Festival de Cannes. Le dernier passager, court métrage algérien de Mounes Khammar en compétition.
Prix du meilleur court métrage du Festival de Cannes. Le dernier passager, un film algérien de Mounes Khammar en compétition.
The Last Passenger
nfb — 7 mai 2010 — The National Film Board of Canada, in association with the Cannes Short Film Corner, welcomes you to the 6th NFB Online contest. Vote for your favorite short film.
Sujet: Re: Cinéma algérien Mer 26 Mai 2010 - 14:20
Algérie: Le film « Eden » en avant-première à Alger
Publier le 25.05.10
Algérie – La cybercriminalité, ses risques et conséquences ont formé la problématique proposée par le film « Eden » du réalisateur Mohamed Fouzi Delmi, projeté dimanche soir en avant-première à la salle El-Mouggar d’Alger.
Sami, un avocat célibataire qui vit en co-location avec deux amis, tente de déterrer l’affaire du décès mystérieux de son père, l’homme qui a conçu le programme informatique « Eden » pour protéger les bases de données et les systèmes de sécurité des institutions de l’Etat et des grandes sociétés économiques.
A force de chercher en profondeur les raisons de la mort de son père, Sami s’engouffre sans s’apercevoir dans un imbroglio sans précédant et se retrouve en face d’un réseau de malfaiteurs étrangers déterminé plus que jamais à récupérer l’intégralité du programme informatique. Du coup sa vie et celle de son assistante de bureau basculent.
Sujet: Re: Cinéma algérien Jeu 10 Juin 2010 - 5:46
Retour inquiétant de la censure dans le cinéma en Algérie
Citation :
Le ministère de la Culture vient de proposer au cinéaste Ahmed Rachedi de remanier son scénario sur Krim Belkacem. Cette demande a été formulée après dix huit de mois de blocage. Dans un premier temps, le département de Khalida Toumi avait exigé du cinéaste de faire lire son scénario par le ministère des Moujahidine. Ces réserves s’expliquent par le fait que dans cette œuvre biographique, le réalisateur revient sur les conditions troubles de l’assassinat de ce chef historique de la guerre de libération à Francfort, en Allemagne, le 18 octobre 1970.
« Ben Boulaïd », autre film de Ahmed Rachedi, est frappé par une censure qui ne dit pas son nom. Projeté seulement deux ou trois fois à Alger et à Oran au moment de sa sortie l'année dernière, ce long métrage n’a ensuite jamais plus été projeté dans les salles. Autant dire que le grand public n’a pas encore vu ce film que le président Abdelaziz Bouteflika a ouvertement critiqué.
En Algérie, il y a aussi cette tendance à penser que le cinéma peut écrire l’histoire et que les cinéastes doivent s’en tenir aux versions officielles de cette même histoire. Evoqué à plusieurs reprises par des hauts responsables, un projet de film sur l’Emir Abdelkader, considéré comme le fondateur de l’Etat algérien, n’a toujours pas trouvé preneur. Récemment, Rachid Bouchareb, réalisateur de « Hors la loi », a laissé entendre qu’il était intéressé par ce projet. Ces derniers mois, plusieurs films n’ont pas eu le visa d’exploitation en salle de la part du ministère de la Culture. Il s’agit, entre autre, de « Délice paloma » de Nadir Mokhnèche et de « La Chine est encore loin » de Malek Bensmaïl. Pour ce dernier film, Khalida Toumi a soutenu que le producteur n’a pas déposé de demande de visa d’exploitation.
Amina Bachir Chouikh, qui a réalisé le célèbre film « Rachida », trouve elle aussi des difficultés avec le ministère de la Culture. Elle peine à avoir le visa d’exploitation pour un documentaire sur les femmes et la guerre de libération nationale. Inspiré de l’œuvre de Yasmina Khadra, « Morituri » de Okacha Touita, sorti en 2007, est absent des salles. Il n’a été vu qu’une seule fois à Alger, lors de l’avant-première !
Sujet: Re: Cinéma algérien Jeu 10 Juin 2010 - 5:49
la censure a sa raison d'être, le film Ben Boulaid est tronqué : ce film veut dire aux algériens qui ne connaissent pas l'histoire que la révolution algérienne a été menée que par deux régions d'Algérie.
Ce film est une insulte à la mémoire des chouhadas.
Sujet: Re: Cinéma algérien Jeu 10 Juin 2010 - 8:35
J'ai remarque dans ce film un scène horrible, qui explique bien comment les séparatistes manipulent le cinéma pour semer la division.
Deux jeunes gens qui reviennent de la guerre d'indochine se retrouvent devant le port et s'apprêtent à rejoindre la révolution.
Comme par hasard, l'un est kabyle et l'autre chaoui. Pourquoi le producteur du film imagine dans un film d'histoire des choses qui n'ont pas lieu d'être ???
“AFRICA IS BACK”, DE CHERGUI KHARROUBI ET SALEM BRAHIMI
L’an I après le 2e Panaf’
Loin des descriptions et de la chronologie, le documentaire met l’Afrique face à son destin. Il s’articule autour de trois axes importants : l’Afrique dans le monde, l’Afrique face à elle-même, et Alger quarante ans après le 1er festival panafricain.
Citation :
Certains impatients seraient curieux de connaître ce qui reste du Panaf’ un an après sa tenue à Alger ; d’autres pessimistes, estimeraient qu’il n’y a réellement pas de quoi sautiller pour l’instant ; d’autres encore, plus pragmatiques, s’interrogeraient – légitimement — sur l’avenir de l’Algérie dans l’Afrique. Cette Afrique si vaste mais si recroquevillée sur elle-même, qui a lutté dans le passé contre le colonialisme, et dont les peuples ont tenté de se construire mais en regardant toujours vers le haut, vers l’Europe tant idéalisée, mais jamais autour de soi.
Lorsque l’Algérie a formulé sa volonté d’abriter pour la deuxième fois de son histoire le Festival culturel panafricain, les dessins semblaient peu clairs, et la vocation africaine de l’Algérie, quarante ans après le succès du premier Panaf’, ne semblait pas évidente. Le festival a eu lieu du 5 au 20 juillet 2009, et ceux qui ont eu la chance de vivre cet évènement historique gardent beaucoup d’émotions et plein d’images. Les Algériens ont renoué avec leur part d’africanité et mieux encore, ils ont montré qu’ils étaient encore capables d’aimer l’autre et de se voir en lui, malgré toutes les blessures et les meurtrissures. Un an après le Panaf’, le film Africa is back vient nous rafraîchir la mémoire. Coréalisé par Chergui Kharroubi et Salem Brahimi, ce documentaire de 93 minutes, projeté hier matin pour la presse, revient sur les moments forts du Panaf’. Mais la démarche des réalisateurs, qui avaient en leur possession près de deux cents heures de rush, est mûrement réfléchie, puisqu’ils ne se contentent pas de relater les faits et de décrire le Panaf’.
Chergui Kharroubi et Salem Brahimi ont travaillé sur trois versions du scénario pour aboutir à une version finale habile et adroite. Loin des descriptions et de la chronologie, Africa is back qui met l’Afrique face à son destin, s’articule autour de trois axes importants : l’Afrique et le monde, l’Afrique face à elle-même, et Alger quarante ans après le premier festival panafricain. Africa is back commence par la fin… du Panaf’1969, et donc par William Klein qui revient quarante ans après à Alger pour projeter son film emblématique Festival culturel panafricain. Les témoignages de l’auteur et universitaire, Manthia Diawara, William Klein, le metteur en scène sénégalais Mamadou Seyba Traoré, la réalisatrice Jihan Al Tahri, l’altermondialiste et essayiste malienne, Aminata Traoré, et la star hollywoodienne Danny Glover reviennent, dans le documentaire, sur l’échec des indépendances africaines, tout en préconisant que la solution est entre les mains des Africains eux-mêmes. Ces derniers doivent agir ensemble, résister ensemble, réfléchir pragmatiquement ensemble, et songer à construire une Afrique forte.
Bâtir des ponts entre l’Afrique et l’Algérie
Dans la seconde partie du documentaire qui s’intéresse à l’Afrique face à elle-même, le cinéaste Abderrahmane Sissako n’a pas manqué de réalisme en estimant que les indépendances ont été subies et que l’Afrique est divisée, encore aujourd’hui. Il a également avoué que “l’Algérie a souffert dix ans”, malgré la solidarité témoignée par certains. André Brink a évoqué les résidus de racisme qui subsistent encore dans les mentalités ; et la ministre de la Culture, Khalida Toumi, a révélé que le but derrière l’organisation du 2e Panaf’ était de “parachever la lutte antiterroriste”. C’est donc le début d’une nouvelle ère. La troisième partie de Africa is back, sur lequel cinq équipes ont travaillé du 16 juin au 24 juillet 2009, est un peu plus festive puisqu’elle nous ramène sur quelques- unes des trente scènes qui ont abrités les soirées musicales où le public a réellement communié et retrouvé son centre. Suite à la projection, les réalisateurs, en compagnie d’Ahmed Bédjaoui, producteur délégué pour le ministère de la Culture, ont animé une conférence de presse.
“Le producteur s’est comporté comme un vrai producteur. On a eu une liberté très intimidante”, a révélé le coréalisateur, Salem Brahimi. Il a également ajouté que “ce film est très intime”. De son côté, Chergui Kharroubi a estimé que pour l’écriture du film, “on s’est demandé ce qui nous a touché humainement. Ce qu’on a vécu humainement et affectivement”. Par ailleurs, Ahmed Bédjaoui a annoncé que le film sortira à la rentrée prochaine et qu’il prendra part à plusieurs festivals. D’ailleurs, il est déjà inscrit pour un festival à Lagos. Le propos de Africa is back dont l’avant-première a eu lieu hier, ne s’interroge pas sur ce qu’il faut faire de l’Afrique, mais à quelle Afrique on a affaire.
Sujet: Re: Cinéma algérien Jeu 16 Déc 2010 - 21:57
Le film sortira en France en février prochain
"Hallal": un duo de flics algériens de choc joué par Eric et Ramzy
Citation :
La comédie Hallal mettant en scène deux policiers algériens envoyés à Paris sur les traces d’un sérial killer (tueur en série) qui sévit dans le quartier de Barbès sortira sur les écrans français le 16 février prochain. Le célèbre duo Eric et Ramzy incarne l’inspecteur Nerh-Nerh et le Kabyle, deux flics algériens envoyés en France pour enquêter sur un meurtrier qui sévit dans les épiceries du quartier arabe de Barbès après la mort d’une diplomate algérienne. C’est la première fois qu’un film en France met en scène des policiers algériens. Le film est réalisé par Rachid Dhibou.
Sujet: Re: Cinéma algérien Jeu 23 Déc 2010 - 19:19
Un film relatant l'arrivée en Algérie des Andalous chassés d'Espagne sera réalisé à partir de février par l'Algérien Mohamed Chouikh, plusieurs fois primé pour ses productions, a annoncé jeudi sa productrice.
Sujet: Re: Cinéma algérien Jeu 23 Déc 2010 - 19:20
"L'Andalou" relate la chute de Grenade et l'arrivée des Andalous dans ce pays d'Afrique du Nord, "un pas important de notre Histoire qui n'est pas enseigné à nos élèves dans les manuels scolaires", a regretté la productrice Mina Bachir Chouikh, citée par l'agence APS, en marge du Festival international du film arabe à Oran (FIFAO).
Sujet: Re: Cinéma algérien Jeu 23 Déc 2010 - 19:20
Ce long métrage de deux heures est une fresque tissée autour de la vie d'un dignitaire andalou entre Grenade et le Maghreb à la fin de la présence arabo-mauresque en Espagne et étape finale de la Reconquista à la fin du XVe siècle.
Sujet: Re: Cinéma algérien Jeu 23 Déc 2010 - 19:21
Outre l'Algérie (Alger, Oran, Tlemcen, Ténès, Mostaganem, Dahra), les scènes du film seront tournées à partir de 2009 au Maroc (Fès), en Tunisie (scènes de galions), et en Espagne (Malaga, l'Alhambra).