,59 milliards de dollars durant les deux premiers mois de 2010, selon les Douanes algériennes.
De janvier à février, l’Algérie a exporté pour 8,70 milliards de dollars, en hausse de 27,04% par rapport à la même période de 2009, alors que ses importations étaient de 6,11 milliards de dollars, en baisse de 4,20%, a précisé le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).
Les hydrocarbures ont représenté 97,49% de la valeur globale des exportations passant à 8,49 milliards de dollars au cours des deux premiers mois de 2010, contre 6,71 milliards de dollars durant la même période de 2009, soit une hausse de 26,41%.
Sujet: Re: Economie de l'Algérie Mer 5 Mai 2010 - 14:27
Samir Amin : Economiste
Citation :
« Je m’attache à mettre mes compétences au service de la libération des peuples » Samir Amin est l’un des plus grands économistes du monde arabe et du monde contemporain. Le 26 avril dernier, il était l’invité des Débats d’El Watan aux côtés de François Houtart, avec Ali El Kenz comme modérateur, pour rêver ensemble de belles initiatives Sud-Sud. Nous avons eu le privilège de le retrouver le lendemain sur la terrasse de l’hôtel Saint-Georges pour une longue interview dans laquelle il revient sur les grandes questions qui l’habitent, son compagnonnage militant avec les mouvements de gauche et sur la grande cause de sa vie : le tiers-mondisme.
A quand remonte votre dernière visite en Algérie, professeur ?
C’était en 1991, quand le FIS était au pouvoir au niveau des municipalités. Je suis venu très souvent en Algérie aux premières années de l’indépendance, en 1962, 1963, 1964…Et puis aussi très souvent dans les années 1970, à l’époque de Boumediène.
Sujet: Re: Economie de l'Algérie Ven 14 Mai 2010 - 0:07
L'Algerie Au Vingt-Et-Unième Siècle
Les plus Grands Projets d'Algérie du vingt et unième siècle
* Tramway pour Alger, Oran, Constantine * Unité de fabrication de Microsatellites 2007 * Metro d'Alger * 3 lignes à grande vitesse (LGV) 2009 * la restructuration de l'Etusa * la réalisation de 3 nouveaux téléphériques 2009 et la réhabilitation des 4 existants ainsi que le réaménagement de la voirie * Electrification et de modernisation des voies ferroviaires, 500 milliards DNA * 1 Usine d'Aluminium top 5 mondiale * 1 Usine Fertial Ferphos top 5 mondial * 3 Usines de Hélium azote liquide top 5 mondial * 1 Usine de papier top 5 mondial * 1 Aéroport top 10 Mondial (et d'autres a Venir) * 1 Usine de verre top 12 mondial * 3 villes en constructions + Projet (Boughezoul + Ghardaia + Sidi abdellah + Hassi Messaoud * Construction de la plus grande autoroute dAfrique qui relira la Tunisie au Maroc 1216km 9 milliards de dollars * CHU d'Oran plus grand et plus moderne hopital d'Afrique * Des Hotels de Luxe Marriott + Sheraton Hassi Messaoud * Tourisme : Accord ( Hôtel Ibis et Mercure) 36 Hôtels, L'Espagne va construire 120 000 Lits, Sidar 20 000 Lits etc. .. * -Enorme chantier MAO (Faut le voir pour y croire tellement c gigantesque). * 1 Carrefour à Alger et 1 énorme à Oran * Plus grand centre de pièce détachée du maghreb et du monde arabe pièce Peugeot à Alger 14 000 m² * -Le plus grand centre de pièce détachée du maghreb et du monde arabe pièce Peugeot à Alger 14 000 m² algerie algeria * SAIDAL plus grosse entreprise pharmaceutique du Maghreb * Énorme chantier MAO * Plus grande mosquée du monde après la mecque 2,2 milliards de dollars
Sujet: Re: Economie de l'Algérie Sam 12 Juin 2010 - 17:28
La banque mondiale prévoit un taux de croissance de 4,6% en Algérie
Samedi 12 juin à 3:52
Citation :
La hausse des prix du pétrole et l’augmentation de la production des hydrocarbures, en Algérie, tirent la croissance vers le haut à partir de février 2010.
La reprise économique mondiale se poursuit, mais la crise de la dette de l’Europe engendre de nouveaux obstacles sur la voie de la croissance durable à moyen terme, prévient la dernière édition des Perspectives économiques mondiales 2010 de la Banque mondiale, publiée jeudi dernier. Selon la Banque mondiale, le PIB mondial devrait progresser entre 2,9 et 3,3% en 2010 et 2011, s’accroître davantage de 3,5 à 3,5% en 2012, après la régression de 2,1 % observée en 2009.
Les économies en développement devraient enregistrer un taux de croissance, compris entre 5,7 et 6,2% chaque année, de 2010 à 2012. Mais les pays à revenu élevé ne devraient progresser que de 2,1 à 2,3% en 2010, ce qui ne suff it pas pour compenser la contraction de 3,3% enregistrée en 2009 et de 1,9 à 2,4% en 2011.
Le rapport de la Banque mondiale indique que les perspectives pour la région du Moyen- Orient et de l’Afrique du Nord continueront d’être déterminées par les prix du pétrole et l’activité économique dans l’Union européenne (principal partenaire commercial de la région).
L’effondrement des prix du pétrole au début de la crise f inancière et les restrictions de la production de l’OPEP ont sensiblement réduit les recettes pétrolières, amputant les flux d’investissement étrangers directs intrarégionaux, les envois de fonds des migrants et les recettes du tourisme. Toutefois, les volumes et les valeurs des exportations devraient rebondir, augmentant respectivement de 2,0 et de 13,5% en 2010.
De plus, il est prévu que la reprise dans la région va se raffermir, le taux de croissance passant de 4,0% en 2010 à 4,3% et 4,5% en 2011 et en 2012, respectivement. Le document rappelle, les pays en développement exportateurs de pétrole, comme l’Algérie, ont ressenti l’impact de la crise, principalement à cause du circuit des prix du pétrole, qui a fait que les exportations de notre pays ont décliné de plus de 40%.
Cependant, note le rapport, la forte croissance hors hydrocarbures enregistré en Algérie, a atténué, quelque peu, l’impact de la crise. « Bien que les dépenses publiques dans ces pays soient typiquement pro-cycliques, dans la crise actuelle, l’Algérie a utilisé le stimulus f iscal pour encourager la croissance économique », souligne le document, faisant état de l’augmentation des revenus, ces derniers mois, avec la stabilisation des prix du pétrole près de 80 dollars le baril.
La hausse des prix du pétrole et l’augmentation de la production des hydrocarbures, en Algérie, tirent la croissance vers le haut à partir de février 2010. La Banque mondiale prévoit une croissance du produit intérieur brut de 4.6% en 2010, 4,1% en 2011 et 4,3% en 2012 contre 2,1% en 2009.
«Les résultats meilleurs aff ichés par les pays en développement dans le monde d’aujourd’hui caractérisé par la croissance multipolaire sont rassurants», a déclaré Justin Yifu Lin, le chef économiste et Premier Vice-président de la Banque mondiale chargé de l’économie du développement. «Mais, pour que la reprise perdure, il faudrait que les pays à revenu élevé mettent à profit les possibilités offertes par la solide croissance dans les pays en développement. »
La reprise se heurte à de nombreux obstacles de taille à moyen terme, notamment les flux internationaux de capitaux limités, le taux élevé de chômage et les capacités excédentaires dépassant les 10 % dans de nombreux pays.
Selon le rapport, si l’impact de la crise de la dette européenne a été jugulé jusqu’à présent, l’accroissement persistant de la dette souveraine pourrait renchérir le crédit et limiter les investissements et la croissance dans les pays en développement.
Sur une note positive, le commerce mondial des marchandises a enregistré une solide reprise et devrait progresser de l’ordre de 21 % cette année, avant que les taux de croissance ne se tassent à environ 8 % entre 2011 et 2012. Près de la moitié de l’augmentation de la demande mondiale de 2010 à 2012 sera attribuable aux pays en développement.
Les projections de la Banque mondiale supposent que les efforts déployés par le FMI et les Institutions européennes permettront de parer à un défaut de paiement ou à la restructuration des principales dettes souveraines européennes. Or, même dans ce cas, les pays en développement et les régions qui ont des liens commerciaux et f inanciers étroits avec les pays à revenu élevé surendettés pourraient subir de graves répercussions.
«Les mesures de relance de la demande dans les pays à revenu élevé font de plus en plus partie du problème et non pas de la solution», estime Hans Timmer, Directeur du Groupe des perspectives de développement à la Banque mondiale. «Une diminution plus rapide des dépenses pourrait réduire les coûts d’emprunt et favoriser la croissance dans les pays à revenu élevé et les pays en développement à plus long terme.».
Quelle que soit la manière dont évoluera la situation de la dette dans les pays d’Europe à revenu élevé, on ne peut pas exclure une nouvelle crise f inancière dans certains pays de l’Europe en développement et d’Asie centrale, où l’augmentation des prêts non productifs, imputable à la lenteur de la croissance et à des niveaux élevés de dette à court terme, pourrait compromettre la solvabilité du secteur bancaire.