Il ne faut pas assassiner l'espoir de la jeunesse - J'ai toujours pensé que les anciens "trabendistes" et agents de change du Square Port Said sont certes des agents de l'économie informelle mais qui sont efficaces et très doués dans leurs activités. Ils constituent une force commerciale dotée d'une "force de vente" qu'il serait vraiment dommage et stupide de marginaliser et de perdre en fin de compte. L'Algérie a besoin de cette force vive qui fait bouger les choses et dont l'énergie devrait être canalisée et orientée à l'effet de transformer leur savoir-faire en compétences managériales pour diriger de nouvelles petites sociétés individuelles ou collectives dans le cadre d'un nouveau défi à relever sous la responsabilité des cadres algériens dignes et sincères, tous secteurs confondus, qui ont du respect et de la considération pour leurs compatriotes. Les mécanismes de création de petites entreprises privées soutenues par l'Etat existent bel et bien, mais il faut dire qu'ils sont sous le coude de personnes "irresponsables" et au final demeurent donc complètement inefficaces. Chaque Wali devrait prendre ses responsabilités pour recenser ces jeunes, les écouter, les organiser et les aider à construire leur avenir...et celui de l'Algérie. Provoquer une confrontation entre nos forces de sécurité et la jeunesse algérienne serait une erreur stratégique dont les résultats seront certainement stériles. L'Etat a bien donné une chance aux prisonniers et c'est un bonne chose alors il doit faire de même avec cette jeunesse ambitieuse du marché informel.