L'organisation a évalué le produit intérieur brut de l'économie algérienne à 183,41 milliards de dollars, contribuant ainsi à hauteur de 8,08% à l'économie arabe en 2011. Ces résultats classent ainsi l'Algérie quatrième puissance économique de la région pour la deuxième année consécutive, derrière l'Arabie saoudite, qui se positionne en première place avec une contribution de 24,68%, suivie des Émirats arabes unis avec 15,77% et de l'Egypte avec 10,21%.

L'Algérie précède le Qatar, positionné en cinquième place en détenant une participation de 7,6%, tandis que le Koweït descend à la sixième place avec 7,54% de parts de production brut. Le rapport a axé sur les économies mixtes de la région, en évoquant le déclin de l'activité économique au cours de 2011.

Le même document fait état de l'augmentation du PIB arabe de 2270 milliards de dollars en 2011 par rapport à l'année précédente, où il a été enregistré 1910 milliards de dollars. La tendance à la hausse sera toujours maintenue durant l'année en cours avec 110 milliards de dollars de plus, selon les évaluations de la même étude.

L'économie d'Amman est classée par la même organisation au quatorzième rang, avec un taux de croissance économique évalué à 2,9%, durant l'année en cours, comparativement à l'année 2011 où le taux était de 2,5 %. L'Irak, quant à elle, enregistre une croissance accélérée estimé à 12,6% au cours de l'année 2012, le Qatar avec 6%, la Mauritanie avec 5.7% et Djibouti avec 5,1%.

Pour conclure, le rapport précise que le taux de croissance arabe est inférieur à celui enregistré dans les pays émergents qui a atteint 6,4%, mais la performance arabe a été légèrement meilleure par rapport aux pays développés, où elle a atteint un taux de 1,92% en 2011.