Sujet: Tensions en péninsule coréenne Mar 1 Jan 2013 - 11:47
Corée du Nord : Pyongyang prône la fin de l’affrontement avec la Corée du Sud
Par Agence | 01/01/2013 | 10:21
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Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a appelé de ses vœux, mardi 1er janvier, la fin de la confrontation avec la Corée du Sud et un “virage radical” permettant l’émergence d’un “géant économique” tout en réaffirmant les ambitions militaires du régime communiste.
“Pour mettre fin à la division du pays et parvenir à sa réunification, il est important de cesser la confrontation entre le Nord et le Sud”, a déclaré Kim Jong-un dans un message audio-diffusé par la télévision d’Etat. “L’histoire des relations inter-coréennes montre que la confrontation entre compatriotes ne mène à rien sinon à la guerre.”
Ces déclarations surviennent quelques semaines seulement après l’élection à la présidence sud-coréenne du conservateur Park Geun-Hye et alors que le Conseil de sécurité de l’ONU envisage de nouvelles sanctions contre Pyongyang après son tir de fusée réussi.
La Corée du Nord a lancé le 12 décembre avec succès une fusée chargée de mettre en orbite un satellite civil, interprétée à l’étranger comme un essai déguisé de tir de missile intercontinental, étape clé dans le programme nucléaire militaire du pays.
“Virage” économique
Soufflant le chaud et le froid, Kim Jong-un, qui a succédé à son père à la mort de ce dernier en décembre 2011, a réaffirmé mardi le rôle de l’armée placée au cour du régime.
“La puissance militaire d’un pays représente sa force nationale. Il ne peut se développer qu’à la seule condition de bâtir sa puissance militaire dans tous les domaines”, a-t-il dit, reprenant la rhétorique employée depuis 1948 par son grand-père Kim Il-sung puis son père Kim Jong-il.
Sur le front économique, Kim Jong-Un a souhaité que 2013 soit une année de “grandes créations et de changements”, laissant ainsi entrevoir des réformes pour moderniser une économie exsangue après des décennies de mauvaise gestion, d’isolement, de sanctions et de priorité faite aux dépenses militaires.
“Nous devons effectuer un virage radical afin de construire un géant économique dans l’esprit et avec le courage qui furent les nôtres pour conquérir l’espace: tel est le slogan que notre parti et le peuple doit suivre cette année”.(Le Monde)
Sujet: Re: Tensions en péninsule coréenne Mar 17 Sep 2013 - 13:44
Corées: des «centaines» de balles contre un Sud-Coréen qui passait au Nord
AFP 17 SEPTEMBRE 2013 À 08:44
Des soldats sud-coréens surveillent le fleuve Imjin, dans la zone démilitarisée séparant les deux Corées, le 6 septembre 2009 (Photo Kim Jae-Hwan. AFP)
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L’armée sud-coréenne a tiré des «centaines» de balles pour abattre un homme qui tentait de passer clandestinement en Corée du Nord, un incident rare qui n’était pas survenu depuis vingt ans, a-t-on appris mardi de source officielle.
Nam Yong-Ho, un Sud-Coréen de 47 ans, a été tué lundi en milieu de journée en tentant de travers la rivière Imjin qui matérialise à certains endroits la frontière occidentale entre le Nord et le Sud.
Selon le général sud-coréen Cho Jong-Sul, les soldats ont lancé plusieurs sommations avant d’ouvrir le feu sur l’homme.
Pas moins de 30 militaires ont utilisé leurs armes, tirant «plusieurs centaines de balles», a-t-il précisé.
Les défections de Sud-Coréens en Corée du Nord sont rarissimes alors que 23.500 Nord-Coréens sont parvenus au Sud après avoir avoir fui le régime communiste ces six dernières décennies. D’autres encore se sont échappés mais se cachent en Chine ou dans un pays tiers.
Les motivations de Nam Yong-Ho restaient inconnues, mais selon le passeport qu’il portait sur lui, il avait demandé sans succès l’asile politique au Japon au mois de juin.
Le vice-ministre sud-coréen de la Défense, Baek Seung-Joo, a défendu la réaction des gardes-frontières.
«C’est peut-être difficile à comprendre pour des étrangers (...) mais les deux Corées sont toujours en guerre» depuis l’armistice de 1953 qui n’a pas été entériné par un traité de paix, a-t-il dit.
La frontière intercoréenne, appelée zone démilitarisée» (DMZ), est l’une des plus hermétiques au monde. Elle court sur 250 km de fils de fer barbelés et de mines.
La frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud (Archives)
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Séoul implantera des radars sur l'île de Gyodongdo se trouvant en mer Jaune pour surveiller la Corée du Nord, rapporte vendredi l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
"Les radars permettront de renforcer le contrôle sur la Corée du Nord dans l'île de Gyodongdo qui est considérée comme une région vulnérable", a indiqué à l'agence un fonctionnaire désireux de garder l'anonymat.
D'après une autre source citée par Yonhap, le gouvernement sud-coréen a accordé 3,8 milliards de wons (3,6 M USD) pour le déploiement de six radars sur l'île de Gyodongdo en 2014.
L'île en question est située à 20 kilomètres au sud du 38 parallèle nord, qui marque la frontière entre les deux Corées. Près de 5.000 militaires sud-coréens sont actuellement stationnés à Gyodongdo.
Sujet: Re: Tensions en péninsule coréenne Mer 8 Jan 2014 - 15:05
Inquiet de Pyongyang, Washington accroît ses forces en Corée du Sud
Publié le 07 janvier 2014 à 12h06
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Les Etats-Unis vont déployer en Corée du Sud un bataillon de cavalerie blindée supplémentaire, soit environ 800 hommes et leurs véhicules. Les deux alliés avertissent ainsi la Corée du Nord de s'abstenir de toute "provocation".
Cette annonce du Pentagone, censée permettre une plus "grande réactivité" en cas de crise avec Pyongyang, s'est faite lors de la visite à Washington du ministre sud-coréen des Affaires étrangères Yun Byung-se. Celui-ci a rencontré mardi son homologue américain John Kerry et le ministre de la Défense Chuck Hagel la veille.
M. Kerry a assuré devant son hôte qu'il n'y avait "pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarettes" entre Washington et Séoul, alliés depuis 60 ans. "Nous n'accepterons pas que la Corée du Nord soit une puissance nucléaire", a martelé le chef de la diplomatie américaine, promettant "de continuer de moderniser nos capacités (militaires) afin d'être préparés à faire face à toute menace".
Le Pentagone a annoncé l'envoi du 1er bataillon du 12e régiment de cavalerie qui sera stationné dans les camps Hovey et Stanley situés au nord de Séoul, à proximité de la ligne de démarcation avec la Corée du Nord.
"Cette action vient appuyer l'engagement des Etats-Unis pour la défense de la Corée du Sud", selon le communiqué de la Défense. "C'est un renfort dans le cadre de notre pivot vers l'Asie-Pacifique. C'était programmé depuis longtemps", a expliqué le colonel Steven Warren, un porte-parole du Pentagone.
Ces moyens supplémentaires, composés de 40 chars Abrams et de 40 blindés chenillés Bradley, devraient arriver le 1er février, selon lui. Le bataillon "constituera une force entraînée et prête au combat qui se déploiera avec son équipement" qui restera dans le pays. Les hommes seront stationnés dans le pays pendant neuf mois avant d'être relevés.
Washington entretient quelque 28'500 militaires en Corée du Sud et le traité d'alliance prévoit que le général américain à la tête des forces américaines en Corée prenne la tête des 640'000 hommes de l'armée sud-coréenne en cas de guerre avec le Nord.
La Corée du Nord a lancé des travaux de rénovation du site de lancement d’un missile balistique capable d’atteindre le territoire des Etats-Unis, selon les experts de l’Institut Corée-Etats-Unis de l’école doctorale des études internationales (SAIS) de l’université Johns Hopkins.
L’analyse des photos satellites commerciales récentes de deux mois a montré que la Corée du Nord semblait étendre le terrain de lancement pour la fusée plus longue que Unha-3, maximum 25 % en plus». Tout de même, le moment de l'installation du missile n’est pas si facile à prédire et l’essai de tir ne sera pas effectué en mars ou en avril en vue de la procédure des travaux.