Aux côtés d'acteurs algériens, le réalisateur a engagé des comédiens espagnols et des pays

Mohamed Chouikh, né à Mostaghanem (côte ouest algérienne) il y a 67 ans, a remporté de nombreux prix étrangers notamment pour son film "La citadelle" (1988), qui avait été qualifié à l'époque de chef-d’œuvre par les Cahiers du Cinéma.

Il avait commencé en 1972 par deux films pour la télévision algérienne avant de se lancer dans le cinéma proprement dit.

Le tournage commencera en février

Mohamed Chouikh prépare un film sur l'arrivée des Andalous

Citation :

AFP - Un film relatant l'arrivée en Algérie des Andalous chassés d'Espagne sera réalisé à partir de février par l'Algérien Mohamed Chouikh, plusieurs fois primé pour ses productions, a annoncé jeudi sa productrice.

"L'Andalou" relate la chute de Grenade et l'arrivée des Andalous dans ce pays d'Afrique du Nord, "un pas important de notre Histoire qui n'est pas enseigné à nos élèves dans les manuels scolaires", a regretté la productrice Mina Bachir Chouikh, citée par l'agence APS, en marge du Festival international du film arabe à Oran (FIFAO).

Ce long métrage de deux heures est une fresque tissée autour de la vie d'un dignitaire andalou entre Grenade et le Maghreb à la fin de la présence arabo-mauresque en Espagne et étape finale de la Reconquista à la fin du XVe siècle.

Le film, au scénario et dialogues de Chouikh, est adapté d'un de ses propres écrits issu d'une longue recherche documentaire. Outre l'Algérie (Alger, Oran, Tlemcen, Ténès, Mostaganem, Dahra), les scènes du film seront tournées à partir de 2009 au Maroc (Fès), en Tunisie (scènes de galions), et en Espagne (Malaga, l'Alhambra). Le tout devant être bouclé en 4 mois. Aux côtés d'acteurs algériens, le réalisateur a engagé des comédiens espagnols et des pays arabes.

Mohamed Chouikh, né à Mostaghanem (côte ouest algérienne) il y a 67 ans, a remporté de nombreux prix étrangers notamment pour son film "La citadelle" (1988), qui avait été qualifié à l'époque de chef-d’œuvre par les Cahiers du Cinéma. Il avait commencé en 1972 par deux films pour la télévision algérienne avant de se lancer dans le cinéma proprement dit. Il avait entamé sa carrière comme acteur de théâtre avant de devenir un personnage principal Lakhdar dans "Le Vent des Aurès" de Mohamed Lakhdar Hamina, premier prix du Festival de Cannes en 1967.

http://www.tsa-algerie.com/culture-et-media/mohamed-chouikh-prepare-un-film-sur-l-arrivee-des-andalous_13435.html

Texte de loi sur le cinéma

Le RCD dénonce un « projet de loi archaïque et liberticide »

Le projet de loi sur le cinéma, actuellement en débat à la chambre basse du parlement, n’est pas du goût du RCD.

Dans un communiqué rendu public dimanche, son groupe parlementaire considère qu’il « complète une politique de censure ».

« Arrivé après le projet de révision du code communal qui achève de disqualifier la notion même d’élu, cette nouvelle tenaille complète grossièrement une politique de censure, d’opacité et de prédation », écrit le RCD.

Après avoir dressé l’état des lieux du secteur, notamment dans le domaine de l’édition, de la protection du patrimoine, des espaces d’animation ou encore du « détournement » des budgets au profit des clientèles, qu’il juge désastreux, le parti de Saïd Sadi accuse les autorités de « créer des structures budgétivores » et de vouloir soumettre à l’imprimatur les scénarios.

« Toujours plus zélé, le ministère de la culture se distingue par une obséquiosité qui en devient sa marque de fabrique.

Depuis une dizaine d’années, le département se singularise en matière de cinéma par la création pléthorique de structures aussi budgétivores que stériles ».

« Pendant que nos voisins, poursuit-il, créent et pérennisent festivals et autres pôles d’excellence, le pouvoir algérien informe l’assemblée de sa volonté de soumettre à l’imprimatur le moindre scénario ».

Selon le RCD, le ministère de la culture s’est transformé plutôt en comité de campagne.

« Les scandales financiers dénoncés en vain par les cadres du secteur de la culture, les sanctions iniques qui frappent les plus vertueux d’entre eux et les promotions scabreuses qui profitent aux plus serviles ont transformé le secteur officiel de la culture algérienne en un pitoyable comité de campagne électorale permanent dédié à la gloire du chef éternel », écrit-il.

Il annonce enfin que son groupe parlementaire votera contre le projet.

« Le RCD, fidèle à ses principes, a fait des fondements culturels un paramètre de son identité politique et un outil essentiel de la libération nationale.

Il se bat contre toute velléité de réduction des libertés d’expression et se fait un devoir de voter contre un projet de loi archaïque et liberticide », conclut le communiqué.

Texte de loi sur le cinéma

Le RCD dénonce un « projet de loi archaïque et liberticide »

Citation :

sonia lyes - 26/12/2010 - Le projet de loi sur le cinéma, actuellement en débat à la chambre basse du parlement, n’est pas du goût du RCD. Dans un communiqué rendu public dimanche, son groupe parlementaire considère qu’il « complète une politique de censure ». « Arrivé après le projet de révision du code communal qui achève de disqualifier la notion même d’élu, cette nouvelle tenaille complète grossièrement une politique de censure, d’opacité et de prédation », écrit le RCD.

Après avoir dressé l’état des lieux du secteur, notamment dans le domaine de l’édition, de la protection du patrimoine, des espaces d’animation ou encore du « détournement » des budgets au profit des clientèles, qu’il juge désastreux, le parti de Saïd Sadi accuse les autorités de « créer des structures budgétivores » et de vouloir soumettre à l’imprimatur les scénarios. « Toujours plus zélé, le ministère de la culture se distingue par une obséquiosité qui en devient sa marque de fabrique. Depuis une dizaine d’années, le département se singularise en matière de cinéma par la création pléthorique de structures aussi budgétivores que stériles ». « Pendant que nos voisins, poursuit-il, créent et pérennisent festivals et autres pôles d’excellence, le pouvoir algérien informe l’assemblée de sa volonté de soumettre à l’imprimatur le moindre scénario ».

Selon le RCD, le ministère de la culture s’est transformé plutôt en comité de campagne. « Les scandales financiers dénoncés en vain par les cadres du secteur de la culture, les sanctions iniques qui frappent les plus vertueux d’entre eux et les promotions scabreuses qui profitent aux plus serviles ont transformé le secteur officiel de la culture algérienne en un pitoyable comité de campagne électorale permanent dédié à la gloire du chef éternel », écrit-il. Il annonce enfin que son groupe parlementaire votera contre le projet. « Le RCD, fidèle à ses principes, a fait des fondements culturels un paramètre de son identité politique et un outil essentiel de la libération nationale. Il se bat contre toute velléité de réduction des libertés d’expression et se fait un devoir de voter contre un projet de loi archaïque et liberticide », conclut le communiqué.

http://www.tsa-algerie.com/politique/le-rcd-denonce-un-projet-de-loi-archaique-et-liberticide_13462.html

Par honnêteté intellectuelle, j'estime que le RCD a développé une très bonne analyse objective sur le projet de loi en discussion au niveau de l'APN. Dans l'intérêt national bien compris, le gouvernement algérien devrait en tenir compte et enrichir en conséquence le texte controversé.

politique

Loi sur le cinéma : Khalida Toumi répond au RCD

Khalida Toumi, ministre de la Culture, n’a pas tardé longtemps pour réagir aux déclarations du RCDsur la loi sur le cinéma votée.

« Vous ne pouvez pas demander à l'Etat de l'argent sans qu'il ait le droit de regard sur ce que vous allez faire de cet argent », a affirmé Mme Toumi à des journalistes en marge de la séance de vote de la loi à l'Assemblée.

Ce droit de regard de l’Etat va également s’exercer sur les productions financées par des privées, selon la ministre.

« On ne peut pas laisser produire des films qui crient vive le GIA (groupe islamique armé, ndlr), qui font l'apologie du colonialisme ou qui encouragent le racisme, même s'ils sont financés par des privés », a-t-elle déclaré.

Dans un communiqué rendu public dimanche, le RCD, qui a voté contre cette loi, a estimé que le texte «complète grossièrement une politique de censure, d’opacité et de prédation ». «

Pendant que nos voisins créent et pérennisent festivals et autres pôles d’excellence, le pouvoir algérien informe l’assemblée de sa volonté de soumettre à l’imprimatur le moindre scénario », a écrit le RCD.