Bac 2010 à Oran: Expulsée pour fraude, elle tente de se suicider
Publier le 10.06.10
Algérie BAC 2010 à Oran | Une candidate libre à l’examen du bac 2010, expulsée pour fraude par les surveillants, aurait tenté de se suicider en se jetant du balcon du premier étage du collège Docteur-Benzerdjeb.
Citation :
L’adolescente a été prise en flagrant délit en possession d’un document à 10h30 environ, à en croire des élèves que nous avons croisés à la sortie du centre d’examen, ce mardi matin. Cependant, on croit savoir que la candidate vient de récidiver car les informations recueillies font état de l’intervention des surveillants, la veille de l’incident, qui lui ont déjà retiré le kit-main, une première fois, avant de la sanctionner cette fois-ci.
L’incident a créé une vraie panique au sein de l’établissement. Il a fallu l’intervention de la police présente sur les lieux et le Samu qui l’a transportée aux urgences après une crise de nerfs suivie d’un évanouissement. “Vu le désordre et les cris, nous avons pensé au pire. Dieu merci, tout est rentré dans l’ordre”, affirme un surveillant avant d’ajouter : “Oui, ce sont des choses qui arrivent. Certes, pas souvent.”
À noter que le chef de centre doit attendre le retour de la candidate pour lui signifier sa fraude qui sera suivie d’une sanction de cinq années sans examen du bac. Dans le cas contraire, et si elle n’émarge pas le PV de sa fraude, elle risque de ne plus repasser son bac.
Mort suspecte d’un gardé à vue au commissariat de Saïda: La victime aurait subi de « graves sévices »
Publier le 10.06.10
Les faits remontent au 2 juin dernier. Arrêté par la police, suite à une altercation avec un automobiliste qui l’a percuté accidentellement, Nadri Nordine, 31 ans, « déséquilibré mental », décède tragiquement lors de sa garde à vue dans les locaux de la sûreté de wilaya de la ville de Saïda.
Citation :
Une mort « suspecte », selon la famille de la victime. Les témoignages des membres de la famille, recueillis par la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), font état de « graves sévices » infligés à la victime dans « l’enceinte du commissariat ». « Les traces de ces sévices apparaissaient de façon nette sur le corps du malheureux lors des dernières ablutions une fois l’autopsie terminée. Tout cela est confirmé par un reportage photos dont la ligue a été destinataire. A cela, il faut ajouter que le certificat de décès ne mentionne ni l’heure exacte ni le lieu du décès de la victime », a indiqué hier la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (aile Me Bouchachi).
« Le défunt, très agité, a été conduit au siège de la sûreté de wilaya au lieu d’être acheminé à l’hôpital comme stipulé par les articles 51, 51bis, 51 bis1 et 52 du code de procédure pénale qui exige une visite médicale avant tout début de garde à vue et à la fin de cette dernière. » Dans une déclaration rendue publique, la section locale de la LADDH a interpellé les pouvoirs publics pour faire toute la lumière sur cette affaire et de « rechercher et punir les auteurs de telles bavures afin que cela ne se reproduise plus jamais dans un Etat de droit ». La LADDH rappelle que l’Algérie a ratifié les traités et conventions des droits de l’homme ainsi que la Déclaration universelle des droits de l’homme « affichée, d’ailleurs, dans tous les locaux des services de sécurité, afin d’être respectée, et non à titre ornemental ».
Enlevé il y a une semaine : Un employé de la BAD assassiné
Liberté 13 juin 2010
Citation :
Le jeune employé de la Banque algérienne de développement (BAD), enlevé la semaine passée, a été retrouvé assassiné dans une carcasse inachevée aux environs de Dély Ibrahim. Le corps de la victime, qui a été découvert par un ouvrier, était dans un état lamentable avec le crâne défoncé probablement par un gourdin.
La victime portait plusieurs plaies provoquées par une arme blanche. “On a retrouvé l'arme du crime. La plaie a été faite avec un outil qui pourrait ressembler à un tournevis”, précise une source proche de l’enquête. L'auteur présumé du meurtre a été arrêté. Il aurait avoué aux enquêteurs que le mobile du crime serait un conflit financier avec le père de la victime. Le jeune Nassim Z., 35 ans, employé à la BAD, a été enlevé la semaine dernière, près d’El-Achour. Ses ravisseurs avaient exigé le paiement d’une rançon en contrepartie de sa libération.
Selon les premiers éléments du rapport d’autopsie, sa mort remonte au jour de l’enlèvement. La victime a été tuée à l’aide d’une arme blanche. Il aurait reçu un coup au niveau de la tête qui lui a brisé le crâne et plusieurs coups probablement avec un tournevis. L’auteur principal a été arrêté par les éléments de la gendarmerie d’El-Achour chargés de l’enquête. Selon nos informations, c’est le père de la victime qui aurait informé les enquêteurs sur l’identité probable du suspect qui a fini par avouer avoir commis son acte seul à cause d’un litige avec le père de la victime sur une transaction portant sur la vente d’une villa. Selon l’auteur du crime, le père de la victime n’aurait pas honoré le contrat entre les deux parties ce qui l’a poussé à enlever son fils et à demander une rançon pour récupérer son argent.
Pour rappel, le jeune homme habitant la commune d’El-Achour a été enlevé au début de la semaine passée par des individus qui l’ont conduit vers un endroit inconnu. Son père a alerté la brigade de gendarmerie d’El-Achour suite à un appel anonyme qui l’informa que Nassim est pris en otage et ne sera libéré qu’après avoir versé une rançon, sans préciser le montant. Une enquête a été immédiatement ouverte. Entre- temps, le père a reçu un deuxième appel des ravisseurs qui exigeaient le versement de 250 millions de centimes. Il a cédé à leur demande et leur a remis l’argent après plusieurs rendez-vous dans des points différents.
Le père de la victime a ensuite contacté les services de la gendarmerie pour les informer avoir versé l’argent pour préserver la vie de son fils. Malheureusement, Nassim était déjà assassiné
Selon une source fiable, deux personnes, K. A. et K. N., âgées respectivement de 37 et 22 ans, ont été arrêtées en fin de semaine par les éléments de l'unité de la Gendarmerie nationale de Fornaka, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Mostaganem. Les mêmes éléments ont surpris la nommée K. N. en compagnie de K. A. à bord d'une voiture Peugeot 307, stationnée au bord de la route dans un endroit fortement boisé, sur la route nationale 17 A, en flagrant délit de prostitution, selon la même source.
Les deux mis en cause ont été présentés hier après-midi au procureur de la République près le tribunal de la ville de Mostaganem. K. A. a été incarcéré, alors que K. N. a été citée à comparaître devant le tribunal correctionnel.
Il soulage les chauffeurs de taxi de leur portable : Voleur nouvelle génération - 17 juin 2010
J’ai été victime du vol de mon portable sans que je ne sois contraint de le remettre sous la menace ou par la force. j’ai été victime d’un véritable Arsène Lupin algérien.
Citation :
Il se trouve que je ne suis pas le seul chauffeur de taxi de la capitale à être victime de cet artiste. » Ce sont-là les propos d’un chauffeur de taxi qui s’est vu soulagé de son portable par « notre » Arsène Lupin et ce, avant de nous faire part de sa mésaventure, une mésaventure qui avait commencé du côté de la place du 1er Mai, non loin du CHU Mustapha Bacha. Un client bon chic, et surtout bon genre, lui fera signe de la main pour l’arrêter et demander à ce qu’il soit transporté sur les hauteurs d’El Biar pour y déposer son cabas et en ramener un autre.
Bien évidemment, notre « taxieur » avait crû avoir af- faire un bon client qui le gratifierait même d’un bon pourboire. « Tout au long du trajet, il n’avait cessé d’utiliser ses deux portables en engageant des discussions commerciales. Il ne cessait de répéter : ‘‘vends, vends, ou encore achète, même à ce prix c’est une bonne affaire’’, mais une fois les abords d’El Biar atteints, il a feint de ne plus avoir d’unités (crédit) sur ses deux portables.
C’est ainsi qu’il sollicitera notre chauffeur de taxi et lui demandera à titre de prêt son portable en lui offrant même une recharge de 500 DA une fois la course achevée. Ce à quoi notre pauvre chauffeur s’exécutera. Il avait continué à parler à ses clients ». Arrivé devant une ruelle, le passager avait demandé à son coursier de s’arrêter devant une maison qui était censée être son chez lui et de l’attendre le temps de déposer la marchandise et en récupérer une autre.
Pendant qu’il attendait le retour de son client, le chauffeur de taxi avait remarqué un homme perché sur un arbre qu’il taillait et une jeune fille à côté d’un cyber qui riaient sous cape. Las d’attendre, il s’en ira frapper à la porte où son client était censé avoir pénétré. Une vieille femme en sortit pour lui rappeler la dure réalité de son cauchemar du fait qu’aucun jeune homme n’était à la maison.
C’est là que la jeune fille est intervenue pour lui faire part de la supercherie dont il a été victime du fait que le jeune en question n’était pas à son seul méfait. Il opérait toujours de la même manière et au même endroit du fait que de nombreux chauffeurs de taxi avant lui avaient été victimes. Ainsi, la porte de la maison en question offrait un effet d’optique, car elle débouchait sur un angle mort qui donnait accès à des escaliers que le voleur dévale rapidement pour se retrouver en contrebas et disparaître dans les dédales des hauteurs de la capitale. Alors, « taxieurs » faites attention, ne remettez plus vos portables à vos clients parce que l’un d’entre eux pourrait être notre Arsène Lupin
Un sorcier malien escroque une famille tunisienne 22-06-2010
5 ans de prison ferme
Citation :
Un Malien, résidant en Algérie depuis quelques années, a hypnotisé une famille tunisienne. A. B. M. est accusé d'avoir escroqué cette famille en lui soutirant 125 000 euros. Le Malien s'est fait passer pour un taleb et a proposé son pouvoir à une famille tunisienne afin de guérir leur fille âgée de 18 ans. A. B. M. est rentré dans la maison des victimes, et par magie, il leur a fait sortir un coffre en bois situé à l'intérieur de leur maison avec une quantité de 1000 kg d'or.
Les Tunisiens, impressionnés par le fait, lui ont donné leur accord pour procéder à la guérison de leur enfant. Le Malien a demandé aux victimes de lui ramener 3 chameaux, 3 vaches et 3 veaux afin d'enterrer leur tête dans différents endroits pour pouvoir aider l'enfant à guérir.
Le Malien ne cessait pas de demander des sommes d'argent afin de ramener les objets nécessaires pour la guérison, notamment une bouteille d'eau magique coûtant 20 000 euros, afin de l’exorciser. La famille s'est retrouvée avec 125 000 euros gaspillés sans contrepartie.
Lors de l'audience, la famille tunisienne a présenté auprès du tribunal des mandats prouvant les sommes remises au Malien. L'inculpé a nié les faits et déclaré ne jamais avoir vu ces personnes. Le parquet a requis une peine de 5 ans de prison ferme et 1 million de dinars d'amende. Le verdict sera prononcé le 29 du mois en cours.
Un chauffeur de taxi sauvagement agressé à Aïn El Turck
Publier le 28.06.10
Algérie – Un chauffeur de taxi a été sauvagement agressé, dans la matinée d’avant-hier, sur l’autoroute Saint Roch/Les Andalouses, à une centaine de mètres de la bourgade balnéaire la Madrague, relevant de la commune de Aïn El Türck.
Citation :
D’après les collègues de la victime, une bande de jeunes composée de trois voire quatre individus ont pris le taxi à la station de taxi de la place du 5 juillet pour rejoindre la Madrague. Arrivés à hauteur de ce village, les malfrats ont sorti des lames de boucher et ont obligé la victime d’arrêter le moteur.
Après l’avoir délester de ces objets (portable, argent et papier), ils l’ont obligé d’abandonner son véhicule, une Chevrolet. «Alors qu’il les suppliait de ne pas prendre la voiture qui est la seule source d’argent pour sa famille nombreuse, l’un d’eux a asséné un coup de lame à la tête. Heureusement, la victime a mis son avant-bras pour protéger son visage, sa tête, sinon le coup aurait été fatal», déclare un ami de la victime. D’après le médecin des UMC de l’hôpital de Aïn El Turck, la victime a failli perdre son bras.
La plaie est profonde de plusieurs centimètres ce qui a incité le staff médical à le transférer vers le CHU d’Oran où il a subi une opération délicate pour recoudre les veines et nerfs du bras, afin d’éviter l’amputation». Selon une source policière, la voiture volée a été retrouvée quelques instants après dans un garage et des présumés accusés de l’agression et du vol sont activement recherchés.
Un cambrioleur en «djilbab» coincé par la police à Bouaza El Gharbi
Citation :
Habillé en «djilbab» et faisant semblant d’être une femme enceinte, le dénommé GH. A. (38 ans) a été arrêté hier vers 13h30 par la éléments de la police de la 4e sûreté de wilaya, après une tentative de cambriolage du domicile de son voisin, au quartier Bouaza El Gharbi, situé au centre-ville de Sidi Bel Abbès, a-t-on appris de sources sûres.
L’auteur a été surpris de voir son voisin lui ouvrir la porte, pendant qu’il essayait de pénétrer à la maison, et se faire passer pour une femme, pour avoir l’accès facile, et de pouvoir s’attaquer à la maîtresse de la maison, qu’il croyait seule à la maison.
En prenant la fuite à bord d’un taxi, deux jeunes dudit quartier ont réagi à temps, et ont pu aider les policiers à coincer l’auteur en question, à quelques mètres de la maternité. Selon toujours notre source d’information, le mis en cause avait en sa possession un grand couteau, une corde, une bombe lacrymogène et une barre de fer, ainsi que des sachets en plastique, des outils que les cambrioleurs utilisent souvent pour accomplir leur forfait.
Tapage nocturne et incitation à la débauche - 01 juillet 2010
6 mois de prison ferme
Quatre inculpés accusés de tapage nocturne, non respect de la tranquillité d'autrui et incitation à la débauche dans un bidonville abandonné situé à Zghara, dans la commune de Bab El Oued, ont été jugés hier, lors d'une audience à huis clos par le tribunal de Bab El Oued.
Citation :
Deux jeunes sont accusés de détournement et incitation de deux jeunes filles mineures à la débauche.
Les deux mineures ont quitté leur domicile afin de rejoindre leurs copains la nuit. Les deux adolescentes se sont retrouvées dans un bidonville abandonné appartenant à un groupe de malfaiteurs. Dérangés par le tapage en pleine nuit, les habitants du quartier ont fait appel à la police. Les éléments de la police de permanence se sont déplacés sur les lieux pour confirmation.
Arrivés sur les lieux, ils les ont interpellés en flagrant délit. Les quatre accusés (deux jeunes hommes accompagnés de deux mineures) ont été présentés au procureur de la République du tribunal de Bab El Oued.
Lors de la 1re audience, les inculpés ont nié les faits. Les deux garçons ont déclaré qu'ils étaient dehors pour prendre l'air car il faisait chaud. Les jeunes filles ont également nié les faits en prétendant qu'elles n'ont jamais vu ces deux jeunes. Elles ont ajouté qu'elles étaient sur les lieux pour passer la nuit entre copines.
Le parquet avait requis, la semaine dernière, une peine de 2 ans de prison ferme pour chacun. Le juge les a condamnés, hier, à 6 mois de prison ferme. Les deux jeunes sont écroués à la prison de Serkadji et les deux mineures au centre de rééducation (pour mineurs) d'El Harrach.
Beni Amrane (Boumerdès) : Un mariage tourne au drame
03 juillet 2010 Elwatan
Citation :
Une fête de mariage a tourné au drame en fin de semaine dernière dans la ville de Beni Amrane, une commune située au sud-est de la wilaya de Boumerdès. En effet, deux personnes de la famille du marié ont trouvé la mort et une troisième a été grièvement blessée dans un accident de la circulation survenu mercredi dernier dans la wilaya de Saïda alors qu’ils étaient dans le cortège nuptial, de retour de Mascara d’où est originaire la mariée. Selon des sources locales, il s’agit d’un frère et du père du marié. Agé de 18 ans, le premier est décédé sur le coup.
Le second a rendu l’âme dans un hôpital de Saïda, où il était dans un coma profond. La troisième victime n’est autre que la mère du malheureux marié. Jusqu’à la mi-journée d’hier, celle-ci était toujours dans le coma, à l’hôpital où elle a été admise après l’accident. Le quatrième occupant du véhicule, un autre frère du marié, s’en est sorti indemne. L’enterrement du jeune homme a eu lieu avant-hier à Beni Amrane. Quant au père, il devait être inhumé dans la soirée d’hier.
3 malfaiteurs ont été écroués avant-hier pour avoir violé un mineur. La victime, B. L., âgée de 16 ans, résidant dans la localité de Cheraït, dans la commune d’Ouled Benabdelkader, était dans un café situé au niveau de la ville où un des malfaiteurs s’est dirigé vers lui et lui a demandé de l’accompagner vers un champ de blé pour l’aider à ramener un sac de blé. Une fois arrivée sur les lieux, la victime s’est retrouvée encerclée par trois malfaiteurs, Z. K., âgé de 24 ans, C. A. K., âgé de 30 ans, et B. A., âgé de 25 ans, tous originaires de la même localité. Ils ont à tour de rôle violé le mineur qui n’a rien pu faire pour se défendre.
Un mort et cinq blessés dans une explosion de gaz à Batna
06 juillet 2010
Citation :
Une explosion de gaz a failli décimer une famille complète à Barika près de Batna. Une femme, âgée de 25 ans, est décédée et cinq membres de sa famille blessés dans une explosion de gaz naturel, survenue dans la nuit de lundi à mardi, a indiqué mardi la protection civile. L’accident a eu lieu avant 20 heures. Les blessés sont âgés de 9 à 43 ans, selon la même source. Le mur de façade du rez-de-chaussée de la maison a été soufflé par l'explosion et les murs des étages ont été fissurés.
Dans la soirée du lundi, aux environs de 23h, une mère de quatre enfants, âgée de 40 ans, s'est suicidée en se pendant à l'aide d'une corde au balcon de son domicile conjugal, selon des sources concordantes. La malheureuse souffrait de dépression, selon les déclarations de l'un des enfants de la défunte. Alertés, les éléments de la protection civile se sont dépêchés sur lieux du crime.
Le corps a été déposé à la morgue de l'établissement hospitalier public de Mazouna. Une enquête a été aussitôt ouverte par les services de sécurité pour élucider ce drame qui a mis la région des monts du Dahra en émoi. Signalons qu'un autre jeune, B. A.,
âgé de 25 ans, a tenté de mettre fin à ses jours en avalant un liquide «raticide» avant-hier aux environs de 2h du matin, au niveau du chef-lieu de la ville de Relizane. Admis à l'établissement hospitalier public Mohamed Boudiaf de Relizane, il a subi un lavage d'estomac et a été gardé en observation.
4 ans de prison ferme et 1 million DA contre le P/APC - 07 juillet 2010
Citation :
Surpris en flagrant délit de corruption et placés sous mandat de dépôt pour corruption, le 22 mai, par le magistrat instructeur près la première chambre du tribunal d’El Hadjar, Ahmed Malek Azzedine et Khaoua Kamel, respectivement président de l’APC d’El Bouni (FLN) et subdivisionnaire à la direction du logement et des équipements publics (Dlep) de la même commune, ont comparu hier devant le tribunal de Dréan, dans la wilaya d'El Tarf.
Devant l'évidence incontestable du délit et compte tenu de sa gravité, le tribunal a condamné les deux prévenus à une peine d'emprisonnement ferme de 4 ans assortie d'une amende de 100 millions de centimes, alors que le ministère public avait requis 10 ans. Rappelons que les deux mis en cause avaient été arrêtés la veille en flagrant délit de corruption par les éléments des services de sécurité de Sidi Amar.
Selon les éléments de l'enquête, c’est un entrepreneur, Labidi Seddik, en charge de plusieurs projets communaux (PCD), qui est à l’origine de la dénonciation. Après plusieurs démarches non concluantes portant sur le règlement de nombre de travaux achevés, cet entrepreneur a tenté un autre moyen – la corruption – pour recouvrer ses créances. Les deux mis en cause avaient exigé de ce dernier qu'il leur remette de l'argent pour que son dossier soit débloqué. Ce qu'il fit mais après qu'il eut prévenu les services de sécurité et photocopié les coupures de billets de banque.
Démantèlement d’un réseau de blanchiment d’argent à Ouled Moussa 07 juillet 2010
Citation :
Un important réseau de trafiquants de monnaie a été démantelé avant-hier par les services de recherches et d’investigation de la Gendarmerie nationale dans la localité d’Ouled Moussa, à 20 km à l’ouest de Boumerdès. Nos sources précisent que le réseau en question est composé d’Algériens et de ressortissants subsahariens.
Le cerveau, M. S., accusé d’association de malfaiteurs et de faux et usage de faux, a été arrêté par la section recherche de la Gendarmerie nationale à bord de son véhicule en possession d’une importante quantité de papier utilisé pour la confection de la fausse monnaie. Il a été placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République de Boumerdès en attendant l’achèvement de l’enquête.
Tribunal criminel près la cour d’Alger 12 ans de prison ferme contre une mère infanticide
Citation :
Le tribunal criminel près la cour d’Alger a condamné, hier, à 12 ans de prison ferme l’accusée Mansour Layla pour homicide volontaire et actes barbares contre son enfant Saber Nassim (5 ans). Le tribunal criminel a condamné à la même peine l’ami de l’accusée, le dénommé Ben Ziada Sofiane, son complice.
Selon l’arrêt de renvoi, l’affaire remonte au 17 août 2009 à Hussein-Dey (Alger), lorsque l’accusée (29 ans) et son ami ont roué la victime de coups avant de la brûler dans la salle de bain avec de l’eau chaude. Au cours de son audition par les services de sécurité, l’accusée a reconnu avoir commis l’infanticide avec son ami. Les deux accusés ont brûlé la victime avec de l’eau chaude et l’ont laissée gémir et geindre pendant trois jours sans la secourir.
Après la mort de l’enfant, la mère infanticide l’a mis dans un sac qui a été emmené par l’accusé Ben Ziada Sofiane au Pont des Fusillés à Hussein-Dey pour le jeter dans une excavation de 25 cm de profondeur.
Les enquêtes ont révélé que la mère infanticide était une prostituée et que son fils était illégitime. Le parquet avait requis la peine de mort contre l’accusée compte tenu de la gravité des faits commis.
Accident de la route dans le sud: 14 morts selon un nouveau bilan
Rédaction (avec AFP) 14 juillet 2010
Citation :
Le bilan de l'accident d'un véhicule tout terrain dans le sud du pays s'alourdit. 14 membres de deux familles ont trouvé la mort et onze ont été blessés dans cet accident qui s'est produit dans la nuit de mardi à mercredi, selon un nouveau bilan de la protection civile. Un précédent bilan faisait état de douze morts mais deux des treize blessés ont succombé à leurs blessures, a indiqué la même source à l'agence APS. Neuf membres des deux familles ont été tués sur le coup et cinq ont succombé à leurs blessures, après évacuation vers les structures sanitaires les plus proches, selon la même source.
L'accident s'est produit entre Hassi Lefhal et El Menea, à 180 km au sud de Ghardaia. Le véhicule tout-terrain transportant les deux familles dont des femmes et des enfants en provenance du sud a dérapé dans un virage avant d'effectuer plusieurs tonneaux, a précisé la même source.
