Un détachement de navires de guerre russes a quitté la Méditerranée
20.08.2012, 19:45
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Un détachement de bâtiments de guerre russes de la Flotte du Nord composé de navires amphibies Alexandre Otrakovski, Saint Georges et Kondopoga a quitté la Méditerranée et est entrée dans l'Atlantique par le détroit de Gibraltar, a annoncé le porte-parole du commandement de la Flotte.
Aujourd'hui les équipages se sont exercés à repousser une attaque de l'air. Les prochains exercices concerneront à aider un navire en détresse.
Un événement important se produira cet automne dans l’histoire de la Marine russe. Pour la première fois depuis l’effondrement de l’URSS, des sous-marins, construits d’après des nouveaux projets, intégreront la flotte militaire.
Dans le cadre du programme national de l'armement pour la période 2011-2020, la flotte devrait recevoir au moins 16 sous-marins nucléaires, ce qui va certainement augmenter la capacité de la flotte. Mais on ignore pour l’instant à quel point la marine russe sera renforcée.
Le croiseur sous-marin « Iouri Dolgorouki » du projet 955 sera certainement le primier à intégrer la flotte militaire de Russie. Actuellement le navire passe des tests finaux. En même temps, le missile balistique R-30 Boulava fera officiellement partie de l’armement russe. La mise en service d’un des plus importants navires porte-missiles marquera la fin de l’épopée de la création du nouveau complexe d’armement stratégique qui doit faire partie de l’arsenal de la marine nucléaire. Après « Iouri Dolgorouki», ce sera au tour d’une série de navires porte-missiles, dont la construction commence à s’accélerer au chantier naval Sevmach. Le second navire de la série « princière », « Alexandre Nevski », sera donné à la flotte avant le début de 2013. Les deux porte-missiles devront se rendre dans la région du Pacifique, sur la base de Viliutchinsk.
Le troisième navire, « Vladimir Monomaque », devra bientôt être mis à l’eau. Cet événement devrait se produire en automne 2012, ou en hiver 2013, tandis que l’exploitation de « Vladimir Monomaque » est prévue pour 2014. La construction du quatrième navire porte-missiles, le « Kniaz Vladimir » (Prince Vladimir) a déjà considérablement avancé, tout comme l’élaboration des navires de cinquième et de sixième série. Si les travaux vont avancer avec ce rythme, on peut espérer que la mise en service des huit navires du projet 955 sera réalisée vers les années 2020-2023.
Les navires porte-missiles de ce nouveau projet sont nombreux et au fur et à mesure que le financement augmente et la chaîne de production s’améliore, le rythme de travail s’accélère au chantier naval. Ainsi, il a fallu 17 ans pour descendre « Iouri Dolgorouki » sur l’eau, tandis que pour les navires « Alexandre Nevski » et « Vladimir Monomaque », ce délai représentera à peine 8 ans. Ensuite, les délais de construction devraient être réduits jusqu’à 6 ans.
Le rythme de construction des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) laissent l’espoir que le plan de la mise en exploitation de huit nouveaux porte-missiles sera réalisé d’ici à 2020. Et en parallèle, des sous-marins construits encore à l’époque soviétique continuent à être exploités par la Marine russe. Six navires SNLE du projet 667BDRM « Dauphin » vont continuer à servir la flotte russe jusqu'en 2020, et un ou deux navires porte-missiles du projet précédent 667BDR devraient également être concervés dans la marine.
Dans les conditions actuelles, le principal problème de la flotte militaire de Russie, c’est le développement de la production des missiles Boulava. Les SNLE du nouveau projet doivent être équipés chacun de 16 missiles. Pour les navires du projet amélioré 955A, il en faut 20 pour chaque navire. Ainsi, en tout, pour huit porte-missiles, 148 missiles Boulava devront être fabriqués, sans compter la réserve des armes pour les tests supplémentaires et les exercices militaires. Cela signifie que la production des missiles R-30 devrait atteindre au minimum 170-180 armes. A l’heure actuelle, « Iouri Dolgorouki » est entièrement équipé de missiles, et « Alexandre Nevski » le sera bientôt.
Ces chiffres inspirent confiance en ce qui concerne la sûreté de la partie maritime du bouclier nucléaire national. Cependant, l’état général des forces sous-marines russes est loin d’être idéal. La flotte militaire de Russie manque par exemple de navires multi-cibles, capables d’agir dans des environnement différents. Ce sont ces navires qui sont nécessaires pour le soutien des forces russes dans les zones de conflit et la destruction des porte-missiles ennemis en cas de guerre nucléaire.
La modernisation des croiseurs nucléaires : lorsque faire des économies n’a pas de sens
Ilia Kramnik, Rédaction en ligne - 3.09.2012, 20:24
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En tout 5 milliards de roubles ont été débloqués pour la modernisation du croiseur « Amiral Nakhimov ». Quelles seront les capacités techniques du navire après les travaux de rénovation et à quel point ces dépenses sont justifiées dans les conditions de déficit des navires de guerre de nouvelle génération ?
Messages : 2892Points actifs : 4005Localisation : Bab El OuedInscription : 11/04/2010Nationalité :
Sujet: Re: Russian Navy Lun 3 Sep 2012 - 17:48
Un projet de très long terme
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Les discussions concernant la modernisation du navire de guerre « Amiral Nakhimov » et d’autres croiseurs du projet 1144, qui ne font plus partie de l’armement russe depuis les années 1990, sont menées depuis longtemps. Mais à cause du manque de moyens, ces discussions ne pouvaient pas avoir de suite pratique.
A partir de 2005, les Forces armées de Russie ont commencé à bénéficier d’un meilleur financement, et c’est alors que l’idée de faire revenir ces croiseurs dans l’armée est apparue au commandement. Naturellement, les responsables militaires se sont demandés quelle fonction rempliront ces navires une fois qu’ils réintégreront la flotte russe.
Pratiquement tous les experts étaient d’accord sur un point : le retour des navires du projet 1144 dans la flotte n’est rationnel qu’en cas de leur modernisation, qui permettrait de rendre ces navires polyvalents.
L’industrie russe de l’armement avait déjà à ce moment là des possibilités pour une telle modernisation : des systèmes universels de tir à bord du navire, qui augmentent significativement l’armement et dont le navire peut être équipé en fonction d’une mission concrète, sont déjà fabriqués en Russie. Par ailleurs, des systèmes de contrôle de nouvelle génération, permettant d’établir un système collectif de défense ont également été mis au point. Ces derniers permettent d’échanger les informations en temps réel et contrôler le feu de plusieurs navires d’un poste de commandement centralisé.
Ces innovations, qui sont mises au point sur des nouveaux navires, construits actuellement à la demande de la Marine de Russie, sont devenus une chance pour les croiseurs des années 1990.
Par ailleurs, les croiseurs du projet 1144, qui seront modernisés et équipés de nouveaux systèmes de tir et de l’équipement radioélectrique de pointe, auront une fonction sensiblement différente : leurs dimensions permettront d’équiper ces navires d’un armement plus moderne, en les rendant plus polyvalents, associant un armement de frappe, des systèmes de défense aérienne et de défense anti-sous-marine.
La modernisation avec l’utilisation de toutes ces innovations ne peut pas être peu coûteuse. Selon des estimations diverses, le coût total des travaux de cette envergure peut aller jusqu'à 40 milliards de roubles (environ 1,3 milliards de dollars américains) pour chaque navire. Seulement 5 milliards de roubles ont été débloqués pour modernisation de l’ «Amiral Nakhimov ». Que peut-on faire pour une telle somme ?
Il n’est pas question de réarmer complètement le croiseur, car le volume des travaux réalisés et le coût du nouvel équipement exclut complètement cette possibilité. Les 5 milliards de roubles devaient être suffisants selon les estimations approximatives pour rétablir la capacité de combat du navire dans sa version «d’origine», accompagné d’une légère modernisation de son équipement radioélectrique de bord. Il n’est pas exclu qu’une partie de cet argent sera utilisée pour le remplacement des systèmes de défense aérienne rapprochée. Mais la puissance de tir du croiseur – le complexe des missiles « Granit » et le système de missiles anti-aériens S-300F, resteront certainement en place.
L’« Amiral Nakhimov » deviendra le premier navire du projet 1144, qui subira une modernisation. Le croiseur « Petr Veliki » devrait suivre ce mouvement, car cela fait 20 ans qu’il a intégré la Marine de guerre russe. Quant au destin des deux premiers navires de ce projet – le croiseur « Kirov » et « Amiral Lazarev », rien n’a encore été décidé. Apparemment, les réparations sur ces croiseurs sont jugées trop coûteuses.
« Bon marché » et « maintenant » ou « cher » et « plus tard » ?
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La modernisation « bon marché » a un autre avantage. L’« Amiral Nakhimov », dont l’équipement n’a pas travaillé toute sa ressource, pourrait revenir dans l’Armée russe assez rapidement, probablement au cours de deux ou trois ans. Cependant, cela ne résoudra pas le problème en général. « Amiral Nakhimov », tout comme son plus jeune prototype « Petr Veliki », vont rester des navires spécialement conçus pour les combats contre la flotte ennemie. La modernisation « coûteuse », capable de transformer les croiseurs en navires polyvalents prendra beaucoup plus de temps : cinq ans, voire plus longtemps. Il est toutefois déconseillé de se presser dans ce processus. En économisant maintenant, la flotte obtiendra un navire, qui n’est pas très puissant, mais qui ne répond pas aux exigences actuelles et reste peu commode pour résoudre les problèmes pratiques, auxquels est confrontée actuellement la Marine russe.
Dans cette situation, les croiseurs modernisés pourraient avoir le destin de leurs analogues américains du type « Iowa ». Ayant subi une modernisation dans les années 1980, ces navires ont été mis en réserve dans les années 1990, malgré le fait que leur ressource technique permettait de continuer à les exploiter. La modernisation limitée n’a pas donné aux cuirassés de la Deuxième guerre mondiale les capacités, qui sont nécessaires pour concurrencer les nouveaux croiseurs et destroyers équipés du système « Aegis ». Ce serait dommage si les croiseurs russes subissent le même sort.
Le K-535 Iouri Dolgorouki Bientôt En Service Actif
Lundi 1 octobre 2012
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Alors que le K-550 Alexandre Nevski est rentré à Severodvinsk après une campagne d'essais en mer Blanche, le chantier naval Sevmash a annoncé que le K-535 Iouri Dolgorouki, bâtiment tête de série des SNLE de 4ème génération, était prêt pour l'admission au service actif.
Le K-550 Alexandre Nevski, seconde unité des SNLE du Projet 955 Boreï, a regagné Sevmash (Severodvinsk) après une campagne d'essais réalisée en mer Blache. Au cours de cette campagne, les différents systèmes du submersibles ont été testés avec succès sous plusieurs régimes. Comme l'a précisé Sevmash, le K-550 a démontré au cours des essais une très bonne manoeuvrabilité, et tous les tests prévus ont pu être réalisés.
Sevmash a également annoncé aujourd'hui que le K-535 Iouri Dolgorouki était prêt pour l'admission au service actif sans toutefois préciser une date pour sa remise à la Marine. La livraison du submesible, prévue pour cet été, avait été reportée, et le K-550 avait subi une série de tests supplémentaires avant de regagner finalement Severodvinsk le 10 juillet dernier. Selon le service de presse de Sevmash, les dernières procédures juridiques nécessaires avant le versement du bâtiment à la Marine ont été réalisées.
Samedi dernier, la Marine a annoncé qu'à Gadjievo (base des sous-marins atomiques de la Flotte du Nord, péninsule de Kola), les infrastructures destinées à accueillir les submersibles de 4ème génération, notamment les sites d'amarrage, seraient opérationnelles d'ici la fin de l'année 2012. Selon un responsable de la Marine, le K-535 Iouri Dolgorouki devrait rallier la Flotte du Nord cette année, suivi en 2013 par le K-329 Severodvinsk (Projet 885).
Le groupe tactique de la flotte russe de la mer Noire, qui s'apprête à entamer une mission de lutte contre les pirates au large de la Somalie, pourrait faire escale à Tartous, en Syrie, où la Russie possède une base navale, a annoncé jeudi le ministère russe de la Défense.
"Des travaux de maintenance sont en cours à bord des navires du groupe tactique de la flotte de la mer Noire conformément au calendrier de la mission. Les spécialistes de l'atelier technique russe PM-56 de Tartous pourraient participer aux travaux si les navires ont besoin de petites réparations", a indiqué le ministère dans un communiqué. Le groupe tactique comprend le croiseur lance-missiles Moskva, le patrouilleur Smetlivy, les grands navires de débarquement Novotcherkassk et Saratov et plusieurs navires de soutien.
A l'heure actuelle, les bâtiments de guerre se préparent à la prochaine étape de leur mission d'entraînement et de combat au large de la Somalie. Un groupe tactique de la flotte russe du Pacifique les rejoindra dans la première dizaine de décembre.
Sujet: Russie: Escale dans un port iranien Ven 21 Déc 2012 - 22:12
Un navire de la Flotte du Pacifique fait escale dans un port iranien
vendredi, 21 décembre 2012 11:23
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IRIB- Le grand bâtiment anti-sous-marins "Maréchal Chapochnikov" de la Flotte du Pacifique a fait une escale de deux jours, dans le port iranien de Bandar Abbas, a annoncé, vendredi, l'agence RIA Novosti. Un détachement de navires de la Flotte du Pacifique, qui comprend le grand bâtiment anti-sous-marins "Maréchal Chapochnikov", un pétrolier "Irkout" et un remorqueur "Alatau" se sont rendus, auparavant, dans le golfe d'Aden, afin de participer à la mission internationale de lutte contre la piraterie, au large des côtes somaliennes.
La Russie décide de moderniser des missiles anti-sous-marins
dimanche, 22 septembre 2013 14:59
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IRIB-La Russie va moderniser les missiles anti-sous-marins fabriqués au début des années 1960 et certains systèmes de missiles, écrit vendredi le quotidien Izvestia.
D'après une source du secteur militaro-industriel, cette décision a été prise en raison du manque d'exemplaires modernes en circulation ainsi que de la prolongation du délai de service d'anciens navires de combat, dans un contexte de modernisation du système de commandement de la marine.
Les missiles anti-sous-marins sont des missiles de croisière dotés d'une torpille largable. A l’approche de la cible la torpille se détache et descend dans l'eau avec un parachute. Après la séparation du porteur la torpille poursuit seule son chemin vers le sous-marin ou le navire, grâce à un système de détermination des coordonnées de la cible.
La Russie renforce ses sous-marins stratégiques en Arctique
13:24 09/12/2013 MOSCOU, 9 décembre - RIA Novosti
Izvestia
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D'ici 2015, les sous-marins seront équipés de nouveaux éléments et leur coque sera renforcée : elle permettra au sous-marin de percer une épaisse couche de glace sans être endommagée lors de la remontée à la surface.
Le cahier des charges indique que la remontée d'urgence sous la glace pourrait être nécessaire dans le cadre d’une mission ou pour sauver l'équipage en cas d'accident. Les dispositifs actuels des sous-marins pour briser la glace ne permettent pas de remonter suffisamment vite sans endommager la coque.
Igor Kourdine, ancien commandant du sous-marin nucléaire Ekaterinbourg et président du club des sous-mariniers de Saint-Pétersbourg, explique que deux moyens existent actuellement pour remonter à la surface dans une région recouverte de glace : la remontée stationnaire ou, en cas d'urgence, la remontée en mouvement en brisant la glace avec la coque.
"La remontée en mouvement est susceptible d'endommager la coque, les dispositifs amovibles, le sonar et les systèmes de torpilles. Actuellement, on ne connait pas de cas de glace brisée en mouvement. Alors que l'émersion stationnaire est une manœuvre classique utilisée fréquemment", a déclaré Igor Kourdine.
L'expert explique qu'avant la remontée classique le sous-marin se retrouve "suspendu" dans l'eau, puis commence à remonter lentement – quelques centimètres par minute. Selon lui il sera nécessaire de renforcer le centre de commandement et la proue du sous-marin pour une remontée en mouvement car ces parties encaissent le choc.
Après la percée réussie de la glace et la remontée à la surface survient le problème de déblayage de la glace sur le pont du sous-marin – la solution à ce problème est également prévue par le projet du ministère de l'Industrie et du Commerce.
Igor Kourdine relève que souvent, la glace obstrue les zones cruciales des sous-marins stratégiques : les silos de missiles.
D'après lui les sous-marins russes modernes peuvent en moyen franchir 60 centimètres de glace en émersion stationnaire et 80 centimètres en mouvement. Un programme spécial pour les systèmes de navigation du sous-marin sera créé dans le cadre de ce projet pour rechercher la zone où la glace est la plus mince.
Igor Kourdine précise que le détecteur d'épaisseur de la glace sera une écho-sonde orientée vers la surface - en connaissant la profondeur du sous-marin il est possible d'obtenir des informations sur l'épaisseur de la glace en utilisant les données du sondeur acoustique.
Le projet inclut également la création d'une soute de sauvetage pour l'équipage, qui devra également être capable de percer la glace pour avoir accès à l'air et contacter les sauveteurs. Après la remontée de la soute en surface il est prévu d'utiliser des dispositifs de chauffage. La soute de sauvetage sera équipée de moyens de communications, d'appareils de navigation et de bouées de signalement.
Pour assurer une meilleure sécurité des sous-marins arctiques au moment de la percée de la glace, le ministère propose de créer un centre terrestre qui aura pour mission d'analyser l'état de la glace dans les zones où naviguent les sous-marins.
Le ministère compte mettre au point cette technologie d'ici avril 2015 et les premiers dispositifs pourraient être installés sur les sous-marins en Arctique en 2016. Ce projet est estimé à 285 millions de roubles, soit près de 6,5 millions d'euros.
La présence de la marine de guerre russe en Méditerranée sera permanente
10 décembre, 17:54
Photo : RIA Novosti
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Par La Voix de la Russie | La présence des navires de guerre russes en Méditerranée sera dorénavant permanente, a communiqué mardi le ministre de la Défense de Russie Sergueï Choïgou. « En juin, un commandement opérationnel en Méditerranée a été créé pour défendre les intérêts nationaux de la Russie.
A présent, un groupe de navires de la marine russe est constamment présent sur la zone », a dit M. Choïgou au cours de la réunion au ministère de la Défense consacrée aux résultats de 2013.
Le deuxième sous-marin nucléaire du projet 955 Boreï, l'Alexandre Nevski, a été remis lundi à la Marine russe aux chantiers navals Sevmach de Severodvinsk (nord), rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.
Le commandant en chef de la Marine russe Viktor Tchirkov a lu l'ordre en vertu duquel le sous-marin nucléaire lanceur d'engins Alexandre Nevski a été inclus au sein de la Flotte russe du Pacifique. Le bâtiment sera déployé dans la ville de Vilioutchinsk (Kamtchatka).
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a de son côté précisé que le SNLE avait mené à bien le programme de tests d'Etat.
Les sous-marins du projet 955 Boreï constitueront la base des Forces navales stratégiques russes après la mise au rebut des sous-marins de classes Akoula (Typhoon selon le code de l'OTAN), Kalmar et Mourena (Delta-3 et Delta-4 selon l'OTAN) en 2018.
Le premier sous-marin de la série, Iouri Dolgorouki, a été remis à la Marine russe en janvier dernier.
Le sous-marin nucléaire polyvalent "Severodvinsk", chef de file du projet 885 Iassen, a été mis lundi à la disposition des forces navales russes, a confié à RIA Novosti une source au sein du complexe militaro-industriel.
"Le procès-verbal de réception du premier sous-marin de classe Iassen a été signé le 30 décembre aux chantiers navals Sevmach", a déclaré l'interlocuteur de l'agence. D'ici 2020, la Marine russe doit recevoir au moins huit bâtiments de cette classe.
Le Severodvinsk, dont la construction a débuté en 1993, a été mis à l'eau en 2010. Le deuxième sous-marin de la série, le Kazan, a été mis en chantier à l'été 2009. Sa livraison aux forces navales russe est prévue en 2015. En 2013, les chantiers Sevmach ont lancé la construction du troisième sous-marin du projet 855, le Novossibirsk.
Ce projet englobe des sous-marins nucléaires d'attaque de nouvelle génération ayant un déplacement de 8.600/13.800 tonnes et une vitesse de croisière de 16/30 nœuds. Ils peuvent plonger à 600 mètres de profondeur. Les sous-marins de cette classe possèdent huit rampes de lancement verticales. Ils sont dotés de missiles de croisière supersoniques Oniks et Kalibr, ainsi que de torpilles autoguidées.
Les sous-marins de type Severodvinsk comptent 90 membres d'équipage, dont 32 officiers. Ils sont capables de neutraliser des cibles terrestres éloignées à près de 1.500 km du littoral.
Un chantier naval russe met à l’eau une frégate destinée à la flotte de la mer Noire Par Rédacteur en chef - Publié le 15 mars 2014
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Le chantier naval Yantar, implanté dans l’enclave russe de Kaliningrad, a mis vendredi à l’eau la première d’une série de 6 frégates du Projet 11356, destinées à la flotte de la mer Noire.
La construction de la frégate Admiral Grigorovich a commencé en décembre 2010. 4 autres bâtiments du même type sont actuellement en construction dans le même chantier. Les 6 exemplaires seront livrés à la flotte de la mer Noire entre 2014 et 2017.
Les frégates du projet 11356, d’un déplacement de 3.850 tonnes, sont conçues pour la lutte anti-sous-marine et anti-surface, ainsi que pour des missions de défense aérienne. Elles peuvent opérer indépendamment ou dans un convoi ou une force tactique.
Les frégates sont équipées d’un lanceur à 8 cellules pouvant accueillir des missiles Kalibr et Klub (3M54E), un canon de 100 mm, de systèmes de défense aérienne Kashtan, de systèmes de lancement vertical pour le missile Shtil de défense aérienne, 2 tubes lance-torpilles, un système de munitions anti-sous-marine et d’un hélicoptère Ka-28 ou Ka-31.
Le contre-amiral Viktor Bursuk a déclaré vendredi que ce type de bâtiments sera idéal pour les opérations en mer Noire ou en Méditerranée, où la Russie a créé une force navale permanente.
Bursuk a ajouté que ces bâtiments pourraient aussi être utilisés pour des missions de lutte contre la piraterie dans le golfe d’Aden, entre la Somalie et le Yémen.
Arctique: la Russie va créer un système uni de bases navales pour navires et sous-marins
Ajouté par Nicolas Laffont le 22 avril 2014 à 10:26. Tags: Arctique, Canada, Conseil de l'Arctique, Russie
Sous-marin russe
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Un système unifié de bases navales pour les navires de guerre et sous-marins de nouvelle génération sera créé dans l’Arctique pour défendre les intérêts de la Russie dans la région, a annoncé ce mardi le président russe Vladimir Poutine.
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité russe, il a exhorté son gouvernement à fournir un financement intégral pour le développement socio-économique de l’Arctique russe à l’horizon 2017-2020.
Vladimir Poutine a déclaré qu’un organisme gouvernemental distinct devrait être créé pour mettre en œuvre la politique russe dans l’Arctique et pour améliorer la qualité de la gouvernance et la prise de décision dans ce domaine.
M. Poutine a noté que l’attention de la communauté internationale dans l’Arctique est de plus en plus forte, et que les intérêts des États de l’Arctique se croisent et se heurtent de plus en plus. «Dans ces conditions, nous devons prendre des mesures supplémentaires pour être à égalité avec nos partenaires et préserver l’influence russe dans la région», a déclaré le chef de l’État.
«Nous n’avons pas besoin d’un corps bureaucratique encombrant, mais une structure flexible, qui permettra de mieux coordonner les activités des ministères, des départements, des régions et des entreprises», a-t-il dit.
«Dans le même temps, nous devons renforcer l’infrastructure militaire. Plus précisément, je fais référence à la création d’un système unifié de bases navales pour les navires et sous-marins de nouvelle génération dans notre partie de l’Arctique», a-t-il ajouté.
Selon le président russe, le terrorisme et «d’autres menaces potentielles» sur les installations russes de production de pétrole et de gaz, les terminaux de chargement et sur les pipelines dans l’Arctique, justifient cette protection.
La Russie a mis le pôle Nord en tête de liste de ses priorités. L’année dernière, Moscou a dévoilé une stratégie visant à accroître sa présence dans l’Arctique et à stimuler le développement de la région d’ici 2020.
Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a précédemment annoncé que le développement de l’infrastructure militaire en arctique serait une mission prioritaire du ministère pour 2014. Selon lui, l’armée russe achèvera la formation d’unités militaires en Arctique en 2014.
Posté dans Forces navales, Russie par Laurent Lagneau Le 06-05-2014
Sous-marin kilo
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Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a annoncé, ce 6 mars, qu’un investissement de 1,75 milliard d’euros (86 milliards de roubles) allait être consenti par Moscou afin de renforcer les capacités de la Flotte de la mer Noire, dont l’état-major est implanté à Sébastopol, en Crimée.
« Nous allons créer cette année de nouvelles unités de défense anti-aérienne et d’infanterie de marine dans les bases de notre flotte », a ainsi expliqué M. Choïgou, dont les propos ont été rapportés par l’agence Interfax. « La Flotte de la mer Noire va recevoir cette année de nouveaux sous-marins, des navires de surface de dernière génération », a-t-il ajouté, en précisant que cela se fera dans « le cadre du programme fédéral » qui porte jusqu’en 2020.
D’ores est déjà, un patrouilleur et deux navires de débarquement sont allés grossir les rangs de la Flotte de la mer Noire depuis que la Crimée a été annexée par Moscou. L’agence Ria Novosti explique que l’état-major russe est « préoccupé par l’augmentation de la présence militaire américaine dans la mer Noire depuis début février ». Mais l’on peut également penser que les navires russes seront plus nombreux à naviguer en Méditerranée.
Cela étant, n’ayant manifestement pas tenu ses carnets à jour (ce qui peut arriver), le média russe prétend ainsi que la frégate USS Taylor croise actuellement dans les eaux de la mer Noire, mais aussi le destroyer USS Donald Cook et le navire de renseignement français Dupuy de Lôme… Or, ces derniers ont quitté la zone. (Le premier a justement été relevé par l’USS Taylor, tandis que le second en est parti le 30 avril. D’ailleurs, conformément à la convention de Montreux, ces bâtiments ne pouvaient pas rester dans la région pendant plus de 21 jours.